Midterm need to know Flashcards
Quelle bactérie cause la syphilis?
Tréponéma pallidum
Quelle bactérie cause la blennorragie?
Neisseria gonorrhoeae
Les exceptions aux postulats de Koch
Certains microorganismes ont des exigences de croissance très particulières.
Plusieurs microorganismes peuvent induire les mêmes symptômes chez l’hôte humain:
Certains agents pathogènes provoquent plusieurs états pathologiques:
Des agents anthropopathogènes pour lesquels on ne connaît pas d’autre hôte que l’être humain:
Certains microorganismes ont des exigences de croissance très particulières.
- On n’a jamais réussi à faire croître des souches virulentes de Treponetna pallidun causant la syphilis; mycobactérium leprae, l’agent responsable de la lèpre et becp de rickettsies sur les milieux de culture artificiels
- tous les virus pathogènes, ne se reproduisent qu’à l’int de cellules vivantes
Plusieurs microorganismes peuvent induire les mêmes symptômes chez l’hôte humain:
C’est le cas de la pneumonie, la glomérulonéphrite (inflammation des reins), la péritonite (inflammation du péritoine, la memb qui tappisse les cavités abdominales et pelviennes)-
Dans ce cas, il est souvent difficile de déterminer par les Postulats de Koch, quel micro org se trouve à l’origine d’une maladie
Certains agents pathogènes provoquent plusieurs états pathologiques:
- Mycobactérium tuberculosis, joue un rôle dans des maladies des poumons, de la peau, des os et des organes internes
- streptococcus pyogenes est responsable des angine, de la fasciite nécrodsnte, de la scarlatine d’infections de la peau, de l’ostéomyélite (inflammation des os)
Des agents anthropopathogènes pour lesquels on ne connaît pas d’autre hôte que l’être humain
C’est le cas du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), l’agent causal du SIDA. Question éthique: peut-on inoculer intentionnellement un individu avec un agent infectieux?
Le pouvoir toxinogène
Le pouvoir toxinogènes est la capacité du germe de prod des toxines, des subst chimiques qui porteront préjudice à l’hôte et produiront une maladie
Une toxine (du latin toxicum, poison) est une subs spécifique, souvent un métabolite de l’organisme qui nuit à l’hôte
Toxines - généralités
Les toxines peuvent même induire une maladie en l’absence de l’organisme producteur.
Les intoxications sont des maladies qui résultent de l’entrée d’une toxine spécifique dan le corps de l’hôte.
Le terme de toxémie se rapporte à l’état induit par les toxines présentes dan le sang de l’hôte.
Les toxines produites par les bactéries ont de deux sortes: les exotoxines et les endotoxines.
Les exotoxines
Les exotoxines sont d’origine bactérienne (surtout les bact gram +) sont des prots ou de petits peptides solubles thermolabiles, habituellement libérées dans l’env pendant la multiplication de la bact pathogène
Dans de nombreux cas, les exotoxines peuvent voyager du site d’infection vers d’autres tissus ou cellules cible dans lesquels elles agissent.
Les exotoxines sont synthétisée par des bactéries spécifiques contenant un plasmide ou un prophage porteur des gènes de l’exotoxine;
Les exotoxines sont des protéines thermolabiles inactivées entre 60oC et 80oC
Les exotoxines sont fortement immunogène et susceptibles de stimuler la production d’anticorps neutralisants (antitoxines). Les exotoxines sont facilement inactivées par le formaldéhyde, l’iode et d’autres substances chimiques pour former des anatoxines (qui a perdu ses propriétés toxiques) immunogènes;
3 types d’exotoxines
1) les toxines AB
2) Les toxines qui sont des protéines solubles agissant sur la membrane
3) Superantigènes
Les toxines AB
Les toxines AB: d’une portion B (Binding) se fixant à un récepteur de la cellule hôte et la d’une portion A (acting) portant l’act enz responsable de la toxicité
L’activité varie d’une toxine à l’autre et peut être une activité:
1) ADP ribosylante (toxine cholérique et toxine diphtérique)
2) une activité protéolytique (toxine tétanique ou toxine botulinique).
Deux mécanismes d’entrée des sous-unités A dans les cellules, sont connus.
1) la sous-unité B s’insère dans la membrane et crée un pore à travers lequel la sous–unité A pénètre.
2) l’entrée se fait par endocytose du complexe récepteur-toxine.
cocidines sont toxines dimériques?
On peut répartir les exotoxines dimériques en trois catégories sur la base du site affecté:
les neurotoxines (tissus nerveux), les entérotoxines (muqueuse intestinale) et les cytotoxines (tissus généraux).
Les neurotoxines
elles sont habituellement ingérées ou forme de toxines préformées affectant le système nerveux en perturbant la transmission des influx nerveux
EX: la tetanite botulinique de C. botulinum -> botulismee ; la neurotoxine de C. tetani (la tétanospasmine) —> le tétanos
La toxine botulique
se lie aux synapses des neurones moteurs, clive la synaptobrévine (protéine membranaire de la vésicule synaptique), empêchant ainsi l’exocytose et la libération du neuromédiateur, l’acéthylcholine. Il en résulte la non contraction
des muscles et une paralysie flasque.
La tétanospasmine
bloque les synapses d’inhibition des neurones moteurs de la moelle épinière en empêchant la libération des médiateurs de l’inhibition, la glycine et l’acide γ-amino-butyrique. Il en résulte une stimulation incontrôlée des muscles squelettiques entrainant une paralysie tétanique.
Les entérotoxines
(du grec enter, intestin): elles ont un effet direct sur la muqueuse intestinale et provoquent une sécrétion abondante de liquide.
EX: l’entérotoxine staphylococcique B, la toxine émétique (du grec emein, vomir) de Bacillus cereus; la toxine cholérique, une toxine AB
La toxine cholérique : La sous-unité B se fixe à la membrane plasmique des cellules épithéliales et insère la petite sous-unité A dans la cellule. Ce fragment A active l’adénylate cyclase pour accroître les concentrations d’AMPc intestinal dont les concentrations élevées provoquent le déplacement de quantités importantes d’eau et d’électrolytes à travers les cellules intestinales vers la lumière de l’intestin.
Les cytotoxines
Les cytotoxines sont nommée d’après les types de cellules, de tissus ou d’organes où elles exercent leur action spécifique, ainsi la néphrotoxine (rein), l’hépatotoxine (foie) et la cardiotoxine (coeur). Elles tuent les cellules hôtes ou altèrent leur fonctionnement.
les toxines qui sont des protéines solubles agissant sur la membrane
Certaines exotoxines, au contact des membranes, elles changent de conformation, se polymérisent et forment
des pores qui mènent à la lyse membranaire et à la mort cellulaire.
Ces exotoxines sont des protéines qui se fixent au cholestérol de la membrane plasmique de la cellule hôte, s’insèrent dans la membrane et forme un canal.
- Bactéries n’ont pas de cholestérol alors les toxines ne leur tuent pas
- Ceci entraîne la perte de cytoplasme et comme 1’osmolarité du cytoplasme est plus élevée que celle du milieu extérieur, il y a une entrée soudaine d’eau qui gonfle puis brise la cellule.
D’autres agissent en désorganisant les membranes cellulaires, comme par exemple les leucocidines les hémolysines et les phospholipases.
L’exotoxine phospholipasique
hydrolyse les phospholipides et détruit l’intégrité de la membrane. Cela entraine lyse et mort cellulaire.
Les leucocidines
sont des toxines désorganisatrices de membranes, produites en majorité par des pneumocoques, des streptocoques et des staphylocoques, qui tuent les leucocytes phagocytaires
Les pores formés par ces exotoxines détruisent les leucocytes, ce qui affaiblit la résistance immunitaire de l’hôte.
Les hémolysines
sont des toxines formant de pores dans la membrane plasmique des érythrocytes, à travers lesquels l’hémoglobine et/ou les ions sont libérés (hémolyse).
La streptolysine O (SLO)
est une hémolysine, produite par Streptococcus pyogenes, qui est inactivée par l’O2 (d’où le O dans son nom).
La SLO provoque une hémolyse des hématies (zones de lyse transparentes autour des colonies en pétris de gélose au sang)
La streptolysine S (SLS)
insoluble fixée à la cellule bactérienne également produit par S. pyogenes. Elle est stable en présence d’O2 (d’où le S dans son nom) et induit une β-hémolyse sur les boîtes de gélose au sang incubée en aérobiose.
La SLS et le SLO agissent comme des leucocidines et tuent également des leucocytes et beaucoup d’autres cellules comme de nombreuses hémolysines.
Un exemple de pathogénie due à de phospholipases est la gangrène gazeuse ou myonécrose à clostridies
superantigènes
les toxines qui sont des superantigènes qui agissent en stimulant la sécrétion des cytokines par les cellules TCD4.
Les superantigènes sont des protéines bactériennes qui interagissent à la fois avec le TCR des lymphocytes TCD4 et les molécules du CMH de type II stimulation non spécifique de la prolifération des cellules T.
Les superantigènes provoquent la surproduction de cytokines par les cellules TCD4 toxicité systémique et suppression de l’immunité adaptative.
Exemples de superantigènes: les entérotoxines staphylococcus aureus, responsables de l’empoisonnement alimentaire et l’exotoxine A de Streptococcus pyrogenes invasif, responsable de la fasciite nécrosante.
Superantigènes: protéines bactériennes déclenche une réponse immunitaire exagéré; syst immuniatire va finir par attacker l’organisme même
Les endotoxines
Les endotoxines sont de lipopolysaccharides (LPS), de complexes macromoléculaires toxiques que l’on trouve
dans la membrane externe des bactéries Gram-négatives.
Le lipide A
Le polysaccharide central
La chaîne latérale O
Le lipide A
Est l’élément responsable du pouvoir toxique de l’endotoxine. Il est constitué de 2 sucres aminés phosphorylés liés entre eux par une liaison béta(1-6) et liées à des acides gras
La nature des sucres aminés (glucosamines ou parfois 3-aminoglucosamine) ainsi que la nature et le nombre des acides gras sont variables selon les espèce bact
La fraction polysaccharidique
est constituée d’une structure appelée core. La structure du core est semblable pour les souches d’une même espèce mais varie selon les espèces
Dans la composition du core on trouve 2 sucres inhabituels, l’heptose (hep) et le 2-céto-3-désoxyoctonate (KDO)
Le KDO est toujours présent dans le LPS et un mutant dépourvu de KDO n’est pas viable.
Un résidu de KDO est lié de façon covalente au lipide A et selon les espèces le nombre de résidus de KDO est variable (généralement 2 ou 3).
Contrairement au KDO, le hep qui peut être présent sous différentes configurations, n’est pas une structure obligatoire, il est facultatif. Par ex il est absent chez quelques espèces comme Bacteroides fragilis.