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Prévention > Mi-session > Flashcards

Mi-session Flashcards

1
Q

Quelle est la définition de la prévention?

A

« Ensemble de mesures préventives contre certains risques ; organisation chargée de les appliquer. Ex. prévention des accidents du travail. Prévention routière. Prévention médicale.»

** Le terme prévention signifie « venir avant », ce qui implique que les actions préventives doivent avoir une qualité d’antériorité.

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2
Q

Qu’est-ce que la prévention primaire?

Quel est son but?

A

La prévention primaire vise l’ensemble de la population (ensemble des élèves d’une école) et cherche à limiter les risques.

Elle vise à réduire l’apparition des problèmes (en s”attaquant notamment aux facteurs de risques présents chez les enfants ou les individus vulnérables.

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3
Q

Qu’est-ce que la prévention à l’échelle primaire de la classe?

A

Utilisation de mode d’intervention préventifs (exemple. clarifier ses attentes, définir les règles de fonctionnement de la classe, aménager le local pour pour favoriser les interactions souhaitées).

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4
Q

Comment se servir de la prévention primaire avec les élèves?

A
  • Guider tous les élèves (même ceux qui ne présentent pas de difficultés particulières).
  • Promouvoir le développement de la santé physique et psychologique des élèves.
  • « Aider l’enfant à DÉVELOPPER SA RÉSISTANCE et à RENFORCER SON IDENTITÉ afin qu’il ait plus de courage pour relever des défis et affronter l’inconnu, qu’il acquière une capacité de plus en plus grande pour faire face aux situations stressantes et aux contraintes de la vie quotidienne et qu’il soit moins vulnérable aux influences extérieures. »
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5
Q

Qu’est-ce que la prévention secondaire ? Et à qui s’adresse-t-elle?

A

La prévention secondaire cible la partie de la population identifiée À RISQUE. Elle s’adresse aux élèves EN CONDITION DE VULNÉRABILITÉ (ex. contexte socio-économique faible, faible niveau d’éducation des parents) et mise sur l’utilisation d’interventions ciblées pour réduire les facteurs qui causent les difficultés.

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6
Q

Qu’est-ce que l’intervention éducative précoce ?

A

La intervention éducative précoce comporte deux axes : l’éducation compensatoire et la stimulation précoce. Elle s’adresse aux jeunes de 0 à 6 ans et vise les enfants à risque. Implique un dépistage précoce des enfants qui sont à risque ou qui présentent un handicap.

Exemple : maternelle 4 ans (ceux pour qui la « vraie » maternelle va être difficile)

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7
Q

Que vise la prévention tertiaire?

A

La prévention tertiaire vise à éviter que les difficultés observées ne s’aggravent. Elle vise également à RÉDUIRE LES EFFETS D’UN PROBLÈMES en mettant en place des interventions pour soutenir l’élève.

Exemple : plan d’intervention

** On ne traite pas la difficulté, mais on continue la prévention pour ne pas qu’elle s’aggrave.

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8
Q

Quels sont les trois paliers de prévention?

A

Prévention tertiaire : 1 à 7 % (seulement les élèves en difficulté)
Prévention secondaire : 5 à 15 % (seulement les élèves à risque)
Prévention primaire : 80 à 90 % (à l’échelle de la classe)

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9
Q

Qu’est-ce que l’adaptation en enseignement?

A

« Processus qui consiste à PRÉVOIR, au moment de la planification, l’ensemble des moyens à prendre pour permettre aux élèves qui manifestent des besoins particuliers de réaliser les apprentissages reliés aux objectifs des programmes d’études officiels. »

« Aménagements essentiels des situations d’apprentissage et d’évaluation par l’enseignant QUI NE VIENNENT PAS MODIFIER CE QUI EST ÉVALUÉ.»

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10
Q

Nommez deux interventions qui doivent être utilisées tous les jours dans une classe.

A

La flexibilité et l’adaptation.

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11
Q

Donnez des exemples d’adaptation.

A
  • Horaire individualisé.
  • Outils pour gérer le temps.
  • Permettre des pauses.
  • Permettre l’utilisation de l’ordinateur.
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12
Q

Qu’est-ce que l’inadaptation ?

A

« Conditions inhérentes à l’élèves et à l’environnement scolaire qui entraînent un dysharmonie. Processus qui s’exprime par des attitudes, des conduites et des comportements et par lequel un élève se trouve en NON-COFORMITÉ avec les normes du milieu scolaire. Étant dans lequel se trouve un élève lorsqu’il a de la DIFFICULTÉ dans son milieu scolaire. »

** État de non-conformité avec les normes.

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13
Q

Qu’est-ce que la persévérance scolaire selon le MELS?

A

Selon le MELS, la persévérance scolaire intègre deux éléments :

1) l’obtention d’un diplôme d’études secondaires.
2) La fréquentation d’un établissement scolaire des personnes n’ayant pas obtenu ce diplôme.

** La persévérance scolaire est un signe précurseur de la réussite.

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14
Q

Qu’est-ce que la réussite scolaire ?

A
  • Lorsque l’élève COMPLÈTE AVEC SUCCÈS SON PARCOURS SCOLAIRE.
    « ATTEINTE D’OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE liés à la maîtrise des savoirs propres à chaque étape du cheminement scolaire parcouru par l’élève et, ultimement, obtention d’un diplôme ou intégration au marché du travail. »

** La réussite se limite à une des trois missions de l’école québécoise : instruire.

Indicateurs de réussite scolaire :

a) résultats scolaires.
b) obtention d’une reconnaissance des acquis.

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15
Q

Qu’est-ce que la réussite éducative ?

A
  • Porte sur les trois missions de l’école québécoise : INSTRUIRE,SOCIALISER ET QUALIFIER.
  • Visée du DÉVELOPPEMENT GLOBAL DES JEUNES : soit au niveau physique, intellectuel, affectif, social, moral (spirituel).

Implique :

a) l’instruction (intégration de savoirs académiques)
b) la socialisation (acquisition de savoirs, valeurs, attitudes et comportements utiles au fonctionnement de la société)
c) la qualification (préparation à l’insertion professionnelle)

** Requiert que l’élève réalise son PLEIN POTENTIEL et atteigne les buts qu’il s’est personnellement fixés.

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16
Q

Nommez des organismes appelés à contribuer à la réussite éducative.

A

CPE, maternelle, primaire, secondaire CEGEP, université, organismes gouvernementaux (CSSS, CLSC, Centre jeunesse), etc.

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17
Q

Qu’est-ce que le décrochage scolaire / abandon scolaire ?

A

C’est lorsqu’une personne cesse la poursuite de ses études. INTERRUPTION DES ÉTUDES AVANT QU’UN ÉLÈVE AIT OBTENU LA RECONNAISSANCE DE SES ACQUIS. (L’interruption n’est pas nécessairement définitive).

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18
Q

Comment un élève parvient-il à décrocher de l’école?

A

C’est un long processus. RÉSULTAT D’UNE COMBINAISON DE PLUSIEURS FACTEURS.
Le décrochage est un phénomène multidimensionnel découlant d’une COMBINAISON de facteurs qui interagissent les uns avec les autres.

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19
Q

Qu’est-ce que le taux de décrochage scolaire?

A

Le taux de décrochage scolaire est la proportion de la population d’un âge donné qui a quitté (temporairement ou définitivement) le système scolaire sans avoir obtenu de diplôme secondaire.

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20
Q

Qu’est-ce que le raccrochage scolaire?

A

Retour à l’école (en bas de 5 ans après l’abandon) après une absence d’une durée variable.

RÉINSCRIPTION D’UN INDIVIDU AYANT ABANDONNÉ OU DÉCROCHÉ d’un programme d’études après une période d’absence plus ou moins longue.

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21
Q

Qu’est-ce que l’absentéisme scolaire?

A

« Un comportement marqué par la répétition d’absences volontaires. » (Précurseur du décrochage scolaire)

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22
Q

Quelles sont les causes de l’absentéisme?

A
  • Démotivation.
  • Perte du sens de l’école.
  • Aliénation par rapport à l’école.
  • Désengagement progressif face aux études.
  • But trop lointain.
  • Manque de sentiment d’appartenance.
  • Réseau de pairs déviants.
  • Phobie scolaire.
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23
Q

Quelles sont les conséquences de l’absentéisme?

A
  • Consommation de drogues et d’alcool.
  • Augmentation des retards et des déficits dans les apprentissages ce qui mène à la frustration et la démotivation

*** CORRÉLATION SPÉCIFIQUE AVEC LA CONSOMMATION DE DROGUES ET D’ALCOOL (CE N’EST PAS UN LIEN DE CAUSE À EFFET, SIMPLEMENT UN LIEN SIGNIFICATIF)

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24
Q

Quels sont les types d’absentéisme?

A
  • Absentéisme de retard.
  • Absentéisme intérieur.
  • Absentéisme choisi.
  • Absentéisme chronique.
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25
Q

Nommez quelques pistes d’interventions pour l’absentéisme.

A
  • La gestion des absences : suivi serré de la direction, conséquences et règlements appliqués.
  • Valoriser l’assiduité : renforcement positif (activité récompense au jour le jour).
  • Mettre l’accent sur la relation enseignant-élève.
  • Impliquer les parents et la communauté.
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26
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de risque?

A

Un facteur de risque est un ÉVÉNEMENT OU UNE CONDITION QUI AUGMENTE LA PROBABILITÉ DE VOIR APPARAÎTRE UN PROBLÈME.

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27
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de protection ?

A

Un facteur de protection est un ÉVÉNEMENT OU UNE CONDITION QUI DIMINUE LA PROBABILITÉ D’APPARITION D’UN PROBLÈME.

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28
Q

Nommez les principaux facteurs de risque des élèves à risque de décrochage.

A
  • Sexe : gars.
  • Les difficultés d’apprentissage (surtout math et français).
  • Une estime de soi déficiente.
  • Des relations difficiles avec les adultes (parents, éducateurs, etc).
  • Une vision négative de l’école.
  • Une motivation scolaire insuffisante.
  • Des amis et un réseau social qui le ressemblent (ex. des décrocheurs).
  • Des difficultés de comportement.
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29
Q

Quels sont les quatre types d’élèves à risque de décrocher?

A
  • Le type de conduite antisociales cachées (mensonges, vols, vandalisme, vente de drogues, etc).
  • Le type peu intéressé, peu motivé à l’école.
  • Le type problème de comportement.
  • Le type dépressif.
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30
Q

Quelles caractéristiques présentent un élève de type comportements antisociaux cachés?

A

(Ce type représente 20 % des élèves)

  • Pas de problème de comportement apparent.
  • Qui se dit soumis à un faible contrôle parental et qui peut présenter des signes de délinquance de divers niveaux.
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31
Q

Quelles caractéristiques présentent un élève de type peu intéressé, peu motivé?

A

(Ce type représente 40 % des élèves)
Élève qui, MALGRÉ DES PERFORMANCES SCOLAIRES ÉLEVÉES, DE BONNES HABILETÉS SOCIALES ET L’APPRÉCIATION DES ENSEIGNANTS, s’ennuie à l’école et reçoit peut de soutien affectif de ses parents.

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32
Q

Quelles caractéristiques présentent un élève de type problème de comportement?

A

(Ce type représente 30 % des élèves)
Élève qui présente des PERFORMANCES SCOLAIRES TRÈS FAIBLES, MANIFESTE D’IMPORTANT PROBLÈME DE COMPORTEMENT et PRÉSENTE UN NIVEAU DE DÉPRESSION ASSEZ ÉLEVÉ (faible estime, replis sur soi, etc) .

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33
Q

Quelles caractéristiques présente un élève de type dépressif ?

A

(Ce type représente 10 % des élèves)
Élève qui NE PRÉSENTE PAS de problèmes extériorisés de comportements, qui est APPRÉCIÉ DE SES ENSEIGNANTS, mais qui SOUFFRE D’UN NIVEAU DE DÉPRESSION ÉLEVÉ (certains pensent même au suicide) et qui PERÇOIT SON MILIEU FAMILIAL COMME PROBLÉMATIQUE.

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34
Q

Quelles sont les conséquences individuelles et sociétales du décrochage scolaire ?

A

Plusieurs jeunes deviennent dépendant socialement ou marginaux ; un état de santé généralement moins bon, un taux de mortalité plus élevé, une dépendance sociale accrue, un certaine fragilité au regard des changements technologiques.

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35
Q

Quelles sont les conséquences du décrochage sur le plan individuel ?

A
  • Des lacunes sur le savoir et le savoir-faire.
  • Un manque ou une baisse de confiance ou d’estime de soi.
  • La méconnaissance de soi et des autres.
  • Un déficit de motivation et d’implication.
  • Un manque de confiance en l’avenir.
  • Un sentiment d’amertume à l’égard d’autrui.
  • Un sentiment d’exclusion.
  • La transmission intergénérationnelle de l’échec scolaire.
36
Q

Quelles sont les conséquences du décrochage pour la société?

A
  • Des salaires manquants.
  • Des revenus de taxes inexistants.
  • De la délinquance et une hausse des coûts de prévention et de répression du crime.
  • Des augmentations des prestations d’assurance-emploi, de celle de la sécurité du revenu et des frais qui y sont reliés.
  • Augmentation des coûts des services de santé.
  • Une incapacité de recruter de la main-d’oeuvre qualifiée et répondant aux différents emplois, les plus traditionnels comme ceux de l’économie du savoir.
37
Q

Nommez les risques que court un jeune qui occupe un emploi sans diplôme à court, moyen et long terme.

A
  • Il risque de ne plus répondre aux besoins des entreprises (elles deviennent toujours davantage compétitives et veulent pouvoir compter sur une main-d’oeuvre spécialisée et compétente).
  • Perspective d’employabilité faible.
  • Exclusion sociale et marginalité.
  • Emplois précaires et sous-payés.
  • Période de travail et période de chômage.
38
Q

Qu’est-ce que la différenciation pédagogique ?

A

« La pédagogie différenciée est une démarche qui met en oeuvre un ensemble diversifiée de moyens d’enseignement et d’apprentissage afin de permettre à des élèves d’âges, d’origines, d’aptitudes et de savoir-faire hétérogènes d’atteindre par des voies différentes des objectifs communs et ultimement la réussite éducative. »

La différenciation pédagogique n’est pas une technique à appliquer, ni une méthode ni une recette. Pour l’enseignant, la différenciation pédagogique est davantage une manière de penser qui le ramène à ses conceptions de l’enseignement et de l’apprentissage, à son attitude devant l’hétérogénéité ainsi qu’à sa capacité de mobiliser l’ensemble des ressources à sa disposition pour favoriser l’acquisition ou le développement de compétences chez les élèves.

39
Q

Que vise la différenciation pédagogique ?

A

La différenciation pédagogique vise à rendre l’apprentissage et la réussite accessible pour tous, et ce, avec les actions les plus efficaces possible.

La différenciation pédagogique vise donc à tenir compte des différences individuelles chez les élèves, et ce, quelle soient d’origine cognitive, affective ou sociale, pour permettre à chacun d’aller le plus loin possible dans l’acquisition des connaissances et dans le développement de ses compétences.

40
Q

Quand différencier?

A

Au moment de la planification. C’est peu probable que les élèves aient tous les mêmes connaissances antérieures.

41
Q

Quoi différencier ?

A

La structure (l’environnement dans lequel se font les apprentissages), les processus (comment se font les apprentissages), les contenus (ce que l’élève apprend) et les productions (comment l’élève montre qu’il a apprit).

42
Q

Comment différencier ?

A

Dans un perspective de différenciation, la connaissance des élèves est essentielle. Se poser un certain nombre de questions : Comment les élèves apprennent-ils? À quel rythme ils apprennent? Qu’est-ce qui les motive ? Que savent-ils ? Que viennent-ils chercher à l’école ? Quelles sont les forces, quelles sont leurs faiblesses? Etc..

43
Q

Qu’est-ce que les antécédents dans l’approche comportementale ?

A

Ce qui vient avant le comportement. Stimuli ou événements qui précédent le comportement cible et qui peuvent augmenter ou diminuer la probabilité qu’il se reproduise.

44
Q

Quelles sont les conséquences dans le cadre de l’approche comportementale ?

A

Elles peuvent être positives ou négatives. Stimulus ou événement survenant À LA SUITE d’un comportement (selon qu’on ajoute ou qu’on retire quelque chose). Déterminent les probabilités que le comportement soit adopté de nouveau dans le futur et dans des circonstances semblables.
La conséquence d’un comportement peut agir comme un renforcement ou comme une punition.

45
Q

Qu’est-ce que le renforcement ?

A

Désigne l’ajout ou le retrait d’un stimulus ou d’un événement qui suit un comportement et qui fait augmenter la probabilité que celui-ci se reproduise.

46
Q

Qu’est-ce que le renforcement positif ?

A

La probabilité d’apparition d’un comportement augmente parce que le comportement est suivi d’une conséquence positive (renforcement positif). AJOUT DE QUELQUE CHOSE.

47
Q

Qu’est-ce que le renforcement négatif ?

A

La probabilité d’apparition du comportement augmente parce que le comportement a pour effet de diminuer la présence d’un stimulus désagréable (renforçateur négatif) pour la personne. ENLEVER QUELQUE CHOSE QUE JE SAIS QUE L’ÉLÈVE N’AIME PAS.

48
Q

Qu’est-ce que la punition positive ?

A

(Par ajout). La probabilité d’apparition du comportement diminue après qu’on a appliqué un stimulus (qui prend généralement une valeur désagréable pour l’individu).

49
Q

Qu’est-ce que la punition négative ?

A

(Par retrait). La probabilité d’apparition du comportement diminue parce qu’elle est suivie du retrait d’un stimulus (qui a habituellement une valeur agréable pour l’individu). RETIRER QUELQUE CHOSE QUI A UNE VALEUR AGRÉABLE.

50
Q

Qu’est-ce que la punition ?

A

« Un punition se définit comme une CONSÉQUENCE DÉSAGRÉABLE QU’ON AJOUTE ou une CONSÉQUENCE AGRÉABLE QU’ON ENLÈVE à la suite d’un comportement inapproprié afin de diminuer sa fréquence, son intensité ou sa durée ou de l’éliminer. »

51
Q

Qu’est-ce que l’extinction ?

A

Le fait qu’on ne fasse plus suivre un comportement par la conséquence qui y était associée auparavant.
Si j’arrête de récompenser, le comportement va disparaître.

52
Q

Qu’est-ce qu’un intervention réactive positive (approche comportementale) ?

A

Utilisation de renforcement et distribution sélective de l’attention.

53
Q

Qu’est-ce qu’un intervention réactive négative (approche comportementale) ?

A

Punitions qui présentent une conséquence négative (conséquences logiques et réprimandes).
Punitions qui consistent à retirer une conséquence agréable (perte d’un privilège, retrait de la situation).

54
Q

Quel est l’objectif de l’intervention réactive positive ?

A

Augmenter l’apparition de bons comportements en les faisant suivre par une conséquence positive.
Exemples : renforcement et distribution sélective de l’attention.
** Renforçateur social efficace = attention de l’enseignant.

55
Q

Quel est l’objectif de l’intervention réactive négative ?

A

Diminuer l’apparition de comportements perturbateurs.

56
Q

Qu’est-ce que la distribution sélective de l’attention (dans l’approche comportementale) ?

A

C’est un renforcement différentiel et un technique d’intervention qui a recours au principe d’extinction. Ignorer intentionnellement les comportements inappropriés de l’élève, tout en donnant de l’attention aux comportements appropriés.

Mise en garde : il y a certaines choses que l’on ne peut ignorer. Par exemple, l’intimidation.

57
Q

Parlez du contrat de comportement.

A

Ce n’est pas un plan d’intervention.
C’est une intention formelle entre l’intervenant et l’élève. Prépare les enfants (7 ans et +) et les ados à prendre des responsabilités.
Le plus souvent utilisé lorsqu’on veut modifier un comportement particulier chez l’élève.
Document spécifiant les conséquences associées à certains comportements précis.
Document signé par les parties impliquées pour attester qu’elles sont d’accord avec les clauses.
Pour une durée courte (1 ou 2 jours) ou longue (1 mois)

58
Q

Quelles sont les règles à suivre pour un contrat de comportement?

A
  • Bien expliquer à l’élève les raisons de l’établissement d’un contrat de comportement et chercher son accord pour mettre en place cette intervention avec l’intervenant.
  • Définir avec l’élève le ou les comportements appropriés qu’il devra adopter.
  • Choisir avec l’élève les renforçateurs associés aux comportements à adopter définis à l’étape précédente.
  • Définir des critères précis qui permettent de juger si l’élève a atteint ou non ses objectifs et s’il mérite le renforcement. Les critères doivent être réalistes et lui permettre de croire en ses chances d’obtenir sa récompense.
  • Au besoin, déterminer les pénalités à appliquer si l’élève manifeste des comportements perturbateurs.
  • Convenir avec l’élève des modalités du contrat ( période d’essai, ajustement, durée, moment de son entrée en vigueur).
  • Mettre par écrit ce qui a été négocié pour éviter les malentendus.
59
Q

Quelles sont les principales méthodes d’intervention de l’approche cognitive-comportementale ?

A

La transmission de l’information, l’autorégulation, la réattribution causale, l’entraînement à la résolution de problème, la restructuration cognitive, l’entraînement aux stratégies adaptatives.

60
Q

Qu’est-ce que la pauvreté?

A

« État d’une personne qui manque de moyens matériels, d’argent ; insuffisance de ressources. »
Concept relatif. Privation des ressources qui sont nécessaires.

61
Q

Quels sont les principaux types de pauvreté?

A 
La pauvreté absolue.
La pauvreté relative. 
La pauvreté contextuelle. 
La pauvreté générationnelle. 
La pauvreté urbaine. 
La pauvreté rurale.
62
Q

Qu’est-ce que la pauvreté absolue ?

A
  • Pénurie de produits de première nécessité (abri, eau courante / potable, nourriture).
  • Les familles qui vivent dans un contexte de pauvreté absolue se concentre sur leur survie AU JOUR LE JOUR.
  • Touche une minorité de gens.
  • Insuffisance de ressources.
63
Q

Qu’est-ce que la pauvreté relative ?

A

Fait référence au statut économique d’une famille dont les REVENUS SONT INSUFFISANTS POUR ATTEINDRE LE NIVEAU DE VIE MOYEN DE LA SOCIÉTÉ DANS LAQUELLE ELLE VIT.
(Ils ont quand même de l’argent, mais ils ont de la difficulté à arriver).

64
Q

Qu’est-ce que la pauvreté contextuelle ?

A

Généralement causée par une crise ou une perte soudaine.
Temporaire (entre un mois et un an).
On peut s’en sortir.
Événement pouvant engendre ce type de pauvreté : divorce, désastre environnementaux, graves problèmes de santé.

65
Q

Qu’est-ce que la pauvreté générationnelle ?

A

Survient dans les familles où AU MOINS DEUX GÉNÉRATIONS PRÉCÉDENTES sont nées dans la pauvreté. Les familles ne disposent pas des outils nécessaires pour s’extirper de leur situation.

66
Q

Qu’est-ce que la pauvreté urbaine ?

A

(En opposition à la pauvreté rurale)
Survient dans les régions métropolitaines où la population atteint AU MOINS 50 000 personnes.
Les personnes doivent faire face à UN AMALGAME COMPLEXE DE FACTEURS DE STRESS CHRONIQUES ET AIGUS (incluant la forte densité de la population, la violence et le bruit).
Personnes dépendantes des services urbains souvent inadéquats. Par exemple, une famille n’a pas de voiture et les horaires de bus ne concordent pas avec les rencontres de parents.

67
Q

Qu’est-ce que la pauvreté rurale ?

A

Se rencontre dans les régions non métropolitaines où la population est INFÉRIEURE à 50 000 personnes.
Les familles vivant en milieu rural ont un ACCÈS PLUS LIMITÉ aux services, aux mesures de soutiens aux personnes souffrant d’incapacités et aux opportunités éducatives dont elles ont besoin.

68
Q

Quelles sont les caractéristiques des enfants pauvres (et de leurs familles) ?

A 
Eau impure/air contaminé.
Taux de criminalité élevé.
Faible sécurité des espaces de jeux.
Absentéisme élevé.
Beaucoup de règles de classe qui sont à l'encontre des élèves défavorisés. Exemple : eau impure = si on interdit les bouteilles d'eau en classe, ça fait un non-sens. Parfois les jeunes apportent des bouteilles pour les remplir avec l'eau de l'école. C'est un minimum si l'enfant n'a pas mangé, qu'il boive de l'eau.

« C’est la connaissance et la prise en compte des caractéristiques socioculturelles des élèves en milieux défavorisés qui permettent d’ajuster les pratiques pédagogiques et de vises à une plus grande égalité des chances. »

69
Q

Qu’est-ce que la thèse de l’école inadaptée ?

A

La majorité des élèves en milieux défavorisés sont issus de deux groupes : les ouvriers et les pauvres.

Ouvrier : caractérisé par rapport à son travail. gens MANUELS, COMPÉTENCE GESTUELLE, RYTHME QUOTIDIEN, GRATIFICATION IMMÉDIATE (renforcement maintenant). S’informe peu, lit peu.

Pauvre : le fait d’être confronté à des conditions difficiles d’existence l’amène à développer un style de vie particulier. DÉSENGAGÉ, ne FAIT PAS de PRÉVISION, PLAISIR IMMÉDIAT (GRATIFICATION IMMÉDIATE). Sentiment d’INSÉCURITÉ, D’INUTILITÉ et de MARGINALITÉ.

70
Q

Nommez les cinq caractéristiques culturelles des enfants pauvres.

A 
Faible bagage de connaissances.
Culture orale.
Culture d'action. 
Culture centrée sur le temps présent. 
Culture qui valorise la coopération.
71
Q

Quelles sont les deux principales mesures de la pauvreté?

A

Le seuil de pauvreté et seuil de faible revenu.

72
Q

Qu’est-ce que le seuil de pauvreté ?

A

Une somme d’argent requise pour couvrir les besoins alimentaires, logement et habillement et autres besoins.

73
Q

Qu’est-ce que le seuil de faible revenu ?

A

Correspond à un seuil de revenu en deçà duquel une famille est susceptible de consacrer une part plus importante de son revenu à l’achat de nécessités comme la nourriture, le logement et l’habillement d’une famille moyenne.

74
Q

Quels sont les effets de la pauvreté ?

A

Réduction de l’espérance de vie
Retards dans l’apprentissage
Marginalisation
Décrochage
Analphabétisation
Mauvaises habitudes de vie (consommation de drogue et d’alcool, peu d’activité physique, etc.)
Difficulté d’adaptation et d’intégration sociale.
Consommation de médicaments prescrits plus élevé

75
Q

Parlez de la pauvreté et de la réussite scolaire.

A

Faim (symptôme de la faim chez l’enfant : pleurs, vomissements, faiblesse, pâleur, maux de tête, crampes au ventre, fatigue, étourdissements, irritabilité, turbulence, somnolence, incapacité à se concentrer).

76
Q

Quelle est la définition d’un autochtone ?

A

Un autochtone est une personne qui descend des premiers habitants de l’Amérique du Nord. (Au Canada, il y a trois groupes d’autochtones : les Indiens, les Métis, les Inuits.

*Les autochtones sont membres des Premières Nations.

77
Q

Donnez des faits sur les conditions de vie des autochtones.

A

Espérance de vie des autochtones est inférieure de 6 ans à celle des canadiens.
Le taux de suicide est cinq à six fois supérieur à la moyenne nationale.
La mortalité infantile est deux fois plus élevé chez les autochtones.
Les enfants et les adolescents autochtones présentent un taux de décès et de blessures accidentels plus élevé.
La majorité des autochtones atteignent à peine le seuil de pauvreté ou vivent en dessous.
Taux de chômage est le double de celui des canadiens non-autochtones.
Le taux d’échecs scolaire et de dépendance à l’égard de l’aide sociale sont plus élevé dans les communauté autochtones.
Le taux d’incarcération est cinq à six fois plus élevé.

78
Q

Quels sont les quatre éléments essentiels de la discipline en classe ?

A

Conséquences : 10 %
Atteintes claires en ce qui a trait aux comportements acceptables : 25 %
Habiletés d’encadrement : 25 %
Relations élèves-enseignants positives : 40 %

** La moitié de la discipline part du lien avec l’élève.
Attentes claires = modéliser.
Conséquences doivent être logiques ( en liens avec le comportement) Une conséquence n’est pas une punition.

79
Q

Nommez des comportements qui assurent la proximité sur le plan socioaffectif.

A
  • L’enseignant reconnaît et accepte tels quels les sentiments des élèves en classe en se montrant ouverte à l’expression des sentiments.
  • L’enseignant refoule les propos de ses élèves à l’occasion.
  • L’enseignante reformule les propos de ses élèves à l’occasion.
  • L’enseignante crée un contact visuel avec les élèves lors d’une discussion avec eux.
  • L’enseignante recourt fréquemment aux renforcements positifs.
  • L’enseignante réconforte au besoin.
80
Q

Nommez des comportements qui favorisent le développement de l’autonomie sur le plan socioaffectif.

A
  • L’enseignant octroie des responsabilités à ses élèves.
  • L’enseignant responsabilise l’élève face à ses propres difficultés, contribuant ainsi à développer son autorégulation.
  • L’enseignant offre aux élèves de choisir leurs objectifs.
81
Q

Nommez des comportements qui assurent la proximité sur le plan cognitif.

A

L’enseignant :

  • reflète régulièrement les sentiments des élèves
  • est attentif aux difficultés que les élèves vivent face à la tâche.
  • accepte que les élèves fassent des erreurs
  • effectue des renforcements portant sur la réalisation de la tâche.
  • renforce les élèves en soulignant leurs réussites.
  • faits des renforcements verbaux spontanés.
82
Q

Nommez des comportements qui soutiennent le développement de l’autonomie sur le plan cognitif.

A
  • L’enseignant utilise des outils susceptibles d’aide les élèves à travailler de façon autonome.
  • L’enseignant offre un choix aux élèves dans l’ordre des éléments à corriger, de même que dans les outils à utiliser.
83
Q

(En lien avec le projet « Persévérance scolaire en Chaudière-Appalaches » ) Qu’est-ce que les élèves aiment le plus de l’école selon le sondage?

A

Les amis, bouger et leur enseignant.

84
Q

(En lien avec le projet « Persévérance scolaire en Chaudière-Appalaches » ) Qu’est-ce que les élèves aiment le moins de l’école selon le sondage?

A

Les matières de base, l’enseignants, les devoirs et l’intimidation.

85
Q

(En lien avec le projet « Persévérance scolaire en Chaudière-Appalaches » ) Qu’est-ce qui aurait permis aux décrocheurs de rester à l’école?

A

La famille (réseau de support amis / famille)
Des enseignants dévoués : soutien, écoute, support.
Bon lien.

86
Q

(En lien avec le projet « Persévérance scolaire en Chaudière-Appalaches » ) À quoi l’école idéale ressemblerait ?

A

Enseignant à l’écoute, dynamique et passionné.

87
Q

(En lien avec le projet « Persévérance scolaire en Chaudière-Appalaches » ) Comment est-ce qu’on devrait être comme enseignante ?

A

À l’écoute, dévouée, avoir un bon lien, dynamiques, passionnés, supportant, encadrer les élèves, etc.

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