mi-session Flashcards
1.1. Quelles sont les quatre composantes de l’intelligence sexuelle ?
1- la connaissance de sa propre sexualité;
2- l’aptitude à établir des rapports interpersonnels sur le plan sexuel;
3- la connaissance scientifique de la sexualité;
4- la compréhension du contexte culturel dans lequel elle s’inscrit.
1.2. Qu’est-ce que l’approche biopsychosociale en sexologie ?
(Chap. 1 - p.3) C’est l’approche de la sexualité HUM qui repose principalement sur l’idée que des facteurs psychologiques (émotions, attitudes, motivation) et socioculturels (processus de conditionnement : individus intériorisent valeurs et normes de leur groupe social) ont une grande influence sur les idées, les valeurs et les cpts sexuels de chacun … ET n’exclut pas le rôle biologiques !
1.3. Selon Mahomet, Dieu a-t-il distribué la sexualité en parts égales entre les hommes et les femmes?
Non ! Si Dieu avait distribué le désir sexuel en 10 parties, 9 iraient aux femmes et une seule aux hommes :)
1.4. Les besoins sexuels ont-ils tendance à être reconnus de la même façon chez les garçons/hommes, que chez les filles/femmes?
Non ! La socialisation a pour effet de limiter, de façonner et d’accentuer les caractéristiques et les tendances biologiques propres à chaque sexe : organes génitaux M + accessibles et porté à manipuler leur pénis, comparativement à la vulve F (qui est cachée). Ainsi, elle accentue cette différence en reconnaissant une plus grande permissivité aux besoins de masturbation des garçons, par leurs plus grandes expériences masturbatoires et orgasmiques, passant sous silence ceux des filles !
1.5. Durant le Moyen-Âge, que symbolisaient les figures de Marie et d’Ève ?
Les 2 en parallèles : la vierge (celle pure et irréprochabel) et Éve la tentatrice.
1.6. Quelle valeur les réformateurs protestants du 16e siècle reconnurent-ils pour la sexualité dans le mariage ?
Martin Luther et Jean Calvin reconnurent la valeur de la sexualité dans le mariage; selon Calvin, la sexualité à l’intérieur du mariage était acceptable si elle naissait du désir d’avoir des enfants, d’éviter la fornication, d’alléger et d’adoucir les préoccupations et les peines du ménage ou encore de se rendre cher l’un à l’autre.
1.7. Au siècle des Lumières (18e siècle), quels droits sexuels l’ouvrage Revendication des droits de la femme revendique-t-il ?
Wollstonecraft affirmait que la satisfaction sexuelle était aussi importante pour la femme que pour l’homme et que les relations sexuelles, tant préconjugales qu’extraconjugales, ne constituaient pas un péché.
1.8. L’étude de la docteure Clelia Duel Mosher a-t-elle confirmé l’idée d’une sexualité chez les femmes de l’époque victorienne (19e siècle)?
Non ! En dépit de l’idée largement répandue voulant que la femme victorienne soit axexuée,Mosher découvrit que la plupart d’entre elles éprouvaient du désir sexuel, aimaient pratiquer le soit et que 34 sur 47 femmes avaient connu l’orgasme.
1.9. En quelle année l’homosexualité a été retirée du Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders ?
En 1973 au DSMIII
1.10.1. Comment se nomme le phénomène qui consiste à adopter des attitudes et des comportements exagérément sexualisés?
L’hypersexualisation, qui regroupe sous ce vocable des attitudes et des comportements exagérément sexualisés chez les 12-14 ans ou moins.
- 10.2. Dans les vidéoclips comprenant un contenu sexuel, comment les hommes sont-ils normalement dépeints?
- 10.3. Et les femmes?
Les hommes sont habituellement dépeints comme dominants.
Les femmes sont représentées comme des objets sexuels.
1.11. Quels sont les six (6) dimensions servant à l’analyse des phénomènes sexuels par la sexologie?
Denise Badeau propose 6 dimensions déterminantes de la sexualité : la dimension psychologique, affective, cognitive, biologique, morale et socioculturelle.
1.12. Quels sont les buts de la sexologie ?
Les deux premiers buts, la compréhension et la prédiction des comportements, se conçoivent aisément. (ex. un sexotra ou psy pourra rassurer son client qui prend hypotenseur ET aider conjoints à évaluer leurs chances de vivre une relation enrichissante
Et troisième but, l’élaboration de moyens d’intervention par l’utilisation des connaissances scientifiques (passage obligé entre le savoir et l’application).
1.13. Quelle méthode de recherche a utilisé :
A. Alfred Kinsey
Enquête sur les modèles de comportement sexuel chez les Américains et les Américaines.
B. Masters & Johnson
À partir d’une méthode d’observation directe, à l’aide de techniques expérimentales et non d’entrevues, ils conceptualisent un modèle de la réponse sexuelle.
1.14. Comment se nomme la méthode de recherche sexologique qui se déroule en laboratoire ?
La méthode expérimentale.
1.15. Qu’est-ce que l’étude de Potkar et Koenig (2005) démontre au sujet de la tendance des adolescents mâles à déclarer des comportements sexuels à risque lorsqu’ils utilisent le questionnaire assisté par ordinateur, comparativement à lorsqu’ils sont interrogés en personne ?
Le sujet est plus enclin à dévoiler des informations personnelles sur son comportement que lorsqu’il fait face à un interviewer.
1.16. Quels sont les deux principaux éléments dont il faut tenir compte lorsqu’on évalue la qualité d’une recherche sexologique ?
Même en prenant connaissance des résultats d’enquêtes sérieuses, il est bon de garder un oeil critique et d’éviter de les tenir pour vrais pour la seule raison qu’ils sont présentés comme étant scientifiques. 7 questions utiles pour évaluer le sérieux d’une recherche : 1- dites des chercheurs, 2- type de médias choisis pour publier les résultats, 3- approche ou méthode utilisée, 4- le nombre de participants était-il suffisant ?, 5- peut-on appliquer ses résultats à une population + large, 6- méthodologie employée, 7- Y a-t-il d’autres recherches dont les résultats appuient ou contredisent l’étude en question ?
4.1.1. Qu’est-ce que le « sexe » ?
Le «sexe» renvoie au sexe biologique qui comporte 2 aspects : le sexe chromosomique (aussi appelé sexe génétique), déterminé par nos chromosomes sexuels, et le sexe anatomique, qui concerne les différences physiques apparentes entre le masculin et le féminin (comme lorsqu’on parle du sexe d’un bébé).
4.1.2. Qu’est-ce que le « genre » ?
Le «genre» renvoie plutôt aux comportements, attitudes et types de psychologies qu’une société et une culture attribuent différemment aux hommes et aux femmes.
4.2. Qu’est-ce que le sentiment d’appartenance à un sexe ?
Sentiment d’une personne d’appartenir à un sexe et pas à l’autre. Il peut être congruent ou non avec le sexe biologique. Souvent appelé identité de genre ou identité sexuelle, selon les auteurs (p.99).
4.3. Comment définit-on les rôles attribués à un sexe ?
(Ou rôle sexuel) Ensemble d’attitudes et de comportements considérés comme normaux et appropriés à un sexe dans une culture donnée.
4.4.1. Quel gène chromosomique joue un rôle important dans la séquence du développement du sexe gonadique ?
C‘est le gène SRY qui, chez le foetus masculin, stimule la transformation des gonades embryonnaire en testicules. En l’absence du gène SRY, l’influence du gène DSS et d’autres gènes de féminité, les tissus gonadiques indifférenciés se développent pour former les ovaires (p.101).
4.4.2. Quelle substance chimique corporelle contribue au développement des organes génitaux externes ?
INTERNE : c’est l’androgène chez les mâles, et l’absence d’androgène le foetus développe des structures femelles.) EXTERNES : se transforment lorsqu’elles reçoivent ou non un composé issu de la testostérone, la dihydrotestostérone (DHT); avec DHT, le scrotum et le gland et la hampe du pénis se formera, sinon avec ’influence du gène DSS et d’autres gènes de féminité, ça devient le clitoris et les petites lèvres, plus des grandes lèvres. 12e semaine embryonnaire, les structures externes sont reconnaissables (p.103).
4.4.3. Existe-t-il des différences fondamentales entre le cerveau de l’homme et de la femme ?
Oui ! D’importantes différences structurelle et fontionnelles qui proviennent en partie du processus de différenciation sexuelle prénatal (p. 104).
4.4.4. Quel terme utilise-t-on aujourd’hui pour désigner les personnes qui possèdent les caractères biologiques des deux sexes ?
«Intersexué» est le terme qui remplace hermaphrodite (p.106).
4.5.1. Quelles caractéristiques sont associées au syndrome de Klinefelter ?
Foetus masculin (1 sur 1000); spermatozoïde porteur d’un chromosome Y rencontre un ovule contenant 2 chromosomes X (au lieu de 1) qui donne SSY; garçon atteint présente anatomie masculine + présence chromosome féminin = développe simultanément 2 courants structuraux; Y déclenche formation structures masculins, mais féminin freine leur développement = entraîne stérilité et sous-développement du pénis et des testicules; peu d’intérêt pour activité sexuelle en raison taux fable de testostérone; généralement grands avec caractéristiques physiques féminines (seins, rondeurs); s’identifie au sexe masculin (p.108 - voir au livre autre façon d’expliquer).
4.5.2. Quelles caractéristiques sont associées au syndrome de Turner ?
Bébé féminin (1 sur 2500-3000) qui possède 45 chromosomes au lieu des 46 habituels; absence de chromosome sexuel qui donne une combinaison XO; organes génitaux externes féminins et considéré comme fille, mais organes internes sous-développés (ovaires absents ou représentés par tissus fibreux); les seins ne se développent pas (sauf avec traitement hormonal substitutif), pas de menstruation et sont stériles; à l’âge adulte, elles sont plus petites que la moyenne (p. 108).
4.5.3. Quelles caractéristiques sont associées au syndrome d’insensibilité aux androgènes ?
Défaut génétique rare; cellules d’un foetus masculin normal sur plan chromosomique est résistant aux androgènes; entraine une féminisation du développement prénatal, bébé nait avec organes génitaux féminins d’apparence normale et un vagin peu profond; éduquer en fille, ET découvert à l’adolescence quand menstruations tardent à venir; sentiment d’appartenance au sexe féminin (p.107 - voir au livre autre façon d’expliquer).
4.6. Selon la théorie de l’apprentissage social, comment les parents influencent-ils l’identification du rôle sexuel ?
Les parents ont des idées préconçues sur ce qui distingue les G et les F, et ils transmettent ensuite des idées à leur enfant par une multitude de moyens, certains subtils, d’autres moins. Leurs attentes influent sur l’environnement dans lequel l’enfant est élevé, depuis la couleur des murs de sa chambre jusqu’au choix de ses jouets. Ausi, c’est influencé par la façon dont les parents voient leur enfant (p.110).
4.7. A-t-on raison de croire que l’identité sexuelle est neutre au moment de la naissance et qu’elle sera déterminée uniquement par des expériences d’apprentissage social ?
Malgré des preuves parfois convaincantes du rôle déterminant de l’apprentissage social dans le développement du sentiment d’appartenance à un sexe, une étude longitudinale a pu soulevé que cette interprétation est fautive.
4.8. Est-ce que les personnes vivant avec une dysphorie de genre désirent nécessairement subir une chirurgie de réassignation du sexe ?
Non, certaines personnes souhaitent simplement avoir l’apparence physique, l’identité sociosexuelle ou la sexualité de l’autre sexe. La plupart des transsexuels aspirent à des trois aspects de l’autre sexe, mais certaines s’accommodent d’un seul ou de deux d’entre eux.
4.9. Quelle est la différence entre le travestisme, et les identités trans* ?
On appelle travesti une personne non transsexuelle qui s’habille comme l’autre sexe; aujourd’hui ce terme est surtout réservé aux personnes qui se travestissent pour obtenir une excitation sexuelle. Un transgenre s’habille aussi comme une personne de l’autre sexe, mais le fait généralement pour obtenir une gratification d’ordre psychosocial plutôt que sexuel.