methodo cours Flashcards

1
Q

Definition de la science

A

Tout corps de conaissance ayant un objet determiné et reconnu, ainsi qu’une méthode propre.

L’idendité de la psychologie dans la recherche se compose de :

Clarté : comprendre
Credibilité : produire
Rigueur : déconstruire

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2
Q

Est ce qu’une methode reconnue est correcte ?

A

Pas forcement, elle est legitime mais pas correcte car la science est en constant changement temporel.
exemple : terre est plate c’etait reconnu mais pas correct

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3
Q

Langue, fonction

A

permet de decrire des phenomenes qui sont mesurables

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4
Q

Langue, composants

A

Code symbolique : utiliser ppour parler de quelque chose, le lien entre le code et ce dont on parle est purement symbolique

Code est changeant avec le temps

Lexique : langage depend du phenomene qu’on pense existant (depression n’existait pas avant qu’on invente le mot)

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5
Q

Phénomène

A

Manifestation d’un état mental

Phénomène “hystérie” inventé par charcot

Le phénomène se manifeste par rapport aux symptômes qu’on observe.

Pour savoir si ce phénomène existe vraiment, on a besoin d’observables, qui vont permettre de dire si la personne montre un certain phenomene

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6
Q

modèle

A

C’est ce qu’on construit, ce qu’on teste

On va créer un modele si on pas acces directement a l’info

On fait un modele d’un phenomene qu’on pense exister et ensuite on va voir si notre modele ressemble a quelque chose dans la realité

La modelisation est theorique (peut etre basée sur des données empiriques, mais tjrs basé sur des choses qu’on croit exister

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7
Q

Stabilité

A

Si modele predit un phenomene qui existe chez une personne, alors ce phenome doit aussi exister chez une personne qui est semblable a la premiere

Stabilité intra individuelle : Une personne peut répondre différemment à deux instants de sa vie.

Mesure ponctuelles : La mesure se fait à un instant précis, mais le résultat final décrit une observable non-ponctuelle. Il faut donc mesurer au bon moment

Inter-individuelle : Deux personnes vont répondre différemment à un questionnaire.

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8
Q

Modele caracteristiques

A

fiabilité du modele : Pour accepter le modèle il ne suffit pas que 18 personnes sur 20 dans notre étude soient conformes au modeles.

En effet, il faut aussi que les deux personnes pas conformes ne sont pas importantes pour qu’on rejette notre modeles

Mesure de precision : est ce que le modele est bien ajusté a la population que je mesure ?

Avant en psycho on utilise le p<0.05 pour accepter ou rejeter un modele mais maintenant on change pour quelque chose de continue au lieu d’une dichotomie

Mauvais ajustement : se produit lorsqu’on a modeliser un phenome qui n’existe pas (on donne des claques et on tombe sur un echantillon ou 18 personnes sur 20 n’ont pas mal = modele est mal ajusté car echantillon mal adapté)

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9
Q

Determinisme

A

On considere une seule experience comme un modele.

Si un phenomene existe, il doit etre stable et replicable ; on doit pouvoir trouver des resultats semblables on faisant la meme experience plusieures fois

Faut essayer de deconstruire son modele, si ce n’est pas possible, alors il est stable

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10
Q

Scienes empiriques ; les observables

A

On s’interesse aux comportements qui sont des manifestations objectives de l’activité

ce sont les traces

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11
Q

Doit-on utiliser notre intuition ?

A

Non, car souvent notre intuition va a l’encontre de ce qui est réel, car c’est aussi un stéréotype

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12
Q

Principe de l’avion

A

L’avion est l’acitivté mentale qui nous interesse, jamais accessible car il va “tres vite”

On peut voir la trace de “l’avion” (ex : par imagerie cerebrale on detecte l’activité de l’avion)

Mais l’idéal est l’endroit ou la trace est la plus nette, et peut etre que pendant l’etude on a accès a la trace la plus floue, qui est confondues avec du bruit ou evenements environnant (nuages dans cet exemple)

Toute la psychologie se base sur le fait qu’on arrive a differencier la trace du bruit, ou pas

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13
Q

bruit

A

tout ce qui est autour de la trace et lui ressemble ou tout ce qui nous empeche de voir la trace

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14
Q

Que cherche t on en psychologie et qu’est ce qu’on etudie ?

A

On etudie les processus mentaux, car on ne peut jamais voir ce qu’on veut directement quand ca a lieu (que la trace)

On cherche la causalité (cause-effet)

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15
Q

Causalité, jamais quoi ?

A

Jamais linéaire

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16
Q

Interpretation

A

la science est interpretative

Elle construit des conaissance sur des observables pour des phenomenes irréels

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17
Q

Positivisme

A

Crée par Auguste Comte

Psychologie se base sur l’illusion qu’il y a une loi qui gouverne les réponses des humains

Cette loi est linéaire, on pense pouvoir determiner tout les mechanismes qui provoquent un certain comportement (il y a meme une raison pour qu’une personne se tape la tete contre le mur)

Pour cela, Il faut trouver une démarche rigoureuse qui nous amène à comprendre le sens d’un comportement.

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18
Q

La démarche inductive

A

C’est une démarche qualitative

On part de l’observation pour dégager des lois

L’observation necessite de l’attention sur ce qu’on veut observer et on doit etre conscient des apriori

La personne qui fait les observations doit être indépendante, et non influencée.

Celle-ci permet de créer des lois qui dictent la réalité.

▪ A partir de ces lois, on forme une théorie.

▪ Pour que la théorie soit valide, il faut avoir une bonne fidélité test-retest.

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19
Q

Problemes demarche inductive

A

On ne peut pas observer quelque chose sans a-priori.

  • On a des capacités limitées (dans la video du singe, on percoit les gens qui se lancent des ballons mais notre attentio selective ne permet pas de detecter le gorille qui passe).

▪ Et donc, on perd des informations.

▪ La méthode consiste donc à perdre le moins d’informations possible et à être le plus détaché possible de ses a priori en les identifiant.

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20
Q

La démarche déductive

A

On part d’une hypothèse

Ensuite, on suit un raisonnement logique (syllogismes) qui permet d’identifier les principes qui sont a la base de certaines pensées ou comportements ( si quelqu’un a ses symptômes alors il a cette maladie)

Pour arriver ensuite a une loi

Il faut ensuite essayer de refuter cette loi, si elle tient alors le raisonnement est bon

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21
Q

Problemes demarche deductive

A

Biais de confirmation : On a tendance a vouloir confirmer la règle, alors que ce qui est interessant c’est de la refuter et trouver dans quels cas elle n’est pas correcte

On raisonne pas toujours de manière logique, la raison de l’effet ou non effet sur le contexte social le prouve. Le simple fait de mttte notre prénom enclenche l’amorcage de tout les stéröotypes qu’on a sur nous memes

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22
Q

Demarche Hypothético-déductive

A

On part d’une question de recherche pour ensuite formuler des hypothèses par induction ou déduction

Cette question de recherche peut venir de l’induction (avec la recolte de données on formule de ses hypothèses a partir de ces données)

Cette question de recherche peut venir aussi de la déduction : on part de la théorie pour formuler une hypothèse

On effectue ensuite des tests avec un groupe contrôle et expérimental qui vont confirmer ou pas notre théorie

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23
Q

Les hypothèses

A

ce sont des predictions que l’on fait sur les resultats que nous allons obtenir (avant l’experience)

Les hypotheses aident a definir un champ d’étude pour qu’on se dirige vers une questions plus précise

Les hypothèses ce sont des affirmations qui decrivent des phénomenes. Ce sont des explications anticipés

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24
Q

Les niveaux d’hypothèse

A
  1. Question

-Ouverte, pas de prediction
-On s’interesse a la fluctuation de deux variables (est ce que le lien existe entre a et b ?)

  1. Hypothèse générale
  • Affirmation de la question
  • On reprend la question et on la transforme en affirmation
  • on ajoute une ou plusieures predictions
  1. Hypothèse de travail/opérationelle
  • Permet de tester et travailler sur l’hypothèse generale
  • On peut enfin traiter l’hypothèse et cela implique des choix dans les variables ( variable doivent être mesurables, sensibles et valides)
  1. Hypothèse statistique (H0)
  • Verifie l’hypothèse opérationelle
  • Le test statistique permet de garder ou refuter H0 et donc d’affirmer ou infirmer H1
  • C’est la probabilité que la différence n’existe pas
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25
Q

Sources d’hypothèse

A

▪ Observation.
▪ Sens commun.
▪ Problèmes pratiques.
▪ Recherches antérieures

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26
Q

Comment est une bonne hypothèse ?

A

Une bonne hypothèse est :

▪ Avance des connaissances.
▪ Est éthique.
▪ Claire.
▪ Exclusive : La mesure ne doit s’appliquer qu’à ce qu’on cherche.

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27
Q

Variable indépendante

A

variables qui sont manipulés par les chercheurs, indépendamment des participants.

C’est la source de ce qui fait varier ce qu’on veut etudier

Ex : alcool est la variable indépendante pour voir l’attention au volant

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28
Q

Lien entre VI et observable

A

On va devoir accéder a la VI par une observable

L’observable est la quantité d’alcool qu’on donne aux participants par exemple

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29
Q

Difference entre variable et facteur

A

Plutot semblable

Facteur est utilisé plutot dans l’hypothèse opérationelle

Variable est utilisé pour l’hypothèse generale

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30
Q

Variable primaire et secondaire

A

Variable primaire est ce qui nous interesse le plus. La VI va avoir un impact sur l’indicateur, ca sera la source de la fluctuation du score. Ex : le score d’une tache est l’indicateur que l’on pense être l’attention au volant

Variable secondaire ce sont les autres choses qui peuvent aussi fluctuer la VD avec moins d’importance ( ex : heure de sommeil avant de faire experience, avoir bu un café avant, daltonisme etc)

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31
Q

Variables types

A

Variable invoqué :

c’est une variable existante, on teste les personnes comme elles viennent sans les influencés d’une maniere volontaire (ex : porter des lunettes ou non, genre)

Variable provoquée :

Le chercheur influence de manière volontaire le participant avant qu’il passe l’expérience. C’est une variable qu’on impose aux participants ( ex : faire écrire une phrase a des participants avec des thèmes différents, faire passer film heureux avant)

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32
Q

Code ethique pour les Variales provoquées

A

La personne doit être d’un niveau cognitif, emotionnel et physique egal ou supérieur apres l’experience par rapport a ce qu’elle etait avant

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33
Q

Variable dépendante

A

Sa fluctuation dépend de la VI et de ses modalités. C’est ce qui fluctue

Exemple : score, reponse a un questionnaire, , le temps de reponse, un calcul etc

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34
Q

Quelles criteres pour une bonne variable dépendante et indépendate ?

A

Validité : est ce que je suis en train de mesurer ce que je pense etre en train de mesurer

Sensibilité : si deux personnes sont differentes par rapport a ce qui nous interesse, est ce que l’observable qu’on utilise va effectivement indiquer que ces deux personnes sont differentes ?

Fiabilité : Si je teste plusieures reprises, est ce que les resultats sont les memes ?

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35
Q

Quels sont les moyens pour mesurer la VD ?

A

Il existe trois moyens de mesurer la VD :

  1. La réponse elle-même : par exemple, le score dans un questionnaire (nombre de fois qu’on dit « oui »). La réponse elle-même peut être une variable dépendante.
  2. La caractéristique de la réponse : par exemple, le temps pour identifier les ronds rouges.
  3. Un calcul : on utilise la réponse en elle-même et une caractéristique de la réponse et on regarde qui a une meilleure performance : 1 personne a 0 faute et a pris un certain temps et une personne a 0 faute et a pris moins de temps.

Calcul du score de la performance : nombre de reponses correctes / temps

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36
Q

D’autres possibilités de la VD

A

choix multiple

temps

réponse électrophysiologique (battements de cœurs)

réponse motrice (marcher plus lentement après un questionnaire sur la vieillesse, etc.)

réponse verbale

score

, etc.

Les échelles demandent beaucoup de rigueur.

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37
Q

Modalités de la VI

A

Combien de modalités peut-il y avoir ?

  • Règle de la simplicité : le plus simple est le mieux
  • Aléatoire vs systématique : on essaie de créer un groupe selon un questionnaire (aléatoire) ou on crée des groupes selon un critère imposé (systématique)
  • Représentativité :
    dans le cas de l’humeur, on n’a pas un groupe de bonne humeur et un de mauvaise humeur. On a un groupe de meilleure humeur et un groupe de moins bonne humeur
  • Justification : tout doit être justifié
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38
Q

Variables controlées

A

Ce sont les variables qu’on maintient volontairement constante soit pour qu’elles ne créent pas de bruit soit parce qu’on a vérifié l’absence d’effet.

Ex : VI pas d’alcool vs 4 verres d’alcool. On leur fait faire le test et il n’y a pas de différence. On conclut que l’alcool n’a pas d’effet sur l’attention au volant.

Mais peut-être que c’est parce que ceux qui n’ont pas bu avait très mal dormi tandis que ceux qui ont bu ont super bien dormi. C’est pour ça qu’il faut aussi contrôler la variable du sommeil, qui devient une variable contrôlée.

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39
Q

Variables a controlé exemples

A

Le sommeil si on fait un test d’attention

On doit s’assurer que les variables contrôlées n’ont pas plus d’importances que la VI

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40
Q

Variable confondue

A

C’est une variable que l’on ne prend pas en compte mais qui a un effet réel sur la VI

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41
Q

Comment supprimer les variables confondues ?

A

Contrebalancement :

Lorsqu’on sait qu’une personne a une certaine caractéristique, on peut essayer de la contrebalancer en mettant une personne avec la même caractéristique dans un autre groupe

L’aléatorisation :

Le fait de choisir aléatoirement qui va dans chaque groupe s’appelle l’aléatorisation.

Il faut cependant un grand nombre de participants pour avoir une égalité entre les groupes (difficile en psychologie)

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42
Q

Le plan experimental

A

C’est le plan qui sert a tester le modele, c’est la qu’on definit les combinaisons et les arrangements des VI

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43
Q

Les Groupes

A

On ne peut pas tester toute la population donc on sélectionne un échantillon représentatif de la population totale

Cet échantillon doit être homogène pour éviter le bruit et généraliser les résultats

On sélectionne pour ceci des VI qui peuvent être généralisables, même si d’autres pourraient être plus intéressantes

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44
Q

Les groupes appareillés

A

Tous les individus participent à toutes les conditions expérimentales, toutes les modalités et toutes les combinaisons

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45
Q

Les désavantages des groupes appareillés

A
  • Effet d’ordre :

Si on avait fait les choses dans un ordre différent (effet d’ordre), est ce que les résultats seraient différents ?

Solution pour effet d’ordre

Si il y a un problème d’ordre on peut faire des contre balancements (une moitié suit le premier ordere et l’autre moitié suit l’ordre inverse)

  • Effet d’apprentissage :

si on teste différentes variables, le même questionnaire peut revenir et donc effets indésirables car les gens peuvent apprendre ou s’adapter.

Solution pour effet d’apprentissage :

prendre plus de temps entre les deux tests pour que les gens oublient ce qu’on leur a fait faire.

Autre Solution : faire effet d’interférence. (faire une tache inférente ou laisser quelque semaines d’intervalle entre chaque mesure)
Ex : expliquer qq chose, fatiguer les gens, faire un test de stress et faire qq chose qui n’a rien a voir pour que les gens oublient.

  • Effet de lassitude :

le fait de refaire plusieurs fois la même chose lasse et les participants perdent leur concentration. (Ex: questionnaire il y a 100 questions, 10 premières on est chauds puis on répond avec beacoup moins de vigilance.)

Solution : La randomisation (semaine intervalle ou tache inferente marche aussi)

Fair un ordre différent pour toute les personnes et bien qu’elles se lassent a la fin des questions, les dernières questions sont toutes différentes par rapport aux personnes.

  • Effet de fatigue : Même chose que lassitude
  • Spill-over :

C’est l’effet principal qu’on essaie d’éviter dans les études et qui englobe tous les effets présentés. C’est l’effet de quelque chose sur ce qui suit (verre d’eau que vous renversez et l’eau va se disperser devant tout ce qui suit). Alors si on met plusieurs conditions est ce que le fait de participer a une condition aura l’effet sur la prochaine.

Solution : Pauses, temps , interférence

  • Connaissance :

Plus on pose de questions plus les gens deviennent experts sur qu’est ce qui se passe dans l’étude et comprennent ce qu’on teste et leur réponses seront biaisées ou réflechies

Solution : rendre la tache réelle implicite en donnant des instructions qui devient de ce qu’on est en train de faire ( ex : dans un questionnaire de 100 questions, il y a que 10 qui nous intéresse et les autres 90 servent a devier)

  • Longueur :

expériences sont longues donc mauvais. Parents signent un accord pour questionnaire de 5 min mais ensuite faut qu’ils remplissent un formulaire de 45 min, les gens n’ont pas le temps on perd donc une partie de l’échantillon

Solution : Rappel ; on fait une partie une fois puis une autre etc. Mais ensuite on peut avoir la mortalité expérimentale c’est-à-dire que les gens abandonnent

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46
Q

Avantages des groupes appareillés

A
  • Moins de participants
  • Moins de dispersion :

les anomalies d’une personne vont s’effacer car elles seront présentes dans toute les modalités

  • Moins de variance
  • Limitation du bruit, variations interindividuelles
  • Statistique
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47
Q

Les groupes indépendants

A

Ce sont différentes personnes qui passent dans les différentes conditions.

Ils ne participent donc qu’à une partie de l’experience

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48
Q

types de répartition des participants dans les groupes indépendants

A
  1. Répartition aléatoire :

Lance une pièce de monnaie et ca décide dans quelle groupe la personne va

  1. Répartition semi-aléatoire :

On lance la pièce pour une personne et la suivante ira dans le groupe opposé

  1. Répartition systématique :

On répartit les personnes selon leur propriétés ou un critère (avec ou sans lunettes par exemple)

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49
Q

Désavantages des Groupes indépendants

A

présence de variations interindividuelles (l’effet de cohorte est le plus important)

la possibilité d’effets dus à la VI ou aux participants

Nombre de participants : On a besoin de plus de personnes vu que on divise les gens par conditions . Si 20 personnes font conditions A et B alors si on a besoin de groupes indépendants on aurait besoin du double

Bruit : plus on augmente les participants, plus le bruit diminue

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50
Q

Qu’est ce que l’effet de cohorte et quelle est la solution ?

A

Effet de cohorte :

Groupe qui partage des particularité que l’on a pas vu mais par hasard on est tombé sur ca et il y a aura une influence sur nos données

c’est quelque chose commun quand on fait des groupes indépendants ( ex : groupe prévenu contre le tabac)

Solution :

Équivalence de groupes : Permet d’éliminer l’effet de cohorte vu que les groupes ont la même valeur et idées et ne sont pas biaisés sur l’étude.

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51
Q

Comment s’assurer de l’équivalence des groupes ?

A
  • Faire une épreuve préalable
  • Mesurer les propriétés du groupe : l’âge, etc.
  • Tester les capacités : étude préalable, ex : vitesse de lecture, une personne qui lit lentement ira dans un groupe et la suivante dans l’autre
  • Tester les habiletés de chacun
  • Apparier par participant : pour une personne qui a une propriété, on met la prochaine personne avec la même propriété dans l’autre groupe.
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52
Q

Groupe contrôle vs condition contrôle vs condition experimental

A

Groupes contrôle : individus participant a l’expérience

Conditions contrôle : conditions de référence (ex : humeur neutre) comment on va controler l’experience

condition experimental : celui qui recoit les effets de l’experience. (bonne humeur)

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53
Q

Groupe controle vs groupe de references

A

groupe de reference ne fait rien

Groupe controle : va essayer d’eliminer les variables confondues

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54
Q

Groupes indépendants avantages

A

-Pas d’effet d’ordre
-Pas d’effet de fatigue : car on refait la 2eme partie du test apres quelques semaines/mois
-Plus court

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55
Q

Plans expérimentaux, effets

A

L’intérêt porte sur la relation entre variables

L’effet principal :

le résultat d’une condition indépendamment de l’autre

L’effet d’interaction ou dépendant :

le résultat des conditions vues ensemble

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56
Q

Plan factoriel complet

A

On va avoir toutes les combinaisons de modalités possibles. Donc s’il y a 4 modalités et 4 conditions on aura 16 combinaisons possibles.

Chaque modalité d’une VI est combinée avec chaque modalité de l’autre ou des autres VI

Nombre de conditions experimentales = nombre de combinaisons = nbr de modalités x nombre de modalités

Le plan principal est le 2x2

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57
Q

Alternatives au plan factoriel : plan en carré latin

A

3x3x3, 3 variables à 3 modalités chacune.

Il y a 27 conditions mais on le ramène à 9 conditions car c’est trop compliqué à tester sinon.

Il y a une permutation systématique. Cela permet d’éviter les effets d’ordre.

Par exemple, on utilise le moment de la journée (matin/midi/soir), l’entrainement (avec exercice/avec relaxation/sans rien) et l’âge (très jeunes/ jeunes/ moins jeunes).

C’est surtout en psychologie sociale qu’on retrouve ce plan.

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58
Q

Alternatives au plan factoriel, Plan en carré gréco-latin :

A

même chose que carré latin sauf qu’avec 4 variables

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59
Q

Plan quasi complet

A

on a deux variables indépendantes et l’une des variables se retrouve que dans une modalité :

ex : on ne peut pas tester les personnes âgées sur l’entrainement, que les personnes moins âgée(emboitement)

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60
Q

Questionnaire, démarche globale

A
  1. Question de recherche
  2. Passation informelle : C’est un pré test pour voir si les gens comprennent bien les questions
  3. Modification
  4. Passation de la version modifiée
  5. Pre-test : Si toute les questions sont bonnes on passe a la
  6. Passation formelle : le test en tant que tel
  7. Codage : faut coder les resultats (ex : si on a une moyenne de 3 sur une echelle 1 a 6 on doit trouver comment coder les réponses pour utiliser les résultats
  8. Analyse des resultats et rapport
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61
Q

Questionnaire origines

A

17ème siècle : On le fait déjà pour essayer de comprendre la gravité et symptômes de la peste

Utilisation instrumentale : De nos jours on utilise des questionnaires instrumentaux, ce qui veut dire qu’on va pouvoir utiliser les données afin de réaliser nos buts.

Connaissances : Questionnaire nous donne accès à une réalité

Difficulté : un questionnaire est très difficile à établir

Auto-évaluation : Une des raisons est que le quesitonnaire est une auto-évaluation, donc on passe par une personne qui a 100% de choix de donner une réponse et donner accès à cette réalité qui nous intéresse. Il faut aussi quôn créer des questions qui nous permettent d’accéder à cette réalité.

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62
Q

Formes du questionnaire

A

Oral : minoritaire

Ecrit : majorité, Si on le fait à l’écrit, il y a la possibilité d’avoir une auto-évaluation.
Par exemple, on pose une question et on donne la responsabilité à la personne d’aller chercher l’information et nous la donner.

Faire attention a l’aspect temporel

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63
Q

Qu’est ce que l’aspect temporel dans la forme écrite du questionnaire ?

A

la personne donne des réponses a un moment T. On doit se poser la question si a un moment T+1 les réponses auraient changer (un jour fatigué, pas accès a l’information, pas de réflexion poussé etc)

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64
Q

Questionnaire, désavantages

A

Le questionnaire est un type de discours organisé, donc il y aura des biais notamment :

  • Politiquement correcte (donner une réponse qui est attendue de nous)
  • Ennui
  • Désire de paraître ( c’est le fait de se faire considérer comme quelqu’un de bien par les autres ) (on veut avoir de bons comportements)

-Atitudes, croyances

La personne peut décider consciemment ou inconsciemment de ne pas donner accès a cette information car 1) elle n’y a pas accès ou 2) elle n’ose pas.

Solutions :

Anonymiser le questionnaire ou poser les questions de manière subtile

Il faut également faire attention au lexique sémantique : Dans la langue, on a un nombre limité de mots pour décrire un nombre illimité de concepts. Donc il y a des mots qu’on va utiliser pour plusieurs concepts, cela peut amener une ambiguïté dans les questions.

Il faut aussi faire attention à l’intérêt des questions et à l’échantillonnage (validité externe/écologique).

La relation attitude-comportement est compliquée et floue. Par exemple, la consommation des cigarettes, ce serait bien d’avoir son comportement exact mais ce n’est pas possible. Le lien n’est pas aussi clair que ce qu’on peut s’imaginer.

65
Q

Questionnaire, avantages

A

Simple a faire

accès aux croyances, attitudes et motivations est relativement facile et valide (validité)

Facilement adaptable : ex papier internet etc

Anonymat : incite les gens a être plus spontanés

Peu de couts

Entretien : Les questionnaires ont peut les faire passer en entretien mais plus couteux et plus sensibles par rapport aux stéréotype car l’injonction sociale y est plus fort. Par contre on peut clarifier a la personne le questionnaire ce qui peut être intéressant pour des objets de recherche spécifique.

66
Q

Utilité d’un questionnaire

A

Accès à des information de premier ordre :

ex : quelles étaient les attitudes de prévention du tabac sur l’effet de consommation du tabac.

Adaptation d’un questionnaire dans une autre langue :

difficile, on doit traduire le questionnaire avec différentes personnes et ensuite le retraduire notre traduction de nouveau dans la langue originelle et ensuite on a une évaluation sur les questionnaires de langue original. Si il n’y a pas de différences alors c’est bon sinon on doit retraduire.

Vis -relations : On peut utiliser les questionnaires pour contrôler une variable ( ex : questionner sur l’humeur et séparer les gens contents des tristes)

67
Q

Lamontagne-Mueller (2007)

A

Il s’est intéressé aux personnes avec des handicaps mentaux et physiques. Il voulait changer l’attitude des futurs enseignants face à ces personnes.

Il a donc fait deux groupes :

1.Un qui recevait des explications médicales quant à l’handicap

  1. L’autre qui recevait des explications sociales quant à l’handicap

Ensuite il a fait passer un questionnaire avant et après les explications. Plus les gens avait un score élevé, moins ils mettent en œuvre des choses pour faciliter la vie des élevés en situation d’handicap

Conclusion :

Les personnes ayant reçus des explications médicales ne changent rien a leur manière de faire ou a leur perception de l’handicap.

Tandis que les personnes ayant reçus des explications sociales changent

68
Q

Questionnaire Points importants : Top down et Botom up ainsi que choses a eviter

A

Top down : Vient de nous et influence notre manière de répondre

Bottom up :processus qui vient d’en bas et va vers le cerveau (douleur par exemple). La réponse ne depend pas seulement de la question mais aussi de la personne qui la traite (effet bottom up)

Les questions doivent être simple et courtes

Eviter :

  • De forcer une réponse (etes vous d’accord avec cette affirmation ?)
  • La négation (pour eliminer l’ambiguité)
  • Faire que les questions ne s’influencent pas entre lles (spill over)
  • Poser plusieurs fois les mêmes questions d’une manière différente pour voir si la personne a une réponse unanime
69
Q

Structure du questionnaire - Points importants a faire

A
  • Verifier que l’indicateur/mesure soit valide
  • Chercheur et participant doivent collaborer (anonymat rend meilleure la coopération)
  • Information récolté doit être précise
  • Questionnaire centré sur les participants
  • Que la comprehension soit bonne ainsi que l’information accessible (si le signal n’existe pas, on ne peut pas forcer de réponse)
  • Que les participants veuillent répondre sans être biaisé par une réponse attendue (désir de paraitre etc)
70
Q

Les Questions

A

Psychologie quantitative : on donne des questions fermées (choix de réponses)

Psychologie qualitative : questions ouvertes

Il faut limiter le nombre de questions sinon les participants ne collaborent plus.

Les instructions doivent être claires.

Les questions doivent être précises, exhaustives et inclusives. L’idéal est qu’il n’y ait qu’un sens possible.

On met généralement un contexte sémantique.

Pas de contre questions : c’est à dire de poser une question qui ressemble a une autre déjs posée mais qui veut dire le contraire

71
Q

Echelles

A

L’échelle doit vouloir dire quelque chose (avoir un ordre sémantique) et être comprise par tous de la même manière.

Nommer les extrémités de l’échelle

Les deux pôles de notre echelle vont determiner la loupe qui nous intéresse

Avec les enfants mettre smileys ou symboles visuelles au lieu d’echelle de 1 a 5 etc

72
Q

Effet de loupe

A

Les termes que l’on met à l’extrémité de l’échelle vont determiner la distance entre ces deux points

exemple : si on met “très bien” et “très mal” à la place de “bien” et “mal”, l’écart de l’échelle sera plus grand

73
Q

Types d’echelle

A

Echelle en continue : celle qui est la plus juste, va d’un extreme bas a un extreme haut

Echelle avec un millieu (1 a 7 ou -3 a 3) : Definir le millieu (neutre ou douleur moyenne etc) : peut permettre aux participants de donner une reponse qu’on comprend pas si on definit pas le millieu

Echelle sans millieu (1-6): statistiquement c’est de la triche car on permet pas aux participants de doner un avis au millieu de l’échelle, on force les gens a donner un avis

74
Q

Types de validité (questionnaire)

A

1.La validité de construit/fiabilité :
lien entre la mesure et ce qu’on mesure théoriquement, car on invente des construits. La validité est conceptuelle

2.validité test-retest/fiabilité

  1. validité externe/écologique :
    Possibilité de generaliser l’échantillon à la population
  2. validité interne/fidélité :
    Le fait de savoir si on mesure ce qu’on pense mesurer
  3. validité de critère :
    regarde si on arrive à prédire quelque chose avec le test.
75
Q

La mortalité expérimentale

A

Si un questionnaire est trop long, sans intérêt, incompréhensible ou avec des instructions pas claires et pas assez répétées, les participants vont abandonner et répondre n’importe quoi.

76
Q

Construction d’une expérience (le nombre des participants)

A

Pour determiner le nombre de participants on peut faire un t-test, plus le t est élevé, plus la probabilité de la différence entre les deux moyenne n’est pas due au hasard mais à une réelle différence entre les deux groupes

Parfois le nomdre de participants est imposé

Cohen a définit en 1992, que chaque variable avait besoin de au moins 15 participants pour des mesures indépendantes

77
Q

Quel est le paradoxe qui s’applique a la selection des participants ?

A

On cherche des échantillons homogènes pour appliquer les données obtenues a une population hétérogène (car ca limite les bruits)

78
Q

Stabilité et nombre de participants

A

Plus le processus est stable moins on a besoins de participants pour le repérer (ex: est ce que le poison tue ? = oui, logique)

Plus on a un grand nombre de participants, plus on réduit le bruit. Si on voit un effet avec 10’000 personnes mais pas avec 100, on peut se demander s’il y a vraiment un effet. Si par contre on voit un effet 2 personnes, 50 personnes, 250 personnes et 10’000 personnes, on peut dire qu’il y a vraiment un effe

79
Q

Mesure de sensibilité ou de puissance ?

A
  • Facteur de Bayes : Outil qui permet de dire si l’échantillon est suffisamment sensible pour dire si il y a ou pas d’effet
80
Q

Effet de cohorte et exemple

A

Lorsqu’on a un échantillon, on teste un groupe et sans s’en rendre compte on peut trouver un effet particulier qui n’est pas généralisable, c’est l’effet de cohorte. Par exemple, le test de QI est un effet de cohorte. Ce sont des tests adaptés à la population occidentale et qui ne fonctionne pas tel quel dans une autre région du monde.

81
Q

Items definition

A

L’item fait référence au stimulus. C’est ce qu’on montre aux participants pour adresser un phénomène psychologique

82
Q

Items exemples

A

L’item peut être une question, une liste de mots à mémoriser (chaque mot est un item), etc.

Par exemple, on peut travailler sur les mots affectifs en présentant des mots aux participants et en leur demandant de les classer. Chaque mot présenté est un item.

83
Q

Selection Items

A

On va donc sélectionner un échantillon d’items qu’on pense être représentation

ex : On en sélectionne des positifs et négatifs. Heureux, par exemple, est un mot représentatif des positifs. Il faut toujours se demander si tout le monde va percevoir le mot de la même manière. Par exemple, « vacances » peut sembler forcément positif mais certaines personnes peuvent l’associer à un souvenir négatif.

Le nombre d’items sélectionnés dépend du principe qui nous intéresse

84
Q

La liste et items : ce qu’il ne faut pas faire

A

On ne peut pas montrer deux fois le même item à un même participant en le changeant de place car il y a un effet de répétition.

On va donc montrer « étudiant » en haut et « prisonnier » en bas. Il aura ainsi vu un item de bas statut en haut et en bas. On peut comparer les deux résultats sans l’effet de répétition. On va montrer dans ce sens-là à un participant et inversement à un autre.

Si on a 60 personnes, 30 vont voir « prisonnier » en haut et « étudiant » en bas (liste 1) et 30 « étudiant » en haut et « prisonnier » en bas (liste 2)

La moyenne par item est celle qui nous intéresse car elle calcule la moyenne de tous les participants sur chaque item

85
Q

L’élaboration du plan expérimental

A

Le plan expérimental permet de définir les variables dépendantes et indépendantes

Notion de validité : on doit vérifier qu’on utilise le bon outil pour obtenir le résultat qu’on recherche

la sensibilité de l’outil : vérifier que l’outil nous permet d’identifier deux personnes comme différentes si elles le sont effectivement

86
Q

L’élaboration du plan expérimental ; manipulation directe et indirecte

A

Manipulation directe : on manipule directement les effets de la VI (habillage on choisit personnes pulls et tshirt)

Manipulation indirecte : on ne manipule pas les effets direct de la VI (ex: on met film heureux ou triste mais on ne manipule pas directement l’humeur)

87
Q

Exemples de plan expérimental sur le fait de voir tel film sur la concentration

A

Ex : on fait un test pour provoquer une humeur. La VI est bonne/mauvaise humeur pour mesurer l’impact sur la concentration au cours. On montre un film drôle et un moins drôle pour activer les humeurs. Ensuite, on fait un test cognitif sur l’attention. Mais ce qu’on teste réellement, c’est l’effet de voir tel film sur l’attention. Il faut contrôler qu’on a vraiment testé l’humeur. On montre alors le film et on fait remplir un questionnaire (-3 je suis de très mauvaise humeur, 3 je suis de très bonne humeur)

On doit aussi se demander l’effet du contrôle. Est-ce que l’humeur dépend du film ou du fait d’avoir posé la question sur l’humeur ? Il faudrait prendre deux groupes différents, ne pas leur montrer les films et leur poser la question avant la tâche. S’il y a un effet, ça veut dire que ce ne sont pas les films qui influencent. Le fait de poser la question peut aussi annuler l’effet. Le participant va savoir ce que le chercheur veut faire et cela annule la manipulation.

88
Q

Le choix des modalités pour la VI

A
  1. Choisir des modalités catégorielles (ex : de meilleure humeur et de moins bonne humeur) au lieu de “mauvaise humeur” “très bonne humeur”
  2. Le nombre de modalités est complètement ouvert, on peut en prendre autant qu’on veut. Mais plus on en prend, plus c’est compliqué.
  3. Echelle en continuum :

Compliqué de fragmenter en catégories

Si on veut mesurer le niveau d’empathie sur 100, la logique serait de dire que 0-50 = pas empathique et 51-100 = empathique. Mais quelqu’un qui a mis 49 et plus proche de quelqu’un qui a mis 51 que 3 pourtant ils sont dans des groupes différents.

On peut donc prendre de 0-30 et de 70-100 en laissant les gens entre 31 et 69. Comme ça on est sûr que les deux groupes sont différents.

89
Q

C’est quoi le risque de l’effet plafond et plancher ? la solution ?

A

Lorsqu’on choisit une modalité en echelle continuum et qu’on laisse les gens au millieu sans les attribuer de groupe (ceux qui sont entre 31 et 69 sur 100 sont pas labilisé) ceci permet de s’assurer qu’on a deux groupes différents mais ca crée un effet plafond

L’effet plafond :

distribution pas normale, quand une grande partie des personnes ont un effet qui est proche du score haut. C’est le risque qu’il y aie pas assez de personnes qui ont répondu entre 0-30.

L’effet plancher :

distribution pas normale, quand une grande partie des personnes ont un effet qui est proche du score bas

Solution : On choisit donc « moins empathique » et « plus empathique » en faisant attention que les personnes au milieu ne soient pas trop proches.

90
Q

La tache, types

A

Réelle : quelque chose que la personne fait habituellement

Ecologiquement valide, plus qu’a vérifier l’ethicité, on prend aussi le risque que cette personne fasse la tache selon ses habitudes et d’une manière spécifique a elle.

Prescrite : si la tache est trop irréelle, on ne va spas trouver de resultats car le patient va se focaliser sur la tache

91
Q

Series de taches standards.

A
  • Détection
  • Localisation
  • Discrimination
  • Ajustement
  • Identification
  • Estimation
  • Comparaison
  • Catégorisation
  • Classement
  • Vérification
  • Découvertes de règles
  • Réponses
  • Apprentissage/mémoire

Une tâche standardisée n’est pas forcément juste/mieux. Certaines de ces tâches ont des biais connus et auxquels il faut faire attention

92
Q

La consigne

A

Faut qu’elle explique la tache en ne laissant pas la place à une autre l’interprétation que celle choisie

En donnant des consignes précises, on s’assure que tout le monde fasse pareil et on réduit le bruit

les consignes doivent être expliquées sans donner les buts de recherches sinon les participants sauront ce qui va être testé

On peut écrire la consigne, puis la répéter oralement pour être sur que les gens la comprennent

93
Q

Le matériel

A

Eviter de faire appel a l’intuition

Se referer plutot a des bases de données déja existantes ( faut faire attention a quand elle à été testée et par qui)

94
Q

Prétest du matériel

A

Avec le pretest, on teste les caractéristiques de notre objet et on fait une experience préliminaire on demandant aux gens comment ils percoivent le matériel ou mot etc

ex : Prendre un échantillon de personnes et leur demander de répondre si c’est positif ou négatif comme mot.

95
Q

Evaluation par des juges du matériel

A

On peut aussi faire une évaluation par des juges
(Quand on prend du matériel et qu’on identifie les caractéristiques qui nous intéresse on demandant a des personnes expertes si c’es positif ou négatif comme mot)

L’évaluation par les juges n’est pas forcément un gage de qualité car généralement les juges sont des amis/collègues des expérimentateurs

96
Q

Etude pilote

A

Etude ou on essaie notre expérience pour voir si elle fonctionne (pas par rapport aux conditions) mais par rapport au fait que les gens comprennent, si c’est faisable, si les gens réagissent de manière neutre.

ex : On peut alors prendre 100 verbes et demander s’ils sont considérés comme des verbes de mouvement. Parmi ceux qui le sont, on en sélectionne 20.

97
Q

Question d’évaluation

A

Definissent la qualité du matériel

Question que l’on pose pour mesurer les caractéristiques de nos items

98
Q

Pondération (materiel)

A

On peut analyser notre matériel en fonction du score que le mot a reçu dans l’étude pilote

99
Q

L’appareillage sur test ordinateurs

A

Il faut faire attention à ne pas utiliser de la technologie juste pour en utiliser.

Un ordinateur enregistre toutes les 17 ms seulement l’activité des touches. C’est quelque chose à prendre en compte, si on mesure le temps de réponse à une tâche à l’ordinateur.

Faut prendre en compte dans les mesures le temps d’actualisation dans l’écran et le temps de réaction du clavier

100
Q

Présentation des résultats : les buts d’un rapport

A

C’est d’expliquer ce qui a été fait. Tout les rapports doivent contenir ces points :

  • Pourquoi : toujours tout justifier théoriquement et empiriquement
  • Comment : méthodologie
  • Résultats : statistiques, manière de présenter les résultats
  • Interprétation
  • Conclusion
101
Q

L’APA

A

association qui gouverne notre manière de travailler en psychologie

A un guide expliquant la rédaction des rapports

La langue commune est l’anglais

102
Q

Critères de l’APA pour les articles

A
  • éviter le langage sexiste

-Phrases doivent être courtes et simples en gardant que le contenu important

-Dire “participant” au lieu de “sujets”

-Regard näif

-Beacoup d’exemples

103
Q

La publication, méthodes pour publier

A
  • peer-reviewed :

Quand on écrit dans un article et on envoie dans un periodique et c’est une emitrice ou emitueur qui va envoyer ce periodique ou décider d’envoyer a des experts qui vont faire une evaluation ou ils vont dire si il est bien ou pas, et quelles modifications apporter.

  • à comité de lecture
104
Q

La publication, enjeux

A

Enjeux de compétition :

On est en compétition pour les postes, d’autres personnes dans notre domaine, on est évalués par des gens auquel on est compétitif

105
Q

Aspects fondamentales de l’articles , ce qu’on doit présenter ?

A

Présenter ce qui a été testé : On ne parle que de ce que n’on a pas testé dans l’article = principe de base

Réplication : on doit pouvoir publier des réplications

On doit être capable de reproduire la méthodologie et résultats a partir de la base de données

L’article doit être le plus clair possible par rapport a la méthodologie et les personnes doivent pouvoir reprendre cet article pour faire exactement la même expérience. On doit décider qu’est-ce qu’on va mettre dans l’article pour permettre a la personne de le refaire.

106
Q

Les parties d’un rapport

A

On part du générique et on va au spécifique pour revenir à une généralisation.

  • titre :

doit avoir des mots-clés pour être facilement accessible après pour de références. Il doit contenir les VI et VD, la population et potentiellement l’hypothèse générale

  • résumé :

forme de titre plus long. C’est un survol de l’étude complète. Il met en évidence des aspects principaux et les résultats.

  • introduction :

permet de définir le cadre et l’intérêt de la recherche. Elle pose les questions de recherche et les hypothèses générale et opérationnelle.

Les hypothèses doivent être claires, on fait du test d’hypothèses. Il existe un biais de publication puisqu’on ne publie que ce qui a fonctionné. On peut préenregistrer les hypothèses et les résultats attendus.

  • méthode :

doit indiquer tous les aspects permettant de répliquer l’étude. Elle décrit la population, ses caractéristiques et les critères de sélection. Pour le matériel et les stimuli, elle donne les items (choix, sélection, pré-tests, instruments).

La procédure explique le déroulement de l’expérience, les caractéristiques temporelles et le plan expérimental. Si on a une hypothèse de différence entre femmes et hommes, on peut donner le nombre d’hommes et de femmes, sinon on met simplement le nombre total de participants. Il faut toujours noter comment les gens sont rémunérés.

  • résultats :

répètent les hypothèses et les données ayant un lien avec les hypothèses. Il faut donner les normes et éventuellement les résultats annexes. On ne teste que ce qu’on a émis comme hypothèse, donc on doit se concentrer là-dessus mais si on trouve des résultats annexes très intéressant, on peut en parler. C’est là aussi qu’on présente les graphiques. La technique PP permet d’indiquer les mesures répétées avec les points reliés et la variance avec les moustaches.

  • discussion :

doit commencer par un rappel des hypothèses et un résumé des résultats principaux.

On donne ensuite l’interprétation des résultats. On reprend les éléments de l’introduction. Il y a beaucoup de répétitions. Il faut approfondir et expliquer les zones d’ombre.

  • références :

ne sont pas une bibliographie (on a pas forcément tout utilisé dans une bibliographie mais dans les références, c’est tout ce qui est cité dans le texte). La manière d’écrire une référence est extrêmement normé, on utilise des logiciels comme Zotero

  • annexes :

normes : on ne peut pas dire quelque chose sans cité la source
Tout ce qu’on dit dans un article on doit vérifier que quelqu’un n’a pas encore dit avant nous

107
Q

Ethique code

A

Code de travail qu’il faut toujours suivre

Pendant longtemps on suivait le code déontooligque de l’APA

108
Q

Ethique vs morale

A

Similarité :

En morale et en éthique il y a un code

Morale c’est ce qui nous dicte ce qui est bon ou mauvais

Dans les principes d’éthique, il n’y a pas de réponses correctes ou fausses. Ca suit des principes et des codes de conduite

Enormément de choses qu’on sait aujourd’hui ont été découvert de manière « amorale », notamment avec les tests sur les animaux.

109
Q

Les trois questions générales que l’éthique pose

A

1.Quel est l’objectif principal et global de la recherche ?

2.Quel est le but spécifique de la recherche ?

3.Quel est l’impact de la recherche sur les participants ? (changement état de la personne avant et après l’expérience)

Bien-être des personnes : quelque soit le niveau de réflexion, on est la pour le bien être des personnes

110
Q

Ethique Principes de base

A

1.Couts vs benefices :

Voir quel est le cout mental de la personne qui fait l’experience par rapport au avancées et progrès/benefices que l’on va faire

2.Voir si notre travail est éthique :

Des entreprises utilisent des psychologues pour la recherche et créations de produits. Est ce que leur buts sont purement lucratifs ? ou aident les gens a se sentir mieux ? etc

3.Se demander si c’est une activité normale que l’on demande aux sujets :

On ne peut pas par exemple utilsier des différentes images affreuses sur paquets de cigarettes et les tester car les gens qui les testent n’ont pas forcement le meme code d’éthique que ceux d’avant

L’APA dit dans son code d’éthique qu’on a pas le droit de chercher à vendre des produits à des enfants de moins de 7 ans parce qu’ils ne font pas la différence entre les faits et les interprétations

111
Q

Dimensions régulées par les codes d’éthiques

A
  • La question de recherche :
  • La protection des participant·e·s :
  • L’utilisation des résultats :
  • La méthode de recherche :
112
Q

Question de recherche, aspect code éthique

A

1* Milieux difficiles

il y a des milieux qui sont très sensibles. Si on s’intéresse à l’extrémisme, aux théories du complot, etc. on apprend beaucoup de choses sur la condition humaine mais ce sont des gens qui ont des idées très fortes

2* Branche de la psychologie?

Certaines branches de la psychologie sont plus touchées par des questions éthiques complexes

ex : si on travaille dans la psychologie du travail et qu’on est mandaté par une entreprise, on peut se demander si on fait cela pour le bien-être des employés ou de l’entreprise.

3* Independance de recherche :

toute recherche doit absolument être indépendante, tout ce qu’on fait doit être indépendant , question compliqué entre fonds public et fond privés : Les équipes de recherche peuvent faire demande sur fonds privés ; est ce que l’indépendance de recherche est garantie

113
Q

La protection des participant·e·s, aspect code éthique

A

Participant qui vient avec un certain état psychologique doit ressortir dans un même état ou dans un état meilleur mais ne peut pas ressortir dans un état négatif

Solution :

On utilise le feedback (à la fin on leur explique ce qu’on a fait et que les résultats n’étaient pas réels) pour essayer de ramener les gens dans l’état initial.

Il faut se rappeler que c’est grâce aux participants que la recherche/connaissance avance.

114
Q

L’utilisation des résultats, aspect code éthique

A
  1. L’anonymat est un point éthique important. On ne doit pas pouvoir lier un résultat à un individu.
  2. Signer consentements, on doit donner suffisamment d’info qui sont susceptibles de changer notre choix de participer ou pas participer
  3. Si on signe le consentement mais qu’au milieu de l’expérience on veut arrêter, on peut arrêter quand on veut.
115
Q

La méthode de recherche, aspect code éthique

A

dans certains codes, on ne peut pas cacher le but, cela empêche de faire certaines études.

Il faut se demander si ce qu’on fait peut traumatiser la personne quand on lui dira ce qu’on a fait. On doit se demander si la personne aurait accepté de participer si elle avait su exactement ce qui allait se passer.

116
Q

Le guide/code éthique

A

mot pour memoriser : COCARACTaP

  1. Aspects généraux
  2. Accord
  3. Tromperie
  4. Compte rendu
  5. Retrait
  6. Confidentialité
  7. Protection des participant-e-s
  8. Observation
  9. Conseil
  10. Collègues
117
Q
  1. aspects generaux, guide ethique
A

Il faut éviter les atteintes au bien-être psychologique et physique, à la dignité et à la santé.

Il faut expliquer en quoi notre expérience est éthique. Il faut toujours partir du principe qu’il y a un problème éthique, parce qu’on peut toujours en trouver un

118
Q
  1. Accord, guide ethique
A

L’accord des participants est premièrement de participer à l’expérience.

La feuille de consentement doit indiquer tout ce qui pourrait poser problème et expliquer s’il existe le moindre risque. Il faut faire attention parce que les participants peuvent avoir peur de refuser après coup.

le paiement peuvent influencer l’accord du participant mais ne devraient pas. C’est au chercheur de faire attention ça. On donne des points de competences par exemple

119
Q
  1. Tromperie, guide éthique
A

On est obligé de faire un feedback si la personne le demande, même si on le fait plus tard pour ne pas qu’elle révèle l’expérience aux autres.

Méthodologiquement, on nous dit qu’on peut orienter faussement mais éthiquement, on dit que non.

Il faut se demander comment la personne va réagir quand on va lui dire qu’on n’a pas vraiment testé ce qu’on lui a dit qu’on testait. Le code dit généralement qu’une fausse orientation doit être évitée

Exemple : expérience sur la compréhension des verbes, a la fin on dit que c’était sur émotions au lieu de verbe. Si il y a un risque que au moment où on va dire ce que porte l’expérience est ce que la personne éviterait ou pas cette expérience. Le moindre risque de ca on doit mettre en place un dispositif avant que l’expérience se passe.

120
Q
  1. Compte rendu, code éthique
A

Responsabilité de fournir tous les détails de la recherche

Répondre a toutes les questions des participants

Donner un compte rendu ne justifie pas des démarches hors éthique

121
Q
  1. Retrait, code éthique
A

les participants ont le droit de se retirer à tout moment.

Ils peuvent aussi se retirer rétrospectivement en demander à ce qu’on efface leurs données. Ce n’est pas possible si les données sont anonymes par contre.

122
Q
  1. Confidentialité, code éthique
A

Toutes les données sont anoymes. Si ce n’est pas possible :

parfois, on a besoin de lier deux résultats d’une même personne. Du coup, on crée un code (première lettre du prénom, âge et sexe) pour les retrouver sans les lier à la personne.

Si les données ne peuvent pas être confidentielles, il faut demander l’accord aux participants.

123
Q
  1. Protection des participant-e-s, code éthique
A

aucun dommage physique et/ou mental.

Les participants doivent ressortir au moins dans le même état qu’ils sont arrivés

Les participants n’ont pas besoin de répondre aux questions personnelles (par ex : le sexe, en général la question est posée homme/femme mais ce n’est pas quelque chose de binaire. On n’est pas obligé d’y répondre).

Il faut faire attention à la manière dont les résultats sont expliqués aux parents/personnes responsables quand on fait des études avec des enfants.

124
Q
  1. Observation, code éthique
A

l’intimité et le bien-être mental des personnes observées doivent être constamment respectés.

L’accord d’observer ne doit pas être demandé en situations naturelles.

125
Q
  1. Conseil, code éthique
A

si un participant a un problème psychologique et qu’on le remarque dans l’expérience, on doit faire quelque chose mais il faut faire attention à nos propres limites. Il faut orienter la personne vers quelqu’un de plus compétent que nous.

Si le participant demande un conseil, le chercheur-se se doit d’y répondre et de le diriger vers une personne qualifiée

Le chercheur doit aussi interrompre l’expérience s’il voit que le participant a un problème.

Ex : si dans notre étude on remarque que 20 etudiants sur 40 sont depressifs, faut avertir le médiateur. On ne peut rien y faire de plus car nos données sont anonymes

126
Q

Collègues, code éthique

A

on partage la responsabilité éthique des collègues.

Si un des collègues fait quelque chose qui n’est pas éthique, c’est la responsabilité des autres de faire quelque chose, ils ne peuvent pas fermer les yeux.

Il faut essayer de régler le problème à l’interne et si cela ne fonctionne pas, il faut le signaler

127
Q

Synthèse génerale

A

À l’examen, il faut expliquer en quoi notre plan expérimental est déontologique

Ce n’est pas parce que quelque chose se passe dans un certain contexte social que c’est éthique de l’utiliser dans l’expérience.

On trompe les gens puisqu’on ne leur dit pas ce qu’on cherche. Il faut réfléchir en coût-bénéfices

128
Q

10 mauvaises façons de faire de la recherche

A

1* Utiliser des participant-e-s sans qu’ils le sachent

2* Forcer les gens à participer

3* Cacher des informations

4* Tromper les participant-e-s

5* Inciter les participant-e-s à faire des choses qui peuvent affecter leur estime de soi

6* Provoquer un changement personnel

7* Exposer les participant-e-s à un stress physique et/ou menta
l
8* Violer l’intimité des participant-e-s

9* Cacher les avantages à certains participant-e-s

10* Ne pas respecter les participant-e-s

129
Q

« Un psychologue fait une étude pour laquelle il doit s’asseoir dans une bibliothèque, regarder et prendre des notes sur les façons de s’asseoir des gens. »

Ethique ou pas ?

A

On a le droit d’observer puisque c’est quelque chose de naturel d’observer des gens dans une bibliothèque.

130
Q

« Une psychologue fait une étude sur les façons de s’asseoir des gens dans une bibliothèque. Elle filme et garde les cassettes. Les personnes filmées ne savent pas qu’elles le sont. »

Ethique ou pas ?

A

Éthiquement, il faut l’accord des gens pour les filmer. Les caméras de surveillance sont éthiques si elles n’enregistrent pas ou leur contenu est supprimé après 24h. Chacun décide où il met la limite, ce sont des comités éthiques qui tranchent pour chaque expérience.

A Fribourg, il y a la règle que tout ce qu’on fait sur internet doit disparaître après un certain temps.

131
Q

« Un psycholinguiste expérimental dit aux participant-e-s qu’il est intéressé par des problèmes de mémoire. Il fait lire des passages, mais en fait, il est intéressé par la vitesse de lecture liée à la compréhension. »

Ethique ou pas ?

A

Si la personne savait sur quoi portait l’étude, est-ce qu’elle aurait quand même voulu participer ? Dans ce cas-là, on peut penser que oui. Mais quand l’étude porte sur le racisme ou le sexisme, c’est plus difficile.

132
Q

« Une recherche est menée sur l’élaboration d’un site internet construit de telle sorte que les adolescent-e-s sont implicitement conditionnés à acheter un produit quelconque. »

ethique ou pas ?

A

Plusieurs points du code sont concernés. Ce n’est pas clair en quoi cela va mener au bien-être des participant-e-s.

133
Q

Méthodes qualitatives, historique Debut

A
  • Intérêt de la part des intellectuel·les et des chercheuses et chercheurs
    envers certains groupes humains, souvent minoritaires, rejetés, exploités et
    marginalisés
  • Unités sociales sont également des objets d’observation
  • Comptes rendus de voyages

L’anthropologie et l’ethnographie (descriptions monographiques en profondeur des habitudes de vie des peuples étrangers) apparaissent à cette période.

L’intérêt grandit aussi pour une méthode rigoureuse, avec des comptes rendus détaillés

134
Q

Méthodes qualitatives, historique ,1970

A

Vers 1970, la phénoménologie prend de l’importance, c’est comprendre l’être dans le monde qui l’entoure. Si on veut comprendre une personne et son fonctionnement ca doit être intéressant de voir comment la personne va percevoir son propre contexte.

135
Q

Methode descriptive, historique, fin

A

La méthode descriptive arrive plus tard en décrivant les choses comme elles apparaissent à notre pensée, sans théorie ni déduction.

136
Q

Methode qualitative, introduction

A

Les méthodes qualitatives sont des méthodes descriptives

Les méthodes qualitatives s’intéressent aux personnes dans leur contexte et elles vont essayer d’en dégager des comportements qui nous intéressent.

La rigueur est importante en méthodes qualitatives puisqu’il faut donner suffisamment de détails pour qu’on puisse utiliser la description après

137
Q

Dogme, fondement méthode qualitative

A

Le dogme est une affirmation considérée comme fondamentale et incontestable.

Dans la méthode qualitative on se distance de la vérité globale et on va chercher l’individu dans son contexte

En tant qu’étudiants, nous sommes dans un dogme positiviste. Il faut garder un regard critique sur les différentes méthodes.

Il existe un conflit entre quantitatif et qualitatif

138
Q

Le modèle quadripolaire

A

N’importe quelle méthode peut être inscrite dans un modèle quadripolaire.

C’est un modèle qui va expliquer une démarche en quatre pôles :

1.Pôle épistémologique (langage qui traduit les croyances et valeur partagés par un groupe de chercheur et chercheuses).

  1. Pole théorique = règles d’interprétation ; comment on va interpréter nos données

3.Pole morphologique : Mise en forme, dans ce pôle il y a la notion de causalité ; comment on présente la causalité .

  1. Pôle technique : Le recueil de données très différents. On va chercher la personne et on la regarde dans son milieu. Le recueil va être beaucoup moins intrusif. La question temporelle est difficile car il faut passer beaucoup de temps à observer
139
Q

Quantitative vs qualitative : notion de causalité

A

En quantitative c’est a travers un échantillon qui nous donne une probabilité de comment ca se passe la causalité

En qualitative la causalité va être déterminée par la personne qui lit. On se base et on travaille sur les individus pour émettre des théories

140
Q

Le positivisme (méthode qualitative)

A

Les méthodes qualitatives se détachent de cette idée de vérité unique.

On va s’intéresser à comment le sujet perçoit sa propre réalité.

Il existe des vérités dans les phénomènes psychologiques, mais ce sont des vérités qui sont construites par les personnes elles-mêmes.

141
Q

L’objectivité (Methode qualitative vs quantitative)

A

L’objectivité est importante dans les deux méthodes. Il faut essayer de se détacher des aprioris, or le faire parfaitement est impossible

La méthode qualitative insiste donc sur le fait de reconnaître les aprioris (= identifier la subjectivité)

La critique est la subjectivité des données dans les méthodes qualitatives mais si on est conscients ce n’est pas un problème d’être subjectif

Objectivation de la subjectivité en methodes qualitatives :

Les méthodes qualitatives doivent dire : « voilà ce que j’observe et voilà qui je suis ». Le lecteur peut alors connaître les biais possibles du chercheur.

Subjectivité présente aussi dans les méthodes quantitatives mais cachée

142
Q

Est ce que la méthode quantitative est purement objective ?

A

Non, subjectivité presente aussi dans les méthodes quantitatives mais cachée et ignorée

143
Q

La validité (mesures descriptives vs experimentales)

A

mesures descriptives ont tout autant besoin d’être validées que les expérimentales

Descriptive :

Il y a une certaine flexibilité dans la recherche. Si on voit que ce qu’on cherchait ne se passe pas, on peut modifier ce qu’on recherche.

ex : si on fait des entretiens, on peut facilement les diriger vers autre chose

Expérimentale :

Expérimentalement, ce n’est pas possible. Une fois qu’on a notre plan, on ne le change plus

144
Q

Ouverture d’esprit

A

On doit l’avoir par rapport à la dichotomie quantitatif-qualitatif

145
Q

Quels sont les limites rencontrés par les méthodes quantitatives qui permettent d’être dépassés lorsqu’on utilise des méthodes qualitatives ?

A

1.* Isolement des facteurs : il est difficile d’isoler un facteur et réussir à le généraliser ensuite à la vie de tous les jours.

Par exemple, on ne peut pas mesurer les performances scolaires donc on travaille sur la concentration qu’on peut isoler facilement.

2* Applications difficiles : est-ce qu’on peut travailler sur un processus mental sans son contexte ? Les choses sont imbriquées les unes aux autres. En isolant un facteur, on risque de lui enlever des effets et interactions avec d’autres facteurs qui sont présents dans son contexte habituel.

3* Fausses simulations : l’expérience est une simulation de la vie de tous les jours mais dans la vie de tous les jours il y a d’autres choses qui entrent en compte. Ce n’est pas une simulation complètement représentative.

ex : pour la compréhension des émotions on ne se base quesur des visages, et on oublie tout le reste (gestuelle, etc)

4* Contrôle des variables : il est difficile de considérer les variables seulement quand elles apparaissent, il faut reconnaître quand elles apparaissent. Certaines variables sont difficiles à contrôler.

ex : variable de la pression sociale difficile a contrôler

146
Q

Flick, 1998

A

La méthode qualitative est « si ouverte qu’elle rend justice à la complexité des éléments étudiés

147
Q

Kirk & Miller, 1986

A

Ont explore les concepts de fiabilité et de validité dans la recherche qualitative.

148
Q

Les dix commandements dans la méthode qualitative

A

1.Les situations réelles

Au lieu de créer des situations artificielles, on ne manipule pas le milieu mais on regarde ce qui arrive en millieu naturel

  1. Sensibilité au contexte:

Il y a des situations qu’on ne peut pas tester réellement. Par exemple, l’impact d’avoir plus de monde dans une pièce. Pour regarder les différences d’interaction, on est obligé de créer un contexte.

Le chercheur tente de replacer ses observations dans un contexte actuel, histoique, social, etc

  1. Démarche inductive :

On regarde ce qui se passe et on sort des patterns. Dans les entretiens, si les gens répètent souvent le même terme, on va se pencher sur ce sujet. Il faut voir apparaître ces patterns, ce qui est très dur

  1. Démarche globale:

On regarde le phénomène comme un tou, on n’essaie pas d’isoler les variables. Car enessayant d’isoler une variable, la conclusion ne sera probablement pas correcte.

La démarche holistique considère l’individu dans toute sa globalité (même sa manière de voir le monde)

Exemple: la lecture. On lit « John à un accident, sa femme demande le divorce » enquantitatf on va demander ce que John ressent, mais on ne tient pas compte de ce que ressentla personne qui lit ça

  1. La Généralisation:

En méthode quantitative, la statistique nous indique si on peut généraliser ou non. C’est le lecteur qui décide si c’est généralisable à son cas ou non en méthodes qualitatives

Ce n’est pas le but en méthode quantitative de généraliser, l’étude de cas est privilégié

Ex : un médecin dans un hôpital connait une partie des symptômes de son patient. Il va chercher des études pour pouvoir le diagnostiquer. S’il prend une étude quantitative, il va lire quelque chose qui lui dira que dans x% des cas, c’est tel problème. S’il prend une étude qualitative, il va voir une étude de cas et ce sera à lui de décider si cela s’applique à son patient.

149
Q

Descriptions détaillées (qualitative)

A

les détails dans la description sont très importants parce que c’est ce qui va permettre au lecteur de juger de la pertinence. Le souci du détail est très difficile et c’est pour ça qu’il faut beaucoup d’étude

150
Q

Méthode « active » (qualitative)

A

Les méthodes qualitatives sont des méthodes actives puisqu’on s’intéresse à la personne à l’intérieur de son vécu. On peut adapter la méthode voire en changer pour mieux y accéder. La possibilité de changer de méthode en cours de route est propre aux méthodes qualitatives

Adaptation constante de l’étude et utilisation de plusieurs méthodes possibles

En quantitative, une fois qu’on a le plan expérimental, on ne change plus rien peu importe les résultats

151
Q

« Design » flexible (qualitative)

A

Il n’est pas préétablit et émerge au fur et à mesure que l’étude avance. Les données peuvent être réorganisées.

Ex : entretiens sur les jurons, les gens expliquent ce qu’ils perçoivent sur les jurons, etc. Si plusieurs personnes en parlent de la même manière, une catégorie émerge. Pour les prochains entretiens, il y a la possibilité de partir de cette catégorie.

Exemple: grille de codage pour faire émerger les catégories.

152
Q

Contact personnel (méthodes qualitative)

A

En méthodes quantitatives, on se donne l’illusion qu’il n’y a pas de biais de contact.

En méthode qualitative, on sait que le contact a une influence et est primordial

il faut nouer un contact personnel avec les sujets. On cherche à comprendre comment les sujets se représentent la réalité plutôt que comment nous nous représentons leur environnement

153
Q

Empathie (methode qualitative)

A

la capacité à se mettre dans la peau de l’autre pour ressentir et comprendre ce qu’il ressent

critiques : il y a le fait que ce n’est pas objectif et que c’est simplement la capacité du chercheur à se mettre à la place des sujets.

Le chercheur fait partie intégrale des données de résultats (effet du chercheur) mais on ne sait pas vraiment à quel point.

154
Q

Commenter cet exemple de biais :

« Le fait d’être plongé intégralement dans mon terrain m’a permis d’avoir accès à un grand nombre d’informations mais a également rendu l’analyse beaucoup plus délicate, la prise de distance devenant parfois impossible de par les implications concrètes et professionnelles que j’ai connues. »

A

En méthodes quantitatives, l’utilisation du « je » n’est pas possible. Dans cet exemple, le chercheur a fait une étude participante mais il
!24!avait un rôle temporaire donc il était quand même marginalisé. Il est resté 16 mois employé dont 6 mois de terrain. Ce travail montre les rapports de force entre les employés.Il explique les biais possibles dans l’analyse de terrain et la catégorisation

154
Q

Commenter cet exemple de biais :

« Le fait d’être plongé intégralement dans mon terrain m’a permis d’avoir accès à un grand nombre d’informations mais a également rendu l’analyse beaucoup plus délicate, la prise de distance devenant parfois impossible de par les implications concrètes et professionnelles que j’ai connues. »

A

En méthodes quantitatives, l’utilisation du « je » n’est pas possible. Dans cet exemple, le chercheur a fait une étude participante mais il
!24!avait un rôle temporaire donc il était quand même marginalisé. Il est resté 16 mois employé dont 6 mois de terrain. Ce travail montre les rapports de force entre les employés.

Il explique les biais possibles dans l’analyse de terrain et la catégorisation

155
Q

La validité selon Lincoln et Cuba (1985)

A

Lincoln & Cuba ont sorti trois éléments à analyser pour juger de la validité :

1.Crédibilité :

il faut vérifier que l’étude a été faite de sorte que le sujet de l’étude a été correctement identifié et décrit.

Cela signifie que l’engagement a été suffisamment long, l’observation persistante et qu’une triangulation (utilisation de plusieurs sources) a été faite.

Par exemple, l’analyse des films ou le croisement des analyses pour voir les éléments qui émergent. On peut aussi faire appel à des collègues pour l’évaluation continuelle de notre interprétation

2.Transfert :

est-ce que la généralisation est naturelle ? Le lecteur va déterminer si ce qu’il lit peut être généralisé à ce qui l’intéresse.

La grande question est « quelle est la population mère ? ». Il faut beaucoup de détails pour décider de ça. Il y a une interprétation du chercheur et du lecteur

  1. Confirmation :

il faut se demander s’il y a des changements de comportements naturels.

Est-ce que les comportements observés auraient été les mêmes sans la présence du chercheur ?

L’idéal est que la présence du chercheur n’influe pas sur le comportement. De nouveau, il y a besoin de donner le plus de détails possibles.

156
Q

Méthodes qualitatives vs quantitatives ( Erikson, 1986)

A

pose la recherche qualitative comme une recherche interprétative

157
Q

Méthodes qualitatives vs quantitatives

A

Methode qualitative :

La signification des actions est donnée par les personnes, l’interprétation est considérable.

La quantification est tout à fait possible dans l’approche qualitative, on en voit de plus en plus.

La validité peut apparaître comme une décision subjective puisque c’est le lecteur qui décide.

En méthode quantitatif :

on évalue aussi le plan en lui-même puisqu’il y a mille manières de tester quelque chose.

La frontière entre les deux méthodes n’est pas si claire. De manière générale, les méthodes quantitatives sont aussi des méthodes interprétatives, mais on interpréte des données

En revanche le sens donné par les personnes aux actions est un point fondamental en qualitatif

158
Q

Les methodes qualitatives vs quantitatives sont opposées ?

A

Non, elles sont complémentaires

En méthode qualitative, on n’essaie pas de manipuler quelque chose mais de voir comment la personne vit son expérience.