Méthodo Flashcards

1
Q

Définis la jurisprudence.

A

C’est l’ensemble des décisions rendues par les juridictions c’est à dire les institutions chargées de trancher, sur la base des exigences de la règle de droit, les conflits qui leur sont soumis.

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2
Q

Quelles sont les cinq rôles de la jurisprudence ?

A

1) Son premier rôle s’exprime dans une opération de qualification : le juge doit qualifier les faits qui lui sont décrits suivant une terminologie juridique existante.
2) Le second rôle s’incarne dans l’interprétation de la loi par le juge chargé de l’appliquer.
3) La troisième fonction de la jurisprudence se manifeste dans la créativité du juge en présence d’une situation non réglementée par la loi, c’est à lui d’y suppléer en faisant notamment appel aux principes généraux du droit.
4) Le juge doit être capable d’adapter le contenu désuète des règles de loi aux situations d’actualité auquel il est
confronté.
5) Enfin le juge, par ses décisions, attire l’attention du législateur sur les réformes nécessaires ou les lacunes de la législation, un rôle d’incitation législative.

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3
Q

Quelles sont les trois juridictions suprêmes en Belgique ?

A

La cour de cassation, le conseil d’État (section du contentieux administratif) et la cour constitutionnelle.

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4
Q

Qu’est-ce que la législation ?

A

c’est l’ensemble des règles générales de conduite édictées par les autorités auxquelles l’ordre juridique reconnait cette compétence. On vise ainsi ici la loi au sens matériel, c’est à dire toute règle de droit générale et abstraite.

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5
Q

A quelles autorités l’ordre juridique reconnait-il la compétence d’édicter des règles -écrites- générales et abstraites ?

A

Les autorités législatives et exécutives.

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6
Q

En droit interne, quels sont diffèrent niveaux établis ?

A

1) Le niveau constitutionnel
2) Le niveau législatif ( a) lois spéciales, b) les lois formelles au sens strict (pouvoir législatif fédéral), c) les lois formelles au sens large (pouvoir législatif des entités fédérées)
3) Le niveau réglementaire (arrêtés royaux, arrêtés ministériels du gouvernement fédéral et arrêtes des gouvernements communautaires et régionaux ainsi des collèges de de commissions parlementaires commune et française)
4) Le niveau réglementaire décentralisé ( a) Règlements et arrêtes de la COCOF comme autorité décentralisée (Art 138 Const) , COCON b) règlements et ordonnances provinciaux c) règlement et ordonnances communaux

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7
Q

Quels sont les facteurs amenés à compliquer une recherche de législation applicable ?

A

Instabilité et complexité : A) L’inflation normative, les modifications et les abrogations : parce que le système normatif doit s’adapter perpétuellement à la réalité sur lequel il porte, il est d’instinct voué à s’étendre et se modifier de manière tangente. Cette “inflation législative” se concrétise par l’adoption de nouveaux textes dont l’objectif est de régir des domaines qui échappaient jusqu’à alors à toute réglementation ; un texte peut être soit remplacé dans son ensemble ou, le plus souvent, modifié partiellement à l’aide d’insertion de nouveaux articles, de modifications ou abrogations d’autres, de subdivisions en groupes, sections, chapitres etc.
Il arrive aussi que des textes soient modifiés avant leur entrée en vigueur, voir même avant leur publication. (Exemple : un projet de loi déposé au parlement modifiant des textes qui n’ont pas encore été adoptés par le législateur). Preuve de cette augmentation conséquente ; la masse de normes publiées au moniteur belge bat régulièrement des records de publication ces dernières années.

B) Le morcellement des compétences : le transfert de compétences, précédemment attribués à l’état fédéral, aux entités fédérés implique au moins deux conséquences directes : 1) les règles de droit réglant les matières transférées sont susceptibles, par la multiplicité des entités, d’évoluer de manière distincte et indépendamment de chacune d’entre elles (abroger ou remplacer la législation héritée du fédéral, ou le modifier progressivement).
D’autre part, le transfert d’une compétence n’implique pas que certaines dispositions qui lui sont intrinsèquement liés ne demeurent pas dans le champ de compétence de l’Etat fédéral, ces dispositions resteront alors en vigueur quelque soit les modifications apportées par les entités fédérées.

C) L’incidence du contrôle objectif de la cour constitutionnel et de la section du contentieux administratif du Conseil d’Etat : ces deux juridictions rendent des arrêtes qui affectent directement le droit positif existant, lorsqu’elles prononcent l’annulation de la norme soumise à leur contrôle, celle-ci est anéantie rétroactivement. Ils peuvent également décider de suspendre l’exécution d’un acte attaqué devant elles afin de garantir l’effectivité d’une éventuelle annulation ultérieure.

Systémisation ; codification et coordination

La réponse naturelle et humaine à ce morcellement du paysage normatif est à le mettre en ordre en systématisant l’ensemble des textes qui le composent, en les codifiant et en les coordonnant. Ces deux actions peuvent être l’œuvre du législateur lui-même, mais c’est un tâche qu’il délègue volontiers au pouvoir exécutif. Le constituant lui-même peut recourir à la technique de coordination.

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8
Q

Quelle est le lien entre recherche normative et la hiérarchie des sources normatives ?

A

Les sources normatives sont ordonnées selon un principe de hiérarchie qui permet de déterminer leur validité et d’assurer la cohérence du système. Le principe de la hiérarchie des normes est donc particulièrement important pour guider la recherche heuristique ; la recherche va naturellement commencer par se porter sur les textes de niveau hiérarchique supérieur pour ensuite descendre sur les niveaux subalternes. Parce que les normes, dans leur hiérarchie, sont complémentaires, il faut nécessairement les lire en parallèle. (Ex : lire un arrêté en même temps que la loi à laquelle il se rapporte)

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9
Q

De quoi parle-t-on quand on parle du Moniteur belge ?

A

Le moniteur belge publie le texte officiel des normes de l’ordre juridique national belge (pour convenir à l’article 190 de la constitution) et renseigne son lecteur, au jour le jour, de l’actualité juridique.

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10
Q

Est-ce que le moniteur belge est en mesure de donner le droit en vigueur ?

A

Non, le MB ne fournit aucun renseignement sur l’évolution normative des textes qu’il publie, il fournit seulement un instantané de la production législative à un moment donné. A sa lecture, on ne peut connaitre les éventuelles modifications subies par le texte postérieurement à sa publication.

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11
Q

Quels sont les supports papier des textes de législation ?

A

Le moniteur belge et les recueils officieux.

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12
Q

Que sont exactement les recueils officieux ?

A

Ce sont des ouvrages édités par des éditeurs privés qui rassemblent une sélection de textes normatif périodiquement mise à jour, qui intègre donc leurs modifications et soustrait les textes obsolètes. Ils ont la caractéristique d’être permanents (par leur mise à jour) et d’être non-officiels (édités par le privé).

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13
Q

Est-ce qu’un recueil officiel, un code officiel et un code officieux sont synonymes ?

A

Non. Le recueil officiel est, de par son nom, un support de publication officielle de textes normatif, c’est à dire uniquement le moniteur belge. Un code officiel n’est pas un support de législation, c’est un dénominatif qui désigne un ensemble de textes de lois ou de règlements qui, par décision du pouvoir exécutif ou législatif,

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13
Q

Est-ce qu’un recueil officiel, un code officiel et un code officieux sont synonymes ?

A

Non. Le recueil officiel est, de par son nom, un support de publication officielle de textes normatif, c’est à dire uniquement le moniteur belge. Un code officiel n’est pas un support de législation mais la législation elle-même, c’est un dénominatif qui désigne un ensemble de textes de lois ou de règlements qui, par décision du pouvoir exécutif ou législatif, rassemblent en un tout cohérent des normes préexistantes mais dispersées. (exemple : code pénal) Enfin un code officieux est un recueil de législation, donc un support, non officiel car édité par une maison d’édition privée. ex : Bac saint louis 2022

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14
Q

Qu’est ce que l’on désigne par “Travaux préparatoires” ?

A

Les travaux préparatoires contiennent l’ensemble des documents relatant les étapes de l’élaboration d’une loi adoptée par le législateur (fédéral ou fédéré).

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15
Q

Quelles sont les catégories dans lesquelles les travaux préparatoires peuvent-ils être classés ?

A

1) Les documents parlementaires, qui servent de base au vote des lois.
2) Le récapitulatif intégral ou résumé des débats publics de l’assemblée concernée (annales parlementaires, compte rendu intégral etc.)
3) Le récapitulatif des questions posées par les membres de l’assemblée concernée et des réponses apportées par les membres du gouvernement (Bulletin des questions et réponses).

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16
Q

Qu’est-ce que la doctrine ?

A

C’est l’ensemble des publications - quelles que soient leurs formes - par lesquelles les auteurs commentent une matière juridique déterminée. C’est le droit commenté, expliqué, analysé et synthétisé. ( = Deux caractéristiques : commentaires + publication)

17
Q

Qu’est-ce que la doctrine de lege lata et de lege ferenda ?

A

La doctrine de lege lata explicite les textes et rend compte de leur application, la doctrine de lege ferenda est plus critique et suggère des infléchissements jurisprudentiels voire des modifications législatives.

18
Q

La doctrine constitue-t-elle une source de droit au sens formel du terme ?

A

Non. Elle est une source de droit au sens heuristique, c’est à dire une source documentaire que tout chercheur doit nécessairement consulter.

19
Q

Vrai ou faux : les sources doctrinales, comme les sources législatives et jurisprudentielles, se classent en fonction de ses auteurs.

A

Faux ; les sources doctrinales sont ordonnées en fonction des supports qui les hébergent.

20
Q

Combien de catégories distingue-t-on dans les supports de doctrine ? Quels sont leurs caractéristiques ?

A

Il y a deux catégories distinctes ; les ouvrages et les revues. Un ouvrage est un livre rédigé par un ou plusieurs auteurs et publié par une maison d’édition à une date déterminée tandis qu’une revue est un périodique accueillant un certain nombre de textes d’auteurs et publiée par une maison d’édition à intervalle régulier.

21
Q

Qu’est-ce qu’une encyclopédie juridique ?

A

Les encyclopédies juridiques ; ouvrages qui font soit le tour de l’ensemble des matières juridiques et seront alors des encyclopédies générales, soit des matières juridiques qui relève de plusieurs branches du droit, appelées alors encyclopédies spécialisées. Exemple de collections d’encyclopédies générales en droit interne : Les Pandectes belges (Larcier). Encyclopédies spécialisées : Le répertoire notarial (Larcier).

22
Q

Qu’est-ce qu’un ouvrage au sens strict ?

A

Un ouvrage est un livre rédigé par un ou plusieurs auteurs publié par une maison d’édition à une date déterminée.

23
Q

Quelles sont les différentes catégories d’ouvrages ? Qu’est-ce qui les distingue ?

A

On les distingue en fonction de leur ampleur et de leur degré de généralité.
A) Le traité porte sur une branche ou une sous-branche du droit déterminé, c’est un ouvrage volumineux et qui comporte une large part de théorie.
B) Une monographie est un ouvrage commentant une matière juridique bien circonscrite (une subdivision d’une branche de droit, comme par exemple le divorce) et dont l’ampleur restreinte en permet un examen approfondi.
C) Les manuels et les précis sont des ouvrages à caractère essentiellement didactique et contiennent des exposés plus succincts et pratiques.
D) Les chroniques (ou examens) de jurisprudence est une étude critique d’un ensemble de décision rendues généralement par différentes juridictions à propos d’une même matière et pendant une période déterminée. Peut se présenter sous la forme d’une monographie. Certaines chroniques de jurisprudence peuvent également se présenter sous un ouvrage collectif et proposé un contenu spécifique.

24
Q

Est-ce que le syllabus de méthodologie est une source doctrinale ?

A

Pas dans son sens formel étant donné qu’il n’est pas publié mais diffusé à l’appui d’un enseignement.

25
Q

Qu’est-ce qui différencie les ouvrages collectifs des ouvrages au sens strict ?

A

Les ouvrages collectifs sont des ouvrages dans lesquels différents auteurs rédigent chacun une contribution autour d’une thématique générale commune. La(les personne(s) qui notamment définit(ssent) la thématique et organise(nt) le rassemblement d’auteurs est(sont) appelé(s) le(s) directeur de l’ouvrage (sous la direction/coordination de..)

26
Q

Qu’est ce qu’un mélange ou liber amicorum ?

A

C’est une forme particulière d’ouvrage collectif constitué d’un ou plusieurs volumes, composés de contributions ou d’articles d’auteurs différents, en l’honneur d’un éminent juriste, haut magistrat, avocat ou professeur à l’occasion de la fin de sa carrière ou de sa vie.

27
Q

Avec quoi est-on susceptible de confondre un ouvrage collectif ?

A

Avec un ouvrage écrit à plusieurs mains. Leurs auteurs n’ont pas choisi de rendre explicite la paternité de leurs contributions respectives.

28
Q

Quelles sont types de revues que l’on peut rencontrer ? Outre de la jurisprudence, quels sont les différents types de sources doctrinales que l’on peut retrouver dans ces revues ?

A

Les revues peuvent être séparées en deux groupes ; les revues juridiques générales qui sont soit exclusivement consacrées à la doctrine (Jura Falconis) ou celles plus nombreuses au contenu mixte, càd qui contiennent également de la jurisprudence.( Journal des tribunaux)
Des revues non spécifiquement juridiques peuvent également intéresser le juriste (Courrier hebdomadaire).

29
Q

Quelles sont types de revues que l’on peut rencontrer ?

A

Les revues peuvent être séparées en deux groupes ; les revues juridiques générales qui sont soit exclusivement consacrées à la doctrine (Jura Falconis) ou celles plus nombreuses au contenu mixte, càd qui contiennent également de la jurisprudence.( Journal des tribunaux)
Des revues non spécifiquement juridiques peuvent également intéresser le juriste (Courrier hebdomadaire).

30
Q

Outre de la jurisprudence, quels sont les différents types de sources doctrinales que l’on peut retrouver dans ces revues ?

A

A) Les articles constituent la majorité des travaux de doctrine réalisés aujourd’hui, il s’agit d’études brèves, limitées sur un point de droit circonscrit et d’actualité.

B) Les chroniques de jurisprudence ; outres présentes sous forme d’ouvrages, on retrouve les chroniques de jurisprudence également sous dans les revues. (Revue critique de jurisprudence belge)

C) Les notes d’arrêts consiste en un commentaire critique d’une seule décision de justice, elle figure à la suite d’une décision (source jurisprudentielle) faisant l’objet du commentaire doctrinale.

31
Q

Par quel moyen peut on identifier un article recherché ?

A

Grâce au nom de l’auteur de l’article, du titre de l’article et aux pages de celui-ci.

32
Q

Quel type de demande et jusqu’à quel montant peut statuer la justice de paix ? Donner un exemple de compétences spécifiques que la loi confère-t-elle à la justice de paix, quel que soit le montant de la demande.

A

Le juge de paix connait des demandes civiles dont le montant n’excède pas 5000 euros. Baux, troubles de voisinage, copropriété.

33
Q

Dans quelle juridiction les jugements du juge de paix peuvent faire l’objet d’un appel ? Est-il possible dans tous les cas ?

A

Devant le tribunal de première instance section civile et pour certaines matières spécifiques devant le tribunal de la famille. L’appel devant le tribunal de première instance doit n’est possible que si le litige auquel il se rapporte est supérieur à 2000 euros. En ce qui concerne le tribunal de la famille, les litiges ne sont pas évaluables en argent.

34
Q

En quoi est compétent le tribunal de police ? Devant quel(les) juridiction(s) peut on faire appel de ses jugements ?

A

Le tribunal de police est compétent en matière pénal, spécifiquement pour les contraventions, les délits contraventionnalisés et pour toute infraction au code de la route.
On peut faire appel des ces décisions devant le tribunal correctionnel (peut aussi aller au tribunal civil au dessus de 2000 euros pour les aspects civil mais très rare)

35
Q

Quelles sont les quatre sections du tribunal de première instance ?

A

La chambre civile (dit tribunal civil), le tribunal correctionnel, le tribunal de la famille et de la jeunesse et le tribunal de l’application des peines.

36
Q

Quelles sont les différentes compétences et spécificités des sections du tribunal de première instance ?

A

Le tribunal civil est la juridiction dite de droit commun, elle examine tous les litiges non expressément attribués par la loi à une autre juridiction. Toutes les affaires civiles dont le montant excède 5000 euros.
Le tribunal correctionnel est compétent pour les délits (sauf politique et presse- excepté caractère raciste ou xénophobe-) et pour les crimes correctionnalisés.
Le tribunal de la famille et de la jeunesse est compétent pour tout le contentieux du droit des personnes et de la famille, des affaires civiles, protectionnelles et pénales qui concernent les mineurs.
Le tribunal d’application des peines statue sur les modalités d’exécutions des peines privatives de liberté de plus de trois ans.

37
Q

Par quels noms désigne-t-on les parties opposées dans un litige ?

A

En règle générale, les parties sont appelées demanderesse et défenderesse sauf en cour d’appel où ils deviennent appelant et
intimé et en matière pénale, l’accusé sera nommé “prévenu” devant la cour d’assises.

38
Q

Sur quoi doit trancher le tribunal de l’entreprise ? A quelle juridiction peut-on faire appel de ses jugements ? Sous quelle(s) condition(s) ?

A

A tous les litiges entre entreprises ainsi que certains contentieux spécifiques (ex : faillites et réorganisations judiciaires). Ses jugements peuvent faire l’objet d’un appel à la chambre commerciale de la cour d’appel, sauf si le litige porte sur un montant inférieur à 2500 euros.

39
Q

Quelles sont les compétences du tribunal de travail ? A quelle juridiction fait on appel de ses jugements ? Sous quelle(s) condition(s) ?

A

Le tribunal du travail est compétent pour tout ce qui concerne le droit du travail et le droit de la sécurité sociale. On peut faire appel de ses jugements devant la cour du travail, sans conditions pécuniaires.

40
Q

Sur quoi tranche la cour d’assises ? A quelle juridiction fait on appel de ses jugements ?

A

Les crimes et certains délits (politique et presse sauf à caractère xéno/raciste). On ne peut pas faire appel à l’encontre de ses décisions.

41
Q

Quels types d’appel la cour d’appel traite-t-elle ? Et la cour du travail ?

A

Tous les appels formés contre les décisions du tribunal de première instance et celles du tribunal de l’entreprise qui n’auraient pas déjà été prononcé en dernier ressort. La cour du travail exerce le même rôle en ce qui concerne les décisions sorties du tribunal du travail.