Membrane Plamique S3-6 Flashcards

1
Q

Caractéristiques de la membrane plasmique

A

• Entoure totalement la cellule ®
• Forme une limite entre le compartiment cellulaire et le milieu extracellulaire.
• Est présente à la périphérie de toutes les cellules, chaque cellule ayant sa propre membrane.
• Elle est comparable à un filtre sélectif.
• Quand deux cellules sont proches, les membranes ne fusionnent pas : il reste un espace intermembranaire.
• C’est une structure qui limite toutes les cellules à contour régulier (membrane
lisse) et irrégulier (membrane irrégulière) ®→c’est une structure qui présente des formes variées.
• Elle est très résistante et délimite la taille et la forme de la cellule.
• C’est une mosaïque fluide dans laquelle ses constituants peuvent se déplacer.
• Elle contient des protéines assurant des interactions physiques entre les cellules
voisines mais aussi des récepteurs pour des signaux extracellulaires (communication cellulaire).
• C’est également une voie d’échanges entre la cellule et son environnement.
• Il existe plusieurs types de transports.

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2
Q

Structure de la membrane plasmique ,

A

-Très fine (environ 7,5 nm)

-Elle n’est visible qu’en microscopie électronique:
Elle est constituée de deux feuillets dense aux électrons

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3
Q

Composition de la membrane plasmique ?

A
  • 70% de lipides
  • 30% de protéines environ
  • Un peu de glucide
  • Sa composition est variable d’une zone à l’autre au sein de la membrane d’une même cellule mais également d’une cellule a l’autre
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4
Q

Localisation de la membrane plasmique ,

A

La membrane plasmique es située à l’interface de deux milieux liquidiens : le cytosol et me milieu extra cellulaire

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5
Q

Composition des lipides amphiphiles

A

• La membrane plasmique est formée de lipides amphiphiles ® : phospholipides et cholestérol principalement.
- Le cholestérol stabilise la bicouche de phospholipides ®

• Ils ont tous une tête hydrophile ® (attire les molécules d’eau) et une queue hydrophobe ® (repousse les molécules d’eau) formant à l’interface un espace
hydrophobe.
• Cette couche de lipides sépare le milieu extracellulaire du milieu intracellulaire.

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6
Q

Comportement des phospholipides vis a vis de l’eau ?

A

• Les phospholipides s’associent pour former une bicouche de phospholipides ® avec à l’intérieur et à l’extérieur les têtes hydrophiles.

• Barrière entre deux milieux aqueux, relativement imperméable à la plupart des molécules hydrosolubles.

• Les molécules hydrophiles ne peuvent pas franchir spontanément cette membrane.

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7
Q

Structure des protéines transmembranaires (=intrinsèque)

A

• Une ou plusieurs séquences d’acides aminés hydrophobes organisés en hélice α qui traverse la bicouche lipidique.

• Des séquences hydrophiles interagissant avec les têtes des phospholipides et les molécules d’eau extra- et intracellulaires.

• Généralement, le domaine COOH est vers l’intérieur de la
cellule et le domaine NH2 vers l’extérieur.
Vocabulaire :
- Le domaine COOH est aussi appelé C-terminal
- Le domaine NH2 est aussi appelé N-terminal

• Elles peuvent avoir une ou plusieurs hélices α (ex: rhodopsine).

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8
Q

Rôles des protéines transmembranaire ?

A

• Principales fonctions de la membrane (perméabilité sélective).

• Contacts avec l’intérieur et l’extérieur de la cellule.

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9
Q

Les ancrages de la protéine membranaire (=intrinséque ou périphérique)

A

Il y a trois ancrage :
- Ancrage via un acide gras (acide palmitique ou myristique)
- Ancrage via liaison avec le glycosylphosphatidylinostinol (GPI)
-Ancrage via des boucles hydrophobes

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10
Q

Ancrage via acide gras c’est quoi ?

A

• Protéines présentes sur la face intracellulaire de la membrane plasmique

• Ex : protéine G

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11
Q

Ancrage via liaison avec le glycosyl- phosphatidylinositol (GPI) c’est quoi ?

A

• Protéines présentes sur la face extracellulaire de la membrane plasmique

• Ex : NCAM

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12
Q

Ancrage via des boucles hydrophobes c’est quoi ?

A

• Les hélices α hydrophobes sont partiellement insérées dans la bicouche de phospholipides

• Ex : cavéoline

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13
Q

Composition de la membrane plasmique de l’hématie ?

A
  • bande 3 dimère
  • Glycophorine
  • Ankyrine
  • Bande 4.1
  • Actine
  • Spectrine
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14
Q

Bande 3 ( dimère )

A

• Polarité inversée : région N- terminale cytoplasmique et région C-terminale sur la face externe de la membrane

• Canal ayant un rôle clé dans les mécanismes généraux de transport du CO2 des tissus vers les poumons

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15
Q

Glycophorine :

A

• Nombreuses charges négatives liées à la présence de glucides

  • Favorise la répulsion entre les hématies
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16
Q

Ankyrine :

A
  • protéine périphérique sur la face interne de la membrane
  • Limité la diffusion latérale de la bande 3
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17
Q

Bande 4.1 :

A
  • Protéine périphérique sur la face interne de la membrane
  • Interaction avec la Glycophorine
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18
Q

Spectrine :

A
  • Élément principal du cytosquelette de l’hématie
  • Donne sa forme biconcave à l’hématie et lui permet de passer dans les petits capillaires
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19
Q

Localisation des glucides ?

A
  • Ils sont attachés soit aux lipides de la membrane soit aux protéines → glycolipides/glycoprotéines.

• Ils sont présents exclusivement sur le feuillet membranaire externe ® et forment une couche protectrice appelée glycocalix.

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20
Q

Particularité de la membrane plasmique de l’hématie

A

• Dans le système ABO, l’appartenance à un groupe sanguin est définie par la présence d’un antigène de nature glucidique sur les globules rouges et d’anticorps dans le sérum.

• C’est la présence ou l’absence de sucres particuliers qui définit les groupes sanguins A, B et O.

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21
Q

Généralité sur la membrane plasmique ?

A

• La membrane plasmique (MP) est une structure fluide et dynamique.

• Les lipides et les protéines ne sont pas immobiles dans le plan de la bicouche.

• Les protéines diffusent dans le plan de la membrane plasmique.

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22
Q

Fluidité membranaire ?

A

• La bicouche phospholipidique est fluide.
• Cette fluidité des phospholipides permet :
- Une réparation rapide de la membrane : si la membrane est percée ou déchirée, les molécules de phospholipides qui s’étaient écartées les unes des autres peuvent à nouveau se rapprocher et fermer l’ouverture.
- Une variation facile de la taille de la membrane en ajoutant ou en retirant des molécules de phospholipides.

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23
Q

Facteurs impactant la fluidité des phospholipides ?

A
  • Interaction de type « Van der Waals»
  • Présence et quantité de cholestérol
  • Mouvement des phospholipides
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24
Q

Interaction de type « Van der Waals» C’est quoi ?

A

• Forces d’attraction de faible énergie entre les acides gras.
• Dépendent directement de la longueur des acides gras et inversement du degré d’insaturation des acides gras
(=nombre de doubles liaisons).

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25
Q

Présence et quantité de cholestérol c’est quoi ?

A
  • stabilise les phospholipides
  • plus petite et plus rigide que ceux-ci
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26
Q

Mouvement des phospholipides :

A

Avec Deplacement
- Diffusion latérale : 2 μm/seconde
- Bascule (= flip-flop) : 1 fois par mois

Sans Déplacement
-Rotation
-Flexion

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27
Q

Asymétrie membranaire

A

• La membrane plasmique est asymétrique : les deux feuillets n’ont pas une composition identique :

  • Glycolipides et glycoprotéines dans le feuillet exoplasmique (glycocalix)
  • Composition différente de phospholipides entre les deux feuillets de la membrane plasmique.
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28
Q

Proportion des phospholipides selon les feuillets de la membrane plasmique : Externe

A

Phosphatidylsérine : 0%

Phosphatidyléthanolamine : 10%

Phosphatidylcholine : 90%

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29
Q

Proportion des phospholipides selon les feuillets de la membrane plasmique : Interne

A

Phosphatidylsérine : 100%

Phosphatidyléthanolamine : 90%

Phosphatidylcholine : 10%

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30
Q

Nature des mouvements des feuillets

A

Les mouvements des deux feuillets peuvent être unidirectionnels (ex : mouvement a bascule)

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31
Q

Médiation des mouvements des feuillets

A

Ces mouvements et translocations de phospholipides peuvent être médiés par des protéines transmembranaires spécifiques :

Flippases : Déplacement unidirectionnel ® : transfert de phospholipides spécifiques ou non d’un feuillet de la membrane à un autre → création et maintien de l’asymétrie.

Scrablases : Rééquilibrent la distribution de phospholipides communs chargés négativement entre les deux feuillets de la bicouche lipidique → distribution symétrique.

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32
Q

Autre facteur responsable de l’asymétrie membranaire ?

A

Répartition des molécules

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33
Q

Répartition des molécule ?

A

• L’asymétrie résulte également de la répartition des molécules qui n’est pas identique le long de la membrane.

• Exemple de l’entérocyte :
- La protéine A (domaine apical) ne peut pas se
déplacer vers le domaine basolatéral où se trouve la
protéine B, et réciproquement.
- Cela est dû à la présence de jonctions serrées ®
qui constituent une soudure moléculaire empêchant la diffusion des protéines d’un domaine à l’autre.

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34
Q

Caractéristiques de la communication cellulaire ?

A
  • L’organisme humain est constitué d’environ 250 types de cellules spécialisés (ou différenciés) assurant chacun des fonctions particulières.
  • Dans un organisme pluricellulaire, les cellules ont besoin de communiquer entre elles et avec leur environnement pour assurer leur survie.
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35
Q

Communication cellulaire c’est quoi ?

A
  • La communication cellulaire assure un fonctionnement coordonné des cellules.
  • Ce processus de communication complexe s’appelle signalisation cellulaire : les cellules communiquent en échangeant des signaux.
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36
Q

Exemple de transmission d’un signal lors de la communication cellulaire

A
  • Une cellule émettrice synthétise, stocke et sécrète une molécule par des processus de transports cellulaires.
  • Un récepteur situé sur la cellule réceptrice transmet ce message à l’intérieur de la cellule
  • S’ensuit une cascade de signalisation intracellulaire : la cellule qui a reçu le message répond via un effecteur qui va réaliser la réponse attendue.
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37
Q

Éléments dont déprend la communication cellulaire

A
  • Récepteur membranaire
  • Signaux ou informations
38
Q

Signaux ou informations :

A

Éléments fixe de l’environnement cellulaire ( autres cellules, matrice extra cellulaire)

Molécule libres ( liposolubles, hydrosolubles, radicaux libres gazeux)

39
Q

Caractéristiques des récepteurs membranaires d’éléments fixes :

A

• C’est une communication juxtacrine : elle requiert un contact physique cellule/cellule ou cellule/matrice extracellulaire
• La molécule de nature variée à la surface d’une cellule peut interagir avec une autre molécule de nature différente ou identique sur une cellule adjacente.

40
Q

Exemple de récepteur membranaire à éléments fixes :

A

Diapédèse du leucocyte : Mécanisme par lequel un leucocyte s’insinue entre les cellules endothéliales d’un vaisseau sanguin en réponse à des signaux chimiques inflammatoires.
Ce leucocyte et les cellules endothéliales interagissent via des molécules membranaires de nature différente permettant au leucocyte de passer la barrière du vaisseau sanguin.

Tissu épithélial : Contact entre les cellules épithéliales entre elles et avec la matrice extracellulaire spécialisée (= membrane basale) ainsi que d’autres types de cellules (fibroblastes) interagissant avec des molécules de la matrice extracellulaire.

41
Q

Types d’interaction avec les récepteur membranaire d’éléments fixes

A

L’information passe directement par l’interaction entre les molécules intercellulaire ( adhérence cellule/cellule) ou via des molécules faisant le lien entre la matrice extra cellulaire et la cellule

42
Q

Adhérence cellulaire de l’occludine ?

A

L’Occludine est un élément fixe intervenant dans l’adhérence intercellulaire

43
Q

Liaison homophone de l’occludine ?

A

Une occludine se lie à une autre occludine : on parle alors de liaison homophile -> contact entre deux cellules voisines

44
Q

Rôle dans les jonctions serrées de l’Occidine ?

A

• L’occludine constitue les jonctions serrées, formant une barrière physique délimitant le pôle apical et le pôle basolatéral

• Elle empêche ainsi la diffusion latérale des protéines d’un domaine à l’autre et contribue au maintien de la différence de leur composition moléculaire.

45
Q

Caractéristiques des intégristes ?

A

• Les intégrines sont des éléments membranaires, situés à la surface des cellules.

• Elles sont formées de deux sous- unités transmembranaires (α et β)

46
Q

Rôles des intégristes ?

A
  • Elles permettent l’adhérence des cellules aux composants de la matrice extracellulaire (celle-ci remplit l’espace compris entre les cellules).
  • Les intégrines vont donc faire le lien entre une cellule et les éléments fixes de la matrice extracellulaires, quelle que soit la nature de ces macromolécules.
47
Q

Liaison hétérophiles des intégristes ?

A

Les intégrines faisant le lien entre matrice et cellule, elles se lient via des liaisons hétérophiles : les intégrines n’interagissent pas avec une autre intégrine mais avec une molécule de nature différente.

48
Q

Matrice extra cellulaire des intégrines ?

A

• Il existe une grande variété de matrices extracellulaires, liée à la qualité et à la quantité des macromolécules la constituant.

• Les molécules de la matrice extracellulaire déterminent les propriétés physiques des tissus : il en existe quatre grandes classes.

49
Q

Quels sont les 4 grandes classes de macromolécules matricielle ?

A
  • Glycoprotéines de structure
  • Collagènes
  • Elastine
  • Protéoglycanes
50
Q

Les structures de Glycoprotéines ?

A

Fibronectine :
- Deux formes possibles
- Présente sous forme de dimère avec plusieurs sites de liaison à d’autres molécules de la matrice extracellulaire

Lamimine :
- 12 types de laminine
- Trimère présentant plusieurs sites de liaison à d’autres molécules de la matrice extracellulaire.

51
Q

Les différents types de collagènes ?

A

Type I :
- Collagène fibrillaire
- Résulte de l’association en superhélice de 3 chaines α polypeptidiques glycosylées
- C’est le constituant principal de la matrice extracellulaire

Type IV

  • Association en superhélice de 3 chaines α polypeptidiques, avec des domaines non-collagéniques
  • Organisation en réseau plan, formant ainsi des couches superposées
  • C’est le constituant principal de la lame basale (= matrice extracellulaire spécialisée qui soutient les cellules épithéliales)
  • Collagène IV + laminine et collagène IV + fibronectine participent à l’élaboration de la MEC
52
Q

L’elastine ?

A

S’organise en réseau 3D lâche et confère son élasticité au tissu

53
Q

Protéoglycanes ?

A

• Glycosaminoglycanes liés à des protéines qui vont s’associer en agrégats volumineux

• Participent à la structure de la matrice extracellulaire

54
Q

Processus des répéteurs couplé aux protéines G ?

A

• Ce sont des récepteurs au niveau de la membrane plasmique et sont capables de capter des molécules à l’extérieur, appelées ligands.
• Ils recrutent ensuite la protéine G ®, constituée de trois sous-unités : α, β et γ.
• Il y a activation de la protéine G, qui va recruter l’adénylate-cyclase ® appelée effecteur.
• Cet effecteur produit un messager secondaire qui va activer une cascade de signalisation.
• Ensuite, il y a libération et reconstitution des protéines G et changement de conformation du récepteur

55
Q

Éléments intervenant dans la transduction du signal pour les récepteurs couplés aux protéines G ?

A

• Des récepteurs sur la membrane

• Une famille de protéines de transduction du signal

• Des protéines effectrices

56
Q

Transduction pour les récepteurs couplé aux protéinesG ?

A

L’activation par liaison du ligand sur le récepteur permet la transduction du signal opérée par un cycle d’interactions.

57
Q

Les trois domaines pour les récepteurs enzymes ?

A
  • Domaine extra cellulaire
  • Domaine traversant la membrane
  • Domaine intracellulaire
58
Q

Domaine extracellulaire pour les récepteurs enzymes ?

A

Reconnaissance du signal

59
Q

Domaine traversant la membrane pour les récepteurs enzymes ?

A

Transmet le signal

60
Q

Activation pour les récepteurs enzymes ?

A

• En général, ces récepteurs enzymes se regroupent par deux (= en dimère) à leur activation.

• La partie intracellulaire s’auto-active et recrute des partenaires pour activer ensuite une cascade de signalisation.

Ex : famille des récepteurs à activité tyrosine-kinase constituée des récepteurs aux facteurs de croissance participant à la multiplication et à l’activité cellulaire (PDGF = Platelet Derived Growth Factor ; EGF = Epidermal Growth Factor ; NGF = Nerve Growth Factor ; récepteur à l’insuline …).

61
Q

Réponse globale pour les récepteurs enzymes ?

A

Toutes ces voies et cascades de signalisation vont communiquer entre elles : une voie de signalisation peut agir sur une autre voie de signalisation, produisant une réponse globale.

62
Q

Types de communication cellulaires ?

A
  • Communication autocrine
  • Communication paracrine
  • Communication endocrine
  • Communication synaptique chimique
  • Communication cellulaire et homéostasie
63
Q

La communication cellulaire c’est quoi ?

A
  • La communication cellulaire par les signaux chimiques hydrosolubles ne nécessite pas de contact direct avec les cellules : elle se fait à distance.
  • Elle est assurée par quatre stratégies différentes selon la distance séparant la source du signal et de sa cible.
64
Q

Définition communication autocrine ?

A

• La cellule émettrice du signal est la cellule cible (autostimulation).

• Le messager local est produit par la cellule émettrice, excrété dans le milieu extracellulaire et agit ensuite sur un récepteur membranaire de cette même cellule (ex: facteur de croissance, cytokine).

65
Q

Implication de la communication autocrine ?

A

On retrouve cette communication pendant le développement embryonnaire au cours de la différenciation cellulaire, renforçant cette différenciation

66
Q

Définition communication paracrine ?

A

• Lorsqu’elles sont proches ou très peu éloignées, les cellules communiquent de façon paracrine.

• Le signal est une molécule libérée dans l’environnement immédiat de la cellule émettrice (quelques μm).

67
Q

Processus de la communication paracrine .

A

• La cellule cible possède un récepteur spécifique.

• Il y a dispersion locale du signal, d’où une action rapide.

68
Q

Implication de la communication paracrine ?

A

• Exemple : beaucoup de molécules « signal » contrôlent l’inflammation où a lieu une infection, ou encore les cellules qui prolifèrent au cours de la cicatrisation.

69
Q

Définition de la communication endocrine ?

A

• Les molécules « signal » sont ici appelées hormones.

• Elles sont produites par des glandes endocrines, qui sont activées par un stimulus, et libérées dans le flux sanguin.

• Elles peuvent être distribuées tout le long du corps et agir sur les cellules de différents types à plusieurs centimètres de distance.

70
Q

Processus de la communication endocrine ?

A

Ce mode de communication est plus lent que les précédents (délai nécessaire pour que l’hormone atteigne sa cible).

71
Q

Implication de la communication endocrine ?

A

Exemple : sécrétion de l’insuline sécrétée par les cellules β des îlots de Langerhans du pancréas après stimulation par une hausse de la glycémie (insuline libérée dans le sang pour que les cellules musculaires, les neurones et les cellules hépatiques stockent le glucose).

72
Q

Définition communication synaptique chimique ?

A
  • Le signal est un neurotransmetteur.
  • La cellule cible (avec un récepteur spécifique) est située à proximité immédiate du lieu de la libération, d’où une action très rapide.
73
Q

Implication de la communication synaptique chimique ?

A

• Exemple de l’influx nerveux du neurone à la cellule musculaire :
- Le premier messager est un neurotransmetteur libéré par l’élément présynaptique qui agit uniquement sur la cellule cible post-synaptique,
porteuse du récepteur spécifique à ce neurotransmetteur.
- Ici, il n’y a pas de dispersion du signal.

• Exemple de la plaque motrice (jonction neurone/cellule musculaire) :
- L’arrivée du signal électrique (potentiel d’action) déclenche la libération d’acétylcholine dans la fente synaptique, qui va se fixer sur la cellule musculaire→le signal déclenche la contraction musculaire.
- La liaison de ce neurotransmetteur est réversible : l’acétylcholine est recaptée puis stockée et réutilisée par la suite.

74
Q

Caractéristiques de la communication cellulaire et homéostasie ?

A

• Elle est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme.

• Elle est complexe : la cellule reçoit une multitude de signaux de façon simultanée.

• Elle repose sur des interactions moléculaires qui constituent un langage moléculaire universel.

75
Q

Homéostasie c’est ?

A

• La capacité des cellules à percevoir leur microenvironnement et y répondre correctement est à la base de l’homéostasie tissulaire normale :

  • L’ensemble des signaux indique à la cellule de continuer à vivre et à assurer ses fonctions métaboliques normales.
  • Les signaux peuvent aussi indiquer qu’elle doit se diviser, se différencier ou entrer en apoptose (= mort cellulaire).
  • Des dysfonctionnements de ces systèmes de communication peuvent impliquer des pathologies telles que les cancers.
76
Q

Traitement de l’homéostasie ?

A

Ces systèmes de communication sont également utilisés pour élaborer des traitements en agissant sur les récepteurs (ex : récepteur à l’histamine bloqué par des antihistaminiques pour inhiber la réponse allergique, ou encore des anti- inflammatoires pour bloquer l’inflammation).

77
Q

Deux types de transport membranaire ?

A
  • Mouvements microscopiques de la membrane plasmique (abordés dans le module n°4) : endocytose et exocytose.
  • Passage des molécules au travers de la membrane plasmique : échange de solutés à travers la membrane.
78
Q

Prérequis pour le transport membranaires au travers de la membrane plasmique ?

A

Pour comprendre ce passage, il faut connaitre la nature chimique des molécules devant traverser et qui vont être échangées.

79
Q

Perméabilité d la membrane pour le transport membranaire au travers de la membrane plasmique ?

A

La bicouche lipidique pure possède une perméabilité différente à certaines molécules :
- Certaines sont solubles dans les bicouches lipidiques et traversent la membrane (oxygène, CO2)
- D’autres ne diffusent pas (molécules chargées telles que les ions)

80
Q

Protéine trans-membranaire pour le transport membranaire au travers de la membrane plasmique

A

• Pour la grande majorité des métabolites, solutés et des petites molécules, des protéines transmembranaires permettent le passage de ces molécules qui ne peuvent traverser la partie phospholipidique.

• On retrouve :
- Des protéines tunnels qui forment des pores dans la membrane : les solutés peuvent passer directement d’un compartiment à l’autre →ex : canaux.

  • Des protéines porteuses (= transporteuses) : elles s’associent aux molécules à transporter et les déplacent dans la membrane → ex : perméases, pompes.
81
Q

Quels sont les deux types de transport ?

A
  • Transport dan le sens du gradient de concentration
  • Transport sans le sens inverse du gradient de concentration
82
Q

Le transport dans le sens du gradient de concentration se fais par ?

A

Diffusion simple : Passage de molécules pouvant franchir la bicouche lipidique

Transport passif (diffusion facilitée) :
• Réalisé grâce à une perméase ou canal
• Permet aux molécules d’entrer ou de sortir de la cellule
• Ex : aquaporines (canaux hydriques qui permettent le passage de l’eau de part et d’autre de la membrane de manière spécifique et rapide)

83
Q

Le transport membranaire au sens inverse du gradient de concentration se fais par ?

A

Le transport actif primaire
Le transport actif secondaire

84
Q

Le Transport actif primaire c’est ?

A

• Transport unidirectionnel de molécules
• Nécessite de l’énergie sous forme d’ATP
• Exemple des transporteurs ABC (ATP Binding Cassette) ou MDR :
- Transporteurs qui utilisent l’énergie de l’hydrolyse de l’ATP pour l’import ou export unidirectionnel de molécules → mécanisme d’efflux (relargage dans l’espace extracellulaire) impliqué dans la chimiorésistance de certaines tumeurs.

85
Q

Le transport actif secondaire c’est ?

A

• Transport simultané de deux solutés différents :
- Dans la même direction (symport)
- Dans des directions opposées (antiport)

• Nécessite de l’énergie différente de l’ATP : l’énergie est obtenue en couplant le passage d’une molécule selon son gradient de concentration, ce qui va fournir de l’énergie pour faire sortir ou rentrer une autre molécule contre son gradient.

86
Q

Prérequis pour le transport dans le sens inverse du gradient de concentration ?

A

• Nécessite de l’énergie

• Permet le passage de molécules contre le sens de gradient de concentration

• Nécessite la présence de transporteurs ou de pompes

87
Q

Contexte du passage du glucose à travers la membrane apicale de l’entérocyte

A

Le glucose qui se trouve aux niveaux des villosités intestinales doit pouvoir rejoindre le sang : il va devoir diffuser au travers des entérocytes pour y rentrer.

88
Q

Entrée dans l’entérocyte lors du passage du glucose à travers la membrane apicale de l’entérocyte

A

• Ce passage du glucose à travers la membrane apicale de l’entérocyte est assuré par le transporteur GLUT-sodium permettant l’entrée d’un glucose et l’entrée de deux ions Na+.

• Ce symport présente donc un site de liaison au glucose et au sodium.

• L’entrée du glucose dans la cellule nécessite un changement de conformation qui va permettre aux molécules de passer à l’intérieur.

89
Q

Nature de l’énergie mise en jeu lors du passage du glucose à travers la membrane apicale de l’entérocyte

A

• L’énergie nécessaire à ce changement provient de l’entrée du sodium dont la forte concentration extracellulaire est maintenue par une pompe : ATP- synthase Na+/K+.

• Le glucose rentre contre son gradient de concentration.

Remarque : attention, la prof parle d’une pompe « ATP-synthase », alors qu’il s’agit d’une pompe «ATPase». L’ATP-synthase ne se trouve que dans la mitochondrie et permet la production d’énergie sous forme d’ATP.

90
Q

Sortie de l’entérocyte lors du transfert du glucose à travers le domaine basolatéral de la membrane plasmique de l’entérocyte

A

• Le transfert du glucose à travers le domaine basolatéral (sortie de l’entérocyte) de la membrane plasmique de l’entérocyte est assuré par une perméase passive qui facilite le passage du glucose dans le sens de son gradient.

• Cette perméase est la GLUT-1 (Glucose Transporter 1).

• Un glucose se fixe sur un site spécifique de la perméase → changement de conformation : la perméase se transforme en tunnel permettant le passage du glucose dans le sang.

91
Q

Contexte de la diffusion du glucose du sang dans les cellules ?

A

Une fois dans le sang, le glucose va devoir rentrer à nouveau dans une cellule, notamment la cellule musculaire (myocyte).

92
Q

Entrée dans le myocyte lors de la diffusion du glucose du sang dans les cellules ?

A

• Celle-ci, au repos, est composée de vésicules cytoplasmiques contenant de nombreuses perméases qui vont servir lorsque la cellule musculaire sera en activité.

• Au niveau de la membrane plasmique, on retrouve la GLUT-1 ® (la même que l’entérocyte) et un récepteur à l’insuline
- Une partie de l’entrée du glucose est dépendante de l’insuline.

• Un peu de glucose peut rentrer dans la cellule musculaire au repos.

• Lorsqu’elle est en activité et que l’insuline se fixe sur son récepteur ®, il y a fusion des vésicules avec la membrane plasmique : cela apporte, au niveau de la membrane plasmique, de nombreuses perméases (GLUT-1 et 4 ®) permettant l’entrée massive du glucose.