Maladies neuromusculaires Flashcards
Nommez les SC suggestifs d’une myopathie.
- faiblesse généralisée (= PARÉSIE)
- intol à l’exercice
- démarche raide
- hypertrophie musculaire en phase aiguë, puis atrophie
- chat : ventroflexion du cou, incapacité à sauter
- régurgitations (altération de la motricité oesophagienne)
- réactions de posture et réflexes souvent normaux (excepté le réflexe patellaire dans certaines conditions spécifiques et lors de dommages muscul sévères)
*chat a pas de ligament nuchal => slmt ses muscles lui permettent de relever sa tête, donc si atteinte neuromuscul => sera pas cap de relever sa tête!
Agents les plus fréquemment impliqués lors de myosites infectieuses?
=> Protozoaires
1) neospora caninum (chien)
2) toxoplasma gondii (chat et chiens) => chats qui chassent, ou chiens qui mangent du cru!
Décrire la présentation et les SCs des myosites à protozoaires (neospora caninum, toxoplasma gondii).
- animal jeune ou immunosupprimé
- fièvre, myalgie et faiblesse en phase aiguë
- hyperextension rigide des MPs (secondaire aux contractures musculaires) en phase chronique***
- myalgie
- paralysie ascendante (d’abord MP, puis évolue aux 4 pattes (tétraparésie))
- signes d’atteinte du SNC variables
- +/- signes systémiques
DX myosites à protozoaires?
1) chgmts non spécifiques : augm CK, anomalies à l’EMG
2) sérologies (attention aux faux positifs et faux négatifs)
=> les IgM élevées indiquent une infection active
3) biopsies musculaires => si l’organisme est présent dans l’échantillon, permet son identification
TX myosites à protozoaires (néosporose, toxoplasmose)?
1) clindamycine en premier choix
2) si ne fonctionne pas => TMS
Décrire les prédispositions de la polymyosite autoimmune.
1) chiens > chats (grandes races, adultes) (vs jeunes pour la myosite infectieuse)
2) peut être un syndrome paranéoplasique : précurseurs de lymphome chez le boxer
3) association avec le TMS chez le doberman (si doberman à traiter pour myosite infectieuse => utiliser clindamycine et pas TMS)
4) idiopathique chez le boxer, terre neuve, corgi, vizlas
Décrire les SCs en présentation aiguë vs chronique de la polymyosite autoimmune.
AIGUË :
- faiblesse généralisée aggravée par l’exercice
- myalgie
- boiterie alternante
- léthargie, fièvre
- hypertrophie musculaire (glossite, exophtalmie)
CHRONIQUE :
- atrophie musculaire sévère
- faiblesse généralisée aggravée par l’exercice
- +/- mégaoesophage, dysphagie (si atrophie des muscles de l’oesophage)
Diagnostic polymyosite autoimmune?
- souvent un DX d’exclusion => titres infectieux négatifs permettant l’exclusion des autres causes
- biopsies musculaires +++ (accumul marquée de cellules inflammatoires)
TX et PX polymyosite autoimmune?
- cortico à dose immunosuppressive (prednisone), puis sevrer très progressivement après plusieurs semaines de traitement
- nécessité de traiter tôt et agressivement (avant amyotrophie) => si le muscle est détruit, c’est irréversible!
- PX réservé et récidives possibles
- PX de récupération sombre si l’amyotrophie est sévère
Quels muscles sont affectés lors de la myosite des muscles masticateurs?
- temporalis
- masseter
=> slmt les muscles masticateurs sont affectés, car fibres spécifiques 2M
SC myosite des muscles masticateurs?
- trismus = difficulté à ouvrir la gueule, douleur à l’ouverture, mâchoires contractées
- fièvre, hypertrophie des muscles en phase aiguë
- atrophie musculaire sévère si chronique
Quel est le test DX de choix (‘gold standard’) pour la myosite des masticateurs?
sérologie pour détecter les AC contre les fibres de type 2M
*attention aux faux négatifs si trop tôt ou si animal sous corticostéroïdes!
TX myosite des muscles masticateurs?
- cortico (prednisone) à dose immunosuppressive initiale puis sevrage lent
- +/- azathioprine (surveiller la formule sanguine et les paramètres hépatiques)
- contrôle de la douleur et soins de support notamment pour l’alimentation (ex : gabapentin)
=> un TX rapide est la clef de la réussite (avant trop d’amyotrophie ; irréversible)
Nommez 2 causes de myopathies métaboliques chez le chien.
1) myopathie induite par les corticostéroïdes (Cushing, iatrogénique)
2) hypothyroïdisme
Nommez 2 causes de myopathies métaboliques chez le chat.
1) hypokaliémie (ex : MRC, hyperthyroïdie)
2) carence en thiamine
Définir la rhabdomyolyse d’effort.
Nécrose musculaire aiguë secondaire à un exercice intense (24-48h après)
=> le plus souvent chez les chiens de travail (ex : husky de traineaux, lévriers de course…)
SC rhabdomyolyse d’effort?
- muscles douloureux et enflés
- faiblesse et collapse
- myoglobinurie (urine teintée de rouge)
- mort dans les 48h dans les cas sévères
DX rhabdomyolyse d’effort?
DX basé sur :
- anamnèse
- SC
- augm très marquée des CK
- myoglobinurie (urine teintée)
TX rhabdomyolyse d’effort?
- fluidothérapie agressive pour préserver les reins
- analgésie
- relaxant musculaire (méthocarbamol)
PX rhabdomyolyse d’effort?
réservé à sombre (si intervention retardée)
Décrire la neurophysiologie des jonctions neuromusculaires.
lors de jonctionopathie => contraction musculaire ne se fait pas bien (influx ne se rend pas)
Décrire les SC caractéristiques d’une jonctionopathie.
- initialement, faiblesse épisodique associée à l’exercice
- +/- paralysie flasque ascendante (MPs au début => progression aux MTs)
*contraction musculaire ne se fait pas bien (paralysie des muscles)!
Nommez 4 jonctionopathies.
1) myasthénie grave
2) botulisme
3) paralysie secondaire à une piqûre de tique
4) toxicité des organophosphates et carbamates
Décrire le mécanisme de la myasthénie grave.
AC contre le récepteur à l’acétylcholine (maladie auto-immune)
*communication entre nerfs et muscles ne se fait pas bien => empêche la contraction musculaire
SCs de myasthénie grave (forme généralisée vs focale)?
FORME GÉNÉRALISÉE (60% des cas) :
- faiblesse induite par l’exercice qui s’améliore après un repos de qq minutes, pire aux MPs**
- mégaoesophage et régurgitations associées**
- salivation excessive et chgmt de voix
- réflexe palpébral diminué à absent (+ fréquent chez le chat)
- réflexes patellaires normaux
FORME FOCALE (30% chien ; 15% chat) :
- mégaoesophage et régurgitations associées
- dysphagie**
- +/- réflexe palpébral diminué à absent, chgmt de voix
- pas de faiblesse des membres**
*Les mégaoesophages sont moins fréquents chez le chat car dans cette espèce, il y a la présence de
muscles lisses formant l’œsophage qui ne sont pas affectés par la maladie.