Littérature générale Flashcards
Année publication “De la littérature”
1800
Année publication “Préface Cromwell”
1827
Premier historien de la littérature d’importance
Gustave Lanson (fin XIXème, début XXème)
Fin de l’enseignement de la rhétorique en France
1902
Quel historien de l’art du XVIIIème siècle sépare les genres épique, lyrique et dramatique ?
Batteux
Comment Hegel pense-t-il les trois genres poétiques ?Comment appelle-t-il le roman ?
Poésie lyrique : subjective
Poésie épique : objective
Poésie dramatique : à la fois subjective et objective
Roman : moderne épopée bourgeoise
Dates d’écriture de l’Art poétique de Claudel
1902-1905
En fonction de quel critère Aristote pense-t-il la tragédie ? Comment pense-t-il l’intrigue ?
La conformité à une certaine conception de la nature humaine : le vraisemblable (la tragédie n’est pas pensée en fonction de la beauté). Par rapport à la capacité du public à la mémoriser.
Dates des textes de Baudelaire
1846-1866
Que considère-t-on comme les belles-lettres ?
poésie (lyrique, épique, dramatique), éloquence, philosophie, histoire
L’histoire n’existe pas encore comme discipline à part entière en 1800, elle s’autonomise peu à peu tout au long du XIXème siècle. Qui sera le dernier écrivain-historien ?
Michelet
La perfectibilité pour Madame de Stael
Chaque siècle peut faire mieux que le précédent, “la masse des idées en tout genre augmentent avec le siècle”. La puissance des esprits reste la même, ce sont les idées qui progressent, grâce à l’imprimerie. Les modernes connaissent mieux les passions que les anciens.Vision dialectique : la littérature et l’esprit humain se perfectionnent l’une l’autre.Il faut renforcer la composante philosophique de la littérature.
Selon Mme de Stael, pourquoi y a-t-il eu des mémorialistes et des historiographes en France, mais pas d’historiens ?
Mémorialistes : esprit de parti à cause des guerres de religion, impossibilité d’écrire une histoire unifiée
Historiographes : féodalité empêche de dire la vérité
Utilité de la tragédie pour Mme de Stael
Rendre l’âme plus forte après l’avoir déchirée
Qu’est-ce qu’un pharmakon ?
Quelque chose qui est à la fois un remède et un poison.
Pourquoi peut-on dire que Baudelaire achève le romantisme ?
Parfait l’évolution romantique (mal du siècle)Ouvre une génération de marginaux (fin des grands prophètes)
“Art de la seconde rhétorique”
art de faire des vers
Querelle des anciens et des modernes
Critique de l’imitation des modèles anciens par certains auteurs du 17ème siècle
1687, Perrault publie “Le siècle de Louis le Grand” affirme qu’il n’y a pas eu de plus grand siècle que celuis de Louis XIV, que celui-ci peut s’affranchir des modèles.
Les contes de C. Perrault : mythologie de substitution
Du côté des anciens : Boileau et La Fontaine
Les romantiques sont-ils les héritiers des anciens ou des modernes ?
Des deux ! Les modernes refusent les modèles anciens, mais souhaitent l’accomplissement de l’histoire avec Louis XIV. Leur discours est trop normatif.Les anciens s’inspiraient de modèles, mais en les réactualisant. Ils prenaient donc d’avantage en compte l’histoire que les modernes qui auraient souhaité éterniser le présent.La Fontaine : “imitation libérale” plutôt que littérale
Qui sont les adversaires d’Hugo ?
Les néo-classiques (il respecte les grands auteurs qui ont su briller même s’ils ont dû imiter et se plier aux règles, comme Corneille ou Racine)
Les “véritables et bonnes règles” pour Valéry
p. 141 : “pour l’auteur bien plus que pour l’oeuvre”, rappellent et imposent les caractères des meilleurs moments (ce qui amène les moments de productivité que Thoreau appelle les “morning hours” : se baigner tous les matins dans Walden Pond)
Raison d’être de la “forme” pour Valéry
p.140 “Laisser au lecteur le moins de part qu’il se puisse”Aider la communion auteur-lecteurFavoriser la lisibilitéAider l’auteur lui-même à structurer ses pensées, le rassure, lui laisse “le moins d’incertitude et d’arbitraire possible” (ce qui est un peu paradoxal, puisque le choix d’une forme par définition arbitraire, évite l’arbitraire de la création d’une forme nouvelle)
Définition de “prose” par Valéry
p. 142 “Est prose l’écrit qui a un but exprimable par un autre écrit.”Sens péjoratif de “prose”, ce qui n’est pas poésie. Langue utilitaire.Il y a qqch d’inexprimable dans la poésie. Sa rationalisation par une poétique est illusoire.
Approche de la littérature par Sainte-Beuve
Approche biographique, fustigée par Proust