Linguistique Flashcards
Qu’est ce qu’un idiome?
Ce terme désigne le parler spécifique d’une communauté donnée. Certains linguistes l’emploient comme synonyme de « langue ».
Définition de langue?
Pour le linguiste, la langue est un système de communication (codes servant à communiquer) propre à une communauté ou à un groupe social. Cette première définition intègre aussi des systèmes qu’on appelle dialectes, patois ou créoles.
Qu’est ce qu’un dialecte ?
Dialecte : Il peut désigner une variante régionale d’une langue, un idiome sans statut juridique. Il a en ce sens une valeur dépréciative (par opposition à la langue).
Qu’est ce qu’un patois?
Ce terme est très peu utilisé dans la linguistique contemporaine. Il désigne des parlers archaïques encore en usage.
Pidjin?
Pidgin : Cette langue mixte est employée comme langue seconde (à la différence du créole). Elle naît du contact d’une langue forte (anglais, français, espagnol) avec une langue autochtone. Elle permet à deux communautés linguistiques distinctes de se comprendre
Expliquez le principe de langue véhiculaire
Il s’agit d’un idiome permettant à des locuteurs de langues différentes de communiquer. Par exemple, le français a été une langue véhiculaire dans la classe aristocratique européenne du XVIIe siècle jusqu’au XIXe siècle. Aujourd’hui, c’est plutôt l’anglais qui a le statut de langue véhiculaire.
Expliquez le principe de langue vernaculaire
C’est une langue locale parlée par une communauté peu étendue. Le terme « vernaculaire » provient du latin vernaculum, qui signifie « de la maison » ou « domestique » par opposition à ce qui est confectionné à l’extérieur, à ce qu’on se procure par l’échange. La « vernacularisation » est en quelque sorte le processus inverse de la « véhicularisation ».
Fragmentation linguistique?
Elle résulte du morcellement d’un même idiome en plusieurs langues. Lorsque certaines populations sont isolées les unes des autres, leurs langues évoluent différemment.
Substrat?
Le substrat est une langue supplantée par une autre. En revanche, on en retrouve encore l’influence dans la langue dérivée. (Ex. : le gaulois dans la création du français.) On parle d’une langue dominée qui influence une langue dominante.
Superstrat?
Il s’agit d’une langue qui en influence une autre sans la supplanter. (Ex. : le francique est un superstrat du français.) Ici, on parle de la langue du groupe dominant qui s’éteint.
Adstrat?
Lorsqu’une interférence linguistique est réciproque et qu’aucune langue ne disparaît, il y a une combinaison d’adstrats.
Dérivation?
processus de formation lexicale caractérisé par l’agglutination de d’éléments devant le lexème.
l’ajout de préfixe ou de suffixe à un mot. On parle alors de morphologie dérivationnelle.
Ex: tabernouche » au lieu de « tabernacle », « dé-barbouill-ette » pour désigner une petite serviette.
Flexion?
La morphologie flexionnelle étudie l’ajout d’affixes qui n’altèrent pas le sens d’un lexème. Par contre, la catégorie grammaticale d’un mot s’en trouver changée (marques du féminin ou du pluriel, conjugaison des verbes, etc.).
Le français québécois a ses flexions particulières, notamment en ce qui concerne les sacres : « calice » / « calicer » - « maudit » / « mauditement ».
ÉCRITURE
système, représentation codifiée de la parole et de la pensée. Elle est régie par des règles, par des signes graphiques conventionnels dont le degré d’abstraction peut varier.
ALPHABET
système de signes entièrement phonétique dans lequel chaque signe représente un son (phonogramme). Il est caractérisé par son abstraction et son nombre réduit de signes (il est plus économe que les autres systèmes d’écriture).
SYLLlABAIRE
système qui note les syllabes. Le fait qu’on y combine les sons nécessite plus de signes que l’alphabet. L’écriture syllabaire peut contenir jusqu’à une centaine de signes.
PICTOGRAMME
dessin schématisé qui représente une chose concrète sans prise en compte du son (prononciation). Puisqu’il est détaché des sons, ce genre de système peut être décodé par des lecteurs parlant n’importe quelle langue. En revanche, le nombre élevé de signes requis peut rendre ce type de langage complexe. On emploie également ces signes dans le domaine signalétique.
IDÉOGRAMME
signe qui représente le sens d’un mot (chose ou idée) au lieu de sa prononciation. Il peut être composé de plusieurs pictogrammes pour former un signe plus abstrait.
SYMBOLE
signe figuratif qui réfère à un concept. Différemment de l’idéogramme, le symbole n’est pas nécessairement considéré comme l’élément constitutif d’une langue.
ICÔNE :
signe plus ou moins schématisé, qui conserve un rapport de ressemblance avec la réalité ou la chose qu’il désigne.
LINGUISTIQUE :
discipline scientifique s’attardant à la description du fonctionnement du langage humain en tant que système, en particulier des langues. La linguistique est avant tout une science descriptive (qui tient compte de toutes les « versions » d’une langue) et non une science prescriptive (qui sert à établir des normes).
LANGAGE :
chez les linguistes, c’est la capacité de l’humain de communiquer et d’exprimer sa pensée en construisant des langues, voire des codes. Le langage est envisagé comme une faculté humaine.
LANGUE :
c’est un outil largement codifié, un système de conventions qui est employé pour communiquer. Elle est associée à une communauté linguistique.
SÉMIOTIQUE
: dérivée de la linguistique, cette discipline s’applique à tous les systèmes de signification, pouvant autant s’intéresser à un roman qu’à un geste de la main. Elle porte principalement sur le sens, sur l’interprétation des signes.