Linguistique Flashcards

1
Q

Qu’est ce qu’un idiome?

A

Ce terme désigne le parler spécifique d’une communauté donnée. Certains linguistes l’emploient comme synonyme de « langue ».

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2
Q

Définition de langue?

A

Pour le linguiste, la langue est un système de communication (codes servant à communiquer) propre à une communauté ou à un groupe social. Cette première définition intègre aussi des systèmes qu’on appelle dialectes, patois ou créoles.

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3
Q

Qu’est ce qu’un dialecte ?

A

Dialecte : Il peut désigner une variante régionale d’une langue, un idiome sans statut juridique. Il a en ce sens une valeur dépréciative (par opposition à la langue).

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4
Q

Qu’est ce qu’un patois?

A

Ce terme est très peu utilisé dans la linguistique contemporaine. Il désigne des parlers archaïques encore en usage.

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5
Q

Pidjin?

A

Pidgin : Cette langue mixte est employée comme langue seconde (à la différence du créole). Elle naît du contact d’une langue forte (anglais, français, espagnol) avec une langue autochtone. Elle permet à deux communautés linguistiques distinctes de se comprendre

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6
Q

Expliquez le principe de langue véhiculaire

A

Il s’agit d’un idiome permettant à des locuteurs de langues différentes de communiquer. Par exemple, le français a été une langue véhiculaire dans la classe aristocratique européenne du XVIIe siècle jusqu’au XIXe siècle. Aujourd’hui, c’est plutôt l’anglais qui a le statut de langue véhiculaire.

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7
Q

Expliquez le principe de langue vernaculaire

A

C’est une langue locale parlée par une communauté peu étendue. Le terme « vernaculaire » provient du latin vernaculum, qui signifie « de la maison » ou « domestique » par opposition à ce qui est confectionné à l’extérieur, à ce qu’on se procure par l’échange. La « vernacularisation » est en quelque sorte le processus inverse de la « véhicularisation ».

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8
Q

Fragmentation linguistique?

A

Elle résulte du morcellement d’un même idiome en plusieurs langues. Lorsque certaines populations sont isolées les unes des autres, leurs langues évoluent différemment.

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9
Q

Substrat?

A

Le substrat est une langue supplantée par une autre. En revanche, on en retrouve encore l’influence dans la langue dérivée. (Ex. : le gaulois dans la création du français.) On parle d’une langue dominée qui influence une langue dominante.

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10
Q

Superstrat?

A

Il s’agit d’une langue qui en influence une autre sans la supplanter. (Ex. : le francique est un superstrat du français.) Ici, on parle de la langue du groupe dominant qui s’éteint.

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11
Q

Adstrat?

A

Lorsqu’une interférence linguistique est réciproque et qu’aucune langue ne disparaît, il y a une combinaison d’adstrats.

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12
Q

Dérivation?

A

processus de formation lexicale caractérisé par l’agglutination de d’éléments devant le lexème.

l’ajout de préfixe ou de suffixe à un mot. On parle alors de morphologie dérivationnelle.

Ex: tabernouche » au lieu de « tabernacle », « dé-barbouill-ette » pour désigner une petite serviette.

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13
Q

Flexion?

A

La morphologie flexionnelle étudie l’ajout d’affixes qui n’altèrent pas le sens d’un lexème. Par contre, la catégorie grammaticale d’un mot s’en trouver changée (marques du féminin ou du pluriel, conjugaison des verbes, etc.).

Le français québécois a ses flexions particulières, notamment en ce qui concerne les sacres : « calice » / « calicer » - « maudit » / « mauditement ».

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14
Q

ÉCRITURE

A

système, représentation codifiée de la parole et de la pensée. Elle est régie par des règles, par des signes graphiques conventionnels dont le degré d’abstraction peut varier.

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15
Q

ALPHABET

A

système de signes entièrement phonétique dans lequel chaque signe représente un son (phonogramme). Il est caractérisé par son abstraction et son nombre réduit de signes (il est plus économe que les autres systèmes d’écriture).

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16
Q

SYLLlABAIRE

A

système qui note les syllabes. Le fait qu’on y combine les sons nécessite plus de signes que l’alphabet. L’écriture syllabaire peut contenir jusqu’à une centaine de signes.

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17
Q

PICTOGRAMME

A

dessin schématisé qui représente une chose concrète sans prise en compte du son (prononciation). Puisqu’il est détaché des sons, ce genre de système peut être décodé par des lecteurs parlant n’importe quelle langue. En revanche, le nombre élevé de signes requis peut rendre ce type de langage complexe. On emploie également ces signes dans le domaine signalétique.

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18
Q

IDÉOGRAMME

A

signe qui représente le sens d’un mot (chose ou idée) au lieu de sa prononciation. Il peut être composé de plusieurs pictogrammes pour former un signe plus abstrait.

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19
Q

SYMBOLE

A

signe figuratif qui réfère à un concept. Différemment de l’idéogramme, le symbole n’est pas nécessairement considéré comme l’élément constitutif d’une langue.

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20
Q

ICÔNE :

A

signe plus ou moins schématisé, qui conserve un rapport de ressemblance avec la réalité ou la chose qu’il désigne.

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21
Q

LINGUISTIQUE :

A

discipline scientifique s’attardant à la description du fonctionnement du langage humain en tant que système, en particulier des langues. La linguistique est avant tout une science descriptive (qui tient compte de toutes les « versions » d’une langue) et non une science prescriptive (qui sert à établir des normes).

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22
Q

LANGAGE :

A

chez les linguistes, c’est la capacité de l’humain de communiquer et d’exprimer sa pensée en construisant des langues, voire des codes. Le langage est envisagé comme une faculté humaine.

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23
Q

LANGUE :

A

c’est un outil largement codifié, un système de conventions qui est employé pour communiquer. Elle est associée à une communauté linguistique.

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24
Q

SÉMIOTIQUE

A

: dérivée de la linguistique, cette discipline s’applique à tous les systèmes de signification, pouvant autant s’intéresser à un roman qu’à un geste de la main. Elle porte principalement sur le sens, sur l’interprétation des signes.

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25
Q

SIGNE :

A

double par essence, il est composé d’un signifiant, la face matérielle et concrète de ce qu’on perçoit, et d’un signifié, l’image mentale que l’on s’en fait.

26
Q

MÉTALANGAGE :

A

langage spécialisé qu’on emploie pour décrire un langage. Certains emploient l’expression « langage sur un langage ».

27
Q

SYNTAGME :

A

enchaînement, combinaison d’éléments (mots, morphèmes, plans filmiques) qui servent à produire un sens. Il concerne, en quelque sorte, le développement d’une unité dans une séquence. Dans une phrase, par exemple, il peut s’appliquer à la formation d’un mot (succession de morphèmes) ou à l’articulation « sujet – verbe – complément ». Les signes se décodent de manière linéaire, chronologique.

28
Q

PARADIGME

A

: ensemble de « formes » que peut prendre un élément. Il désigne la relation entre des signes qui appartiennent à la même catégorie. À l’écrit, où le décodage est surtout linéaire et chronologique, on peut parler de paradigme lorsqu’on interprète une métaphore, un texte polysémique où plusieurs messages se décodent simultanément.

29
Q

PHONÈME

A

: unité minimale de l’oral. Il ne prend une valeur signifiante que si on le combine à d’autres signes du même système.

30
Q

MORPHÈME :

A

unité minimale de sens dans un mot ou dans une phrase.

31
Q

LEXÈME

A

il s’agit d’une unité minimale de sens autonome. Certains linguistes le nomment « morphème lexical » par opposition au morphème grammatical qui n’a pas de signification lorsqu’il se trouve employé seul.

32
Q

SÈME

A

: il s’agit de l’unité minimale de signification. Il se rattache au sens attribué aux signes (non à leur forme ou à leur représentation), indépendamment de leur graphie. Certains l’appellent aussi « trait sémantique ».

33
Q

PAPYRUS :

A

plante poussant dans le delta du Nil qui sert à fabriquer l’un des principaux supports de l’écriture en Égypte et dans le monde méditerranéen jusqu’au Moyen Âge.

34
Q

PARCHEMIN :

A

peau d’animal servant de support à l’écriture.

35
Q

VÉLIN :

A

parchemin de très grande qualité fabriqué à partir de peaux de veaux morts-nés.

36
Q

PAPIER :

A

d’abord apparu en Chine et fabriqué avec des fibres végétales, il supplante les autres supports en raison, entre autres, de sa légèreté. Il se répand en Occident pendant le Moyen Âge.

37
Q

TABLETTE :

A

parmi les premiers supports de l’écriture, elle désigne une plaque d’argile, de pierre, d’ardoise, de cire (bois recouvert de cire) ou de bois sur laquelle l’écriture est gravée.

38
Q

VOLUMEN :

A

: les plus anciens rouleaux en papyrus provenant d’Égypte. Il se roule et se déroulent dans un seul sens. L’écriture se déploie sur sa surface interne uniquement.

39
Q

CODEX

A

: cet ancêtre du livre est un assemblage de pages manuscrites. Il va peu à peu remplacer le volumen (rouleau) qui est beaucoup moins maniable.

40
Q

PALIMPSESTE :

A

nom donné à un manuscrit écrit sur un parchemin déjà utilisé qu’on a gratté. Les techniques récentes ont permis de redécouvrir ces textes qu’on croyait perdus.

41
Q

HYPERTEXTE :

A

ce concept renvoie à un texte relié à d’autres textes. Dans l’univers d’Internet, ces ponts entre les blocs d’information sont nommés « hyperliens ». En théorie littéraire, lorsqu’un texte dérive d’un autre qui lui sert de modèle, ce concept est rattaché à la notion d’intertextualité.

42
Q

SCRIBE :

A

pendant l’Antiquité au Proche-Orient, alors que la science de l’écriture est maîtrisée par peu de personnes, les scribes font partie d’une catégorie professionnelle. Ils jouent un rôle important dans la bureaucratie.

43
Q

CARTOUCHE :

A

le cartouche était au départ un symbole hiéroglyphique. Il avait la forme d’un cadre (une forme allongée) et entourait le nom d’un pharaon. Peu à peu, il s’est mué en une forme architecturale encadrant une inscription sur un bâtiment ou un monument. Ce terme renvoie aussi, dans le langage graphique (dans la BD et le dessin technique), à une convention régissant le format des dessins.

44
Q

CALLIGRAPHIE

A

il s’agit de l’art de former les caractères de l’écriture manuscrite.

45
Q

CAROLINE MINUSCULE :

A

caractère apparu au VIIIe siècle plus facile à lire et à tracer que son prédécesseur

46
Q

MANUSCRIT :

A

texte écrit sur un support souple (papyrus, parchemin, papier) par un copiste ou un auteur avant l’invention de l’imprimerie.

47
Q

COPISTE :

A

fonction souvent tenue par des moines qui copient manuscrits. Ce rôle, qui pouvait être porté à la hauteur d’un art, était très important avant l’invention de l’imprimerie, car il s’agissait à l’époque de la seule manière de diffuser l’écrit.

48
Q

SCRIPTORIUM :

A

en Occident au Moyen Âge, c’est la pièce où travaillent les scribes d’un établissement religieux. C’est le lieu où l’on rédige ou copie des textes (codex, chartes, indulgences).

49
Q

TYPOGRAPHIE :

A

ce mot désigne les différents procédés de composition d’un livre imprimé

50
Q

ELUMINURE

MARGINALIA

CALAME

TABULARITÉ

PHILOLOGIE

ETYMOLOGIE

A

ENLUMINURE : il s’agit d’un dessin qui a pour fonction d’illustrer ou de décorer un texte. Peint à la main, il est surtout associé aux manuscrits médiévaux. Pouvant se mêler au texte et aux lettrines, les enluminures prennent une forme miniature.

MARGINALIA : écriture, griffonnage et enluminures en marge d’un codex ou d’un manuscrit.

CALAME : roseau taillé dont les anciens se servaient pour écrire avant d’être remplacé par la plume.

TABULARITÉ : de la même famille que les mots « tableau » et « tabulation », ce mot désigne l’interruption du processus linéaire dans l’écriture et la lecture. Variant selon les supports, la tabularité renvoie à la segmentation d’un texte en différents blocs.

PHILOLOGIE : bien que cette science soit associée à la linguistique, beaucoup la considèrent comme une science historique. La philologie consiste à étudier les civilisations passées en se basant sur les textes laissés les sociétés anciennes.

Étymologie : discipline de la linguistique qui sert à établir l’origine d’un mot. Elle s’intéresse non seulement à la forme que peut prendre un mot, mais aussi à ses multiples significations à travers le temps.

51
Q

Quelle est la première représentation de l’écriture?

A

Grotte de Lascaux

52
Q

Quelle est la première forme d’écriture?

A

écriture cunéiforme (en forme de clou)

53
Q

L’alphabet pictographique comportait combien de signes?

A

800 signes

54
Q

Première forme de système d’écriture? Comment?

A

Hiéroglyphe des dessins et des signes, sens de la lecture.

55
Q

L’ancetre de notre alphabet

A

alphabet protosinaique (signe reproduisant des sons)

56
Q

Décrivez l’écriture du moyen age

A

seuls les spécialistes ; clercs, moines
abbaye ; production de l’écriture
copistes et enlumineurs = rôle prépondérant

57
Q

Qui permet la révolution de l’écriture? sous quelle forme?

A

Charlemagne (lors de la scolarisation) minuscule caroline devient; écriture segmenté calame devient plume; plus de scriptiocontinua (sans espace)

58
Q

nommez les supports au fil du temps

A
écriture manuscrite
tablette de pierre
tablette de bois avec cire
parchemin/papyrus/papier
volumen (rouleau)
codex
imprimerie
numérique
59
Q

Nommez les trois familles de langue qui ont influencé le français

A

les langes celtique(gaulois)
le latin (Romane)
langues germaniques

60
Q

de où sont issues les langues romanes?

A

du latin vulgaire

61
Q

Quel est le premier texte littéraire? Pendant quelle évènement?

A

le cantilène de st eulalie

62
Q

langue ancêtre de l’ancien français et du français d’aujourd’hui

A

Langue d’oil