Linguistique Flashcards
Phrase
Expression linguistique possible d’une proposition.
Proposition
Tout message pouvant être vrai ou faux.
Énoncé
Pour qu’une phrase ait une signification, il faut qu’elle soit appliquée à un contexte c’est-à-dire qu’elle devienne un énoncé.
Dialecte
Un dialecte est une variante régionale d’une langue.
Ex: le wallon est un dialecte français
-> 2 dialectes sont issus d’une même langue quand ils ont une origine commune.
Toute langue est un dialecte de la famille à laquelle elle appartient.
Idiolecte
Manière particulière de s’exprimer à 1 seul individu.
Sociolecte
Ensemble des formes et moyens d’expressions d’une langue caractéristique d’un groupe social.
Continuité dialectale
Chaîne de compréhension mutuelle entre dialectes avoisinants, passant graduellement à travers les frontières entre langues standardisées.
(Ce qui montre qu’une frontière linguistique est un accident de l’histoire politique et non une donnée inhérente aux langues)
Créole
Le créole est un pidgin devenu langue maternelle d’un groupe de personnes. C’est une langue stable disposant d’un système grammatical complet, contrairement au pidgin qui est un code restreint.
Créolisation
Processus par lequel un pidgin devient un créole stable.
Pidgin
Un pidgin est une langue, ou plutôt un code linguistique restreint, qui se crée spontanément dans des situations de contact entre personnes d’origines linguistiques diverses, et qui n’est utilisée qu’à des fins limitées. Les pidgins sont caractérisés par l’absence de grammaire.
Pidginisation
Processus de mélange linguistique par lequel se créé un pidgin.
Substrat
Un pidgin ou un créole est créé par un processus de mélange linguistique.
La ou les langues parlées par les groupes dominés sont appelées le substrat.
Superstrat
Un pidgin ou un créole est créé par un processus de mélange linguistique.
La langue du groupe dominant, qui fournit la majorité des mots du pidgin ou du créole est appelée le superstrat = langue de base = langue mère
Acrolecte
Lorsqu’une langue mère continue à être employée dans la même région qu’un créole qui en est dérivé, il se peut que se développent des variantes de ce créole + ou - proches de cette langue mère. (Continu créole)
Dans ce cas, le Superstrat (langue mère ) est appelé Acrolecte.
REM: l’Acrolecte subit l’influence du créole. Il est parlé par les couches sociales supérieures et dans les circonstances plus formelles.
Basilecte
La variante la plus éloignée du superstrat est appelle le basilecte.
Il est parlé par les couches sociales inférieures et utilisé dans des circonstances familières.
Mésolecte
Les créoles intermédiaires sont appelés mésolecte.
Registre
Variante d’une langue utilisée selon les circonstances sociales de l’échange.
Ligue linguiste
Aire géographique où on parle des langues, non directement apparentées, qui ont néanmoins développé des caractéristiques communes.
Standardisation
Quand un dialecte est choisi comme langue véhiculaire commune, ce choix s’opère pour des raisons économiques et politiques externes aux caractéristiques linguistiques, il se modifie et subit un processus de standardisation. On distingue différentes étapes et aspects dans ce processus:
Sélection
Codification (créer la norme)
Élaboration des usages (officialisation, formalisation)
Acceptation de la norme
Grammaire comparée
Comparaison des systèmes grammaticaux de 2 ou plusieurs langues en vue de faire ressortir la parenté ou les affinités de celles-ci, c.-à-d. constater la régularité dans les différences.
Langue
Système de signes arbitraires définis par leur valeur. Le lien entre le signifiant et le signifié doit être invariant, constant, “immuable” dans ses termes.
Langue + parole = langage
Parole
Aspects de l’activité linguistique, de l’utilisation des signes aux mouvements articulatoires et leurs traitements neurologiques.
Sémiologie
Étude générale des signes.
La linguistique en est un domaine particulier
Sémiotique
Théorie générale des signes et de leur processus de signification, c.-à-d. La production, la codification et la communication de signes.
Signe (de Saussure)
Unité linguistique, lien abstrait entre un signifiant et un signifié. Le signe est défini par sa valeur qui, elle, dépend des systèmes dans lesquels il fonctionne.
Signifiant
C’est “l’image acoustique” (qui fait partie du signe). Il s’agit d’une entité mentale, d’une idée de sons qui seront réalisés différemment par une ?
Signifié
C’est le “concept” qui fait partie du signe. C’est une entité mentale. Il n’a aucune existence indépendante de son signifiant, et ne lui en est aucun cas antérieur.
Syntagme
Toute combinaison de signes. Relation entre signes, ou à l’intérieur-même d’un signe (pour-parler).
Arbitraire du signe
Le lien entre le signifiant et le signifié est arbitraire (c.-à-d. Immotivé), car un même concept peut être associé à des images acoustiques différentes selon les langues.
Paradigme
Ensemble d’associations stables, commun à plusieurs signes.
Ex: le paradigme de la conjugaison verbale régulière
Indice
Un indice est un signe qui garde le lien direct avec la chose signifiée.
Ex, les traces d’un chien dans le sable sont créés par les pattes d’un chien
Icône
Le lien avec la chose signifiée repose sur la ressemblance ou la similitude.
Ex: aigle = force, puissance
Symbole
Sémiologie: de Saussure: signe dont le lien entre signifiant et signifié repose sur la ressemblance ou la similitude.
-> aigle représente force et puissance
Sémiotique: Peirce: signe dont le mien entre signifiant et signifié repose sur la pure convention et est donc arbitraire
Phonologie
Études des distinctions sonores pertinentes pour la langue, à l’exclusion de différences sonores (comme la voix
Morphologie
L’étude de l’ensemble des morphèmes d’une langue.
Morphophonologie
L’étude de l’ensemble des morphèmes (morphologie) et des phonèmes (phonologie) d’une langue.
Comme la morphologie peut influencer la réalisation de certains phonèmes, on a introduit le terme de morphophonologie pour parler de l’ensemble de ces 2 domaines.
Phonème
Unité distinctive minimale.
Ex: rue et lue / bite et vite
Morphème
L’unité significative minimale de la langue, le signe simple.
Ex: “chanteurs”
Morphème libre: “chant”
Morphème lié: “-s” (indique le pluriel)
Allophone
Réalisation différentes d’un même phonème.
En Chinois, aucune paire minimale mettant en jeu la distinction entre /r/ et /l/ n’existe. Ils sont alors des allophones.
Paire minimale
2 mots qui ne se distinguent que par 1 seul phonème.
Ex: ras/las
Structuralisme
Courant des sciences humaines qui s’inspire du modèle linguistique de De Saussure (et l’applique à divers domaines). Il s’agit d’appréhender la réalité sociale comme un ensemble formel de relations.
(On reproche au structuralisme de ne pas prendre en compte le réfèrent, et donc en fait de ne parler de rien)
Béhaviorisme
1920-1960: École de la psychologie (du structuraliste Bloomfield) qui se définit par:
- les données de la psychologie consistent en des comportements des organismes vivants.
- certaines formes de comportement ne peuvent être expliquées par de simples éléments de causalité physique
- ces derniers constituent l’objet de la psychologie qui vise à expliquer de manière causale par un simple mécanisme de transfert de stimuli, le “conditionnement”
Appliqué la linguistique, le béhaviorisme a eu pour conséquence l’exclusion du sens (on étudié seulement l’acte de parole).
Compétence
Connaissance qu’un locuteur a de sa langue.
Performance
L’emploi qu’un locuteur fait de la connaissance de sa langue.
Théorie standard
Modèle complet de la langue qui relie le sens à la réalisation phonologique et vice-versa.
(Fait partie de la grammaire générative)
Grammaire universelle
Selon Chomsky, il existe une grammaire universelle qui regroupe des principes universels régissant les formes possibles d’une grammaire et qui est innée. Et qui est donc valable pour toutes les langues.
Hypothèse de l’innéité
Hypothèse de Chomsky selon laquelle les principes de base de la construction de grammaires intériorisées, la définition des règles possibles dans n’importe qu’elle langue sont données d’avance.
Pour lui, il existe une grammaire universelle, des principes universels régissant les formes possibles d’une grammaire qui est innée. Et qui est donc valable pour toutes les langues.
Règle de réécriture
Règle syntaxique utilisée par Chomsky qui réécrit un symbole catégoriel en d’autres symboles catégoriels.
Transformation
Modifier le sens de la phrase initiale sans réécriture.
Au lieu de réintroduire toutes les règles de réécriture pour former une phrase passive, on transforme la forme active en passive:
-> Un beau garçon a rencontré une belle fille.
Actif: 1+2+3
Passif: 3+(2+être)+1
Une belle fille a été rencontrée par un beau garçon.
Universaux formels
Les contraintes formelles sur les règles possibles, règles de réécriture et transformations; notamment le fait que ces règles font référence à des structures et non à des mots.
-> aucune grammaire ne contient la règle de transformation du type: remplacée le 3e mot d’une phrase par le 10e. Ils recevront l’attention de la grammaire générative.
Universaux substantiels
Ce qui est effectivement et matériellement commun à toutes les langues.
Ex: toute les langues ont la voyelle /a/
Hypothèse de Katz-Postal
Hypothèse selon laquelle les transformations ne peuvent pas modifier le sens, ce qui condamne les transformations de type négatives (mais autorisait celles de type passives au début). On introduisit alors les règles de réécriture du type P->NEG P.
À partir de cette hypothèse, la transformation se contente donc de modifier le symbole abstrait NEG en l’expression adéquate selon la langue et la grammaire.