Linguistique Flashcards

0
Q

Phrase

A

Expression linguistique possible d’une proposition.

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Q

Proposition

A

Tout message pouvant être vrai ou faux.

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2
Q

Énoncé

A

Pour qu’une phrase ait une signification, il faut qu’elle soit appliquée à un contexte c’est-à-dire qu’elle devienne un énoncé.

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3
Q

Dialecte

A

Un dialecte est une variante régionale d’une langue.

Ex: le wallon est un dialecte français
-> 2 dialectes sont issus d’une même langue quand ils ont une origine commune.
Toute langue est un dialecte de la famille à laquelle elle appartient.

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4
Q

Idiolecte

A

Manière particulière de s’exprimer à 1 seul individu.

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5
Q

Sociolecte

A

Ensemble des formes et moyens d’expressions d’une langue caractéristique d’un groupe social.

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6
Q

Continuité dialectale

A

Chaîne de compréhension mutuelle entre dialectes avoisinants, passant graduellement à travers les frontières entre langues standardisées.

(Ce qui montre qu’une frontière linguistique est un accident de l’histoire politique et non une donnée inhérente aux langues)

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7
Q

Créole

A

Le créole est un pidgin devenu langue maternelle d’un groupe de personnes. C’est une langue stable disposant d’un système grammatical complet, contrairement au pidgin qui est un code restreint.

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8
Q

Créolisation

A

Processus par lequel un pidgin devient un créole stable.

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9
Q

Pidgin

A

Un pidgin est une langue, ou plutôt un code linguistique restreint, qui se crée spontanément dans des situations de contact entre personnes d’origines linguistiques diverses, et qui n’est utilisée qu’à des fins limitées. Les pidgins sont caractérisés par l’absence de grammaire.

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10
Q

Pidginisation

A

Processus de mélange linguistique par lequel se créé un pidgin.

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11
Q

Substrat

A

Un pidgin ou un créole est créé par un processus de mélange linguistique.

La ou les langues parlées par les groupes dominés sont appelées le substrat.

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12
Q

Superstrat

A

Un pidgin ou un créole est créé par un processus de mélange linguistique.

La langue du groupe dominant, qui fournit la majorité des mots du pidgin ou du créole est appelée le superstrat = langue de base = langue mère

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13
Q

Acrolecte

A

Lorsqu’une langue mère continue à être employée dans la même région qu’un créole qui en est dérivé, il se peut que se développent des variantes de ce créole + ou - proches de cette langue mère. (Continu créole)

Dans ce cas, le Superstrat (langue mère ) est appelé Acrolecte.

REM: l’Acrolecte subit l’influence du créole. Il est parlé par les couches sociales supérieures et dans les circonstances plus formelles.

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14
Q

Basilecte

A

La variante la plus éloignée du superstrat est appelle le basilecte.

Il est parlé par les couches sociales inférieures et utilisé dans des circonstances familières.

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15
Q

Mésolecte

A

Les créoles intermédiaires sont appelés mésolecte.

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16
Q

Registre

A

Variante d’une langue utilisée selon les circonstances sociales de l’échange.

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17
Q

Ligue linguiste

A

Aire géographique où on parle des langues, non directement apparentées, qui ont néanmoins développé des caractéristiques communes.

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18
Q

Standardisation

A

Quand un dialecte est choisi comme langue véhiculaire commune, ce choix s’opère pour des raisons économiques et politiques externes aux caractéristiques linguistiques, il se modifie et subit un processus de standardisation. On distingue différentes étapes et aspects dans ce processus:

Sélection
Codification (créer la norme)
Élaboration des usages (officialisation, formalisation)
Acceptation de la norme

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19
Q

Grammaire comparée

A

Comparaison des systèmes grammaticaux de 2 ou plusieurs langues en vue de faire ressortir la parenté ou les affinités de celles-ci, c.-à-d. constater la régularité dans les différences.

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20
Q

Langue

A

Système de signes arbitraires définis par leur valeur. Le lien entre le signifiant et le signifié doit être invariant, constant, “immuable” dans ses termes.

Langue + parole = langage

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21
Q

Parole

A

Aspects de l’activité linguistique, de l’utilisation des signes aux mouvements articulatoires et leurs traitements neurologiques.

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22
Q

Sémiologie

A

Étude générale des signes.

La linguistique en est un domaine particulier

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23
Q

Sémiotique

A

Théorie générale des signes et de leur processus de signification, c.-à-d. La production, la codification et la communication de signes.

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24
Q

Signe (de Saussure)

A

Unité linguistique, lien abstrait entre un signifiant et un signifié. Le signe est défini par sa valeur qui, elle, dépend des systèmes dans lesquels il fonctionne.

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25
Q

Signifiant

A

C’est “l’image acoustique” (qui fait partie du signe). Il s’agit d’une entité mentale, d’une idée de sons qui seront réalisés différemment par une ?

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26
Q

Signifié

A

C’est le “concept” qui fait partie du signe. C’est une entité mentale. Il n’a aucune existence indépendante de son signifiant, et ne lui en est aucun cas antérieur.

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27
Q

Syntagme

A

Toute combinaison de signes. Relation entre signes, ou à l’intérieur-même d’un signe (pour-parler).

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28
Q

Arbitraire du signe

A

Le lien entre le signifiant et le signifié est arbitraire (c.-à-d. Immotivé), car un même concept peut être associé à des images acoustiques différentes selon les langues.

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29
Q

Paradigme

A

Ensemble d’associations stables, commun à plusieurs signes.

Ex: le paradigme de la conjugaison verbale régulière

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30
Q

Indice

A

Un indice est un signe qui garde le lien direct avec la chose signifiée.

Ex, les traces d’un chien dans le sable sont créés par les pattes d’un chien

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31
Q

Icône

A

Le lien avec la chose signifiée repose sur la ressemblance ou la similitude.

Ex: aigle = force, puissance

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32
Q

Symbole

A

Sémiologie: de Saussure: signe dont le lien entre signifiant et signifié repose sur la ressemblance ou la similitude.
-> aigle représente force et puissance

Sémiotique: Peirce: signe dont le mien entre signifiant et signifié repose sur la pure convention et est donc arbitraire

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33
Q

Phonologie

A

Études des distinctions sonores pertinentes pour la langue, à l’exclusion de différences sonores (comme la voix

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34
Q

Morphologie

A

L’étude de l’ensemble des morphèmes d’une langue.

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35
Q

Morphophonologie

A

L’étude de l’ensemble des morphèmes (morphologie) et des phonèmes (phonologie) d’une langue.

Comme la morphologie peut influencer la réalisation de certains phonèmes, on a introduit le terme de morphophonologie pour parler de l’ensemble de ces 2 domaines.

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36
Q

Phonème

A

Unité distinctive minimale.

Ex: rue et lue / bite et vite

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37
Q

Morphème

A

L’unité significative minimale de la langue, le signe simple.

Ex: “chanteurs”
Morphème libre: “chant”
Morphème lié: “-s” (indique le pluriel)

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38
Q

Allophone

A

Réalisation différentes d’un même phonème.
En Chinois, aucune paire minimale mettant en jeu la distinction entre /r/ et /l/ n’existe. Ils sont alors des allophones.

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39
Q

Paire minimale

A

2 mots qui ne se distinguent que par 1 seul phonème.

Ex: ras/las

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40
Q

Structuralisme

A

Courant des sciences humaines qui s’inspire du modèle linguistique de De Saussure (et l’applique à divers domaines). Il s’agit d’appréhender la réalité sociale comme un ensemble formel de relations.

(On reproche au structuralisme de ne pas prendre en compte le réfèrent, et donc en fait de ne parler de rien)

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41
Q

Béhaviorisme

A

1920-1960: École de la psychologie (du structuraliste Bloomfield) qui se définit par:

  • les données de la psychologie consistent en des comportements des organismes vivants.
  • certaines formes de comportement ne peuvent être expliquées par de simples éléments de causalité physique
  • ces derniers constituent l’objet de la psychologie qui vise à expliquer de manière causale par un simple mécanisme de transfert de stimuli, le “conditionnement”

Appliqué la linguistique, le béhaviorisme a eu pour conséquence l’exclusion du sens (on étudié seulement l’acte de parole).

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42
Q

Compétence

A

Connaissance qu’un locuteur a de sa langue.

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43
Q

Performance

A

L’emploi qu’un locuteur fait de la connaissance de sa langue.

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44
Q

Théorie standard

A

Modèle complet de la langue qui relie le sens à la réalisation phonologique et vice-versa.

(Fait partie de la grammaire générative)

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45
Q

Grammaire universelle

A

Selon Chomsky, il existe une grammaire universelle qui regroupe des principes universels régissant les formes possibles d’une grammaire et qui est innée. Et qui est donc valable pour toutes les langues.

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46
Q

Hypothèse de l’innéité

A

Hypothèse de Chomsky selon laquelle les principes de base de la construction de grammaires intériorisées, la définition des règles possibles dans n’importe qu’elle langue sont données d’avance.

Pour lui, il existe une grammaire universelle, des principes universels régissant les formes possibles d’une grammaire qui est innée. Et qui est donc valable pour toutes les langues.

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47
Q

Règle de réécriture

A

Règle syntaxique utilisée par Chomsky qui réécrit un symbole catégoriel en d’autres symboles catégoriels.

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48
Q

Transformation

A

Modifier le sens de la phrase initiale sans réécriture.
Au lieu de réintroduire toutes les règles de réécriture pour former une phrase passive, on transforme la forme active en passive:

-> Un beau garçon a rencontré une belle fille.
Actif: 1+2+3
Passif: 3+(2+être)+1
Une belle fille a été rencontrée par un beau garçon.

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49
Q

Universaux formels

A

Les contraintes formelles sur les règles possibles, règles de réécriture et transformations; notamment le fait que ces règles font référence à des structures et non à des mots.

-> aucune grammaire ne contient la règle de transformation du type: remplacée le 3e mot d’une phrase par le 10e. Ils recevront l’attention de la grammaire générative.

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50
Q

Universaux substantiels

A

Ce qui est effectivement et matériellement commun à toutes les langues.

Ex: toute les langues ont la voyelle /a/

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51
Q

Hypothèse de Katz-Postal

A

Hypothèse selon laquelle les transformations ne peuvent pas modifier le sens, ce qui condamne les transformations de type négatives (mais autorisait celles de type passives au début). On introduisit alors les règles de réécriture du type P->NEG P.

À partir de cette hypothèse, la transformation se contente donc de modifier le symbole abstrait NEG en l’expression adéquate selon la langue et la grammaire.

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52
Q

Structures profondes

A

(Dans l’hypothèse de Katz-Postal)
Structures abstraites, utilisant des symboles abstraits, et contenant toutes les données nécessaires à l’interprétation de la phrase.
(à ce stade, la phrase n’est pas encore achevée)

53
Q

Structures de surface

A

Structures profondes modifiées par des transformations qui fournissent les données de base à une composante phonologique qui transforme ces structures en séquences sonores.

54
Q

Sémantique générative

A

Hypothèse (Katz-Postal) selon laquelle il faut construire des structures profondes de plus en plus complexe, une structure profonde différente pour chaque interprétation possible d’une phrase. Conséquence: le chemin transformationnel entre la structure profonde et la structure de surface devient de plus en plus long.

55
Q

Sémantique interprétative

A

Hypothèse qui accepte que certaines transformations peuvent modifier certains aspects de la signification. On a déplacé le lieu de l’interprétation sémantique de la structure profonde vers la structure de surface

(abandon de l’hypothe se de Katz-Postal)

56
Q

Mentalais

A

Langage de la pensée, universel et différent des langues par lequel on s’exprime.
Dans cette idée, la grammaire n’est qu’une interface qui permet de traduire le mentalais en langues particulières.

57
Q

Universaux implicationnels

A

La grammaire fonctionnelle recherche des universaux.
Ce sont des universaux qui prennent la forme de l’implication logique. Ils peuvent être absolus ou statistiques.

  • Absolus: les langues qui ont VSO pour ordre de base sont toujours prépositionnelles.
  • Statistiques: la grande majorité des langues, qui ont pour ordre de base SOV sont postpositionnelles.
58
Q

Modèle isomorphique

A

Outre la description des données d’entrée et de sortie de la capacité modélisée, ces modèles offrent une correspondance entre le modèle et les mécanismes neurologiques subjacents.

59
Q

Modèle semi-isomorphique

A

Outre la description des données d’entrée et de sortie de la capacité modélisée, ces modèles offrent une correspondance entre les grandes catégories des mécanismes proposés et les mécanismes neurologiques subjacents.

60
Q

Modèle taxinomique

A

Ceux-ci fournissent une description des données d’entrée et de sortie des capacités psychologiques modélisées, sans prétentions quant à la correspondance entre les mécanismes utilisés par le modèle et les mécanismes neurologiques subjacents.

61
Q

Adéquation pragmatique

A

Une grammaire fonctionnelle doit faire ressortir les propriétés des expressions linguistiques qui sont pertinentes à leur mode d’emploi, et que cela soit fait de telle sorte que ces propriétés puissent être mises en rapport avec les règles et les principes qui gouvernent la communication linguistique.

62
Q

Adéquation psychologique

A

Une grammaire fonctionnelle doit correspondre le + possible aux modèles psychologiques de la production et de la compréhension de l’emploi de la langue et de la compétence.

63
Q

Adéquation typologique

A

La théorie de la grammaire fonctionnelle doit être capable de fournir des grammaires pour TOUTES les langues, quelles que soient leurs caractéristiques typologiques.

64
Q

Argument

A

Représente n’importe quelle entité à laquelle on peut se référer dans un monde possible.

65
Q

Prédicat

A

Propriété qu’on attribue à un argument ou relation qu’on établit entre 2 ou 3 arguments.

66
Q

Prédication

A

Application d’un précicat à 1, 2 ou 3 arguments, soit pour attribuer une propriété à un argument, soit pour établir une relation entre 2 ou 3 arguments.

67
Q

Etat de fait

A

Toute phrase décrit un état de fait, un événement ou une situation représentée par une variable d’état de fait, qui représente n’importe quel état de fait dans n’importe quel monde possible.

68
Q

Quantificateurs

A

Opérateurs qui lient les variables d’arguments au monde dont il est questions.
En logique on ne distingue que 2 quantificateurs:
- le quantificateur universel (tout) ∀
- le quantificateur existentiel (individus) ∃

69
Q

Terme

A
Expression référentielle, définie par les positions d'argument fournies par le prédicat de base.
Termes obligatoires: du type singulier défini/indéfini
Termes optionnels (ou satellites: destinataire
70
Q

Fonction syntaxique

A

Constitue un niveau intermédiaire entre celui des fonctions sémantiques (Agent, Thème, Récipient) et le niveau des fonctions pragmatiques.
Elle exprime la perspective du locuteur par rapport à l’état de fait.
Trait grammatical dénotant le rôle que joue cette unité par rapport au noyau dont elle dépend. Cette unité peut être un mot simple ou composé, mais également une syntagme.

-> C’est donc le rôle que joue l’unité (le mot) au sein de son noyau.

71
Q

Fonction pragmatique

A

Détermine le statut informationnel des éléments de la phrase. S’il s’agit d’éléments communs, nouveaux, importants ou accessoires.

72
Q

Thème

A

Un constituant qui porte la fonction de “thème” présente un domaine ou un univers discursif par rapport auquel la prédication qui suit est pertinente.

Ex: A paris, il faut voir le Louvre.

73
Q

Topique

A

Un constituant qui a la fonction de “topique” présente une entité ‘dont’ la prédication dit quelque chose.

Ex: Qu’est ce que Jean a fait ? Il est allé au cinéma.

74
Q

Coda

A

Un constituant qui a la fonction de “coda” présente en guise d’arrière-pensée une information qui tend à clarifier ou modifier la prédication.

Ex: Il faut le prendre dans l’armoire, à gauche = accessoire.

75
Q

Topical

A

Appartient à la connaissance commune des interlocuteurs, contient l’information connue.

76
Q

Focal

A

(Trait pragmatique d’) un élément de phrase qui n’appartient pas à la connaissance commune des interlocuteurs, qui contient une information nouvelle (><topical)

77
Q

Connaissance commune

A

Pour qu’une communication soit possible, il faut que les interlocuteurs disposent d’une connaissance commune au sujet du Domaine de Vérification qui fait l’objet de l’échange.
Cette connaissance commune est l’intersection entre VDi et VDé

78
Q

Absolutif

A

Dans une langue ergative, (le français est une langue accusative)

  • l’Absolutif est le cas grammatical fondamental dans une phrase/langue ergative, marquant le sujet d’un verbe intransitif et le COD d’un verbe transitif.
79
Q

Ergatif

A

L’ergatif est le cas grammatical utilisé pour indiquer le sujet d’un verbe transitif.

80
Q

Performatif (>< Constatif)

A

Phrases dont le problème de leurs vérités ne se pose pas mais qui peuvent par contre, être utilisées avec insuccès. (réussir ou échouer)

Ex: Je déclaire la guerre au Lichtenstein !

A côté des performatifs explicites, il existe des performatifs implicites. Pour toutes ces phrases, la compréhension dépend des conditions de félicité.

81
Q

Acte (force) perlocutionnaire

A

(La force d’un énoncé correspond à un type d’acte, mais la définition reste la même)

Perlocutionnaire: occasionner des effets sur l’audience par l’énonciation d’une phrase, des effets qui dépendent entièrement des circonstances spécifiques d’un énoncé.

-> Effets extralinguistiques provoqués chez l’interlocuteur par le locuteur.

82
Q

Acte (force) illocutionnaire

A

Illocutionnaire: faire une déclaration, une promesse, une offre, etc. par l’énonciation d’une phrase, en vertu de la force conventionnelle qui y est associée (ou avec sa paraphrase performative explicite).

-> Acte de promesse

83
Q

Inférence

A

Mécanisme cognitif d’interprétation (déduction) d’un récepteur.

84
Q

Maxime de manière

A

Soyez perspicaces, et + particulièrement:

  • évitez d’être obscur
  • évitez l’ambiguïté
  • soyez bref

Soyez ordonné

85
Q

Maxime de pertinence

A

Faites en sorte que vos contribution soient pertinentes

86
Q

Maxime de qualité

A

Essayez de faire de telle sorte que votre contribution soit vraie, en particulier:
- ne dites rien que vous croyez faux.

Ne dites rien s’il vous manque des preuves suffisantes.

87
Q

Maxime de quantité

A

Elle exige qu’on soit aussi informatif que possible, et pas + d’infos que ce qu’il ne faut.

88
Q

Implicature

A

Déduction sur base de règles conversationnelles et de notre connaissance du monde.

-> A: “J’ai besoin d’essence” B: “Il y a un garage derrière le coin”

89
Q

Présupposition ‘existentielle)

A

Condition qui doit être satisfaite pour qu’une phrase soit vraie ou fausse.

(Quand nous parlons de quelque chose, nous semblons présupposeer que cette chose existe.)

MAIS souvent considéré comme un cas particulier de l’implicature.

90
Q

Principe de pertinence

A

Continuer à interpréter une phase jusqu’au moment où on croit avoir trouvé les inférences pertinentes, à savoir celles qui correspondent aux intentions du locuteur et/ou nos motivations.

91
Q

Principe de vérité

A

Construisez l’interprétation d’un énoncé en partant du principe qu’elle est vraie.

92
Q

Paire avoisinante

A

Une paire avoisinante est une séquence de 2 énoncés qui sont:

  • avoisinants
  • produits par des participants différents
  • organisés en une 1ère partie et 2nde partie

De telle sorte qu’une 1ère partie appelle une 2nde partie bien déterminées: Q/R, offre/acceptation/refus, salutation/salutation, etc.

93
Q

Pertinence conditionnelle

A

La 1ère partie d’une paire avoisinante ayant été produite, sa 2nde partie constitue une réponse pertinente et attendue. Son absence sera remarquée. Si une autre 1ère partie est produire à sa place, celle-ci sera interprétée dans la mesure du possible comme un préliminaire à l’exécution de la 2nde partie et l’attente de cette dernière ne sera levée que si elle est effectivement fournie, ou que son absence soit justifiée par la déclaration qu’il est impossible de fournir.

94
Q

Réponse préférée et non-préférée

A

Dans les paires avoisinantes, certaines 1ère parties admettent plusieurs 2ndes parties, c’est le cas d’une offre:
Acceptation (préférée) ou refus (non-préférée)

Les réaction non-préférées sont en général + longues que les préférées parce qu’elles s’accompagnent d’une justification.

95
Q

Passage de transition

A

Lors d’une conversation, chaque participant dispose d’un seul tour de parole pour chacune de ses interventions. La fin de chaque tour est caractérisée par un passage de transition qui, par des moyens linguistiques divers signale que le tour touche à sa fin.

96
Q

Séquence d’insertion

A

Séquence pouvant interrompre une paire avoisinante.

A: Je voudrais une place pour “la loi du désir”
B: vous avez + de 16 ans ?
A: non
B: alors non

Ce qui donne comme schéma d’organisation:
DEMANDE-QUESTION-REPONSE-REFUS

Séquence d’insertion
-> la demande ne reçoit pas immédiatement satisfaction, une autre paire est entamée, celle-ci pourrait de nouveau être interrompue.

97
Q

Séquence d’ouverture

A

1ère partie d’une conversation constituée d’une sommation ou d’un appel de l’attention, d’une réponse à cet appel et d’une raison ou justification de la sommation.

A: Maman ?
B: Qu’est-ce qu’il y a ?
A: Tu sais où est le chiffon pour nettoyer les carreaux ?

98
Q

Pré-requête

A

Afin d’éviter une réponse non-préférée, ou pour négocier un tour de parole + long, le locuteur peut tâter le terrain en devançant sa demande par une pré-requête.
Cela créé un échange en 4 temps (au lieu de 2).

99
Q

Négation

A

La négation, NEG, est un opérateur Focal sur la prédication qui inverse la valeur de vérité de la proposition exprimée par la prédication (de phrase positive correspondante).

100
Q

Condition d’emploi de la négation

A

Le locuteur emploie la négation lorsqu’il suppose que son/ses interlocuteur(s) estime(n’y) que la phrase positive correspondante, y compris ses implicatures éventuelles, est plausible.

101
Q

Portée de la négation

A

L’interprétation de la phrase qui consiste à repérer laquelle des conditions de vérité (de la phrase positive correspondante) n’est pas remplie selon le locuteur.

102
Q

Défini

A

Référence spécifique définie: opérateur sur le terme qui indique que l’information référentielle fournie par celui-ci est tropicale, connue par le locuteur et l’interlocuteur.

103
Q

Indéfini

A

Référence spécifique indéfinie: opérateur sur le terme qui indique que l’information fournie par celui-ci est focale, nouvelle pour l’interlocuteur (>< défini)

104
Q

Générique

A

Une information référentielle non-spécifique générique désigne une catégorie dans son ensemble.
-> “Tous” donne une référence générique: “Tous les éléphants ont une trompe.”

105
Q

Catégoriel

A

Une référence non-spécifique catégorielle désigne un membre quelconque d’une catégorie.

-> “chaque” donne une référence catégorielle: “chaque éléphant a des défenses”

106
Q

Entrée

A

Dans un dico, différentes entrées sont des mots d’origines différentes, mais s’écrivent de la même manière.
= homonymes.

107
Q

Homonymie

A

Mots d’origines différentes, ayant une étymologie différente mais s’écrivent de la même manière.

108
Q

Hyponymie

A

Désigne la relation entre un terme + spécifique (hyponyme) et un terme + général (super-ordonné).
-> un pingouin empereur = manchot = oiseau = animal

109
Q

Synonymie

A

Lorsque 2 mots ou 2 expressions peuvent se remplacer dans une phrase sans que le sens de celle-ci ne soit altéré, ces mots et expressions sont synonymes.
Les synonymes parfaits n’existent pas vraiment.

110
Q

Polysémie

A

Pluralité des sens d’un mot.

Plus un mot est courant, plus il est polysémique.
L’emploi figuré des mots augmente leur polysémie.

111
Q

Méronymie

A

Rapport entre les parties et leur tout.
-> le doigt est le méronyme de la main. Le tout (la main) est appelé “holonyme”.

MAIS le doigt n’est pas une sorte de main # hyponyme

112
Q

Incompatibilité

A

Il existe une relation d’incompatibilité entre 2 mots lorsque l’emploi de l’un exclut l’emploi de l’autre, lorsque 2 expressions contenant l’un ou l’autre terme ne peuvent être vraies en même temps.

-> le ciel ne peut être bleu et gris en même temps.

113
Q

Complémentarité

A

Forme spécifique de l’incompatibilité.
Il s’agit de paires V/F. La vérité de la phrase avec un terme implique la fausseté de la phrase avec l’opposé.
Il s’agit d’une relation de disjonction exclusive.

114
Q

Antinomie polaire

A

Laisse une possibilité de gradation entre 2 termes concis comme les 2 extrêmes d’une échelle de variation continue.
-> Chaud/froid
Si x n’est pas chaud, cela n’implique pas pour autant que x est froid. X peut être tiède.
-> la vérité de l’un n’implique pas la fausseté de l’autre.

115
Q

Relation converse

A

Relation entre 2 termes qui s’excluent mutuellement dans la même expression, mais s’impliquent après l’inversion des rôles sémantiques.

  • > “Jean à prête 20€ à Pierre” exclue “Jean a emprunté 20€ à Pierre”
  • > “Jean a prêté 20€ à Pierre” implique “Pierre a emprunté 20€ à Jean”
116
Q

Sémantique prototypique

A

Le sens de chaque mot est composé d’un noyau central, le sens prototypique, dont tous les éléments ne doivent pas être présents lors de chaque utilisation du mot. Parfois une similitude d’image suffit pour justifier le mot en question.

Ex: un oiseau évoque d’abord un animal avec des plumes qui vole plutôt qu’une autruche ou un manchot.
-> relève les caractéristiques générales.

117
Q

Métaphore prototypique

A

Lakoff s’oppose à la conception courante selon laquelle les métaphores ne relèveraient que de l’imagination poétique, sans affecter la pensée ou l’action elle-même. Il soutient que les métaphores sont présentés à chaque instant de notre vie, orientant notre perception et notre pensée et étant ainsi à la base du sens donné à nos concepts. Selon lui, une observation attentive de notre langage permet de voir que les métaphores structurent nos concepts.
Ces métaphores “structurelles” ont une base expérimentale et culturelle.

118
Q

Neurolinguistique

A

Étude des mécanismes psycholinguistiques au niveau neurologique.

Comme seul l’effet de certaines lésions sur la capacité langagière des individus permet jusqu’à présent de mettre en évidence les centres langagiers de notre cerveau, elle s’occupe surtout de pathologie linguistique.

119
Q

Neurone

A

Un neurone est une cellule caractérisée par sa capacité d’établir des liens avec d’autres cellules du même type.

Au corps de la cellule arrivent un grand nombre de filaments, les dendrites, par lesquels le neurone reçoit de l’information d’autres neurones sous forme d’impulsions électriques.

120
Q

Synapse

A

Les synapses sont les zones de contact entre les neurones.

Certaines excitent le neurones, d’autres l’inhibent.

121
Q

Dendrite

A

Filament par lequel le neurone reçoit de l’information d’autres neurones, celle-ci étant transmise sous forme de faibles impulsions électriques.

122
Q

Axone

A

Extension qui part du noyau du neurone.

Elle se ramifie et envoie de pulsions à d’autres cellules. Les axons se regroupent pour former les nerfs.

123
Q

Carte

A

Ensemble des neurones qui sont fortement liés entre eux, qui sont distribués sur un ensemble de zones corticales spécifiques, qui travaillé ensemble comme une unité fonctionnelle et dont les parties principales sont fonctionnellement dépendantes les unes des autres de telle sorte qu’elles sont mutuellement nécessaires pour le bon fonctionnement du réseau.

-> les neurones renforcent ou affaiblissent certaines connections, ils seront fortement connectés à des neurones qui s’allument en même temps. Les neurones d’une aire donnée (carte) sont + fortement connectés.
+ les différentes cartes (régions) travaillent en coordination.

124
Q

Détecteur de séquence

A

Alors que dans une chaîne d’allumage synchronisé, les groupes de neurones Alpha et Bêta, représentant des évents À et B, sont directement connectés, le détecteur de séquence est:

Un groupe de neurones g qui est sensible à la suite À et B, et qui relie les groupes Alpha et Bêta entre eux. La liaison entre les 2 est donc médiatisée par le groupe g.

-> succession d’events non immédiate, elle rend compte de la syntaxe (on construit la phrase petit à petit, pas instantanément.

125
Q

Réverbération

A

État d’excitation dans lequel les neurones restent après l’allumage et qui ne retombe que lentement à zéro.

126
Q

Amorce

A

L’amorce est un des 4 états possibles d’un réseau fonctionnel. Lorsque l’un de ceux-ci s’allume ou se retrouve en état de réverbération, il envoie des signaux à d’autres réseaux, insuffisants pour provoquer l’allumage, mais qui amènent à un état d’activité inférieur au seuil critique qui provoque l’allumage: l’amorce.

127
Q

Construction

A

Une combinaison conventionnelle et apprise entre une forme et des fictions.

= un couple forme-sens

128
Q

Coercition

A

Pour former la compatibilité avec une grammaire de construction, on donne 2 arguments supplémentaires aux verbes pour permettre leur emploi créatif dans cette construction.

129
Q

Allophrase

A

Phrase dont tous les détails de l’ordre des mots ne sont pas fournis par les constructions qui la composent.

-> mêmes contenus sémantique pour des formes différentes (dans l’ordre des mots, type de construction…)