Les Thèmes Flashcards
Les personnages
-La plupart des personnages sont jeunes.
-Le réalisateur a décidé de montrer le point de
vue des jeunes et pour changer les stéréotypes dans les jeunes générations.
L’amitié
-Les membres du trio sont de bons amis qui passent leurs journées à traîner ensemble.
-Ils sont protecteurs les uns des autres.
-Malgré leurs origines/religions différentes, les trois vivent en harmonie.
Le langage
-Les personnages utilisent l’argot et le verlan.
-Le verlan est un langage de jeunes (en particulier des banlieues.
-Le verlan est utilisé pour connecter avec les jeunes (changer les stéréotypes) est pour l’humour. C’est aussi plus réaliste.
L’éducation
-Les protagonistes ne font pas d’études et n’ont pas d’emploi.
-Seul Hubert semble avoir reçu une éducation. Il a aussi travaillé dur pour obtenir la salle de gym.
La famille
-Vinz habite avec sa sœur, mère, grand-mère.
-Hubert vit avec sa sœur et mère - frère en prison.
-Saïd vit avec ses parents qui sont stricts. Il a une soeur et un frère.
-Pas de figure paternelle présente.
-Tous les trois montrent du respect pour les membres de leur famille.
La délinquance
-La Haine nous en présente plusieurs aspects - Saïd et Hubert sont des petits dealers, Vinz est en attente d’un verdict pour vol à la tir.
-Les jeunes n’ont aucun respect envers les autorités.
-Les jeunes n’ont rien à faire, la délinquance apparaît comme la seule échappatoire momentanée mais aussi comme un moyen de se fair de l’argent.
La musique et danse
-La musique et la danse sont une forme d’expression pour les jeunes présents dans le film.
-La musique est une partie intergrante du film et reflète l’émergence de la popularité du rap hexagonale chez les jeunes.
-Le mixage de NTM avec Edith Piaf permet de refléter la double culture de ces jeunes.
Les confrontations
-Le film débute avec des images d’archive montrant les confrontations entre les résidents des banlieues et les forces de l’ordre.
-Le film se déroule au lendemain d’une nuit d’émeutes.
-Nous sommes témoins de plusieurs confrontations entre la police et les banlieusards.
-La cité est donc présentée comme un endroit où règne la violence qui fait partie du quotidien des jeunes.
La violence verbale
-La violence verbale est partie intégrante du language des jeunes.
-Ils s’insultent entre eux.
-Les banlieusards insultent les autorités.
-Le trio est vulgaire envers les habitants de Paris.
-Il est clair que les résidents de la cité vivent dans un environnement où tout le monde parle mal - explique leur inaptitude à communique avec les autres en dehors de la cité.
Le révolver
-Lors des altercations de la veille, un policier a perdu une arme - Vinz a trouvée.
-Le pistolet représente la violence. Vinz le garde sur lui comme pour monter l’omniprésence de la violence.
-Il est aussi la cause de la violence.
La brutalité policière
-Inspiré de faits réels, ceux de la mort de Makomé M’Bowolé, le réalisateur dénonce les bavures policières.
-L’intrigue du film est fondée autour d’Abdel Ichaha, victime de bavure.
-Dans la scène du commissariat à Paris, Saïd et Hubert sont attachés, humiliés et maltraités par 2 inspecteurs devant un stagiaire qui n’ose rien dire.
La brutalité policière pt2
-La représentation de la police est négative, on pourrait en conclure que La Haine est un film «anti-flics».
-Lors de l’avant-première du film au festival
de Cannes, les policiers présents ont tourné
le dos à l’équipe en signe de protestation.
-Kassovitz a inclut des bons flics (Samir - il habitait dans la banlieue - plus sympathique, aussi un idole pour les autres flics).
La haine
-Le titre du film reflète le sentiment principal du film.
-Les habitants de la cité des Muguets ressentent de la haine envers la police.
-Dans la scène du commissariat à Paris,
l’audience peut s’apercevoir que la haine
est réciproque.
-Dans cette scène, le spectateur est amené,
lui aussi, à ressentir de la haine envers la
police.
Le cercle vicieux
-Les jeunes de la cité sont coincés dans cet engrenage de violence et ne peuvent pas s’en sortir «la haine attire la haine».
-Commence et finir avec une bavure (Abdel -> Vinz).
-Même le personnage le plus pacifiste du film est amené à utiliser la violence : Il n’y a pas
d’échappatoire.
Le tournage
-Le film a été tourné dans une vraie cité à Chanteloup-les-Vignes et devait s’appeler «droit de cité».
-Pour se faire accepter par les résidents de la
cité, Kassovitz et son équipe y ont vécu
pendant deux mois avant le tournage.
-Plusieurs résidents de la cité Chanteloup-les-
Vignes sont des figurants dans le film.
La précarité
-La cité est délabrée et insalubre.
-Les appartements ne sont pas adaptés pour
les types de famille.
-Les habitants manquent d’argent pour payer
leurs factures ou pour s’échapper de la
banlieue et tombent dans la délinquance.
La diversité
-Les protagonistes forment un trio black-blanc-beur. Les résidents ont des origines et des religions variées.
-Les habitants, toutes générations confondues, se mélangent.
L’ennui
-Les jeunes ne vont pas à l’école et ils
n’ont pas de travail.
-Ils n’ont rien à faire.
-L’histoire de la caméra cachée reflète
bien l’ennui présent chez les jeunes.
(l’horloge donne une indication du temps
qui passe).
Le sentiment d’appartenance
-La cité apparaît comme un monde à part
dans lequel les jeunes ont leurs propres
règles et langage. Tout le monde se
connaît.
-La scène du DJ donne un aperçu des lieux:
les bâtiments sont proches et il y a peu
d’espace (un sentiment de
communauté mais aussi d’étouffement).
-Les jeunes disent « un des nôtres » en
parlant d’Abdel.
L’exclusion
-La structure du film souligne l’écart entre la vie dans la cité et celle dans la capitale - par exemple - l’appartement d’Astérix est luxueux et Saïd est surpris par la politesse d’un agent
de police.
-La discrimination et le racisme: les deux
policiers disent des propos racistes « on
ramasse avec les pieds dans ton pays »,
« Saïd c’est français ça ? ».
La scène de la galerie
-On voit que les personnages ne sont pas à leur place : ils ne comprennent pas l’art et n’ont pas de bonnes manières. Ils se font expulser de
la galerie à cause de leur attitude envers
deux femmes. Le trio sait très bien qu’il
ne peut pas s’intégrer, ils sont agressifs et
cassent des œuvres avant de quitter les
lieux.
Le rôle des médias
-Kassovitz dénonce la perception des banlieues par les médias qui renforcent les stéréotypes négatifs.
-On voit plusieurs séquences à travers les caméras - la mort d’Abdel, la scène des journalistes, images sur les émeutes chez Darty.
-Les médias sont à la recherche des titres à
sensation, ce qui attise la colère des
banlieusards.
-Les jeunes finissent-ils par endosser l’image
produite par les médias .