Les Phénomènes des Catégorisations Sociales Flashcards

1
Q

Vrai ou Faux ?

L’être humain dispose d’une capacité illimitée à traiter les informations.

A

Faux

Empan mnésique, Mémoire à Court Terme (Miller, 1956)

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2
Q

Que permet le fait de catégoriser ?

A

D’organiser plus d’informations en petits paquets facilement restituables.
Ça réduit la complexité de notre environnement.

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3
Q

À quoi renvoie le terme de catégorisation ?

A

Il renvoie à un certains nombre d’objets considérés comme équivalents.
Il n’y a pas individuation, on n’est plus vraiment de personnes mais des parties d’un système.
Il peut y avoir une dépersonnalisation et le comportement d’un peut être attribué à tout le monde.

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4
Q

Quelles sont les 4 fonctions de la catégorisation ?

A
  • Réduire la complexité de ce qui nous entoure
  • Identifier les objets environnants
  • Ordonner et mettre en relation des classes d’événements
  • Comprendre ce qui nous entoure
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5
Q

Vrai ou faux ?
On peut faire de la particularisation.

Quelle en est la limite ?

A

Vrai. On peut accepter qu’il y ait des exceptions.

Si on change la perception de quelque chose, c’est limage de soi que l’on attaque, on avait tort.

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6
Q

Qui a donné une définition de la catégorisation ? En quelle année ?

A

Tajfel en 1981

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7
Q

Quelle est la définition de la catégorisation ?

A

C’est un processus mettant ensemble des objets sociaux ou des événements qui sont équivalents en regard des actions individuelles, des intentions individuelles et des systèmes de croyance.

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8
Q

Qu’est-ce qui donne une adaptation au milieu ?

A

La perception d’une certaine stabilité.

On peut générer des taxonomies, prototypes et schémas.

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9
Q

Que développent les individus sur la base des catégories de personnes formées ?

A

Des attitudes et des jugements stéréotypés.

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10
Q

À qui sont appliquées les caractéristiques de la catégorie ?

A

À l’ensemble des membres de la catégorie.

Ces membres deviennent donc interchangeables.

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11
Q

Qu’implique ainsi le fait de catégoriser ?

A

Une partition de l’environnement en différentes catégories.

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12
Q

Vrai ou faux ?

Le regroupement de différents “objets” dans une même catégorie est uniquement dicté par des rapports de similitudes.

A

Faux.

Il dépend aussi de l’existence d’une théorie qui permet de rendre compte de ces similitudes.

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13
Q

Depuis quelle année est utilisé le terme “perception sociale” ?

A

1954

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14
Q

Quels sont les 3 aspects de la perception sociale ?

A
  • Formation d’impression
  • Théories implicites de la personnalité
  • Processus d’attribution/Erreur fondamentale
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15
Q

Qu’est-ce que la perception sociale ?

A

C’est une perception ou une cognition en tant qu’affectée par des variables sociales.

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16
Q

Quels sont les 2 processus en oeuvre dans la perception sociale ? Les décrire.

A
  • Induction : assigner à un item une catégorie en se fondant sur certaines caractéristiques de cet item alors qu’il peut y avoir des divergences pour certaines autres caractéristiques.
  • Déduction : utilisation de l’appartenance d’un item à une catégorie en vue d’associer à et item les caractéristiques de la catégorie telles quelles avec peu de vérifications.
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17
Q

Que permet la catégorisation avec l’induction et la déduction ?

A

De dire ou savoir beaucoup de choses à partir de peu d’éléments (= induction)
D’apprendre ou de retenir peu de choses à partir de beaucoup d’éléments (= déduction)

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18
Q

Qu’est-ce que la formation d’impressions ?

A

C’est un processus qui consiste à caractériser une personne en un ensemble organisé à partir de traits particuliers.

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19
Q
Vrai ou faux ?
Le perceur (ou percevant) est inactif dans la perception sociale.
A

Faux, ce n’est pas uniquement une reproduction passive d’un stimulus.

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20
Q

Quelles sont les 3 étapes de la perception sociale ?

A
  • Repérage des informations disponibles
  • Mise en relation avec d’autres éléments
  • Inférences d’autres informations
21
Q

Qui pose le rôle actif du percevant ? En quelle année ?

A

Lepper en 1935

22
Q

Qui est le premier à avoir travaillé sur les premières impressions ? En quelle année ?

A

Asch en 1952

23
Q

Que dit le modèle de la configuration ?

A

“Le tout n’est pas réductible à la sommes des éléments qui le composent.”

Il y a une formation d’impression rapide, globale et cohérente sur base d’un ensemble d’informations plus ou moins hétérogènes puis inférence de nouvelles caractéristiques.

24
Q

Dans le modèle algébrique d’Anderson, quel est le postulat de départ ?

A

L’impression est une fonction de l’intégration et de la combinaison des éléments pris séparément.

25
Q

Vrai ou faux ?

Les différents modèles renvoient chacun à leur propre réalité.

A

Faux.
Ils renvoient tous à une même réalité : nous percevons ce que nous voulons bien percevoir et de la façon dont nous voulons le percevoir.

26
Q

Vrai ou faux ?

Toutes les caractéristiques d’une personne ont le même poids dans la formation d’impression.

A

Faux.
Certains attributs sont plus saillants, visibles, familiers, centraux dans les théories explicatives des individus, pertinents que d’autres et/ou ont plus de valeur.

27
Q

Quels sont les 3 principes selon lesquels se forment nos impressions ? Les expliquer

A
  • Cohérence : nos impressions d’autrui se fondent sur des éléments d’information nous permettant de dégager une préférence globale quant aux sentiments qu’on éprouve
  • Persistance des premières impressions : les impressions initiales semblent s’imposer (effet de halo)
  • Surestimation des facteurs dispositionnels au détriment des facteurs situationnels : les propriétés dispositionnelles varient moins que leurs manifestations d’où leur utilisation privilégiée
28
Q

Que sont les théories implicites de personnalité ?

A

Ce sont des “croyances que nous entretenons à propos de l’espèce humaine notamment en ce qui concerne la fréquence et la variabilité d’un trait de caractère dans la population.” (Leyens, 1983)

29
Q

Donner 4 caractéristiques des TIP.

A

Elles sont non scientifiquement fondées
Elles permettent de se juger soi-même ou de juger autrui
Elles permettent de prédire son comportement ou celui d’autrui
Elles dépendent de nos expériences passées

30
Q

Quels sont les 4 phénomènes généraux en lien avec les TIP ? Les expliquer.

A
  • Idéalisme : les gens voient les choses comme ils s’attendent à ce qu’elles soient
  • Égotisme : les gens voient les choses comme ils veulent qu’elles soient
  • Réalisme : les gens pensent qu’ils voient les choses telles qu’elles sont
  • “Circonstancialisme” : les gens ne pensent qu’aux choses qu’ils voient
31
Q

En quelle année a eu lieu l’expérience de Tajfel et Wilkes ?

La raconter.

A

En 1963
On fait plusieurs présentations successives de huit lignes de longueur variable.
Soit il n’y a pas d’étiquettes, soit les étiquettes sont aléatoires soit elles correspondent aux plus courtes pour la A et longues pour la B.
Les estimations diffèrent selon la présence ou l’absence d’étiquettes.
Quand les étiquettes sont basées sur un critère concret, les participants exagèrent les différences entre les groupes (effet de contraste) et les ressemblances à l’intérieur des groupes (effet d’assimilation)

32
Q

En quelle année a eu lieu l’expérience de Codol ?

La raconter.

A

1984
Estimation des ressemblances / différences entre pairs avec des pompiers et des employés de pompes funèbres.
La ressemblance entre soi et les membres de son groupe est moins forte que celle entre les autres membres de son groupe elle-même encore moins forte que celle entre les membres de l’autre groupe.

La similitude qu’un individu perçoit entre lui-même et son groupe diffère selon qu’il se considère dans le groupe ou hors du groupe.
Avant d’être socio-centrique, on est égocentrique.

33
Q

Vrai ou faux ?

Dans un groupe, l’individu surestime les similitudes avec autrui et minimise les différences.

A

Faux.
C’est l’inverse, il surestime les différences et minimise les similitudes.

C’est l’effet PIP (Primus Inter Pares) ou conformité supérieure à soi : l’individu se conforme et en même temps cherche à se singulariser.

34
Q

Quelles sont les deux manières de se valoriser par rapport aux normes du groupe social ?

A
  • S’attribuer des caractéristiques valorisées positivement

- Se décrire comme plus conforme aux normes requises par la situation

35
Q

Qu’est-ce que le Black Sleep Effect ?

A

C’est le fait qu’il y a une surinclusion très présente dans les catégories socialement les moins valorisées et en parallèle une surexclusion très présente des catégories socialement valorisées.

36
Q

Pourquoi a-t-on tendance à éjecter les gens dont on n’est pas sûr ? Quel autre phénomène du même genre voit-on également ?

A

Parce qu’ils pourraient donner de notre groupe ou de nous-mêmes une image dégradée.
On sanctionne plus les déviances dans notre groupe que les déviances chez les personnes d’un autre groupe.

37
Q

Quel est le premier moteur d’une identité sociale positive ?

A

Le souci de différenciation (sociale).

38
Q

Définir les stéréotypes.

A

Ce sont les “images dans la tête”.
Ce sont une sorte de TIP particulière partagée par l’ensemble d’un groupe à propos de l’ensemble d’un autre groupe ou du sien propre.

39
Q

À quoi renvoie la menace du stéréotype ?

A

À la préoccupation que l’on ressent quand on risque de confirmer en tant que caractéristique personnelle un stéréotype négatif relatif à notre groupe.

40
Q

Quelle expérience met en avant la menace du stéréotype ?

A

L’expérience de Steele et Aronson de 1995 dans laquelle on soumet des étudiants noir au même test en leur faisant croire ou que c’est un test d’intelligence ou une tâche de résolution de problèmes.

41
Q

Comment se forment des stéréotypes ?

A

Par la perception d’une corrélation entre l’appartenance à un groupe et la possession de certains attributs. Ces corrélations peuvent être de nature illusoire.

42
Q

Sur quoi serait donc basé le jugement du stéréotype ?

A

Sur la mémoire

43
Q

De quoi dépendent les stéréotypes ?

A

De la double conjonction de la saillance des minorités et des comportements socialement non désirables et donc par définition moins nombreux.

44
Q

Par rapport aux stéréotypes, qu’incarne la catégorie ?

A

Elle incarne l’objet (= le groupe, ses membres) sur lequel portent le préjugé et le stéréotype.

45
Q

À quoi renvoie le préjugé ?

A

Il renvoie à une valeur organisatrice associée à la catégorie, il oriente globalement le stéréotype.

46
Q

Que concrétise le stéréotype ? À quoi correspond-il ?

A

Il concrétise le préjugé. Il correspond aux traits communément associés et considérés être partagés par les objets de la catégorie.

47
Q

Qu’est-ce que l’étude des relations entre groupes selon Wilder ?

A

C’est l’étude des attitudes envers (préjugés), des croyances concernant (stéréotypes) ou des comportements dirigés vers (discrimination) des groupes sociaux ou des membres de groupes sociaux.

48
Q

Quelles sont les 7 caractéristiques des stéréotypes ?

A
  • Ils sont directement reliés au préjugé
  • Ils supposent une source et une cible
  • Ils sont arbitraires
  • Ils sont consensuels
  • Ils peuvent viser le groupe lui-même et/ou d’autres groupes
  • Ils réduisent le groupe visé à une certaine série de traits sans prendre en compte les différences existant dans ce groupe
  • Ils sont opérants : permettent en quelques traits de dresser un portrait d’un groupe cible et sont supposés permettre de savoir comment se comporter face à ce groupe
49
Q

Quelles sont les 4 fonctions sociales des stéréotypes selon Doise (1972) ?

A
  • Explicative
  • Anticipatrice
  • Justificative
  • Reconnaissance sociale