Les feux de parc de stationnement couvert Flashcards
CARACTÉRISTIQUES :
Les feux de PSC sont à considérer comme des cas particuliers de feux d’espace clos. En effet, la configuration des lieux, la compléxité des cheminements et le cloisonnement de ce type de construction rendent bien souvent la recherche du foyer difficile. En contrepartie, le dvp du feu est facilité par tous ces éléments et la situation à l’arrivée des secours peut être particuliérement defavorable, avec notamment :
- Un voire plusieurs niveaux entiérement enfumés
- Un voire plusieurs niveaux entièrement embrasés
- Un effet de four à ssavoir des températures au niveau du lieu d’origine de l’incendie atteignant parfois 800c°. Si plusieurs véhicules sont en feu, cette température, qui n’est qu’indicative; sera largement dépassée.
- Une structure fragilisée par la température élevée
- Éventuellement une notion de victime à l’intérieur du parc
La lutte contre le sinistre doit donc répondre à deux impératifs :
- L’engagement des moyens le plus rapidement possible, car plus l’attauqe du feu se fait tardivement, plus le sinistre peut s’étendre aux autres niveaux et/ou compartiments
- La sécurité du personnel: le cos doit veiller à engager ole personnel stricteemnt nécessaire à la recherche du foyer, en respectant les prescriptions du bso 200.11
structure des PSC, moyens de prévention à disposition : En fonction de la destination du batiment ( habitation, code du travail, ERP) et de la date de permis de constriure, les dispositions constructives et les aspect de prévention des PSC peuvent ^tre différents.
Il est pas possible de dresser uen liste exhaustive des principales caractéristiques constructivesou préventives quel’on peut retrouver dans uns PSC
Néanmoins voici quelques éléments d’ordre général qui méritent d’être pris en compte par le cos :
- La stabilité des dalles d’un PSC peut varier d’une demi-heure à 1h30. Sous un IGH la stabilité au feu de la dalle est de 4h.Il faut donc que le COS prenne en compte dés le début de l’intervention un risque possible d’effondrement de la dalle supérieur au niveau du foyer.
- Les PSC peuvent disposer de moyens d’extinction type CS et ou d’extinction auto type “ sprinkler”
- Les PSC ayant plus d’un niveau de parking peuvent être également dotés de moyens de désenfumage mécanique, dont les commandes manuelles sont en générale situées au niveau de la rampe d’accès du PSC.
PARTICULARITÉS DES FEUX DE PSC
Plusieurs éléments , de nature constructive principalement, peuvent favoriser un développement rapide du feu en PSC. Dès leur arrivée , les secours peuvent donc être confrontés à :
- Une propagation horizontale rapide, du fait de la proximité des véhicules, de la présence éventuelle de cloisons métalliques ( boxes grillagés), voire de stockage anarchique ( fort potentiel calorifique)
- Une propagation verticale par les joints de dilatation et/ou les gaines techniques ( absence de recoupement)
- Un risque d’envahissement par les fumées des niveaux supérieurs du PSC ( via les rampes d’accès des véhivules) ezt/ou des cages d’escaliers des bâtiments en superstructure ( absence ou défectuosité du recoupement), car les PSC se trouvent en règle générale sous un bâtiment.
Le COS doit donc axer son idée de manoeuvre sur la maitrise de 5 éléments primordiaux :
- Une découverte rapide du foyer
- Une attaque massive du foyer
- Une utilisation optimal des moyens de ventilation
- Des reconnaissances approfondies dans le PSC et dans les bâtiments attenants.
- Une utilisation conseillée de la mousse, souvent efficace lors des feux de PSC
- PRINCIPES D’ATTAQUE DES FEUX DE PSC
Afin de limiter rapidement les propagations du sinistre, le COS doit ordonner l’attaque,
depuis les cages d’escaliers, du ou des foyers dès que ceux-ci sont localisés.
Des moyens puissants doivent être utilisés (lances disposant d’un débit de 500 l/mn ou
Lance Grande Puissance), afin d’enrayer les propagations, lutter contre le sinistre, abaisser
la température et refroidir la dalle dans le(s) niveau(x) concerné(s).
Si l’intervention prend de l’ampleur et que le ou les niveaux concernés par l’incendie deviennent
inaccessibles du fait de la chaleur ambiante, des trouées en partie supérieure ou sur les
façades du PSC peuvent être réalisées pour attaquer le sinistre depuis l’extérieur et
favoriser l’évacuation des fumées (marteaux perforateurs électriques des PRM, burineurs et
perforateurs du CESD, lance thermique). L’utilisation de la mousse devient alors primordiale,
car elle assure simultanément une bonne extinction et la sécurité du personnel.
UTILISATION DE LA VENTILATION LORS D’UN FEU DE PSC
Si le PSC est doté d’une installation de désenfumage mécanique, le COS la fait mettre en
service au niveau concerné, même si le foyer n’est pas découvert, afin de :
ªªfaciliter l’évacuation des gaz chauds et des fumées ; ªªfaciliter les reconnaissances ; ªªs’assurer du sens du tirage pour l’engagement des SP ; ªªfaciliter l’évacuation des personnes présentes dans le PSC ; ªªs’assurer du bon fonctionnement de la ventilation mécanique du PSC et dans le cas contraire, anticiper sur la demande de moyens de ventilation.
La ou les rampes d’accès devront être ouvertes afin de faciliter l’évacuation des fumées,
mais également afin de mettre en place des moyens de ventilation SP lorsque ceux-ci sont
nécessaires.
Reconnaissances d’attaque :
ªªles cages d’escaliers doivent être utilisées en 1re intention pour déterminer le(s) niveau(x)
sinistré(s), ainsi que les niveaux enfumés (attention, il peut y avoir plusieurs foyers) ;
ªªplacer systématiquement un TGR, une équipe de sécurité et une lance par point d’accès ;
ªªeffectuer la reconnaissance d’attaque au moyen de la caméra thermique dans le niveau
sinistré, afin de localiser le foyer ;
ªªdans l’impossibilité d’une reconnaissance d’attaque au niveau sinistré (température trop
élevée), effectuer une reconnaissance périphérique (cf. nota) depuis la dalle supérieure.
Dans ce cas, l’action d’au moins une lance dans le niveau sinistré permet de « refroidir »
l’atmosphère et de préparer la mise en oeuvre des lances à mousse, le cas échéant.
Nota : Une recherche du foyer au moyen de la caméra thermique depuis le
niveau supérieur ou inférieur du sinistre peut bien souvent permettre de localiser
l’emplacement exact du sinistre et d’engager les premières équipes d’attaque par la cage d’escalier la plus adaptée. Cette manière de procéder préserve le potentiel
physique du personnel et limite la durée des reconnaissances d’attaque
Reconnaissances périphériques :
ªªla caméra thermique doit également être utilisée pour rechercher d’éventuelles propagations
;
ªªsi la recherche et/ou l’extinction du foyer s’inscrivent dans la durée, effectuer des contrôles
réguliers des niveaux directement inférieur et supérieur (propagation possible par des
fissures, des joints de dilatation, ou du fait de l’absence de joint dans ou entre les dalles…) ;
ªªsignaler au COS toute suspicion de fragilisation de la dalle supérieure.
- EXTINCTION : ENGINS AU DÉPART
Un premier départ, composé de 3 EP dont 1F, 1 CRAC et 1 MEA avec VO, est envoyé
lors d’un feu de PSC. Ce volume doit permettre au COS, dans le cas d’un feu limité au seul
niveau concerné par le sinistre initial, de localiser et d’attaquer le foyer tout en effectuant
les reconnaissances périphériques et à vue.
RÉPARTITION DES MISSIONS
La répartition des missions telle que définie dans ce chapitre est proposée à titre d’exemple.
Elle est adaptée par le COS en fonction de la situation (notamment en présence de victimes),
de l’ordre de présentation des engins, du nombre d’équipes, etc
La Marche Générale des Opérations (MGO) doit rester le fil conducteur de l’idée de
manoeuvre du COS.
ª1er engin
ªª1er engin : mission « Reconnaissances d’attaque et localisation du foyer » ;
ªªprise de renseignement pour localisation précise du foyer (niveau, accès…) ;
ªªsauvetages éventuels ;
ªªchoix du 1er point d’accès ;
ªªengagement rapide en reconnaissance d’attaque, d’un binôme avec caméra thermique,
pour la localisation du foyer ;
ªªétablissement d’un premier moyen hydraulique au niveau du point d’accès.
2e engin
mission « Ventilation et 2e point d’accès » :
ªªouverture de la rampe d’accès (création d’un sortant : impératif pour la ventilation,
qu’elle soit naturelle, mécanique ou opérationnelle) ;
ªªaction immédiate sur la ventilation mécanique ou mise en place d’un VGD lorsque la
ventilation mécanique est inexistante et si la ventilation naturelle est inefficace ;
ªªrecherche d’un 2e point d’accès, si possible à l’opposé du premier (coordination nécessaire
avec le premier engin) ;
ªªétablissement d’un 2e moyen hydraulique au niveau du 2e accès ;
ªªengagement dans le PSC uniquement sur ordre du COS.
3e engin
mission « Reconnaissances périphériques et à vue » :
ªªreconnaissances périphériques dans le PSC et dans le bâtiment en superstructure ;
ªªfermeture des accès aux étages supérieurs, afin d’éviter la propagation des fumées dans
les bâtiments en partie supérieure du PSC ;
ªªcontact avec les occupants des bâtiments en superstructure pour confinement, si la
fumée n’envahit pas les cages d’escalier, ou évacuation du ou des bâtiments attenants
en cas de présence de fumées importantes dans les étages.
RAPPELS CONCERNANT L’UTILISATION DE LA MOUSSE
La mousse agit par isolement, par étouffement, par refroidissement et par diminution
du rayonnement. Trois taux de foisonnement existent : bas (0 à 20), moyen (20 à 200) et
haut (> 200, « grosses bulles »).