les FEUX DE MOYENS DE TRANSPORT Flashcards
VÉHICULES AUTOMOBILES À L’AIR LIBRE
Le risque réside en la présence combinée ou non des éléments suivants :
- Réservoir d’hydrocarbure (supercarburant,
gazole, E85) ; - Réservoir sous pression (gaz naturel, gaz de pétrole liquéfié, hydrogène carburant ou alimentant une pile à combustible, azote, air comprimé), qui crée un risque d’explosion ou d’aggravation du feu par création d’une torchère ;
- plancher de batteries ou un générateur thermique fournissant l’énergie sur les véhicules électriques susceptibles de présenter un risque électrique et de générer des feux aux comportements parfois
radicalement différents ; - Huile et pneumatiques ;
- matières plastiques en quantité plus ou moins importante pour ce qui concerne l’aménagement de l’habitacle ;
- dispositifs pyrotechniques (airbag, prétensionneurs
de ceinture, arceaux automatiques de sécurité) et d’absorbeurs à air comprimé au niveau des pare-chocs, susceptibles de se déclencher spontanément sous l’effet de l’élévation de température ; - matières transportées, plus ou moins dangereuses et plus ou moins bien signalées ;
- bornes de charge électrique délivrant du courant alternatif.
Dans tous les cas de figure, l’application de la MGO incendie est la règle absolue. De plus, l’identification
des risques multiples que représentent aujourd’hui les différentes technologies en service impose d’y d’intégrer la règle des « 4 I », afin de déterminer la conduite à tenir :
Règles des 4 I:
- Identifier le véhicule et ses caractéristiques ;
- Inspecter les éléments constitutifs ;
- Interdire les actions potentiellement dangereuses
- Intervenir conformément à chaque type de
motorisation.
TRANSPORT FERROVIAIRE
La distribution se fait :
ªªpar ligne aérienne de contact (câbles sous tension) : la transmission se fait au moyen de pantographes ou de perches (tramway ou train) ;
ªªau niveau du sol (rails de traction) : la
transmission se fait par l’intermédiaire de
frotteurs (métro).
Transport ferroviaire:
En cas d’intervention pour feu, le COS ne doit faire entreprendre l’extinction qu’après la coupure de l’alimentation électrique, pour éviter la formation d’arcs électriques et le risque d’électrisation des porte-lance :
ªªabaissement du pantographe ou retrait du frotteur : attaque par l’intérieur avec des moyens portatifs uniquement ;
ªªconfirmation de coupure à distance de l’alimentation : attaque par l’extérieur possible, à l’eau ou à la mousse, à l’aide de lances à main.
TRANSPORT DE MATIÈRES DANGEREUSES
En règle générale il faut se conformer à la marche générale des opérations NRBC et notamment :
- se renseigner immédiatement sur le produit, ses caractéristiques et les moyens d’extinction à employer (auprès du conducteur, qui détient les fiches de produit, auprès du CO, qui dispose de base de données sur les produits) ;
- Caler le véhicule ;
- Périmètre de sécurité ;
- Etablir des moyens d’extinction autour du véhicule, en tenant compte de la pente de la voirie et du sens du vent ;
- Protéger la zone voisine si elle est menacée ;
- Créer des barrages au sol (terre, sable, etc.) ou des tranchées pour empêcher le liquide de se répandre ;
- Extinction avec les moyens adaptés au produit ;
- Demander le service des égouts, de la voirie, et le laboratoire central d’urgence.
Si le transport s’effectue en citerne et qu’elle n’est pas atteinte par le feu au moment de l’arrivée des secours, il est parfois nécessaire pour la protéger :
* soit de l’arroser en jet diffusé pour la refroidir progressivement ;
\* soit de la recouvrir d’une enveloppe de mousse.
AÉRONEFS
Les opérations d’extinction comprennent simultanément :
- Hydrocarbures (carburant) = mousse ou poudre ;
- Parties métalliques, = refroidissement eau; extinction totale = sable ou de terre.
- Les éléments en magnésium = poudres spéciales ou du ciment ;
- Aménagements intérieurs (ameublement, sièges, coussins, ect.) = jets diffusés ;
- L’attaque de feux de bâtiments voisins, qui doit être conduite par les moyens ordinaires.