Les dépresseurs du SNC Flashcards
Les dépresseurs
-Ralentissent le fonctionnement du SNC et affectent les parties du cerveau qui contrôlent les pensées, le comportement, la respiration et le rythme cardiaque
-Diminue niveau d’éveil et activité générale du cerveau
-Produisent effet relaxant de détente, de bien-être, de somnolence rendent l’utilisateur moins conscient de son environnement
-Atténuent la sensation de douleur, ou la perception des difficultés de la vie tout en diminuant la capacité à y faire face
Effets généraux des dépresseurs
Sur le SNC
-Ralentissement activité SNC
-Procurent sensation de détente
-Diminuent la gène
-Ralentissement des réflexes
-Aident au sommeil
Sur le plan physique
-Provoquent ralentissement des processus normaux de l’organisme (ex: dépression respiratoire)
Alcool
Effets généraux recherchés:
-euphorie, déshinibition, soulagement de l’anxiété
Observations physiques
-bouche pâteuse, mouvements chancelants, rougeur de la peau, yeux brillants, paupières lourdes
Effets physiques de l’alcool à court terme
-Somnolence
-Mauvaise humeur
-Déshydratation, mal de tête
-Diminution de l’ouïe
-Jugement altéré
-Diminution de l’attention
-Réflexes ralenties
-Confusion
-Moins de gênes, faux sentiments de confiance
-Sentiment de bien-être et de détente
-Trouble de vision
-Visage rouge
-Plus bavard
-Vo
-Arrêt respiratoire= danger de coma et de décès
-Incoordination des mouvements et sensation de paralysie
Comment évaluer la consommation d’alcool
Questionner sur:
-Fréquence
-Quantité
-Durée d’exposition
-Date de la dernière consommation
-ATCD de complications de sevrage (convulsions, délirium de tremens)
Quels sont les rôles et les caractéristiques impliqués dans les effets de GABA versus la prise d’alcool?
Les mécanismes d’anxiolyse et de sédation
Mécanisme d’action alcool
-Augmente effets inhibiteurs du GABA
-Augmente libération de dopamine
Syndrome de sevrage
On observe généralement le sevrage dans les 24h qui suivent l’arrêt ou la diminution d’alcool
En générale, les Sx sont maximaux entre 48-72h, sauf pour le délirium tremens dont le pic se situe entre le 5e et 7e jour
Sevrage
6-12h après l’arrêt
-Tremblements
-Diaphorèses
-Nausées
-Céphalées
-Insomnie
-Anxiété
-Palpitations
-HTA
-Tachycardie
12-24h après arrêt
-Symptômes précédents + hallucinations
12-48h
-Symptômes précédents + convulsions
48-96h
-Délirium tremens
Conséquences possibles de l’alcoolisme
-Pancréatite
-Stéatose hépatique
-Arythmies
-Psychose de Korsakoff
Effet toxique de l’alcool sur le cerveau
-Rétrécissement en raison de la perte de cellules
Complications
Relié au sevrage
-Délirium de Tremens
Lésions neurologiques relié carence en thiamine
-Neuropathie
-Encéphalopathie de Gayet-Wernicke
-Psychose de Korsakoff
Délirium de Tremens
-Début de crise brutal
-Syndrome d’hyperactivité sympathique (trémulations, HTA, tachycardie, hyperthermie)
-Hallucinations plurisensorielles
-Désorientation
-Troubles de la mémoire
-État de confusion persiste pendant 10-15 jours
-Sx anxieux et syndrome dépressif
-Sx physiques: déshydratation, ligurien, hypotension artérielle, tachycardie, hyperthermie, hypersudation
Encéphalopathie de Gayet-Wernicke
Secondaire à un déficit en thiamine
Réversible
Se caractérise par:
-Trouble de la conscience
-Agitation, confusion onirique
-Fabulation importante
-Paralysie des nerfs oculomoteurs
-Troubles de l’équilibre, troubles végétatifs
-Signe de polynévrite
Si le traitement est précoce (thiamine), il y a guérison complète sinon il y a des séquelles et même de mort
Psychose de Korsakoff
-Pt atteints souvent ceux qui on encéphalopathie
-Atteintes irréversible de la mémoire à court terme, de l’habilité à acquérir de nouvelles informations
-Présence de confusion
-Amnésie antérograde (oubli au fur et à mesure) pouvant devenir totale
-Désorientation temporelle
-fabulation
-Déni de la maladie
-Polynévrite souvent associé
Complications de l’abus chronique
-Cradiomyopathie
-Hépatite
-Cirrhose
-Gastrite
-Oesophagite
-Pamcréatite
-Leucopénie
-Thrombocytopénie
Syndrome de l’alcoolisme foetale
Voir photo
Médicaments de choix pour le sevrage d’alcool
Pour traiter ou en prophylaxie
-Benzo (facilitent activation récepteur GABA et permet de diminuer l’intensité des Sx mineurs et l’incidence des crises d’épilepsie et du délirium de Tremens) QID x 3 jours
-Neuroleptiques ex: haldol (utilisés pour traiter certains Sx comme les hallucinations et non pour prévenir délirium car augmentent risque de convulsions)
-Thiamine
Alcool et vitamine B1
-L’alcool détruit les neurones directement ou en empêchant absorption vitamine B1 et B6 essentielles pour viabilité
-Thiamine est nutriment indispensable pour bon fonctionnement général du corps. Le foie peut stocker une petite quantité de thiamine et l’usage d’alcool perturbe se phénomène
-Si carence, les cellules qui souffrent en premier de ce manque sont celle qui utilisent largement les sucres, à savoir les cellules nerveuses, d’où les douleurs névritiques, suivies de fatigues et de faiblesses musculaires
-La B1 est utilisée dans le Tx des atteintes nerveuses périphériques pour améliorer la dégénérescence et la reconstruction nerveuse. Elle est systématiquement délivrée aux patients alcooliques pour lutter contre la polynévrite périphérique touchant les membres inférieurs
-Besoins accrues de thiamine: alcooliques, période de grossesse ou d’allaitement, en cas de pathologie hépatique
Principales sources de vitamine B1
-Levure de bière
-Germes de céréales
-Légumes secs
-Noix
-Châtaignes
-Foie
-Jaune d’oeuf
-Lait
-Viande
-Poisson
Thiamine
-Substance hydrosoluble
-Recommander de l’administrer en prophylaxie à tous les patients à risque (100 mg ID po ou IV pendant 3-5 jours
GHB
-Drogue du viol
-Effet très calmant et sédatif
-Consommé avec alcool
-Propriété amnésique
-Capacité d’aider la libération de l’hormone de croissance si consommé régulièrement (augmente la masse musculaire)
-Durée jusqu’à 4h
-Dépression respiratoire sur forte dose
-Sevrage entraîne anxiété et insomnie
Substances volatiles
-Facile d’accès, pas cher
-Ralentissement fonctions cérébrales et levée de l’inhibition
-Forte concentration= effet hépatique et dépression respi
-Syndrome de sevrage variable et peuvent apparaître après 2 jours
-Difficile è traiter
Autres dépresseurs
Opiacés
-Codéine, fentanyl, héroïne, hydromorphone, méthadone, morphine, oxycodone
Signes d’intoxications:
-Respiration lente, faible ou absente
-Lèvres et/ou ongles cyanosés
-Étourdissements ou confusion
-Incapacité de se réveiller
-Bruits de suffocation, gargouillements, ronflements
-Absence de réaction à la douleur à la stimulation
-Somnolence et difficultés à se réveiller
Antidote= naloxone
Autres substances: Androgènes et stéroïdes anabolisants, adultérants
Troubles concomitants
Coexistance chez un même individu d’un problème lié à la consommation de substance et d’un problème de santé mentale
Exemples:
-Trouble d’anxiété et problème d’alcool
-Dépression et dépendance aux somnifères
-Syndrome de stress post-traumatique et héroïnomanie
-Trouble bipolaire et dépendance du cannabis
-Trouble de la personnalité antisociale et cocaïnomanie
-Trouble de l’humeur et problème d’alcool
-Schizophrénie et dépendance au cannabis
-Troubles de la personnalité et dépendance au opiacés
-Psychose
-Stress
-Troubles anxieux
-L’impulsivité
-Les troubles de l’humeur
Meilleures pratiques
-Développer l’expertise
-Aborder les deux problématiques simultanéments
-Réduction des méfaits
-Approche motivationnelle
-Thérapie cognitivo-comportementale
-Soutien de réadaptation psychosociale
-travailler avec l’entourage
-Travailler en partenariat
Conclusion
-Les troubles dépressifs accompagnent souvent le parcours des toxicomanes
-Risque de suicide ou de tentatives importants
-Les troubles anxieux se manifestent le plus souvent dans les phases d’abstinence ou pendant les cures de sevrage
-Les états confusionnels sont favorisés par les polytoxicomanies et/ou sevrage
-Les états psychotiques favorisés par plusieurs drogues
-La dépendances est plus fréquente chez les personnes atteintes de maladie mentale que chez les sujets dépourvus de troubles mentaux
-L’usage des psychostimulants est 2-5x plus fréquent en cas de schizophrénie qu’en l’absence de schizophrénie, et plus fréquent que dans les autres populations psychiatriques