Les cours princières Flashcards

1
Q

traité de Bruxelles

A

1522, divise l’empire de Charles Quint, créant ainsi deux branches Habsbourgs

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2
Q

La cour espagnole s’installe définitivement à Madrid

A

1561

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3
Q

Privado

A

favori espagnol, par exemple, Simon contarini raconte que le duc de Lerma est en charge de limiter l’accès au roi Philippe III en tant que son favori au début du XVIIe

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4
Q

Pasadizos

A

couloirs secrets mis en place dans l’Alcazar pour que le roi se déplace sans être vu

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5
Q

Philippe IV demande la mise à l’écrit de l’étiquette

A

1647, créé la Junte, avant l’étiquette était une coutume, une habitude

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6
Q

introduction du titre de Grands pour les aristocrates espagnols

A

1520, ces grands ont le droit à un cérémonial privilégié : se couvrir la tête à l’intérieur et en présence du roi, avoir accès à la chapelle royale, avoir un libre accès à l’Alacazar jusqu’à la galerie des portraits, être surnommé “cousins” par le roi

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7
Q

Certains ambassadeurs considèrent l’invisibilité du roi espagnol comme une preuve de sa magnificence

A

1659, logique d’inaccessibilité et de rareté qui augment l’impression de privilège

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8
Q

Étiquette

A

ensemble de règles qui, dans la société d’Ancien Régime, assurait la grandeur des prince et la place de chacun par une liturgie sociale

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9
Q

Liturgie sociale

A

Ensemble de cordes convenus qui relève de la religiosité, souverain a un statut particulier qu’il faut honorer de manière particulière

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10
Q

Vénalité des charges

A

système dans lequel les fonctions et charges sont attribuées comme un bien monnayable

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11
Q

Inamovibilité des charges du royaume de France

A

1467

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12
Q

Commerce officiel des charges par le royaume de France

A

1522

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13
Q

Hérédité des offices du royaume de France

A

1604, création de la paulette

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14
Q

durée des travaux à Versailles

A

1662-1715

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15
Q

La cour s’installe à Versailles

A

1682

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16
Q

Louis XIV fait fondre son trône en argent massif pour soutenir l’effort de guerre contre la ligue d’Augsbourg

A

1689

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17
Q

La chambre du roi est installée au centre du château de Versailles

A

1701, la chambre du roi est la pièce la plus importante et non la salle du trône comme partout, on s’agenouille devant le lit du roi même lorsqu’il n’y est pas, et non pour le trône

18
Q

duc de Saint-Simon, célèbre mémorialiste, écrit à propos de Louis XIV

A

« Avec un almanach et une montre, on pouvait, à trois cents lieues de lui, dire avec justesse ce qu’il faisait »

19
Q

Domestication de la noblesse

A

Norbert Elias, la dynamique de l’occident pour créer des liens, mais aussi dévier les rivalités vers des question de faveur royale et d’apparat, dans un objectif : empêcher les seigneurs de se faire la guerre. ainsi, la noblesse accepte d’elle-même les standards et a intériorisé ce nouvel ensemble de codes, d’usages et de valeurs propres à la cour
En devenant noblesse de cour, la noblesse d’épée de l’époque de Louis XIV troque la conquête contre la courtisanerie, la mainmise sur de nouveaux territoires contre l’exercice non moins ardu de la séduction du souverain. Pacification des élites qui n’est que la figure anticipée de la pacification progressive de la société tout entière. Car la culture de cour, les usages curiaux vont peu à peu se diffuser à l’ensemble du corps social.

20
Q

A. Boussingault, guide universelle de tous les pays-bas

A

“Bruxelles est une ville de courtisans, Malines une ville d’avocats, Louvain une ville d’écoliers, Anvers une ville de marchands. la cour royale constitue ici la ville de Bruxelles, son identité” ➺ les courtisants investiessent et transforment l’espace urbain

21
Q

Cosme Ie s’établit dans le palais de la seigneurie

A

1530, le souverain veut s’ancrer dans une continuité politique avec le pouvoir municipal en s’installant dans son ancien siège

22
Q

Création de l’ordre de chevalerie de Saint-Étienne

A

1561, politique d’intégration de la noblesse étrangère à la cour florentine, il s’agit d’établir des liens qui dépasse la localité pour pouvoir établir un rapport de force avec le reste du territoire

23
Q

En Toscane, au XVIIe, les dons représentent

A

27 à 47% des dépenses de l’État, dont plus de la moitié est destinée aux courtisans ➺ institution du don princier, forme un lien de faveur royale, le don se fait en fonction de la charge et de l’importance de la personne

24
Q

Leibniz, seul philosophe de cour allemand (à celle de Hanovre)

A

charnière XVIIe-XVIIIe, parle et écrit presque exclusivement en français et en latin, rarement en allemand

25
Q

Les français occupent Turin en 1798

A

la cour est contrainte de partir, or 1/3 de la population de turin était liée à la cour, cela la laisse donc presque vide

26
Q

Les deux corps du roi

A

« deux corps du roi », à la fois corps mortel et incarnation du corps politique, et qui marque le contexte idéologique dans lequel, lors du décès d’un roi, les Français s’exclamèrent à partir du XVIe siècle : « Le roi est mort ! Vive le roi ! ».
la personne du roi tend à être considérée de manière mixte : d’une part, un caractère spirituel et politique incarnant le royaume, d’autre part un caractère terrestre et mortel. La duplication royale apparaît aussi de façon patente dans la métaphore corporelle, qui n’est pas non plus ignorée de l’Antiquité. Sénèque affirme ainsi : « Le Prince est l’âme de la res publica ; et la res publica, le corps du Prince. »

27
Q

pour montrer que le successeur incarne de facto la dignité inhérente à la fonction, sans que, désormais, le couronnement soit autre chose qu’une
cérémonie par laquelle l’Église confirme ce qui est acquis en droit. est reproduit

A

un phénix, animal qui renaît de ses cendres, constitue une métaphore adaptée sur un médaillon de la reine Élisabeth frappé en 1603.

28
Q

le corps de la reine et sa place dans la politique

A

Staniz perez, le corps de la reine : « Le corps du roi permettait de penser l’autorité, celui de la reine, la fécondité »La reine complète le roi, mais ne se substitue pas à lui. Bien entendu, elle exerce une certaine influence et surtout un mécénat, notamment à travers des fondations qui contribuent au rayonnement de la dynastie. Puis l’extrême personnalisation masculine du pouvoir, sous Louis XIV, relègue la reine dans l’ombre, tandis que les réformistes de l’État moderne méprisent la symbolique du corps royal : oubliée la comparaison, chère à la Renaissance, de la reine avec les déesses de la mythologie gréco romaine ! On n’attend plus de celle-ci que la continuité dynastique. !!!! Particularité française

29
Q

Marcel Mauss, le don

A

Le don implique trois obligations : celle de donner, de recevoir et de rendre.
Engageant l’ensemble de la communauté qui a amassé pour leur compte tous ces biens, les chefs mettent en jeu leur honneur. Refuser un don signifie qu’ils ne seraient pas en mesure de rendre la pareille. Ils perdraient alors leur superbe, leur pouvoir et leur autorité. Les chefs se trouvent donc dans l’obligation d’accepter le défi, puisque, nous explique Mauss, il y a une surenchère dans la quantité des biens donnés, les bénéficiaires allant parfois jusqu’à les détruire de manière outrancière pour manifester leur puissance et humilier le donneur.

30
Q

la loi du monopole

A

N. Elias, La dynamique de l’occident, C’est ce qu’Elias nomme la « loi du monopole ». Il est essentiel de noter ici que la constitution progressive de ce monopole ne se fait pas de manière consciente, volontaire. Il ne faut surtout pas y voir une sorte de plan délibéré concerté à l’avance. L’apparition du monopole résulte en fait obligatoirement de la lutte entre seigneurs. En France, dans cette lutte, c’est le roi capétien qui se montrera le plus puissant, et qui réussira à établir ce monopole à son profit.

Ce monopole passe par deux aspects essentiels : le monopole de la violence légale et le monopole de la fiscalité. Le monopole de la violence légale, c’est celui des armes. Peu à peu, les armées privées – l’ost médiéval des seigneurs locaux – va disparaître pour ne plus laisser subsister comme force militaire que les troupes royales.

31
Q

réseau d’interdépendance

A

N. Elias, la dynamique de l’occident, En Europe occidentale, la division des tâches sociales prend essentiellement pour Norbert Elias la forme de la rivalité entre la noblesse féodale et la bourgeoisie à partir du XVe siècle. Cette rivalité sert les intérêts de la royauté qui, en opposant ces deux groupes sociaux, va progressivement édifier ce que l’on nomme la monarchie absolue. Cet antagonisme ne doit cependant pas être perçu comme une volonté d’élimination mutuelle.

Bien au contraire. Elias parle en effet de « réseau d’interdépendance » entre les différents acteurs sociaux, qu’il limite donc aux élites du temps, noblesse et bourgeoisie. La base même de l’ordre social devient alors cette interdépendance fonctionnelle entre noblesse et bourgeoisie : les uns servent à l’armée, à la cour ou dans les parlements, les autres commercent et créent de la richesse pour l’ensemble du pays.

32
Q

selon n. elias dans la dynamique de l’occident, deux lois régissent le comportement des courtisans

A

La modération des comportements devient donc la règle sous l’effet de l’autocontrainte. Au point que l’on puisse, avec Elias, dégager la loi suivante, dont la portée est d’ordre général : est civilisé celui qui adopte un comportement parfaitement adapté à sa fonction sociale, optimal pour l’exercice de cette dernière.
Cette peur intérieure, que l’on peut nommer honte ou peur du ridicule, peut elle aussi faire l’objet d’une loi dans l’univers intellectuel d’Elias : la peur intérieure naît quand apparaît la conscience d’un manque de correspondance entre son état social et le comportement que l’on tient. Quand le comportement n’est pas approprié à son état, alors naît la peur intérieure.

33
Q

Karl Ferdinand Werner, en 1998, dans La naissance de la noblesse

A

Pour l’auteur, la noblesse est bien d’origine romaine et elle incarne la continuité de l’État. Depuis l’époque romaine, la noblesse se caractérise avant tout par son caractère public. Au-delà de ce trait, Werner refuse toute définition trop rigide (p. 135). Il s’en tient donc à la mise en avant de la fonction: «Être né et éduqué pour gouverner les hommes» (p. 70).
➺ la noblesse préexiste à un souverain, Selon lui, le souverain n’est qu’un des nobles qui a réussi (le premier de la cour parmi les autres familles aristocratiques).

34
Q

Devise des Habsbourg

A

“Les autres font la guerre, et toi heureuse Autriche marie-toi”. bella gerant alii, tu felix Austria nube.

35
Q

Mégaloprépeia/magnificence

A

dans l’éthique à Nicomaque, vertu morale de la grande dépense, pouvoir acheter des choses économiquement et avoir le discernement de connaître et apprécier le beau et les choses belles, déjà présent chez Hérodote et Xénophon

36
Q

au début du XVIIIe en France, sur 200-300 ouvriers du personnel de la chambre Bâtiments, Arts, Tapisseries et Manufactures de France

A

seulement 3 sont des artistes et non du personnel administratif : le titre de premier peintre, la fonction de directeur de l’académie de France à Rome et la garde des collections de tableaux et de dessins.

37
Q

Il y a l’idée que le roi, du fait de la majesté royale, ne peut pas circuler sans une suite et sans
un décor qui reflète sa dignité. De cet impératif découle tout un ensemble de dynamiques
matérielles

A

Jean Moreau de Séchelle intendant de Lille et des Flandres jugeait que la cour était plus
embarrassante que l’armée.
A elle seule le suite du roi en 1747, la seule chambre du roi emploi 28 chariots avec environ
500 chevaux.

38
Q

Charles Perrault écrit une lettre etoffre des bouquins à Alexandre Bontemps

A

1673 bouleversement de la hiérarchie car Perrault est plus haut placé qu’Alexandre Bontemps mais la place de favori défie la hiérarchie curiale

39
Q

J.M Apostolidès, le roi machine

A

« Le spectacle à cette époque tient la place de l’idéologie » : Ce spectacle baigne dans « la mythistoire » parce qu’il intégre les différentes catégories du réel qui, en magnifiant, en sacralisant le Roi et le rendant ainsi inaccessible à la compréhension du simple mortel (chap. IV). Histoire, économie, art, objets et personnes sont transformés en signes de pouvoir qui n’ont besoin que d’être vus pour que la puissance soit crue.&raquo_space;> 1653, dans le Ballet royal de la Nuit, dans lequel le roi tient le rôle du soleil, parmi tant d’autres

Le spectacle, système symbolique, engendre dans et par sa structure (formes, syntaxe, thématique) le sens et l’accord sur le sens dans la logique de l’inclusion (noble) exclusion (vil). Ce classement comme organisation de l’ordre du monde a une fonction politique puisque la réalité qu’il donne à voir conforte les divisions sociales instituées (Peuple, Nations, Souverain) en leur donnant leur sens. Louis le Grand, conquérant victorieux, abandonnant la défroque antique, le spectacle mythologique peut s’effacer vers 1674 en se jouant désormais au présent. Sacralisé par le rituel versaillais (chap. I, 2e partie), le corps imaginaire se sépare peu à peu du corps privé. Son autonomisation est accrue par la réussite de la monarchie absolue qui le met ainsi en position d’extériorité par rapport au monde social. Au roi machiniste succède un roi-machine dont le corps se confond avec la machine d’Etat qui hérite du caractère surnaturel de celui-ci.

40
Q

Blanning, The Culture of Power and the Power of Culture: Old Regime Europe 1660-1789

A

l’émergence d’une sphère publique, un peu partout en europe, provoque une critique de la représentation de l’état dans la seule personne du roi, alors que les nationalismes se font de plus en plus ressentir. dans les cours de prusse et d’angleterre, peut-être puisqu’il s’agissait de dynasties relativement nouvelles, n’ayant pas le poids des traditions comme peuvent l’avoir la france, ont su être à l’écoute de ces nouvelles tendances, la prusse est par exemple un acteur très important de la montée d’un nationalisme qu’on peut voir au cours du XVIIIe,
au contraire la france et ses rois sont coincés dans ce modèle

41
Q

le dvp d’une identité allemande (Kant)

A

dans sa réflexion sur le beau et le sublime, dans les observations sur le sentiment du beau et du sublime 1764
- beau = français,
- sublime = allemands
on voit une véritable distinction entre les identités nationales qui s’impose dans les esprits des contemporains