Les arts décoratifs sous Louis 14 Flashcards

1
Q

Contexte

A

Vie : 1638-1715. Règne : 1643 à sa mort 1715 et la régence jusqu’en 1661,

Parler de la Fronde qui le pousse à partir de Paris et créer Versailles.

Ses proches conseillers comme Mazarin, puis Colbert avec une politique artistique et commerciale importante. Parler de l’épisode de Vaux le Vicomte.

L’avancée du style Louis XIV : avec les trois « Le » : Le Brun, Le Nôtre et Le Vau.

Vous pouvez aussi rappeler le contexte dans les arts décoratifs à cette époque, avec l’arrivée d’ébénistes venus du Nord de l’Europe.

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2
Q

La Fronde

A

La Fronde (1648-1653) est une période de troubles graves qui frappent le royaume de France alors en pleine guerre contre l’Espagne, pendant la minorité de Louis 14.

Cette période de révoltes marque une brutale réaction face à la montée de l’autorité monarchique en France commencée sous Henri IV et Louis XIII, renforcée par la fermeté de Richelieu et qui connaîtra son apogée sous le règne de Louis XIV.

Après la mort de Richelieu en 1642, puis celle de Louis XIII en 1643, le pouvoir royal est affaibli par l’organisation d’une période de régence, par une situation financière et fiscale difficile due aux prélèvements nécessaires pour alimenter la guerre de Trente Ans, ainsi que par l’esprit de revanche des grands du royaume subjugués sous la poigne de Richelieu.

Cette situation provoque une conjonction de multiples oppositions aussi bien parlementaires qu’aristocratiques et populaires.

La montée de la monarchie absolue signifie la perte d’influence des états généraux.

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3
Q

L’épisode de Vaux le Vicomte

A

Fouquet est Vicomte de Vaux et surintendant des finances dans les 1650’s. Un des hommes les plus riches et puissants du royaume. Il fait construire le chateau de Vaux le Vicomte, très luxueux, ce qui vexe le roi.

Colbert gagne en influence auprès du roi et dénonce Fouquet pour malversation. Il est arrêté par d’Artagnan et jugé, condamné à l’emprisonnement à vie.

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4
Q

Qui est Charles Le Brun ?

A

Artiste peintre et décorateur français du 17e. Premier peintre de Louis 14, directeur de l’Académie royale de peinture et de sculpture, et de la Manufacture royale des Gobelins.

Il s’est surtout illustré dans la décoration du château de Versailles et notamment de la galerie des Glaces.

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5
Q

Qui est André Le Nôtre ?

A

Jardinier de Louis 14 dans la seconde moitié du 17e. eIl conçoit le parc et les jardins de Versailles, mais aussi de Vaux-le-Vicomte et Chantilly.

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6
Q

Qui est Louis Le Vau ?

A

Architecte du 17e (meurt en 1670), l’un des créateurs du classicisme français (le style « Louis 14 ») qu’il sait marier avec le style baroque.

Il crée un style caractérisé par la simplicité des constructions et l’élégance des décorations. Son plus grand ouvrage demeure le château de Vaux-le-Vicomte, bien qu’il travaille également sur les plans du château de Versailles.

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7
Q

Le premier mobilier de style Louis 14

A

Massif au décor opulent. L’art de Cour développe l’usage des meubles et des sièges sculptés et dorés (menuiserie).

Avec des pieds décorés de feuillages complexes

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8
Q

Menuiserie / ébénisterie

A

Ebénisterie = bois plaqué. Commence à se développer sous Louis 14.

Menuiserie = bois massif comme une chaise.

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9
Q

Exemple de menuiserie au début du style Louis 14

A

Ensemble de six fauteuils du château d’Effiat, vers 1660, Louvre

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10
Q

Les parties sculptées des meubles dans le 3e quart du 17e

A

De 1660 à 1680, les parties sculptées des tables sont inspirées par Le Brun et par ses projets pour les meubles d’argent, dont le répertoire est fortement influencé par l’Antiquité classique. Les montants comportent un personnage en buste ou à mi-corps, sculpté en ronde bosse.

Souvent des pieds en gaine.

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11
Q

Ex de meuble avec partie sculptée

A

Philippe Caffieri, La Baronnière, pied de table, Manufacture des Gobelins, 1669, Musée du Louvre

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12
Q

Ronde bosse

A

Ouvrage de sculpture (statue, groupe) pleinement développé dans les trois dimensions, au lieu d’être lié à un fond comme les reliefs

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13
Q

Pied en gaine

A

Plus large en haut qu’en bas

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14
Q

Deuxième style Louis XIV

A

L’allégement du décor et l’assouplissement des lignes caractérisent le mobilier du second style Louis XIV.

Déjà plus nombreux que les pieds en gaine, les pieds en console voient leur galbe s’accentuer puis ils se transforment en pied de biche terminé ou non par un sabot. Leur position est oblique. On a également l’apparition de la dorure dans le mobilier.

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15
Q

Pied en console

A

Avec un galbe, un peu comme un S.

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16
Q

Pied de biche

A

Comme le pied en console mais plus fin, surtout en bas. Et qui se termine souvent par un pied de biche en métal.

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17
Q

Type de meuble console

A

Début du 18e. Formant soubassement pour un trumeau de glace, elle prend appui sur le mur et sur ses deux montants en console, réunis par une base à motifs richement sculptés.

18
Q

Trumeau

A

Panneau, revêtement (de menuiserie, de glace) qui occupe l’espace entre deux fenêtres.

19
Q

Louis 14 et l’ébénisterie

A

Son règne marque l’essor exceptionnel et définitif du décor en marqueterie comme méthode de finition du mobilier d’ébénisterie.

Les ébénistes parisiens vont déployer des trésors d’inventivité pour enrichir les surfaces des meubles de placage en bois précieux, souvent en association avec des métaux, des pierres dures ou d’autres matériaux de valeur.

2, 3 puis 4 tons de bois différents pour faire le décor. Leur composition ambitionne de rivaliser avec la peinture.

C’est aussi sous Louis 14 qu’on innove avec le bureau à 8 pieds

20
Q

Marqueterie

A

La marqueterie consiste en un découpage et un assemblage de pièces de bois de différentes essences et d’autres matériaux (nacre, écaille de torture, étain, paille…).

La marqueterie permet la réalisation de décors subtils pour des objets de décoration et d’ameublement.

C’est sous Louis 14 qu’apparaît la couleur dans la marqueterie avec le lapis-lazuli et l’écaille de tortue.

21
Q

Ex d’oeuvre majeure de marqueterie

A

Attribuée à André-Charles Boulle, Armoire au perroquet, v 1690, Louvre

Représente un bouquet et des oiseaux.

22
Q

Grand ébéniste sous Louis 14. Ex d’une de ses oeuvres

A

Pierre Gole qui a fait le
Cabinet du duc d’Orléans, en 1665, entièrement en ivoire. Conservé au V&A.

23
Q

Apport d’André Charles Boulle à la marqueterie et ex

A

Le bois sera progressivement supplanté par l’écaille comme fond de marqueteries. Boulle utilise l’écaille sur un fond en métal.

Notamment une de ses armoires de la fin du 17e, conservée au V&A.

24
Q

Boulle

A

André-Charles est originaire des Provinces-Unis, donc influence de la Hollande et des Provinces-Unis. Mort en 1732, il déborde largement le règne de Louis XIV.

S’installe au Louvre, livre des meubles au roi mais en livre très peu : le roi commande à d’autres ébénistes, car il n’est pas reconnu à son époque.

Un incendie en 1720 détruit sa collection.

C’est également un graveur et va faire publier les nouveaux dessins de meubles et ouvrages de bronze et marqueterie.

25
Q

Nouvelle forme de bureau vers la fin de son règne et ex

A

Vers 1710, un nouveau modèle de bureau voit le jour, par Boulle. Seulement 3 tiroirs et 6 pieds, c’est le bureau plat. Va se généraliser pendant le 18e.

André-Charles Boulle, Bureau plat à trois tiroirs en ceinture, v 1710, Louvre

26
Q

Tapisserie de la période

A

La tenture de l’Histoire du Roi, tissée à la manufacture des Gobelins d’après un carton de Charles Le Brun, 1667, Paris Mobilier National. On y trouve notamment représentée la visite du roi à la manufacture des Gobelins.

Projet politique qui s’inscrit dans une ancienne tradition monarchique française qui consistait à narrer, sous forme de tapisseries, les hauts faits des rois.

27
Q

Création de tapis et tapisseries pendant la période

A

Essor de la manufacture des Gobelins et de la Savonnerie, dès 1665 avec des décors mythologiques.

La Manufacture Royale d’Aubusson au mm moment qui crée beaucoup de tentures avec paysages et volatiles qui deviendra une spécialité, appelé aussi les verdures.

Et la manufacture de Beauvais fondée par Colbert pour une clientèle privée, qui fait notamment des chancelleries.

28
Q

Verdure : def et ex

A

Tenture avec paysage et volatiles.

La Verdure à la girafe, vers 1600, conservée à Lyon.

29
Q

Chancellerie : def et ex

A

Tapisseries à fond bleu fleurdelisé. Offerte par la couronne aux chanceliers lors de leur nomination.

Chancellerie de Boucherat, Beauvais, 1686, Louvre.

30
Q

Contexte de la céramique

A

Fonte du mobilier d’argent, ce qui va accélérer et développer les centres faïenciers à la fin du 17e.

Essor de la faïence de Delft avec le bleu et blanc.

A Nevers une famille, les Conrad qui vont avoir un monopole de 1603 à 1630. Bcp d’échanges avec l’Italie, ce qui influence la prod.

A Lille et Rouen on fabrique bcp de chinoiseries.

31
Q

Ex de céramique de Nevers

A

Nevers, Vasque Actéon surprend Diane au bain, faïence, 1680, conservée à Sèvres.

32
Q

Ex de céramique chinoiserie

A

Pichet ornithomorphe, Rouen, fin 17e, conservé à Rouen

33
Q

Le bronze sous Louis 14

A

Rôle important de la décoration intérieure au Grand Siècle avec l’apparition de lustres, chenets, flambeaux, bras de lumières, bougeoirs…

Le bronze : les orfèvres cisèlent et dorent le métal pour donner l’aspect grandiose de l’or à l’image du roi soleil.

Les plus beaux lustres sont ceux d’André-Charles Boulle avec des décors reconnaissables de mascarons, chimères, torsades, coquilles, le tout organisés autour de lambrequins et toujours symétriques.

34
Q

Ex de lustre

A

André-Charles Boulle, bronze, le Lustre à la Renommée vers 1700, Louvre

35
Q

Ex d’argenterie sous Louis 14

A

Gobelet d’Anne d’Autriche, milieu du 17e, Or, Louvre

Comme toute l’argenterie de l’époque il y a un décor végétal.

36
Q

Ex d’arme

A

Lance pertuisane portée par les Gardes de la Manche de Louis XIV. Décorée avec le motif du soleil, des fleurs de lys et d’Apollon. Par Jean Berain vers la fin du 17e. En acier, bois et or. Conservée au Met.

37
Q

Ex de montre

A

Montre de gousset par Jacques Goullons vers 1645. Probablement faite pour le jeune roi, on le voit représenté sur un cheval, ainsi que les armes du royaume de France. En or acier et laiton, conservée au Met.

38
Q

Ex de coffre

A

Coffre des pierreries de Louis XIV. Coffre en chêne recouvert de soie bleue et or représentant un décor d’acanthe, rose, tulipes, lys… Vers 1677 par Jakob Blanck. Conservé au Louvre.

39
Q

Ex de bureau

A

Le bureau du roi par Jean Bérain. Il s’agit d’une paire de bureaux brisés en marqueterie d’écaille et de laiton en 1685. Conservé à Versailles.

40
Q

Ex de tapis

A

Tapis de la grande galerie représentant les armes de France et Neptune et Galatée. Par Le Brun et tissé à la manufacture de la savonnerie, vers 1680. En laine. Conservé au Louvre.

41
Q

Ex de coupe

A

Coupe en cornaline ayant appartenu à Magellan puis Louis XIV, vers 1650. Coupe en cabochon de cornaline avec monture en or. Conservée au Met.