Lectures Flashcards

1
Q

Quelles sont les deux dimensions de l’évaluation en intervention sociale? p.10

A

1) Évaluation de la situation qui fait l’objet de l’intervention.
2) Évaluation de l’intervention elle-même.

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2
Q

Quel est le principal problème face à l’évaluation? p.10

A

Les modalités et méthodologies de l’évaluation de programme sont très complexes à maîtriser et sont souvent donnés par des spécialistes du domaine.

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3
Q

Quel est le protocole qui devait révolutionner l’évaluation? p.11

A

Les protocoles d’évaluation de quatrième génération, soit les protocoles d’évaluation participative et collaborative.

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4
Q

Quel est le principal débat concernant l’évaluation? p.11

A

Les protocoles des trois premières générations prônent le jugement éclairé, ce qui demande une distance d’avec le programme. Hors, Guba et Lincoln ont soulevé qu’en dépendant de sa relation avec les gestionnaires du programme pour émettre ses recommandations, le jugement de l’évaluateur devient teinté par les conflits d’intérêt.

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5
Q

Quel est le rôle de l’évaluateur selon Guba et Lincoln? p.12

A

L’évaluateur ne jouera qu’un rôle de miroir des interprétations diverses et, éventuellement, celui du catalyseur d’un rapprochement des positions et points de vue.

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6
Q

Quels sont les deux défis posés par la vision de l’évaluateur de Guba et Lincoln? p.12

A

1) En arriver à déterminer un consensus , qui demande beaucoup de temps, de patience, de capacité d’écoute et d’introspection.
2) Réaliser la congruence entre les éléments subjectifs et toute la série des éléments très objectifs, qui illustrent des réalités concrètes et mesurables.

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7
Q

Quelles sont les quatre périodes dans le développement des modèles d’évaluation de programme selon la perspective historique de Rossi, Lipsey et Freeman? p.13

A

1) Révolution industrielle jusqu’en 1930.
2) Années suivant la crise de 1929
3) Décennie 1960-70
4) Années 1980 à nos jours.

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8
Q

Quelle est la classification proposée par Stufflebeam? p.13-14

A

Propose une classification hiérarchique en 22 modèles distincts et les divise en quatre grandes classes. Les quatre stades sont: 1) Pseudo-évaluations (résultats partiels ou invalides); 2) Approches orientées en fonction d’intérêts et de visées méthodologiques; 3) Approches évaluations qui sont tributaires d’une reddition de compte et de l’amélioration de la performance; 4) Modalités d’intervention visant l’atteinte d’une perspective politique et sociale.

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9
Q

Quelle est la théorie proposée par Christie? p.14-15

A

C’est l’arbre des théories, qui contient trois principales branches. 1) « Values » sont des approches centrées sur le contexte dans lequel l’évaluation se déroule, dans le respect des valeurs des parties prenantes. 2) « Use evaluation branch » est orientée vers l’utilisation concrète des résultats et de l’évaluation elle-même, qui devra être repris par les intervenants. 3) « Method oriented breach » qui met de l’avant l’avancement des méthodes et des techniques propres aux sciences sociales.

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10
Q

Quelle est la théorie des quatre générations proposée par Guba et Lincoln? p.16

A

Critique des trois premières générations, surtout de la troisième, comme quoi elle est centrée trop exclusivement sur des approches quantitatives qui excluraient de l’analyse toute forme de considération subjective, tout en étant axé sur un rapport malsain entre les administrateurs et les évaluateurs. Cela occulterait complètement tout point de vue un tant soit peu en dissonance. Ils préconisent le retour à des approches qualitatives et une participation de l’évaluateur au coeur même du programme évalué.

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11
Q

Quelles sont les limites engendrées par le type de relation que l’évaluateur entretient avec le gestionnaire? p. 12

A

Une relation de proximité avec le gestionnaire peut venir biaisé l’évaluation et le regard de l’évaluateur. Il va avoir plus de difficultés à prendre en considération les opinions opposées (intervenants, clients).

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12
Q

Quelles sont les limites de la troisième génération? p. 16

A

Être centrée trop exclusivement sur des approches quantitatives.

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13
Q

Que retrouve t-on dans les trois niveaux du cube? p. 20

A

Niveau 1: Avant, Pendant, Après
Niveau 2: Sommatifs, formatifs
Niveau 3: Subjectifs, Objectifs

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14
Q

Selon le Cube, au niveau 1, que signifie Avant, Pendant et Après? p.20 à 24

A

Avant: L’évaluation des besoins et des conditions préalables à l’implantation.
Pendant: L’évaluation du fonctionnement et de l’implantation du programme.
Après: L’évaluation de l’impact et des résultats.

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15
Q

Dans quel secteur l’évaluation a pris son envol?

A

En éducation.

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16
Q

Durant quelle période l’évaluation s’est elle développée?

A

Révolution industrielle.

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17
Q

Dans quel pays l’évaluation s’est elle développé?

A

États-Unis et les pays anglo-saxons

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18
Q

Dans quel pays l’évaluation s’est elle développée?

A

États-Unis et les pays anglo-saxons.

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19
Q

Quelles sont les institutions qui assure l’aide sociale dans les années XIX?

A

Les sociétés de secours mutuel en complémentarité avec l’église mais surtout le domaine privé et communautaire.

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20
Q

Quelles sont les institutions qui assure l’aide sociale dans les années XIX? (p.31)

A

Les sociétés de secours mutuel en complémentarité avec l’église mais surtout le domaine privé et communautaire.

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21
Q

Dans quel contexte se sont développés différents programmes sociaux et de santé? (p.31)

A

Lors des débuts de l’industrialisation et de l’urbanisation. Ces périodes ayants augmenté le nombre de pauvres et de problèmes sociaux.

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22
Q

Dans quel secteur l’évaluation de programme a -t- pris son envol comme nous la connaissons? (p.31)

A

En éducation.

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23
Q

Quelle forme prend l’évaluation de 1950 à 2000? (p.32)

A

Elles prennent la forme de différentes commissions d’enquête gouvernementale.

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24
Q

Quelles sont les objectifs des commission d’enquête gouvernementale (1950-2000)(p.32)

A

Les commissions d’enquête sont créées dans un but de standardisation afin de favoriser les comparaisons et les prises de décision.

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25
Q

Sous quelles formes retrouvent-on l’évaluation dans le système éducatif?(p.32)

A

Les examen et le testing.

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26
Q

Que signifie la mesure pour l’évaluateur? (p. 33)

A

Au moyen de tests, l’évaluateur observe les écarts entre les objectifs visés et les résultats atteints.

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27
Q

En quoi consiste l’évaluation centré sur la description? (p.33)

A

Tenter de comprendre les écarts observés entre les différents résultats du programme. Décrire les forces et les faiblesses du programme pendant son expérimentation.

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28
Q

Après la guerre, quel élément s’ajoute à l’évaluation? (p.34)

A

Le jugement, donner des informations utiles à la prise de décision des gestionnaires publics.

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29
Q

Que critique-t-on au modèle évaluatif du jugement? (p.36)

A

De ne pas s’attarder à comprendre les mécanismes sous-jacents à l’efficacité des programmes.

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30
Q

Quelles sont les 3 critique de Guba et Lincoln font de la 3e génération? (p.37)

A
  1. La relation de proximité trop importante entre le gestionnaire et l’évaluateur.
  2. La place centrale du gestionnaire dans le processus
  3. La double subjectivité (personne qui observe et partie prenante).
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31
Q

Qu’est ce qu’une innovation? (p.50)

A

Un espace de dialogue et d’apprentissage où différents acteurs ayant des positions différentes se retrouvent d’accord à propos d’un nouvel objet constituant une innovation sociale.

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32
Q

À quoi correspond la phase Pendant du modèle du cube? (p.118)

A

À la période d’implantation d’un programme.

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33
Q

Quelle est la différence entre l’implantation initiale et l’implantation mature? (p.119)

A

Implantation initiale: Au tout début de l’implantation.
Implantation mature: Une période plus longue qui s’étalera sur un certain temps selon la durée des interventions dans le programme, et qui pourra même chevaucher la phase des résultats.

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34
Q

Quelle sont les deux cause de l’échec d’un programme? (p.119)

A

L’échec de la théorie du programme ou l’échec de l’implantation.

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35
Q

Quelles sont les deux rôles que joue l’évaluation d’implantation? (p.120)

A

1er rôle, dimension formative, donner du feedback aux décideurs afin d’améliorer le plus rapidement possible le programme.
2e rôle, dimension sommative, avoir un portrait de ce qui a vraiment été implanté afin d’évaluer les résultat en fonction de cette réalité.

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36
Q

Quelles sont les deux formes que prennent l’évaluation d’implantation? (p.120)

A

1ere: Une activité réalisée en dehors des activités courantes du programme.
2e: Un monitoring continu incluant un système de gestion de l’information.

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37
Q

Quel est l’objectif de l’implantation initiale? (p.120)

A

De fournir à temps de l’information sur les problèmes d’implantation pour aider les parties prenantes à les résoudre (dimension formative).

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38
Q

Quel est l’objectif de l’implantation mature? (p.120)

A

De porter un jugement sur la qualité de l’implantation du programme (dimension sommative).

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39
Q

Quelles est la différence entre des programmes expérimentaux et des programmes diffusés à plus grande échelles? (p.120-121)

A

Programmes expérimentaux: Ce sont des programmes conçus par des experts et mis en œuvre dans des milieux particuliers.
Programmes diffusés à plus grande échelles: Des programmes déjà existants que des personnes décident d’implanter dans un milieu donné.

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40
Q

Quelles sont les difficultés des programmes diffusés à plus grande échelles? (p.121)

A
  • Implantés dans des conditions imparfaites;
  • On ne peut assumés que dans de telles conditions les programmes auront la même efficacité;
  • Les programmes moins bien implanté s sont moins efficaces;
  • Les ressources disponibles sont souvent moindre qu’en contexte expérimental.
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41
Q

Quelles sont les avantages de l’évaluation de l’implantation? (p.122)

A

1) Donner une rétroaction rapide aux gestionnaires.
2) Fournir les informations nécessaires pendant la période formative.
3) Fournir de l’information contextuelle et ethnographique riche.
4) Fournir de l’information sur le programme tel qu’il est.

42
Q

Rossi et al proposent une liste de 17 questions pour répondre aux 2 questions principales de l’évaluation d’implantation. Quelle sont ces deux questions? (p.123)

A

Est ce que le programme atteint sa clientèle cible?

Est-ce que la prestation de service et les fonctions de soutien sont cohérentes avec le plan du programme?

43
Q

Selon Chen, quels sont les six composantes dans un plan d’action?

A

1) La clientèle cible.
2) Les protocoles d’intervention et de services.
3) Les personnes qui implantent.
4) L’organisation qui implantent le service.
5) Les partenaires.
6) Le contexte écologique.

44
Q

Chen propose 8 approches pour l’évaluation d’implantation initiale et mature. Quelles sont les 5 approches explorées dans le livre? (p.129)

A

1) Évaluation formative.
2) Revue de programme/réunion de développement.
3) Évaluation de la fidélité.
4) Monitoring.
5) L’évaluation d’implantation basée sur la théorie des programmes.

45
Q

En quoi consiste l’approche d’évaluation formative lors de l’évaluation de l’implantation? (p.129)

A

Identifier les barrières ou les éléments facilitateurs de l’implantation afin de corriger les problèmes rapidement.
Elle se réalise en 6 étapes.

46
Q

En quoi consiste l’approche de revue de programme/réunion de développement lors de l’évaluation de l’implantation? (p.129)

A

Animer des réunions auxquelles assistent gestionnaires, intervenants et autres parties prenantes dans le but de discuter des défis auxquels fait face le programme.

47
Q

En quoi consiste l’approche d’évaluation de la fidélité lors de l’évaluation de l’implantation? (p.130)

A

Évaluer dans quelle mesure le programme est implanté comme prévu. (dimension sommative)

48
Q

En quoi consiste l’approche de monitoring lors de l’évaluation de l’implantation? (p.130)

A

Trois sortes d’informations font partie du monitoring:

  • Les caractéristiques des clients;
  • Les données cliniques sur les clients;
  • Les interventions effectuées auprès des clients.
49
Q

En quoi consiste l’approche basée sur la théorie des programmes lors de l’évaluation de l’implantation? (p.131)

A

Vise à évaluer systématiquement toutes les composantes du plan d’action à l’aide d’une variété de méthodes.

50
Q

Quelles sont les méthodes que Werner proposent? (p.132)

A
  • L’analyse documentaire du matériel écrit;
  • L’analyse des données administratives;
  • Les entrevues;
  • L’observation;
  • Les enquêtes ou questionnaires.
51
Q

Quel est l’avantage de trianguler différentes méthodes? (p.133)

A

Cela augmente la validité interne et externe.

52
Q

Quelles sont les désavantages de la multiplicité des méthodes? (p.133)

A
  • La pression est plus grande sur les intervenants;
  • Le temps consacré à répondre à toutes ses méthodes est trop important pour les intervenants;
  • La préférence d’un chercheur sur une méthode se qui fait en sorte qu’il va y accorder plus d’importance qu’aux autres méthodes;
  • Différentes méthodes demandent différentes habiletés.
53
Q

Qu’est-ce qu’un standard? (p.135)

A

Un critère auquel sera comparé le programme implanté.
Il devra être fixé avant même de commencer l’implantation.
Plus on sera près des standards plus on aura une implantation réussie.

54
Q

Quelles est la première qualité des rapports d’évaluation? (p.135)

A

Le timing.

55
Q

Quelles sont les 3 étapes du programme CAFE? (p.137 à 142)

A

Étape 1: Préparer l’évaluation d’implantation.
Étape 2: L’implantation initiale.
Étape 3: L’implantation mature.

56
Q

En quoi consiste la première étape du programme CAFE (Préparer l’évaluation d’implantation)? (p.137)

A

À clarifier les rôles de chacun, à proposer une démarche d’évaluation, à choisir et prioriser les questions d’évaluation, à choisir les méthodes de collecte de données et à s’entendre sur des modalités de rapport.

57
Q

Quelles est la première précision réalisé à l’étape 2 (L’implantation initiale) du programme CAFE? (p.138)

A

D’établir la durée approximative de l’implantation initiale.

58
Q

Quelles sont les méthodes utilisées lors de l’implantation initiale du programme CAFE? (139-141)

A

Monitoring:

  • Les questionnaires d’évaluation multidimensionnel;
  • Les journaux de bord.

Des entrevues individuelles;
Des questionnaires d’autoévaluation;
Des observations sous formes d’enregistrement sonore;
Des analyses documentaires.

59
Q

Quelles sont les trois objectifs visés par la démarche ethnographique du bilan des processus et des acquis d’un programme par les agents? (p.224)

A

1) Mettre en place des conditions qui favorisent, chez les agents de programme, une distance par rapport aux décisions t aux actions qu’ils ont réalisées.
2) Produire une synthèse collective , sous forme de bilan, des points forts et des aspects à corriger.
3) Produire un plan d’action pour la poursuite de l’implantation ou pour la suite des opérations.

60
Q

Quelles sont les deux aspects qui organisent l’exploration et l’analyse du point de vue des agents de programme? (p.224)

A

1) Le plan organisationnel.

2) Le plan d’utilisation des services.

61
Q

En quoi consiste le plan organisationnel? (p.224)

A

Il consiste aux éléments essentiels permettant de mettre en place le programme (les ressources humaines, financières et matériels, la définition des rôles et tâches etc.).

62
Q

En quoi consiste le plan d’utilisation des services? (p.224)

A

Il réfère à l’ensemble des interfaces entre le programme et les usagers (critères d’inclusion et d’exclusion, procédure de recrutement ou de sélection, procédure de tenue de dossier etc.).

63
Q

Quel est le but d’un comité local? (p.225)

A

Le but visé est de créer un espace collectif à l’intérieur duquel les agents du programme ont la possibilité d’exprimer et de partager leur propre expérience du programme.

64
Q

Quelles sont les 3 étapes d’un comité local? (p.225)

A

1) Expression et partage des expériences.
2) Bilan synthèse.
3) Plan d’action.

65
Q

Que provoque la hiérarchie institutionnelle lors d’un comité local? (p.225)

A

Un aplatissement des points de vue.

66
Q

Quel est l’un des pièges lors de la première étape (expression et partage des expériences)d’un comité local? (p.226)

A

Le partage d’opinions au lieu d’expériences.

67
Q

En quoi consiste le bilan d’action lors d’un comité local? (p.227)

A

Il s’agit de relever les idées majeures qui ressortent de la réflexion collective et de faire des liens avec les éléments qui constituent le plan organisationnel et le plan d’utilisation des services du programme.

68
Q

En quoi consiste le plan d’action lors d’un comité local? (p.227)

A

Décrire les objectifs, les cibles, les moyens et les acteurs qui seront impliqués dans la poursuite de l’implantation de programme.

69
Q

Quelle est la raison première de la mise en place ou du maintien d’un programme? (p.74)

A

La naissance ou la présence d’un problème social.

70
Q

Quelle est l’évaluation des besoins? (p.74)

A

C’est l’évaluation de la nature, de l’importance et de la distribution d’un problème psychosocial ainsi que ses répercussions, dans quelle mesure il y a besoin d’intervenir sur cette situation, la population qui doit être visée et les implications de l’intervention.

71
Q

De quoi dépendront les problèmes et les besoins à documenter? (p.74)

A

Ils dépendront du domaine d’intervention privilégié: promotion de la santé, prévention des difficultés sociales auprès des populations à risque ou intervention auprès des difficultés d’adaptation psychosociale.

72
Q

Sur quoi porte l’identification des problèmes (p.74)

A

Elle porte sur l’ampleur des problèmes existants, sur leurs causes et leurs conséquences. Autres éléments: facteurs de risque et de protection; inventaire des ressources existantes dans la communauté et état de leur utilisation.

73
Q

Comment décrit-on les problèmes sociaux? (p.75)

A

Ce sont des phénomènes subjectifs basés sur des jugements de valeur; ils sont des constructions sociales et politiques qui émergent des intérêts des parties impliqués et des conditions qu’elles observent.

74
Q

Quel est le concept de besoins? (p.76)

A

Il se définit comme un écart entre une situation existante et une situation jugée idéale, normale, minimale ou souhaitable par une population dans un contexte social donné.

75
Q

Quelles sont les trois façons d’aborder l’analyse des besoins? (p.76)

A

L’approche déductive, l’approche inductive et l’approche mixte / triangulation.

76
Q

Qu’est-ce que l’approche déductive pour aborder l’analyse des besoins? (p.76)

A

Consiste à identifier les besoins d’une population à partir d’une récession des recherches menées sur le sujet ou de l’expérience sur le terrain afin de dresser une première liste de besoins, qui sera par la suite validée auprès de la population cible. Souvent utilisée lorsque la situation problématique est bien documentée.

77
Q

Qu’est-ce que l’approche inductive pour aborder l’analyse des besoins? (p.76)

A

C’est la population qui définit les problèmes qu’elle rencontre et qui établit les priorités à propos des besoins à combler. Fréquemment utilisée lorsque les problèmes sont sensibles, lorsque les phénomènes à l’étudie sont très peu documentés ou lorsqu’on l’on veut que la population soit partie prenante des décisions qui sont prises.

78
Q

Qu’est-ce que l’approche mixte pour aborder l’analyse des besoins? (p.76)

A

Consiste à allier des techniques de l’approche déductive et inductive et à trianguler les informations issues des différentes sources de données afin de vérifier les convergences et les divergences.
Avantage: Permet la détermination optimale des besoin.
Désavantages: Demande beaucoup de temps et de ressources.

79
Q

Pourquoi entreprendre une collecte de données? (p.77)

A

On peut avoir des postulats erronés si on se base seulement sur les connaissances de l’organisme: diagnostique incomplet, changement dans les problèmes rencontrés ou dans la population cible, informations biaisées ou stéréotypées.

80
Q

Comment entreprendre une collecte de données? (p.77)

A

On se base sur la quantité d’informations nécessaires, dépendant de la littérature disponible et les connaissances de l’organisme, ainsi que des ressources disponibles. Recommandé de constituer un groupe responsable de l’étude composé de représentants de tous les acteurs.

81
Q

Quelles sont les étapes de l’analyse des besoins (p.78-81)

A

1) Déterminer les fins de l’étude de besoins et leurs utilisateurs potentiels. 2) Définir la population à l’étude. 3) Déterminer les informations particulières à obtenir. 4) Élaborer un protocole d’évaluation. 5) Recueillir l’information, analyser et interpréter les données. 6) Préparer le rapport. 7) Rédiger le rapport final et diffuser plus largement les résultats de l’étude.

82
Q

Qu’est-il recommandé de faire avant de récolter des données pour identifier les besoins? (p.79)

A

Il est souvent préférable de commencer par une analyse secondaire des données disponibles, en faisant une revue des écrits ou en utilisant l’approche des indicateurs sociaux.

83
Q

Pourquoi impliquer les utilisateurs du programme tout au long de l’analyse des besoins (p.78-79)

A

Va faciliter l’analyse des résultats et de l’implantation des recommandations qui seront faites par la suite. Permet de s’assurer de la justesse des interprétations, pour orienter éventuellement les analyses à faire.

84
Q

Quelles sont les techniques de collectes de données disponibles? (p.84-96)

A

La revue des écrits, l’approche par indicateurs sociaux, l’enquête par questionnaire ou entrevue, les informateurs clés, les entrevues de groupe / techniques de travail en comité, les forums communautaires / audiences publiques.

85
Q

Quelles sont les avantages et inconvénients d’utiliser la revue des écrits? (p.85)

A

Avantages: Facilement accessible; peu coûteuse.

Inconvénients: Bonne capacité de synthèse; données disponibles pas toujours à jour ou précises.

86
Q

Quelle est l’approche par indicateurs sociaux? Quelles en sont ses avantages et inconvénients? (p.85)

A

Sont des mesures statistiques globales qui décrivent des aspects clés d’une situation sociale ou de problèmes sociaux.
Avantages: Utile pour décrire pop., estimer la prévalence et la distribution des prob. soc., définir besoins de services pour une région. Accessibles, faciles à utiliser, permettent comparaison normatives.
Inconvénients: Parfois limités dans leur disponibilité. Fiabilité de certaines banques est instable. Changements de définition de concepts rendent difficiles la comparaison. Données parfois périmées, incomplètes, peu fiables ou proviennent de régions avec des services différents. Sondages nationaux difficilement applicables au plan local, donc peut amener à des erreurs d’interprétation.

87
Q

Quelles sont les avantages et inconvénients à utiliser l’enquête par questionnaires ou entrevues? (p.87)

A

Avantages: Donne accès à de l’information qu’on n’est pas en mesure de trouver (peu d’informations disponibles sur le sujet).
Inconvénients: Demande une connaissance approfondie des méthodes de recherche.

88
Q

Quelles sont les avantages et inconvénients à utiliser les questions ouvertes ou fermées lors d’enquête par questionnaires ou entrevues? (p.88)

A

Fermées
Avantages: Plus rapides à coder et à analyser. Permettent de quantifier plus facilement l’étendue ou l’ampleur des besoins.
Inconvénient: Ne laissent pas place à l’expression, donc on peut passer à côté de certains besoins.
Ouvertes
Avantages: Aller plus en profondeur dans la compréhension.
Inconvénients: Plus d’efforts pour l’analyse des données.

89
Q

Quelles sont les avantages et inconvénients de chaque type d’enquête par questionnaire ou entrevues? (p.89-91)

A

-Écrits-
Av.: Rejoindre un plus grand # de personnes en peu de temps. Coûts modérés.
Inc.: + haut taux de non réponse. Plus ardu pour ceux qui ont des difficultés de lecture.
-Téléphone-
Av.: Moins coûteuses (rapport coût/bénéfices + grand). Meilleur contrôle des variables situationnelles.
Inc.: Réponses moins détaillées. Bonne maîtrise techniques d’entrevue.
-Face à face-
Av.: Réponses plus détaillées. Plus appropriés si sujet délicat ou avec certaines clientèles.
Inc.: Demande plus de ressources. Moins de contrôle sur la standardisation des entrevues. Taux de réponse moins grands. Bonne maîtrise techniques d’entrevue.
-Enquêtes assistées par ordinateur-
Av.: Rejoindre facilement certaines clientèles. Rapidité de complétion du questionnaire. Faible coût. Données facilement transférables vers logiciels.
Inc.: Sous-représentativité des personnes touchées. Demande connaissances en informatique. Problèmes éthiques avec consentement. Surreprésentation de certains groupes.
-Informateurs-clés-
Av.: Très facile, rapide et peu coûteux. Utile lorsque peu de données objectives disponibles. Nuancer l’information recueillis par indicateurs sociaux, explorer pistes inusitées et dégager des éléments d’une stratégie.
Inc.: Bonne maîtrise techniques d’entrevue. Difficile avoir bonne représentativité. Qualité et utilité dépendent crédibilité informateurs. Difficile de faire une prévalence, tendance à surestimer. Solutions selon leur champ d’expertise. Biais possibles.

90
Q

Quelles sont les avantages et inconvénients de chaque type d’entrevues de groupe? (p.92-95)

A

Av.: Recueillir beaucoup d’informations dans un court délai. Nuancer les informations. Rejoindre plus de personnes.
Inc.: Qualité et représentativité des membres (biais possibles). Nécessite habiletés d’animation de groupe.
-Groupe nominal-
Av.: Avancer plus rapidement. Maintenir motivation membres. Éviter les problèmes communs liées aux dynamiques de groupe.
Inc.: Laps de temps restreint peut amener frustrations chez participants. Exposé superficiel des problèmes.
-Technique Delphi-
Av.: Analyse problèmes complexes. Rejoint individus dispersés géographiquement. Participants prennent temps nécessaire. Peuvent exprimer largement leur opinion.
Inc.: Possibilité que des individus répondent ensemble. Relativement long. Habiletés d’écriture et de synthèses requises. Investissement requis des participants.

91
Q

Quels sont les types de groupe pour une entrevue? (p.93-95)

A

Groupe nominal: En réponse à une question, travaille indépendamment, puis partagent leurs idées selon un processus pour en arriver à un consensus.
Technique Delphi: Sélectionner informateurs clé et répondent à un questionnaire en ligne. On diffuse les réponses de tous et on refait passer les questionnaires jusqu’à ce qu’il y ait consensus.

92
Q

Quels sont les avantages et inconvénients des forums communautaires / audiences publiques? (p.95-96)

A

Av.: Accessible. Peu de frais. Peu de temps de préparation. Peu expertise en recherche. Expression d’un grand nombre d’opinions et confrontation d’idées s’il y a foule.
Inc.: Faible participation. Sous-représentation ou surreprésentation de certains acteurs. Tournent souvent autour de problématiques très délimitées. Danger de créer des attentes et ne pas pouvoir les combler.

93
Q

Quelle est la pertinence d’utiliser plusieurs approches lors de l’évaluation? (p.148)

A

Chacune des approches utilise leur propre logique pour aborder sous des angles différents les réalités d’un même objet d’étude. Pour obtenir un portrait aussi complet et valide que possible.

94
Q

Pourquoi impliquer les acteurs dans l’établissement de la démarche d’évaluation? (p.150+159)

A

Pour que les organismes identifient et implantent des actions selon leurs particularités, celles de la population et des services offerts sur le territoire. Mieux cerner les objectifs. Établir une priorité quant à l’atteinte des objectifs. Permet transfert d’expertise quant aux paramètres méthodologiques. Investissement en temps sera contrebalancé par impacts positifs associés à une sensibilisation des acteurs à poser un regard critique sur leurs actions et l’évaluation. Peut amener à une prise en charge progressive de l’évaluation par le milieu lui-même.

95
Q

Pourquoi faire une évaluation de l’implantation? (p.153+156)

A

Cela s’avère utile à long terme pour mettre en contexte les résultats mesurés lors de l’évaluation des impacts. Permettent de dégager les éléments à retenir dans l’éventualité d’une dissémination de l’intervention à d’autres organismes. Contribue à valider les activités offertes. Vérifier leur conformité quant aux objectifs du programme. Analyser l’adéquation et l’évolution des plans d’action au fil des années.

96
Q

Pourquoi faire une évaluation des impacts? (p.154)

A

Pour porter un regard critique sur les défis méthodologiques associés à ce type d’évaluation.

97
Q

À quoi réfère l’évaluation du contexte dans les phases initiales du programme? (p.158)

A

Réfère à l’identification des principaux besoins auxquels devraient répondre le programme ainsi qu’à une appréciation des atouts et des occasions offertes par sa mise en oeuvre. Principale fonction de guider ultérieurement les acteurs quant au jugement porté sur les buts poursuivis, les priorités établies et en regard des résultats observés (efficacité-efficience).

98
Q

Quelles sont les deux principales approches liées en recherche? (p.160)

A

1) Déductive (Quantitative): Infirmer ou confirmer des hypothèses formulées par le chercheur. S’appuie sur des connaissances existantes pour suggérer et tester des liens théoriquement plausibles.
2) Inductive (Qualitative): Le chercheur joue un rôle d’agent facilitateur visant à faire émerger les connaissances à partir du discours des principales personnes concernées par la thématique à l’étude.

99
Q

Comment pouvoir surmonter les contraintes liées à trouver une méthode d’évaluation à la hauteur des critères de rigueur, de faisabilité et de d’utilité? (p.161)

A

La combinaison de regards multiples, donc de divers types d’évaluation (déductive et inductive) permettent l’identification des zones de convergence.

100
Q

Quels sont les facteurs facilitants à l’implantation d’un programme? (p.162-163)

A

Thématique choisie (populaire pour subventions); utilisation d’un modèle souple et recherche-action; personnes clés au départ; diversité de l’équipe de chercheurs; stabilité des chercheurs et des membres des comités de pilotage; apports rapides et concrets pour les milieux de leur partenariat établi avec les chercheurs; obtention de financement.

101
Q

Quels sont les défis à l’implantation d’un programme? (p.164-165)

A

Peu de sources de financement; difficultés de concilier les impératifs parfois distincts entre les milieux de la recherche et la pratique; enjeux éthiques liés à la participation de plusieurs sites quant à la diffusion des résultats; fin du partenariat / projet.