Lecture 1 Flashcards
Que;;e est la base de l’Étique?
La philosophie morale
Définissez Morale
ensemble de règles, normes ou principes de conduite provenant de valeurs sociétales, culturelles* (traditions, coutumes) et/ou religieuses permettant de distinguer les bonnes versus mauvaises actions.
Définissez Étique
dérive d’un processus rationnel de discours qui nous mène vers un choix de conduite basé sur des valeurs
une réflexion, une discussion à propos des valeurs qui doivent s’appliquer à un contexte particulier impliquant des personnes et des groupes différents. Ces valeurs doivent être identifiées ou peuvent avoir fait l’objet d’un consensus. Elles peuvent se compléter et, parfois, entrer en conflit dans une situation particulière.
Qu’est-ce que l’axiologie?
étude philosophique ou science des valeurs. Ensemble de valeurs personnelles, le plus souvent qui ne sont pas organisées de manière systématique, dont nous héritons durant notre développement.
D’où proviennent nos valeurs?
De notre milieu familiale, de notre culture, de notre environnement social
Définissez Déontologie
Ensemble de devoirs et de règles qui s’appuient sur des valeurs communes, reconnues par un groupe de personnes, et qui s’appliquent à une profession, à un milieu de travail particulier (ex. les codes de déontologie des inhalothérapeutes, des travailleurs sociaux, des policiers, etc).
Quels sont les fondements de la bioéthique en tant que discipline?
La bioéthique est une sous-discipline de l’éthique.
L’éthique dérive de la philosophie morale par le fait qu’elle discute des «bonnes» actions versus les «mauvaises» actions.
La partie «bio» fait référence à la biologie ou biomédecine, en tant que science du vivant. Les concepts promus par la bioéthique s’appliquent à toutes les formes du vivant.
Le droit y impose son vécu, en termes de jurisprudence (réglementations et lois), pour aider dans les débats.
La religion lui infuse un aspect divin pour distinguer le bon et le mal.
transdisciplinarité de la bioéthique: Discipline fondée sur la philosophie morale et la biomédecine comme éléments de base, auxquels s’ajoutent les idéologies théologiques et juridiques, créant ainsi une transdisciplinarité des idées.
Quand est née la bioéthique?
La bioéthique, en tant que discipline, est née lors les années 1960s suite aux interrogations posées par l’usage des «nouvelles» technologies médicales* et aux enjeux sociopolitiques que ces technologies ont suscités.
Première utilisation du mot «bioéthique» fut en 1971 par Potter van Rensselaer dans son livre «Bioethics: Bridge to the Future».
Donnez 3 dates importantes dans l’historique de la bioéthique et pourquoi
1960-1970: interrogations centrées sur les droits et l’autonomie de la personne.
Mouvement anti-paternaliste en médecine, et questionnement au sujet des divers développements en biomédecine et les technosciences.
1969: création du «Institute of Society, Ethics and the Life Sciences», qui devint le «Hastings Center» (situé dans l’état de NY).
1971: création du «Kennedy Institute of Ethics» à l’Université Georgetown.
Donnez 8 théories d’éthique et décrivez-les brièvement
L’éthique déontologique: théorie éthique qui affirme que chaque action humaine doit être jugée selon sa conformité ou non-conformité à certains devoirs. Éthique Kantienne.
L’éthique conséquentialiste: dicte que les actions humaines sont à juger uniquement en fonction de leurs conséquences. Cette théorie est englobée dans l’éthique utilitariste qui dicte qu’il faut maximiser les bienfaits au plus grand nombre de personnes.
L’éthique communautaire: propose l’idée du respect pour le «bien commun» et met en relief les valeurs de la communauté.
L’éthique casuiste: veut la comparaison d’un dilemme éthique actuel avec d’autres cas similaires, dans le but d’arriver à une résolution du même ordre.
L’éthique des droits: propose le respect des droits humains comme but ultime de l’éthique.
L’éthique de la vertu: basée sur le caractère moral de la personne.
L’éthique féministe: se concerne avec le bien-être des femmes et leur contribution unique à la société.
L’éthique religieuse: se cadre dans la morale religieuse et/ou divine.
Quels sont les 4 principes de l’Éthique principiste
Les 4 principes:
1. Autonomie 2. Bienfaisance 3. Non-malfaisance 4. Justice
Décrivez brièvement le principe d’autonomie
Toute personne a droit à l’autodétermination (i.e. concept de liberté).
Ce principe est emprunté directement de la philosophie morale. Voir l’impératif catégorique d’Immanuel Kant* (1785): «il faut agir de telle façon de pouvoir traiter l’humanité, aussi bien dans sa personne que dans toute autre, toujours comme fin, jamais simplement comme moyen».
Décrivez brièvement le principe de bienfaisance
Ce principe dicte qu’il faut faire du bien
Décrivez brièvement le principe de non-malfaisance
principe relié précisant que s’il n’y a pas moyen de faire du bien, alors il faut au moins voir à ne pas faire du tort = maxime d’Hippocrate («do no harm»).
Décrivez brièvement le principe de Justice
Distributive: assure la distribution égale/équitable des biens et des risques.
Procédurale: assure que le processus utilisé suit les normes éthiques.