Leçon 3: Types de savoir Flashcards

1
Q

<p>Définir les biais</p>

A

<p>Les biais sont des formes de pensée erronées qui ont tendance à être systématiquement utilisées dans diverses situations.</p>

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2
Q

<p>Quelles sont les utilités des biais pour le cerveau humain (3)?</p>

A

<p>Utilité des biais :
<br></br>
<br></br>• Trier et choisir l’information importante;
<br></br>• Faire du sens dans des situations de dissonances;
<br></br>• Se mettre rapidement en action lorsque nécessaire</p>

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3
Q

<p>Qu'est-ce que le biais de disponibilité?</p>

A

<p>Tendance à privilégier les informations immédiatement disponibles à notre mémoire, en particulier lorsqu'elles sont stéréotypées.
<br></br>
<br></br>Exemple: quelle est la première cause de décès des Américains en Iran ? (r: accidents de voiture)
<br></br>
<br></br>Autre exemple: Médecin de Fukushima qui fait de faux diagnostics à cause de son expérience récente avec les patients affectés par le désastre
<br></br>
<br></br>À retenir: la réponse la plus pertinente à une question n’est pas nécessairement celle qui vient à l’esprit en premier.</p>

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4
Q

<p>Qu'est-ce que le biais de confirmation?</p>

A

<p>Tendance à chercher des indices qui valident nos croyances et ignorer ce qui les contredit.
<br></br>
<br></br>Exemple: être à l’affût des informations qui confirment le fait qu’il y a davantage d’accidents les nuits de pleine lune.
<br></br>
<br></br>À retenir: la remise en question de ses croyances, préjugés et idées préconçues passe par la recherche active des informations qui les <br></br>contredisent.</p>

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5
Q

Qu’est-ce que le biais rétrospectif?

A

Tendance à affirmer, après l’occurrence d’un événement, que l’événement était prévisible. On cherche à rendre l’événement cohérent avec le passé, c’est-à-dire le contexte avant l’événement. Mécanisme de déni du hasard dans lequel tout événement doit pouvoir se justifier afin d’être le plus prévisible possible. Conforte les individus dans leur sentiment de contrôler l’incertitude.

Exemple: Je le savais depuis le début !

À retenir: ce biais questionne la notion de responsabilité, et peut être évité en analysant les données disponibles avant la survenue de l’événement en question.

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6
Q

Qu’est-ce que le biais de cadrage?

A

Tendance à être influencée par la façon dont un problème est présenté.

Exemple de la vie courante : les décisions prises selon la façon de présentateur les probabilités de la météo

Exemple en psychologie : les décisions prises selon la façon de présenter les probabilités de réussite d’un traitement

À retenir : il est important de s’assurer que la façon de présenter les informations permet aux personnes concernées de prendre des décisions véritablement éclairées.

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7
Q

Qu’est-ce que l’erreur fondamentale d’attribution?

A

Tendance à surestimer le rôle des facteurs personnels et à sous-estimer le rôle des facteurs contextuels pour expliquer un comportement.

Exemple: qu’est-ce qui explique qu’une personne sans-abri trébuche ?

Différentes versions de ce biais :
• L’erreur ultime d’attribution
• L’effet acteur-observateur
• Le biais d’auto-conformité

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8
Q

Différenciez:

• L’erreur ultime d’attribution
• L’effet acteur-observateur
• Le biais d’auto-conformité

A

Trois types d’erreur fondamentale d’attribution

Erreur ultime d’attribution: Tendance à attribuer des causes différentes aux comportements des personnes en fonction de leur groupe d’appartenance.

Effect acteur-observateur: Tendance à attribuer causes externes à son propre comportement et à attribuer des causes internes au comportement des autres.

Biais d’auto-conformité: Tendance à attribuer la cause de sa réussite à ses qualités propres et la cause de ses échecs à des facteurs indépendants de soi.

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9
Q

Qu’est-ce que l’illusion de collération?

A

Tendance à percevoir une relation entre deux événements distincts.

Comment la cooccurrence de deux événements devient une fausse corrélation :

• un observateur est plus attentif aux stimuli distinctifs plutôt qu’aux stimuli non distinctifs et l’encodage de cette information est accru;

• l’impression subjective qu’il existe une relation entre des événements survenant de façon simultanée est accrue.

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10
Q

Qu’est-ce que la croyance en un monde juste?

A

Tendance à croire que les gens obtiennent ce qu’ils méritent, et méritent ce qui leur arrive.

Cette croyance est le plus souvent en jeu dans des situations de dissonances cognitives (où les événements qui surviennent ne font pas de sens et/ou face à des victimes perçues comme innocentes) et peut mener à développer des stratégies pour restaurer la consonance.

Exemple: considérer qu’une injustice est provisoire, voire qu’elle constitue une épreuve en vue d’un plus grand bonheur à venir.

ou encore: Désigner un coupable et le punir

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11
Q

Qu’est-ce que le biais dû à la désirabilité sociale (effet Hawthorne)?

A

Tendance à modifier son comportement naturel afin de répondre à ce qui est attendu.

Exemple: la télé-réalité (on modifie son comportement quand on se sait observé)

Tendance à nier ses actes répréhensibles et à ‘augmenter’ ses actes bénéfiques.

À retenir: ce biais est particulièrement difficile à contrer.

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12
Q

Qu’est-ce que l’effet Barnaum (ou Forer)?

A

Tendance à trouver une signification personnelle dans une affirmation pouvant s’appliquer à n’importe qui.

Exemple: l’horoscope

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13
Q

Nommez 4 types de savoir:

A

Savoir savant: Connaissances standardisées produites en science par la recherche

Savoir clinique: Connaissance professionnelles acquises par l’expérience de travail

Savoir expérientiel: Connaissances personnelles acquises par l’expérience du phénomène

Savoir profane: Connaissances populaires acquises par une transmission plus ou moins organisée

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14
Q

Tous les types de savoirs peuvent-ils contribuer au développement des connaissances?

Comparez les réponses

A

Camp du non:

1) Savoirs profane et expérientiel jugés primitifs et erronés.

2) Savoirs clinique, profane et expérientiel jugés inutiles au processus de production des connaissances;

3) Seul le savoir clinique fondé sur le savoir savant pourrait être considéré.

Camp du oui:

1) Savoirs clinique, profane et expérientiel perçus comme une valeur ajoutée au savoir savant.

2) Savoirs clinique, profane et expérientiel perçus comme une opportunité d’ouverture à d’autres points de vue.

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15
Q

Exemple de contributions du savoir profane (3):

A

Crowdsourcing, accentué par la mise en relation permise par les nouvelles technologies.

1) Produire et diffuser des connaissances

2) Réseauter les personnes concernées par un problème

3) Afin de solutionner un problème

(exemples dispos dans le power point)

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16
Q

Nommez des enjeux et défis associés à la considération des différents savoirs (4):

A

• Reconnaître les pseudo-savoirs; (distinguer les savoirs expérientiels des pseudo-sciences)

• Utiliser ces savoirs avec respect;

• Prévoir des mécanismes de synthèse critique; (ex: Doctissimo qui n’a pas de réviseur ou de médiateur)

• Éviter de romancer la participation des personnes concernées (usagers ou participants). Ce n’est pas la ‘seule voie authentique’.

17
Q

Quelles sont les objections au fait que la psychologie est une science?

A

• Impression que la psychologie relève du « gros
bon sens »

• Incompréhension à l’égard de l’opérationnalisation des concepts étudiés. (Les concepts abstraits peuvent-ils être liés à des objets mesurables)

• Absence de « grande théorie » consensuelle en psychologie (pourtant la physique peine à relier le quantique et la relativité encore à ce jour)

18
Q

Définir la science

A

Ensemble de méthodes logiques et empiriques permettant l’observation systématique de phénomènes réels dans le but de les comprendre. Nous sommes confiants de connaître un phénomène lorsqu’on a une théorie satisfaisante qui l’explique.

Définitions complémentaires:

1) Ensemble des connaissances structurées qui découlent de l’application de ces méthodes;

2) Ensemble de sciences spécifiques définies par leurs phénomènes d’intérêt;

3) Application des connaissances scientifiques.

19
Q

Est-ce que le rôle d’un chercheur consiste à confirmer ses hypothèses?

A

La science gagne autant à confirmer qu’à infirmer des hypothèses.

Le rôle d’un chercheur consiste plutôt à contribuer au développement des connaissances, ce qui implique d’explorer plusieurs hypothèses et d’éviter les biais lorsqu’il les évalue à la lumière de ses résultats.

20
Q

Est-ce qu’un nombre suffisant de preuves découlant d’expérimentations scientifiques rigoureuses permettent de prouver une théorie avec certitude?

A

La certitude est insaisissable en science. Les conclusions sont des approximations.