Le tourisme et le voyage Flashcards
Le tourisme est populaire
Le tourisme est le troisième secteur économique mondial, après la chimie et les carburants, mais devant l’industrie alimentaire et automobile.
Avec 89,3 millions de visiteurs en 2018, la France se classe en tête des pays les plus visités dans le monde, devant l’Espagne, les États-Unis et la Chine.
Les efforts du gouvernement français pour attirer les touristes/en faveur du tourisme
Pour développer ce secteur stratégique, le gouvernement a instauré en 2017 un Conseil interministériel du tourisme, qui réunit tous les six mois les ministres, les élus et les professionnels du secteur pour présenter le plan d’action du govt en faveur du tourisme.
Simplifier le système de détaxe afin d’encourager le shopping des étrangers.
L’État souhaite également favoriser l’emploi et la formation dans le secteur du tourisme.
Le tourisme est un atout au développement économique
Le tourisme est très important pour de nombreux pays en raison des revenus générés par l’utilisation de biens et de services par le nombre de touristes.
L’un des avantages les plus faciles à déceler est l’emploi que le tourisme apporte. Il s’agit de postes directement influencés comme les guides touristiques, le personnel des hôtels, les services de bus et les restaurants, et aussi l’approvisionnement de biens et de produits locaux, ce qui donne un coup de pouce à l’industrie locale. Ce qui est formidable avec le tourisme, c’est que les industries de soutien, comme la production alimentaire et le commerce de détail, en bénéficient également.
En plus de ce que les touristes dépensent directement, l’argent gagné par le tourisme, tant par les entreprises que par les particuliers, est souvent reinjecté dans l’économie locale. C’est pourquoi les revenus de tourisme sont souvent considérés comme ayant un effet multiplicateur, car un pourcentage élevé de chaque euro gagné par le tourisme est réintroduit dans l’économie, encore et encore.
+ Le tourisme permet également à une communauté de diversifier ses sources de revenu et moins dépendre d’une seule industrie
+ L’argent public permet de lancer ou de développer des projets publics, donnant ainsi naissance à de meilleures infrastructures, avec la construction de nouvelles routes, l’aménagement de parcs et l’amélioration des espaces publics.
+ L’arrivée de touristes dans une communauté donne une nouvelle vie et crée des opportunités pour les entrepreneurs d’établir de nouveaux services et produits.
Le tourisme offre également des avantages sur le plan culturel/ peut être une plate-forme d’enrichissement culturel
Il permet être une source de fierté pour les communautés locales ; leur permettant aussi de se pencher sur leur histoire et leur patrimoine culturel et de développer leur propre identité communautaire.
Il aide les locaux à maintenir leurs traditions et culture, tout en les faire connaître à des visiteurs. Ces retombés du tourisme sont ce qui a sauvé de nombreux sites du patrimoine de la destruction, en plus de donner aux touristes un meilleur aperçu de la région.
- De vieux châteaux transformés aux musées, aux hôtels
Le tourisme peut donc contribuer à préserver l’histoire d’une région qui risque de disparaître.
L’intérêt et la demande représente une chance de pérenniser les traditions.
Le surtourisme est une menace pour le patrimoine culturel / risque endommager le patrimoine culturel
Certains lieux ne sont pas adaptés pour recevoir un grand nombre de voyageurs, et manquent d’infrastructures.
À Venise, plus de 30 millions de personnes visitent la ville chaque année, quand celle-ci ne compte que plus de 55,000 Vénitiens. L’Unesco a demandé à la ville de trouver des solutions concrètes pour la préservation de la lagune, faute de quoi Venise serait inscrite sur la liste de Patrimoine mondial en péril.
Depuis 2019, ils ont dû interdire les bateaux de croisières dans le centre car leurs remous fragilisent les fondations de la cité
Les touristes doivent payer un droit d’entrée pour visiter la ville. Cette mesure doit rapporter 50m euros pour financer les coûts de nettoyage du centre historique.
De plus en plus de sites touristiques menacés par le surtourisme ont instauré des quotas pour protéger leur patrimoine culturel.
Le surtourisme nuise à la qualité de vie locale
: La friction entre des touristes et les gens locaux
La venue des touristes peuvent créer des deséquilibres au niveau local : rues et transports surchargés, nuisances sonores, plages bondées. Les commerces de proximité cèdent la place à des bars et des boutiques de souvenirs. La prolifération d’hôtels et d’hérbegements touristiques engendre une pénurie de logements pour les habitants. Les villes européennes sont devenues des parcs d’attractions, des musées, et des quartiers entiers délaissés par leurs habitants sont transformé pour les touristes.
En 2017, plusieurs manifestations d’hostilité à l’égard des touristes ont eu lieu en Espagne, notamment à Barcelone
20 % des habitants à Venise et à Amsterdam sont hostiles à l’essor du tourisme (contre 3% en France)
Le surtourisme peut parvenir à la dégradation environnementale
La pollution de l’eau et des sols qui nuit à la biodiversité
Par des substances chimiques comme celles dans les crèmes de soleil et le rejet des eaux usées
En 2018, les Philippines ont fermé six mois l’Île de Boracay aux touristes, car celle-ci était polluée par les hôtels qui déversaient leurs eaux usées directement dans la mer.
La déstruction des écosystèmes
En Thaïlande, la plus célèbre plage du pays Maya Bay a été fermée par les autorités locales pour permettre aux récifs coralliens de se reformer et ainsi empêcher l’érosion de la baie.
Endommagé par les bateaux de moteur qui stationnaient dans la baie pour faire visiter la plage aux touristes
Le tourisme est à l’origine de 5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. → Réchauffement climatique
La surfréquentation des sites mène à l’érosion
Le tourisme humanitaire (ou voluntourisme) présente l’option de ‘voyager utile’, une forme de tourisme alternatif au service des autres.
Ces missions sont variées et donnent l’occasion au volontaire de s’investir dans un projet de développement durable, au bénéfice des populations dans le besoin. Par exemple, des touristes peuvent aider dans la construction des écoles, des centres communautaires, ou la reconstruction des villes dévastées par des tremblements de terre à Haïti ou au Népal. Il peut s’agir aussi d’apporter un peu de réconfort à des orphelins cambodgiens ou orchestrer des campagnes de vaccinations en Afrique centrale.
L’impact du tourisme humanitaire sur les populations locales est limité.
Selon de nombreuses associations et ONG, à l’image de l’association franco-belge Service Volontaire International (SVI), le tourisme de la misère est peu utile pour les populations et coûteux pour le volontaire. « L’objectif des agences de voyages n’est pas d’avoir un impact quelconque mais de vendre un produit » La misère, source de profit, peut être même entretenue par ces pratiques.
Des pratiques commerciales nuisibles à cause du tourisme humanitaire
Des annonces où tout semble possible : s’occuper des orphelins en Afrique du Sud, aider les réfugiés qui arrivent sur les plages italiennes et même assister un médecin en Afrique. Des voyages payants qui peuvent coûter cher. Selon certaines associations, ce sont des pratiques commerciales nuisibles aux réelles missions humanitaires.
Le tourisme humanitaire est souvent humiliant pour les bénéficiares et hypocrite.
les volontaires ne penseraient en réalité qu’à eux-mêmes. Dans une vidéo humoristique réalisée par l’association norvégienne SAIH, le ton est donné dès les premières secondes : « Je vais vous nourrir ! » s’exclame le volontaire avant de lancer des paquets de nourriture dans les bras d’enfants, de leur expliquer comment gagner un match de foot ou de se prendre en selfie avec la population locale. L’association dénonce l’ignorance abyssale des volontaires sur les pays qu’ils visitent et leurs particularités culturelles.
