Le réalisme, le libéralisme, les théories critiques et le constructivisme Flashcards
Définition du FMI
Fond Monétaire International. Assurer la convertibilité et la parité des monnaies et aider les États à maintenir l’équilibre de leurs balances des paiements.
Définition Banque Mondiale
Améliorer/stimuler le développement des pays pauvres
Enjeu des relations internationales
Personne ne possède la même définition des relations internationales, donc il y a plusieurs débats.
Quel est le débat fondateur
Dans les années 1920, les idéalistes s’opposent aux réalistes. Les idéalistes mettent l’accent sur la possibilité de coopération entre les États. Les réalistes disent que les États agissent pour leurs propres intérêts de sécurité et de puissance
Explique la mondialisation
L’intensification des échanges, l’interdépendance des pays dans le système économique, la mise en réseau qui connecte les acteurs, l’uniformisation des pratiques et modèles sociaux et la fin de l’Histoire marquée par la fin des guerres idéologiques
À quoi servent les théories?
Elles servent à comprendre, expliquer et critiquer des faits en s’appuyant sur des postulats et des courants intellectuels (perspectives sur le réel). Elles veulent dévoiler des rapports de forces, parfois invisibles.
Qu’est-ce qu’une bonne théorie?
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise théorie. Une théorie est une façon de voir les choses et d’essayer de les expliquer grâce à cette façon de voir les choses. On cherche à étudier le monde sous une certaine lanterne.
Pourquoi une théorie n’est pas une idéologie?
Parce qu’elle ne prend pas en compte les valeurs et l’éthique, mais se fie sur l’empirire pour expliquer le monde.
Les réalistes considèrent-ils la guerre comme une anomalie?
Non, ils considèrent que la guerre est normale et nécessaire aux États pour former leur puissance. L’État veut assurer sa survie comme les États sont inégaux (écarts de puissance). Les guerres se produisent donc par défaut.
Les réalistes insistent-ils sur l’importance des organisations intergouvernementales?
Non, pour eux, les organisations intergouvernementales sont plausibles, et permettent certains avantages au niveau des capacités et des stratégies, mais cela a des coûts. Cela veut dire que chaque État cherche à obtenir plus de puissances que les autres et à défendre leurs propres intérêts. Il faut donc toujours être alerte et se méfier du comportement des autres États pour ne pas mettre en péril les propres intérêts ou la propre sécurité de son État et se faire dominer (il faut compter sur soi-même).
Pourquoi les réalistes perçoivent-ils les relations internationales comme un jeu à comme nulle?
Ils les perçoivent ainsi car ils croient que les États ont des intérêts opposés par nature. Le gain d’un État de quelque chose va nécessairement causer la perte de ce même gain par l’autre État ce qui maintient l’équilibre. Par exemple, les ressources internationales (pouvoir, influence, richesse) sont considérées comme limitées. Si un État gagne en ressources, cela veut nécessairement dire qu’un autre État en subira la perte équivalente.
Comment mesurer et conceptualiser la puissance?
La puissance se définit en ressources matériels ou immatériels. Les ressources matérielles sont, par exemple, les fusils et les machines de guerre. Une capacité démographique matérielles pourrait être la quantité de soldats. Une ressource immatérielle est, par exemple, le prestige d’un État, car s’il est reconnu pour ses compétences et son savoir, il aura plus d’influence sur les autres, et donc plus de puissance. Dans cette même ressource, il y a certaines capacités comme la géographie qui joue un rôle important. Les États ayant moins de frontières avec d’autres États sont soumis à moins de menaces ce qui joue favorablement sur leur puissance.
Qu’est-ce que la puissance relationnelle?
La puissance relationnelle touche à la persuasion d’un État sur un autre, mais sans moyen coercitif. Avec cette influence, il arrive à faire faire à l’autre ce qu’il n’aurait pas fait autrement.
Qu’est-ce que la puissance structurelle?
La puissance structurelle c’est d’être capable de définir les « règles de jeu » en économie ainsi que l’agenda et le vocabulaire. Par exemple, les États-Unis détiennent de la puissance structurelle, car ils possèdent beaucoup d’investissements directs étrangers et la langue parlée dans les relations internationales est l’anglais.
Qu’est-ce qui distingue le réalisme classique, le néo-réalisme et le réalisme néo-classique?
Le réalisme classique met l’accent sur la nature humaine et le pouvoir, le néo-réalisme se concentre sur la structure du système international et l’anarchie (distribution de la puissance afin d’ensortir des régularités)(métaphore de la boule de billard), tandis que le réalisme néo-classique cherche à combiner ces perspectives en tenant compte des facteurs internes et des décisions des acteurs.
Nomme les postulats du réalisme
L’État est l’acteur principal des relations internationales (tous les autres se rapportent à lui), l’État est rationnel (pense d’abord à ses propres intérêts), l’État cherche à assurer sa survie (au détriment des autres, grâce au militaire et à l’économie), Le système internationale est anarchique (aucune autorité centrale), l’État doit compter sur lui-même et augmenter sa puissance relative pour survivre (égoïste).
Nomme les postulats du libéralisme
La reconnaissance de l’importance de la rationalité des acteurs, de leur égoisme et de l’anarchie du système. Les intérêts défendus par les États ne sont pas fixes, mais émergent des acteurs au sein des États (fluctuation des intérêts), les acteurs poursuivent des gains absolues (jeu à somme non-nulle) plutôt que des gains relatifs (jeu à somme nulle), les relations internationales sont structurées par la distrinution des préférences ce qui incite à la coopération entre États et la coopération interétatique se matérialise par des institution intergouvernementales.
Quels sont les points communs entre les réalistes et les libéralistes?
Les deux reconnaissent l’importance de la rationalité de l’État et voient l’État comme principal acteur des relations internationales. Les deux disent que la coopération est possible et qu’elle stimule des gains, mais ce ne sont pas les mêmes gains l’un que pour l’autre.
Quels sont les différences entre les approches réalistes et libérales?
Les réalistes disent que les États se préoccupent des gains relatifs, alors que les libérales disent qu’ils se préoccupent des gains absolus. Les réalistes trouvent que la coopération est difficile, car les États sont en constate compétition de sécurité et de puissance. Les libéralistes disent que cette compétition n’est pas si accrue : il faut penser à la solution optimale pour tout le monde pas seulement pour son intérêt propre. Pour les réalistes, les relations internationales sont comparables un jeu à somme nulle (perdant/gagnant), tandis que pour les libérales, il y a plusieurs issues possibles (gagnant/gagnant, perdant/gagnant et perdant/perdant) selon les décisions prises.
Qu’est-ce qu’une institution internationale?
Ce sont des organisations formelles créées par les États qui coordonnent et régulent les interactions internationales. Elles ont une structure permanente des membres et des règles choisis. Elles agissent comme cadre institutionnel pour soutenir les régimes internationaux et les superviser.
Parle du fonctionnement des institution internationales
Elles déterminent les activités en modelant les attentes des États. Les institutions augmentent le nombre de transactions entre États (désertion moins attrayante), contribuent au développement et à la diversification des relations interétatiques, augmentent la qté d’information disponible sur les États (surveillance des comportements), et réduisent les coûts liées aux ententes grâce à la sécurisation des États participants.
Quelles sont les critiques formulées à l’égard des institutions?
La critique de la conception libérale des institutions, à travers le nouveau constitutionnalisme, souligne qu’elle tend à imposer un modèle unique de développement, réduisant ainsi la diversité des approches politiques. Elle met en avant le risque de voir les démocraties devenir formelles, servant davantage les intérêts des élites économiques que ceux des citoyens.
À quoi sert la théorie des jeux?
Elle permet d’étudier le processus de décision des États en situation de conflit et d’examiner la logique des décisions stratégiques. Chaque État cherche à maximiser ses gains et à minimiser des pertes. Deux possibilités s’offrent aux acteurs en cas de conflit : coopérer ou ne pas coopérer. Dans le jeu à somme nulle, les gains d’un État se font aux pertes des gains d’un autre (approche réaliste). Dans les jeux à sommes variables, les États peuvent à la fois coopérer et tous être gagnant (gains absolus) ou s’affronter et générer des pertes pour certains, voir pour tous.
Explique les problèmes de coordination
Les acteurs ne partagent pas le même intérêt, donc il est possible qu’il n’y ait pas de situation qui soit la meilleure pour les deux partis.
Explique les problèmes de collaboration
Les acteurs ont les mêmes intérêts (compétition) et l’intérêt commun est difficile à atteindre. Ainsi, les acteurs sont tentés de tricher. Par exemple, le dilemme du prisonnier est un problème de collaboration.