Le réalisme, le libéralisme, les théories critiques et le constructivisme Flashcards

1
Q

Définition du FMI

A

Fond Monétaire International. Assurer la convertibilité et la parité des monnaies et aider les États à maintenir l’équilibre de leurs balances des paiements.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Définition Banque Mondiale

A

Améliorer/stimuler le développement des pays pauvres

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Enjeu des relations internationales

A

Personne ne possède la même définition des relations internationales, donc il y a plusieurs débats.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Quel est le débat fondateur

A

Dans les années 1920, les idéalistes s’opposent aux réalistes. Les idéalistes mettent l’accent sur la possibilité de coopération entre les États. Les réalistes disent que les États agissent pour leurs propres intérêts de sécurité et de puissance

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Explique la mondialisation

A

L’intensification des échanges, l’interdépendance des pays dans le système économique, la mise en réseau qui connecte les acteurs, l’uniformisation des pratiques et modèles sociaux et la fin de l’Histoire marquée par la fin des guerres idéologiques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

À quoi servent les théories?

A

Elles servent à comprendre, expliquer et critiquer des faits en s’appuyant sur des postulats et des courants intellectuels (perspectives sur le réel). Elles veulent dévoiler des rapports de forces, parfois invisibles.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Qu’est-ce qu’une bonne théorie?

A

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise théorie. Une théorie est une façon de voir les choses et d’essayer de les expliquer grâce à cette façon de voir les choses. On cherche à étudier le monde sous une certaine lanterne.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Pourquoi une théorie n’est pas une idéologie?

A

Parce qu’elle ne prend pas en compte les valeurs et l’éthique, mais se fie sur l’empirire pour expliquer le monde.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Les réalistes considèrent-ils la guerre comme une anomalie?

A

Non, ils considèrent que la guerre est normale et nécessaire aux États pour former leur puissance. L’État veut assurer sa survie comme les États sont inégaux (écarts de puissance). Les guerres se produisent donc par défaut.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Les réalistes insistent-ils sur l’importance des organisations intergouvernementales?

A

Non, pour eux, les organisations intergouvernementales sont plausibles, et permettent certains avantages au niveau des capacités et des stratégies, mais cela a des coûts. Cela veut dire que chaque État cherche à obtenir plus de puissances que les autres et à défendre leurs propres intérêts. Il faut donc toujours être alerte et se méfier du comportement des autres États pour ne pas mettre en péril les propres intérêts ou la propre sécurité de son État et se faire dominer (il faut compter sur soi-même).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Pourquoi les réalistes perçoivent-ils les relations internationales comme un jeu à comme nulle?

A

Ils les perçoivent ainsi car ils croient que les États ont des intérêts opposés par nature. Le gain d’un État de quelque chose va nécessairement causer la perte de ce même gain par l’autre État ce qui maintient l’équilibre. Par exemple, les ressources internationales (pouvoir, influence, richesse) sont considérées comme limitées. Si un État gagne en ressources, cela veut nécessairement dire qu’un autre État en subira la perte équivalente.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Comment mesurer et conceptualiser la puissance?

A

La puissance se définit en ressources matériels ou immatériels. Les ressources matérielles sont, par exemple, les fusils et les machines de guerre. Une capacité démographique matérielles pourrait être la quantité de soldats. Une ressource immatérielle est, par exemple, le prestige d’un État, car s’il est reconnu pour ses compétences et son savoir, il aura plus d’influence sur les autres, et donc plus de puissance. Dans cette même ressource, il y a certaines capacités comme la géographie qui joue un rôle important. Les États ayant moins de frontières avec d’autres États sont soumis à moins de menaces ce qui joue favorablement sur leur puissance.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Qu’est-ce que la puissance relationnelle?

A

La puissance relationnelle touche à la persuasion d’un État sur un autre, mais sans moyen coercitif. Avec cette influence, il arrive à faire faire à l’autre ce qu’il n’aurait pas fait autrement.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Qu’est-ce que la puissance structurelle?

A

La puissance structurelle c’est d’être capable de définir les « règles de jeu » en économie ainsi que l’agenda et le vocabulaire. Par exemple, les États-Unis détiennent de la puissance structurelle, car ils possèdent beaucoup d’investissements directs étrangers et la langue parlée dans les relations internationales est l’anglais.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Qu’est-ce qui distingue le réalisme classique, le néo-réalisme et le réalisme néo-classique?

A

Le réalisme classique met l’accent sur la nature humaine et le pouvoir, le néo-réalisme se concentre sur la structure du système international et l’anarchie (distribution de la puissance afin d’ensortir des régularités)(métaphore de la boule de billard), tandis que le réalisme néo-classique cherche à combiner ces perspectives en tenant compte des facteurs internes et des décisions des acteurs.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Nomme les postulats du réalisme

A

L’État est l’acteur principal des relations internationales (tous les autres se rapportent à lui), l’État est rationnel (pense d’abord à ses propres intérêts), l’État cherche à assurer sa survie (au détriment des autres, grâce au militaire et à l’économie), Le système internationale est anarchique (aucune autorité centrale), l’État doit compter sur lui-même et augmenter sa puissance relative pour survivre (égoïste).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Nomme les postulats du libéralisme

A

La reconnaissance de l’importance de la rationalité des acteurs, de leur égoisme et de l’anarchie du système. Les intérêts défendus par les États ne sont pas fixes, mais émergent des acteurs au sein des États (fluctuation des intérêts), les acteurs poursuivent des gains absolues (jeu à somme non-nulle) plutôt que des gains relatifs (jeu à somme nulle), les relations internationales sont structurées par la distrinution des préférences ce qui incite à la coopération entre États et la coopération interétatique se matérialise par des institution intergouvernementales.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Quels sont les points communs entre les réalistes et les libéralistes?

A

Les deux reconnaissent l’importance de la rationalité de l’État et voient l’État comme principal acteur des relations internationales. Les deux disent que la coopération est possible et qu’elle stimule des gains, mais ce ne sont pas les mêmes gains l’un que pour l’autre.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Quels sont les différences entre les approches réalistes et libérales?

A

Les réalistes disent que les États se préoccupent des gains relatifs, alors que les libérales disent qu’ils se préoccupent des gains absolus. Les réalistes trouvent que la coopération est difficile, car les États sont en constate compétition de sécurité et de puissance. Les libéralistes disent que cette compétition n’est pas si accrue : il faut penser à la solution optimale pour tout le monde pas seulement pour son intérêt propre. Pour les réalistes, les relations internationales sont comparables un jeu à somme nulle (perdant/gagnant), tandis que pour les libérales, il y a plusieurs issues possibles (gagnant/gagnant, perdant/gagnant et perdant/perdant) selon les décisions prises.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Qu’est-ce qu’une institution internationale?

A

Ce sont des organisations formelles créées par les États qui coordonnent et régulent les interactions internationales. Elles ont une structure permanente des membres et des règles choisis. Elles agissent comme cadre institutionnel pour soutenir les régimes internationaux et les superviser.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Parle du fonctionnement des institution internationales

A

Elles déterminent les activités en modelant les attentes des États. Les institutions augmentent le nombre de transactions entre États (désertion moins attrayante), contribuent au développement et à la diversification des relations interétatiques, augmentent la qté d’information disponible sur les États (surveillance des comportements), et réduisent les coûts liées aux ententes grâce à la sécurisation des États participants.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Quelles sont les critiques formulées à l’égard des institutions?

A

La critique de la conception libérale des institutions, à travers le nouveau constitutionnalisme, souligne qu’elle tend à imposer un modèle unique de développement, réduisant ainsi la diversité des approches politiques. Elle met en avant le risque de voir les démocraties devenir formelles, servant davantage les intérêts des élites économiques que ceux des citoyens.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

À quoi sert la théorie des jeux?

A

Elle permet d’étudier le processus de décision des États en situation de conflit et d’examiner la logique des décisions stratégiques. Chaque État cherche à maximiser ses gains et à minimiser des pertes. Deux possibilités s’offrent aux acteurs en cas de conflit : coopérer ou ne pas coopérer. Dans le jeu à somme nulle, les gains d’un État se font aux pertes des gains d’un autre (approche réaliste). Dans les jeux à sommes variables, les États peuvent à la fois coopérer et tous être gagnant (gains absolus) ou s’affronter et générer des pertes pour certains, voir pour tous.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Explique les problèmes de coordination

A

Les acteurs ne partagent pas le même intérêt, donc il est possible qu’il n’y ait pas de situation qui soit la meilleure pour les deux partis.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Explique les problèmes de collaboration

A

Les acteurs ont les mêmes intérêts (compétition) et l’intérêt commun est difficile à atteindre. Ainsi, les acteurs sont tentés de tricher. Par exemple, le dilemme du prisonnier est un problème de collaboration.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Expliquer ce qu’est le dilemme du prisonnier

A

Des acteurs économiques concurrents prennent des décisions rationnelles en voulant mettre de l’avant leurs propres intérêts, mais cela affecte l’intérêt collectif. Ils sont tentés de faire preuve de stratégies de non-coopération pour obtenir le résultat avec le plus grand bénéfice sans prendre en considération l’intérêts collectif, qui parfois, est mieux.

27
Q

Donne un ou des exemple de dilemme du prisonner.

A

Les pays membres de l’OPEP font une entente dans le but d’agmenter le prix de l’essence, donc pour faire plus de revenus. Pour ce faire, ils vont diminuer la quantité de prétrole à vendre. Dans cette situation, les pays sont tenté de ne pas tenir leur promesse et de “tricher” en vendant plus de pétrole que les autres ce qui leur tirera un bénéfice plus grand. Cependant, si tous les pays prennent cette décision, le gains reviens moins bénéfique que si tous les pays avaient respectés l’entente. (4 dénouements possibles - gagnant-perdant, perdant-gagnant, gagnant-gagnant et perdant-perdant).

28
Q

Qu’est-ce qu’un régime international?

A

Se sont des formes particulières d’institution internationale. C’est un ensemble de principes, normes, règles et procédures de décisions autour desquels les attentes des acteurs convergent dans un domaine spécifique.

29
Q

Comment se forment et évoluent les régimes internationaux?

A

Tout d’abord, un problème internationnal doit être évoqué et mis à l’ordre du jour. Des négociations auront lieux et déboucheront sur la création du régime. Ensuite, le régime pourra être mis en oeuvre (normes et règles qui contraignent ou encouragent certains comportememts des acteurs) et essayer de résoudre le problème.

30
Q

Nomme et explique les critiques à l’égard des régimes internationaux.

A

Certains disent que l’étude des régime est une mode passagère en réaction temporaire aux événements du monde réel, mais qui ne fait pas progresser les connaissances. Sa définition est floue. C’est un terme chargé de valeurs enraciné dans un paradigme stato-centré qui limite la perspective d’une réalité plus large (les États les plus puissants ont plus de portée que les pays pauvres, donc pas équitable).

31
Q

Quelles sont les tendances globales et régionales en matière de richesse et d’espérance de vie?

A

L’humanité est plus riche (PIB par habitant) que ce qu’elle était il y a quelques années, mais cela dépend des régions au sein des pays en développement, car il y a de fortes inégalités. Les conditions de vie se sont améliorées (espérance de vie, éducation). La part de population qui vit dans l’extrême pauvreté diminue d’année en année.

32
Q

Pourquoi les inégalités économique persistent de façon générale?

A

La part du revenu d’un pays est concentré dans les mains du 10% le plus riche, donc il y a des inégalités au sein d’un même pays.
Il est dit que l’aide publique au dev. augmente (coalitions), par exemple, grâce à la Banque Mondiale et le Fond monétaire d’urgence, mais des politique mal-adaptées (investissement contre-stimulants de l’économie) et des problème de mauvaise gouvernance (corruption, systèmes non démocratique) nuisent au développement

33
Q

Pourquoi les inégalités économiques persistent selon les théories critiques?

A

Elles disent que l’OMC a établi des règles qui favorisent les pays développés. Par exemple, le protectionnisme des pays industrialisés qui empêche les marchés locaux des pays en développement d’exporter des ressources, et ainsi, rehausser les niveaux de vie et stimuler leur économie. Il faudrait donc repenser et réformer l’OMC.
Les contributions du Tiers-Monde ne sont pas prisent en compte. Si elles l’étaient, les États-Unis devraient 302 millions de dollars en redevances agricoles et 5,1 milliards de dollars en produits paramceutiques.

34
Q

Pourquoi les inégalités de genre persistent selon les théories critiques?

A

L’organisation des relations internationales sont des constructions comportant de sérieux biais de genre. Le féminisme libéral dit que des obstacles légaux et institutionnels empêchent les femmes d’avoir les mêmes droits et mêmes positions au pouvoir que les hommes. Les femmes sont sous-représentées dans la sphère politique du processus de socialisation et d’éducation et des contraintes systémiques (lois qui limitent les libertés et les droits des femmes)
* Les métiers ont une étiquette féminine et masculine
* Déséquilibre institutionnel dans la domination générale des hommes sur les femmes
* Il faut corriger les biais dont font preuve les institutions. Les acquis sont fragiles et il faut constamment les rappeler (droit à l’avortement).
Les relations de genre au sein des États et leur caractère inégalitaire sont passés sous silence, car elles sont normalisées
* L’État est plus ou moins complice de la violence perpétrée à l’encontre des femmes en définissant le viol à partir d’un point de vue masculin (dans certains États américains, il faut cumuler 12 preuves), en promouvant l’idéologie hétérosexiste dans les médias et en favorisant l’endoctrinement militaire.

35
Q

Explique ce qu’est l’épistémologie

A

C’est une branche de la philosophie qui s’intéresse à la connaissance en tant que telle. C’est une réflexion qui cherche à savoir et croire en la vérité, la validité ou la justice d’une proposition, d’une croyance, d’un fait ou d’une théorie.

36
Q

Différencie l’épistémologie positiviste de l’épistémologie critique

A

Épistémologie positiviste : cherche à identifier les causes immédiates d’un phénomène pour en dégager des régularité (prédictions). Influence de X sur Y.

Épistémologie critique : Cherche à dévoiler les racines profondes d’un phénomène afin de s’en émanciper. Pour se faire, il faut prendre une distance temporelle ou d’espace face au phénomène observé en cherchant des racines profondes et réussir à les dévoiler. Grâce à cela, il permet de s’émanciper des cages (structures, normes) dans lesquelles on se retrouve.

37
Q

Qu’est- ce qui fait la particularité des théories critiques?

A

Les théories critiques s’intéressent aux causes profondes des inégalités. Elles remettent en question les fondements de l’ordre établi et des discours dominants. Pour ce faire, elles prennent une distance de proximité historique. L’holisme est privilégié plutôt que l’individualisme.

38
Q

Nomme les théories critiques et leurs acteurs

A

Théorie de l’impérialisme : Rosa Luxemburg
Théorie de la dépendance : Raúl Prebisch
Théorie du système monde : Immanuel Wallerstein
Théorie néo-gramscienne : Antonio Gramsci
Théories post-colonialiste : Gayatri Spivak
Théories féministes : Judith Butler

39
Q

Qu’est-ce qu’une théorie (néo)marxiste

A

Elles soutiennent que le capitalisme crée des inégalités entre les nations et que ces inégalités se manifestent dans les rapports de force internationaux. Soulignent que les relations internationales sont souvent marquées par des pratiques impérialistes, où les puissances dominantes imposent leur volonté sur les pays plus faibles pour accéder à leurs ressources. Les pays du centre exploitent les ressources et la main-d’œuvre des pays périphériques

40
Q

Explique la théorie de la dépendance

A

Raul Prebisch essayait d’expliquer pourquoi les pays en développement, 20-30 ans après avoir obtenu leur souveraineté, ont un tel écart avec les pays développés. Il en ai venu à la conclusion que c’est à cause que la division internationale du travail se fait entre pays riches et pays pauvres. Plus précisément:
* La structure inéquitable des termes de l’échange entre pays – les pays pauvres sont dans une relation de dépendance envers les pays riches, malgré leur souveraineté.
* Le prix des ressources naturelles varie énormément – il est difficile de faire une prédiction
* Ressources naturelles souvent substituable - grande chance que les pays voisins exportent les mêmes (pas le choix de le vendre à un certain prix) ceux-ci se font concurrence, ce qui fait en sorte que les prix restent bas. Par exemple, les bananes et le cacao.

41
Q

Explique la théorie des systèmes-monde

A

Le système est un monde constitué du centre, de la semi-périphérie et de la périphérie. Au centre se trouvent les capitaux et les investisseurs (pays développés). En semi-périphérie se trouvent les pays en développement et les pays les moins avancés (salaire faible, production agricole comme moyen économique). Ce monde donne l’illusion d’un système dynamique, ce qui veut dire de l’avancement des pays en semi-périphérie vers le centre, mais cela est rare, car les pays développés exploitent les pays qui le sont peu.
La périphérie touche aux nations en dehors des relations internationales, en dehors de l’économie.

42
Q

Explique le Nouvel Ordre Économique Mondial

A

Le Nouvel Ordre Économique International est une déclaration qui appel à une réforme de
la structure internationale. Ces résolutions ont commencé en prendre forme en 1974 avec
la décolonisation des pays et la crise économique (crise du pétrole) qui ont révélés la vulnérabilité des économies en développement concernant les fluctuations des marchés mondiaux (gravité des inégalité).

Le NOEI et les préoccupations croissantes concernant la justice économique mondiale (CNUCED) ont poussé les pays développés à adopter la clause d’habilitation
L’adoption de la clause d’habilitation au GATT en 1979 a permis aux pays en voie de développement de conclure des accords commerciaux (avantages particuliers) avec des pays développé et ainsi, stimuler leur économie et leur développement.
Ce n’est pas un grand succès à cause des politiques protectionnistes et des cartels difficiles à maintenir (dilemme du prisonnier)

43
Q

Quelles questions se posent les néo-gramsciens?

A

Antonio Gramsci : Pourquoi les classes ouvrières (au début du XXe siècle) ne se révoltent pas malgré leur exploitation et les horreurs de la guerre? Il s’est intéressé au rôle des intellectuels et de l’Église et à la communication des idées dans le but de maintenir l’ordre en place.
Comment se forme et se maintient l’hégémonie? Acteur qui détient du pouvoir et façon selon laquelle il l’applique.

44
Q

Nomme et explique les 4 type d’hégémon

A

Hégémon paternaliste :
Fournit un bien public, mais un partenaire n’a pas donné son consentement (impérialisme).
Agit de manière protectrice envers les pays perçues comme plus faibles.
Par exemple, l’aide internationale qui tente de « sauver » les pays en dev. sans considérer leurs besoins et désirs.
Hégémon prédateur :
Ne fournit pas de bien public et impérialisme.
Utilise sont pouvoir pour exploiter les ressources de manière agressive et sans considération éthique (coercition).
Exemple, les multinationales.
Hégémon né-gramscien :
Ne fournit pas un bien public, mais présence de consentement (coopération internationale).
Cherche à établir un consensus ou une légitimité par la persuasion et l’engagement.
Par exemple, les puissances qui font preuves de multilatéralisme pour influencer les politiques mondiales (prennent en compte les voix des pays en dev.).
Hégémon bienveillant :
Fourni un bien public et présente de coopération internationale.
Favorise des politiques qui bénéficient à l’ensemble de la communauté internationale.
Par exemple, les pays prenant de initiatives de dév. durable et qui soutiennent des efforts globaux comme les accords sur le changement climatique tout en s’assurant que les pays en dev soient inclus dans ces discussions.

45
Q

Quels sont les postulas des théories néo-gramscienne?

A

L’hégémon est un processus dynamique.
Les pays exploités contestent l’hégémonie. Les luttes pour le pouvoir sont ancrées dans l’histoire. Une contre-hégémonie efficace nécessite une coalition.

46
Q

Qu’est-ce que l’intersubjectivité?

A

Les idées intersubjectives sont des idées provenant d’une réalité construite souvent vue comme une réalité objective. Par exemple, les faits sociaux qui reposent sur la volonté humaine sont des idées intersubjectives (l’argent, les réfugiés, le terrorisme, les droits et la souveraineté). Elles sont incessamment reproduites et se font assimiler par les individus en tant que normes (comportement attendu/convenu) et visions du monde).

47
Q

Quelle est la question centrale des constructivistes?

A

Pourquoi les normes et visions du monde sont naturelles et qu’est-ce qui influence le comportement des acteurs (des États)? Ils cherchent à comprendre avec une vision globale ne provenant pas seulement d’un seul leader politique. L’intersubjectivité varie selon les normes sociales et les perceptions du chercheur en question.

48
Q

Qu’est-ce que le constructivisme n’est pas?

A

Le constructivisme n’est pas l’étude de la propagande déployée par un acteur désirant masquer la réalité objective, c’est-à-dire qui désire présenter aux autres acteurs sa perspective comme étant la seule et unique bonne.

49
Q

Explique la relation agents/structure

A

À mi-chemin entre le débat holisme (structure pour expliquer les parties) et l’individualisme (parties pour expliquer la structure) méthodologique.
* La structure intersubjective de sens oriente le comportement des agents. Elle peut même produire des agents
o ex : notion de pays européens et de pays en dev
* Les agents produisent et reproduisent la structure intersubjective. Des entrepreneurs de sens peuvent même la modifier.
o Acteurs qui font pression pour inventer des concepts et mettre des étiquettes sur d’autres concepts (grâce à la communication).
o Ex : les armes qui sont devenues tabous – mine unipersonnelles rendus inacceptable en contexte de guerre (norme)
* Par conséquent, la structure n’est pas une donnée exogène (provenant de l’extérieur du phénomène) aux interactions sociales. La structure et les agent sont « co-constitués »

50
Q

Explique l’approche conventionnelle

A
  • Épistémologie positiviste
  • Chercheur observe les faits sociaux avec une distance et montre de l’objectivité
  • L’une des grandes lignes de l’approche conventionnelle est l’idée d’anarchie du système international.
  • Alexander Wendt : « L’anarchie est ce que les États en font ». Elle est instituée par les pratiques répétées des agents, et non pas une logique exogène (règles imposées de l’extérieur).
  • « 500 armes nucléaires britanniques sont moins menaçantes que 5 armes nucléaires nord-coréennes » car « les britanniques sont des amis et les nord-coréens ne le sont pas »
    Dans cet exemple, pour les États-Unis des armes nucléaires de leur allié présente un moins grand danger que moins d’armes de son opposant. Cela fait ressortir l’idée de la perception que les États-Unis a de la Corée du Nord.
51
Q

Explique l’approche radicale

A
  • Épistémologique critique
  • Le chercheur fait partie du monde social qu’il observe, donc ne sont pas neutres
  • Le système internationale est si normé qu’il est hiérarchique
  • Met l’accent sur les relations de domination concernant les discours
  • Nicolas Onuf
52
Q

Pourquoi les constructivistes s’intéressent aux représentations?

A

Les représentations sont importantes puisqu’elles permettent de représenter le monde de façon plus globale que si on le voyait avec sa propre lunette culturelle et ses propres normes sociales. Les constructivistes s’intéressent au sens socialement partagé de certains messages ou images publiés sur les réseaux sociaux par exemple. De plus, les représentations dans le constructivisme, étant une théorie dynamique donc en constante évolution, permettent au système international de changer et justement d’évoluer avec le temps.

53
Q

Qu’est-ce que la métaphore des dominos? (Exemples)

A

Politique : Dans les relations internationales, par exemple, un changement de régime dans un pays peut inspirer des mouvements similaires dans des pays voisins, conduisant à des révolutions ou à des changements de gouvernement.
Économie : Un effondrement financier dans une entreprise peut entraîner des pertes dans d’autres entreprises qui dépendent de celle-ci, provoquant une crise économique plus large.
Société : Un changement culturel ou social, comme l’adoption d’une nouvelle technologie, peut transformer des comportements et des normes dans d’autres aspects de la vie sociale

54
Q

Qu’est-ce que la métaphore de la guerre?

A

Illustre des conflits, luttes, compétitions dans des domaines pas nécessairement militaires.
Par exemple : « Les États-Unis doivent attaquer tous les aspects de la chaîne de la drogue car le combat contre les drogues illégales ne peut être gagné sur un seul front. Il doit être lancé partout. »
Utilisée pour décrire la façon dont les individus ou les groupes planifient des stratégies pour atteindre leurs objectifs.

55
Q

Qu’est-ce que la métaphore des voyous?

A

La métaphore des voyous est souvent utilisée pour décrire des comportements rebelles ou marginaux qui défient les normes établies. Elle évoque une image de ceux qui, en dehors des conventions sociales, choisissent de vivre selon leurs propres règles. Le but est de faire rentrer l’État voyou dans l’ordre comme sa réputation est affectée

56
Q

Quelles sont les critiques émises à l’encontre du constructivisme?

A

Les constructivistes ne font pas vraiment de science.
Ils n’arrivent pas à des hypothèses falsifiables. On ne peut pas les tester.
Il n’y a pas seulement une réponse qui est bonne, puisqu’on ne peut pas prédire avec certitude le comportement des acteurs.

Elle n’est pas assez positiviste. Les idées constructivistes sont seulement une interprétation d’un chercheur à un moment donné. (Wendt)

57
Q

Qu’est-ce qu’une norme?

A

Une norme délimite les comportements jugés convenables pour les acteurs ayant une identité donnée.
Une identité est l’adhésion de normes et de valeurs au sein d’un groupe d’individus. Une identité est relativement stable, mais si elle ne reste pas identique au fil des années. Les interactions avec les autres permettent de définir et de maintenir une identité.

58
Q

Comment est-ce que les normes se diffusent?

A

Les règles, principes ou critères qui forment les actions sont créés par des entrepreneurs normatifs/des sens par leur altruisme et persuadent les États et les OIG(émergence). Les États, grâce à leur légitimité et réputation, socialisent les fonctionnaires (diffusion). Les fonctionnaires (nous) se conforment grâce à l’application des habitudes (internalisation).
Monde dynamique (diffusion des idées tjrs en mouvement) et le maintient de nos actions maintiennent le monde comme il est (mais cela se perd en ne maintenant pas nos habitudes).

59
Q

Comment est-ce que les identités sont socialement construites

A

La compréhension de soi se fait en relation avec l’autre. C’est-à-dire qu’on recherche des idées opposées à notre pensée pour mieux structurer la nôtre. Puis, nous nous allions aux acteurs similaires.
Par exemple, le Pakistan s’oppose à l’Inde. Fait en sorte que le Pakistan s’allie par défaut avec les puissances occidentales.

60
Q

Qu’est-ce qu’une identité de genre en relations internationales

A

Les structures d’un État sont catégorisées soit par le masculin ou le féminin.
Puisqu’il scrute non seulement la politique extérieure, mais également la politique extérieure, le poststructuralisme jette une lumière sur les frontières symboliques qui sont constituées à l’intérieur des États et entre eux.
Féminin associé au domestique, à l’interne, au privé.
Masculin associé à l’externe, au public.

61
Q

Applique le concept d’identité de genre en relations internationales à des exemples concrets

A

Les violences internes prennent plus de temps à être réglées que les violences externes.
Parallèle à la rapidité d’action lors d’un vol de banque (externe) et de la violence conjugale (interne).

Représente l’État Afghan de façon féminine afin de justifier les interventions.
Cuba- île aux attributs féminins est devenue masculine. Changement de traits. Réaction américaine comme une réaction homophobe, car elle n’accepte pas son identité de genre.

Les nations sont souvent représentées de manière féminine (Mère Russie, Statue de la Liberté, Jeanne d’Arc, Britannia).
Violence public (masculin) = intervention rapide. Violence envers les autres États déclenche des guerres.
Violence privée (féminin) = intervention lente. Violence d’un État envers sa propre population.

62
Q

Nomme les instruments de politique étrangère

A

La puissance dure, la puissance douce, l’intervention armée et la coercition (contrainte, dissuasion, incitatif)

63
Q

But de l’ONU

A

Maintenir la paix et la sécurité internationales, développer entre les nations (États) des relations amicales, réaliser la coopération internationale en résolvant les problèmes internationaux d’ordre économique, social, intellectuel ou humanitaire, en développant et en encourageant le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous.