Le Meurtre En Vue D’une Libération Personnelle Flashcards
Analyse phénomène criminel du meurtre après une résistance énorme de De Greef
première étape du crime est la phase d’un sentiment inefficace : l’idée du crime se présente mais peu de chance qu’il soit commis majorité des cas, les personnes s’arrêtent dès ce stade
2e étape est l’assentiment formulé -> idée de commettre le crime est formulé -> si criminel ne s’est pas adapté à l’idée alors meurtre inachevé -> rentre dans un processus de persuasion, et se prépare à l’idée d’été capable de donner la mort
dernière étape : la phase de crise. Le sujet se dit qu’il doit passer à l’acte : a eu l’idée, a accepté l‘idée. Le criminel dévalorise complètement la victime, la représente comme un être humain pesant -> juriste va le traduire comme de la préméditation
idée d’accepter que l’on va commettre un crime a plusieurs formes
- Obsessionnelle : idée qui s’impose à l’esprit perçue par le criminel comme contraignante impossible à chasser
- Impulsive 4 caractéristiques majeures : individu ne mesure pas les conséquences de ses actes + absence de plan + prise de décision rapide + prise de risques importante
- Suicidaire
Plusieurs modes de déroulement du crime
acte criminel particulièrement brutal car libération personnelle -> pas l’expression d’un tempérament violent mais traduction de la résistance intérieure du coupable, qui pour commettre le crime, n’a d’autres choix que de se faire violence et de plonger dans la brutalité.
crime assez violent se retrouve chez les criminels très jeunes et chez les criminels plus faibles physiquement ou psychologiquement
facteurs criminogènes chez les tueurs en série :
- l’environnement familiale
- problème de mensonges chroniques, cauchemars chronique,
- faible estime de soi plupart des tueurs en série vont pourtant marquer une sur estimation de soi de manière extérieure
- Désir de pouvoir
- Investis dans la communauté
Typologie des tueurs en série
L’organisé/le désorganisé : celui agit après une résistance longue sera désorganisé.
- Le visionnaire : on peut avoir des pathologies
- Le missionné : il pense devoir exterminer une catégorie de personnes
- L’hédoniste: établit un lien entre violence, plaisir sexuelle, satisfaction personnelle,
libération - L’autoritaire : prend un plaisir dans la capacité à avoir un contrôle total sur la victime
Mode opératoire
Méthodes d’approche : mode opératoire ≠ selon qu’il s’agisse d’un tueur en série nomade ou sédentaire, s’il chasse sur un territoire déterminé ou non
Préméditation + signature + rarement utilisation arme à feu
Mode opératoire se caractérise par la consommation sexuelle avant et après le passage à l’acte, pour exprimer le rapport de domination sur la victime
meurtre reste la motivation première. Pour d’autres, le meurtre est seulement la façon de ne pas se faire prendre
faits de perversion, et le partenaire n’est pas assimilé à une personne mais comme un objet : processus de réification
Plus il tue, plus il alimente ses fantasmes. Jusqu’au moment où il perd le contrôle sur ses actes et qu’il se fait arrêter.
Après le passage à l’acte
Perversité personnalités perverses narcissiques, avec une sur-valorisation, du mensonge chronique, le fait de rabaisser sa proie pour ensuite la valoriser = se donne un rôle de sauveur
organisé et particulièrement réfléchi
extrêmement réaliste, se projette, s’organise
l’organisé va avoir un choix de ses victimes, quel acte qu’il va utiliser. Cette forme de perversion est la plus intégrée dans la société, la plus appréciée, et la plus manipulatrice. Le désorganisé privilégie les violences post-mortem, va personnaliser sa victime et va avoir une décharge émotionnelle après le meurtre avec le corps de sa victime
retrouve quasiment tout le temps des perversions sexuelles. Ces perversions ont 2 caractéristiques : existence d’un scénario, et emprise d’une pulsion qu’il n’a pas pu contrôler
