Le droit au miroir de l'histoire Flashcards

1
Q

Quelles sont les deux éléments qu’il faut avoir pour être en présence d’une coutume?

A

L’élément matériel (La pratique qui est répétée dans le temps et dans l’espace géographique)

L’élément psychologique (il faut que le corps social ait un sentiment d’être lié; il faut qu’elle soit perçue comme étant obligatoire)

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2
Q

Quels sont les deux types de coutumes et quelle est la différence entre les deux?

A

il y a des coutumes sauvages et sages

Les coutumes sages sont celles qui se sont développées moins rapidement dans le temps et l’espace

Les coutumes sauvages sont celles qui se sont développées plus rapidement

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3
Q

quels sont les trois époques importantes

A
  1. L’époque coutumière ou initiale: la coutume prévaut
  2. L’époque légale ou intermédiaire: codification de la coutume
  3. L’époque idéale: souveraineté
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4
Q

comment se développe le droit dans l’époque coutumière ou initiale?

A

par la coutume.

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5
Q

pour quelle raison on passe du stade coutumier au stade légale ou intermédiaire?

A

C’est à cause de l’arbitraire que l’on va passer du stade coutumier au stade légal (c.-à-d. la loi). À cet époque, c’est le roi qui avait tous les pouvoirs, donc il y avait de l’arbitraire. Ainsi, on estime que l’intervention de ses instances vont leur donner un caractère réellement juridique.

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6
Q

quel est l’exemple des Perses et qu’est-ce que démontre cet exemple?

A

Il y avait une pratique coutumière dans laquelle le créancier menaçait le débiteur de ne pas manger jusqu’à ce que la plante qu’il a plantée ne pousse pas. L’objectif avec cette menace est d’obliger le débiteur à exécuter sa prestation. Ici, on envoie le débiteur dans la religion, car le meurtre n’est pas approuvé par la religion et il est impossible que la plante pousse dans la foulée.

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7
Q

Qu’est-ce qu’il faut éviter dans l’approche de l’anthropologie juridique?

A

L’ethnocentrisme;

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8
Q

Quelles sont les deux principales formes de justice selon Aristote et à quels types d’égalité renvoient-t-elles?

A
  1. commutative : on donne la même chose à tous (forme d’égalité arithmétique)
  2. distributive : à chacun ses mérites, en fonction de ses honneurs (forme d’égalité géométrique)
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9
Q

quels sont les caractéristiques du droit naturel?

A
  • intemporel : droit existe pour toujours
  • imputable : c’est un droit qui ne change pas avec le temps
  • supérieure : Le droit naturel est le baromètre du droit positif. Le droit positif résulte du droit naturel.
  • universel : il est applicable partout, critique = le droit peut varier en fonction des sociétés.
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10
Q

selon Austin, comment se définit le droit?

A

Le droit est l’ordre contraignant appuyé sur la menace

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11
Q

quel critique peut-on faire à Austin?

et quelle est la raison?

A

il ne tient pas compte des droits subjectifs dont leur déclinaison est patrimonial ou extra patrimonial.

La conception d’Austin concerne une époque où c’est le règne de la monarchie absolue, ainsi les sujets n’avaient pas de droits.

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12
Q

qu’est-ce que la théorie impérativiste et à qui est-elle associée?

A

Le droit est l’ensemble d’ordres contraignants (les obligations) appuyés par la menace du souverain.

C’est Austin a cette conception du droit.

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13
Q

pourquoi la théorie de Hart s’inscrit dans l’ordre de dépassement de celle d’Austin?

Quel est la critique de Hart vis-à-vis de la théorie d’Austin, en d’autres mots?

A

Pour Hart, la théorie impérativiste du droit est incapable de rendre compte de la complexité du système juridique moderne, mais aussi il représente le droit comme outil de répression arbitraire.

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14
Q

La nature institutionnelle du droit permet quoi selon Hart

A

la dépersonnalisation et la continuité

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15
Q

quelle est la différence entre règle secondaire et primaire?

A
  • Les règles primaires créent des obligations à la charge des personnes privées
  • Les règles secondaires confèrent des pouvoirs au profit des autorités publiques
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16
Q

quelles sont les règles secondaires (3)

A
  1. de reconnaissance: conférer la validité aux autres règles, c’est la pièce maitresse/la pierre d’assise
  2. de changement: éviter le statisme et assurer le dynamisme du droit
  3. de décision: assurer l’efficacité
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17
Q

c’est quoi le postulat de Hart?

A

la texture ouverte du droit

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18
Q

quelle est la différence entre un pouvoir arbitraire et discrétionnaire selon Hart?

A
  • Le pouvoir discrétionnaire est un pouvoir d’appréciation du juge selon la loi. Le juge est limité par les précédents, les contraintes historiques. Le pouvoir du juge n’est pas illimité.
  • pouvoir arbitraire: : liberté à sa guise (« ad nupum » en latin), sans contrainte formelle, sans respect de la loi
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19
Q

quelles sont les deux critiques du réalisme par rapport au formaliste?

A

il n’y a pas seulement des règles sur papier, il y a des règles réelles aussi.
Les juges sont réduits à l’application de la loi, mais ils ne sont pas des serviteurs de la loi

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20
Q

quels sont les deux parties de la texture ouverte

A

le noyau dur et la pénombre

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21
Q

Selon le réalisme américain qui est l’acteur le plus important du système?

A

le juge

22
Q

c’est quoi les règles réelles

A

ce sont des règles qui reposent sur comportement réel des acteurs

23
Q

le courant sociologique du droit fait-il la promotion du monisme ou le pluralisme?

A

Le pluralisme

24
Q

quels sont les trois types de pluralisme

A
  • tension
  • collaboration ou coopération
  • coexistence
25
Q

il y a trois types d’ordres juridiques selon l’approche de sociologie du droit, quels sont-t-ils?

A

de religion, ludique, marginaux

26
Q

comment distingue-t-on les ordres normatifs des ordres juridiques?

A

Afin de qualifier un ordre comme étant juridique, il faut avoir les 5 critères suivantes:

1° l’acceptation des normes et des règles au moins théoriquement contraignantes par les membres d’une unité sociale, qu’ils s’agissent d’une nation, d’une société, d’une organisation
2° les agents ou des appareils sont reconnus dans l’unité comme étant spécialisées pour élaborer, interpréter, appliquer les règles existantes.
3° l’intervention des appareils ou agents est fondée sur la légitimité
4° ces trois fonctions peuvent être remplies par le même agent (appareils), ou par des agents différents
5° les règle et les agents doivent faire preuve de stabilité dans le temps ou d’une relative permanence

Si l’un des critères n’est pas rempli, on est en présence d’un ordre normatif.

27
Q

Quel type de juriste veut-on être?

A

Le juriste idéal, car il ne se limite pas à la mémorisation, il va au-delà.
Le bon juriste est tout simplement un technicien du droit. Il maitrise la théorie du droit.

28
Q

quelle est la différence de l’anthropologie du droit et la sociologie du droit

A

l’anthropologie s’intéressent à la validité des normativités

La sociologie du droit s’intéressent à l’observation des normativités.

29
Q

À quoi servent les approches historiques et anthropologiques?

A

Elles servent à connaitre les dynamiques historiques (c’est-à-dire connaitre les pensées souterraines qui concourent à la construction du phénomène juridique) et d’éclairer l’avenir du droit.

30
Q

est-ce qu’il y avait droit avant la mise en place de l’État selon les approches historiques et anthropologiques?

A

oui

31
Q

quels sont les deux approches découlant de l’approche historique?

A
  • approche diachronique: les juristes traversent tous les moments de l’histoire
  • approche synchronique : un seul moment précis
32
Q

quel est la forme du droit actuellement selon l’approche historique?

A

Le droit est protéiforme, c’est-à-dire que le droit peut prendre plusieurs formes.

33
Q

À quoi fait référence le dogme social ou la conscience publique

A

à l’élément psychologique de la coutume

34
Q

À l’époque primitive les coutumes régissaient quoi?

A

les activités commerciales fixant des prix.

35
Q

comment le roi a récupéré la plénitude de la souveraineté lors de l’Époque idéal?

A

En récupérant les impôts sous-prétexte qu’il a besoin de l’argent pour se sécuriser contre la guerre (il y a donc un monopole national – il récupère toutes les terres qui lui a échappé, monopole économique et monopole militaire).

36
Q

qu’est-ce que le gentimum

A

les droits internationaux qui ont permis l’évolution du droit

37
Q

actuellement, est-ce qu’on applique l’ethnologie juridique ou l’anthropologie juridique?

A

L’anthropologie juridique. on veut une compréhension générale, toutes sociétés confondues

38
Q

notion de Droit (D majuscule) et quel est son synonyme

A

Le droit ne s’épuise pas dans la loi. Il y a d’autres normativités externes qui sont édictées. (c’est cette notion qui est utilisée par les anthropologues)

syn.: Notion de juridicité

39
Q

notion de droit (D minuscule)

A

indique le droit étatique dans les sources formelles

40
Q

notion de Droits (D pluriel)

A

le droit ne s’épuise pas dans l’État. Le phénomène juridique se manifeste dans toutes les sociétés quelles qu’elles soient : étatiques ou non étatiques, lointaines, sauvages, avancés, développés, civilisés, occidentales ou non-occidentales.
Partout où il y a une société, il y a un droit et qu’à chaque société correspond son droit.

41
Q

Droit(s) comme artefact culturel

A

Le droit est imprégné par la culture des peuples qui l’engendre

42
Q

quels sont les trois types de pluralismes

A
  • Pluralisme de tension : parfois l’un contredit l’autre (droit étatique ou traditionnel)
  • Pluralisme de coopération ou de collaboration: Les deux sont complémentaires. Le droit coutumier vient compléter le droit étatique.
  • Pluralisme de coexistence : les deux ne rentrent pas en collaboration, ils ne visent pas les mêmes choses.
43
Q

comment se distingue Dworkin de Hart

A

H: Exclusion de la morale comme source de validité du droit positif. Il y a un mélange entre règles primaires et secondaires seulement. Le juge a une pouvoir discrétionnaire qui est encadré par la loi (grâce à son postulat de la texture ouverte).
D: il y a mélange entre principes moraux et droit positif. Ainsi le juge n’a pas de liberté de choix, car il doit tout simplement chercher dans les principes moraux sous-jacents, lorsqu’il y a un vide juridique.

44
Q

pourquoi la jurisprudence n’est pas reconnue comme une source formelle selon Kelsen?

A

Car ce n’est pas une norme impersonnelle, c’est une norme individuelle. même si c’est une norme, elle ne s’applique pas partout

45
Q

comment on définit la doctrine et est-ce qu’elle est reconnue par Kelsen?

A

La doctrine est l’ensemble des connaissances des auteurs, elle n’est pas reconnue par Kelsen

46
Q

comment peut-on définir la jurisprudence?

A

C’est l’ensembles des décisions juridiques édictées par le juge.

47
Q

par qui sont admis les règlements?

A

par une autorité administrative

48
Q

que sont les règlements ?

A

il y a une valeur règlementaire. c’est un acte juridique qui a une portée générale et impersonnelle et qui relève du pouvoir règlementaire dans l’exercice de son champs de compétence.

49
Q

qu’est-ce qu’une ordonnance ?

A

lorsque le constituant a permis à l’exécutif, l’empiètement sur le champs de compétence du législateur (avec son autorisation). L’acte pour lequel on empiète dans le champ de compétence du législateur représente une ordonnance. À l’échange de celle-ci, il y a deux possibilités: la rapatriement de l’ordonnance (elle a acquit la valeur législative) ou elle reste telle quelle

50
Q

c’est quoi les traités ou les accords ou les conventions internationaux?

A

Ce sont l’accord entre 2 ou plusieurs sujets internationaux. Au Canada, ils ne sont pas considérés comme supérieurs aux lois.

51
Q

qu’est-ce que la constitution?

A

c’est la loi fondamentale, la norme suprême.

52
Q

est-ce que pour Kelsen, la Constitution est la norme suprême?

A

Non, car il a mis au dessus, la norme hypothétique fondamentale.