Le consentement

Question 1

Historiquement, comment fonctionnait le consentement pour les femmes?

Answer 1

• Elles ne sont pas des individus
• Le père, puis l’époux consentent à leur place
• Elles sont asujettis légalement et par “nature”
• Elles sont les gardiennes de la vertu (ne peuvent pas dire oui)

Question 2

Décris la théorie libérale du consentement?

Answer 2

• Repose sur un hypothétique volontarisme
• sujet libre et égal (pas de relation de pouvoir)
• donc, exclus certains individus et relations sociales (femmes et enfants, personnes racisées)

Question 3

Le consentement au Canada?

Answer 3

• 1980: malgré l’évolution leur statut civil, les femmes sont toujours perçues comme naturellement subordonnées aux hommes et donc incapables de consentir
• 1983: adoption d’une loi en vertu de laquelle un conjoint peut être inculpé d’agression sexuelle/viol contre son épouse

Question 4

Quel est la problématique quant au consentement que soulève la revue des différents auteurs?

Answer 4

Les auteurs fondent le consentement sur la liberté et l’égalité sans tenir compte des réalités du pouvoir/domination dans la vie sexuelle et politique des femmes.

C’est toujours les femmes qui consentente:
Homme est supérieur, actif, sexuellement agressif et il initie
Femme: subordonnée, passive, doit consentir

Le consentement ne fait que favoriser ce double standard sexuel.

Question 5

Définir la vision de Mackinnon sur le consentement?

Answer 5

Toutes les femmes vivent dans l’exploitation sexuelle; sans alternative, la seule stratégie est de dire “je l’ai choisi”.

Le consenemtent n’est qu’une capitulation coupable de l’idéologie libérale face à cette domination.

Question 6

Selon Nicole-Claude Mathieu, pourquoi le consentement est-il problématique?

Answer 6

• le consentement des dominés annule la responsabiité de l’oppresseur
• en consentant, l’opprimé est promue au rang de conscience libre.

Question 7

Qu’est-ce que Barker met en évidence dans son analyse de 50 shades of grey/blogues sur BDSM?

Answer 7

• met en évidence la dichotomie entre l’agentivité néolibérale: chacun est considéré comme libre/autonome, ou une position féministe radicale: la liberté est considérée comme imposssible dans les conditions de patriarcat
• propose une voie mitoyenne pour faire un examen de conscience de toutes les sexualités:
  1. dialogue sur les abus
  2. créer une culture du consentement plutôt qu’une culture du viol
  3. responsabilité collective
  4. pour qu’un oui compte, il doit y avoir un espace ou le non est possible.