LDSD (Daniel Siegel) : Intro Flashcards
Le mot « discipline », c’est synonyme de la « punition », n’est-ce pas ? (p14)
Non. Il s’agit plutôt de l’instruction, l’enseignement, le fait d’aider quelqu’un (son enfant) à acquérir des aptitudes essentielles dans un cadre de bienveillance.
Quels sont les deux objectifs de la discipline sans drame ? (p17)
Premier objectif : de faire en sorte que nos enfants se montrent coopératifs et agissent convenablement.
Deuxième objectif : une instruction de l’enfant qui contribue à développer ses aptitudes et sa capacité à gérer sans se décourager les situations difficiles, les frustrations et les tempêtes émotionnelles qui pourraient lui faire perdre le contrôle de lui-même. (la maîtrise de soi et des repères moraux)
Qu’est-ce qu’on apprend des études sur la plasticité cérébrale d’un enfant ? (p18)
En fonction des mots que nous utilisons et des actions que nous entreprenons, le cerveau de l’enfant va réellement se modifier et se façonner concrètement au fur et à mesure des nouvelles expériences qu’il traversera.
Si la discipline efficace n’est pas simplement « mettre fin à un comportement inapproprié ou en encourager un meilleur », c’est quoi alors ? (p18)
C’est aussi enseigner à nos enfants les aptitudes essentielles et entretenir les connexions cérébrales qui les aideront à prendre de meilleures décisions et à bien se débrouiller à l’avenir.
Quelles capacités produira un cerveau d’enfant en bonne santé ? (p19)
(1) La gestion de ses émotions
(2) Le contrôle de ses propres pulsions
(3) La prise en considération des émotions d’autrui
(4) La conscience des conséquences de ses actes
(5) La prise de décision réfléchie
Quelles sont les deux activités principales de la discipline bienveillante et « neuro-intelligente » ? (p22)
- Se connecter
- Rediriger
Se connecter, il s’agit de quoi précisément ? (p22)
Se «connecter», cela veut dire donner à l’enfant toute notre attention, le respecter suffisamment pour l’écouter, accorder de la valeur à la façon dont il va contribuer à la résolution d’un problème. C’est lui faire savoir que nous sommes de son côté - indépendamment de ce que nous pensons de son comportement.
Notre relation avec notre enfant devrait occuper le centre de toutes nos initiatives. Notre but est que notre enfant fasse l’expérience, à un niveau profond, de la solidité de notre amour et de notre affection (peu importe la situation).
Attention ! La connexion n’est pas la permissivité ! (p22)
Une connexion profonde et empathique peut et devrait être combinée avec des règles claires et fermes qui créeront dans la vie de l’enfant la structure dont il a besoin.
Rediriger, c’est quoi ? (p23)
Une fois que nous nous sommes connectés à notre enfant et l’avons aidé à se calmer, de sorte qu’il nous entende et comprenne pleinement ce que nous disons, alors nous pouvons le rediriger vers un comportement plus approprié et l’aider à trouver un meilleur moyen de se débrouiller.
Attention ! : Tant que les émotions de l’enfant sont à leur paroxysme, la redirection risque fort de rester lettre morte.(p23)
Sanctions et sermons demeurent inopérants aussi longtemps que votre enfant est contrarié et incapable d’entendre les leçons que vous lui proposez. Cela revient à tenter d’apprendre à un chien à s’asseoir alors même qu’il est en train de se battre avec un autre chien: un chien qui se bat ne s’assoira pas.
Que dit la recherche au sujet des enfants dont les parents proposent un niveau de connexion et de soutien particulièrement important ? (p26)
Ces enfants obtiennent dans la vie les meilleurs résultats sur le plan émotionnel, relationnel et même éducatif ; ils se voient fixer et maintenir des règles clairement définies comme des objectifs élevés; ils sont plus heureux, réussissent mieux à l’école, s’attirent moins d’ennuis et vivent des relations humaines plus solides.