LA MARCHE GÉNÉRALE DES OPÉRATIONS « INCENDIE» TITRE 2 Flashcards
MGO
les reconnaissances ;
les sauvetages et mises en sécurité ;
les établissements ;
la ventilation ;
l’attaque ;
la protection ;
le déblai et le dégarnissage ;
la surveillance.
Les reconnaissances
DEF:
Actions qui consistent à explorer tous les endroits exposés au sinistre, de manière à :
- Procéder sans délai aux sauvetages ;
- Rechercher d’éventuelles victimes ;
- Cerner les limites du sinistre ;
- Déterminer la nature des matières en combustion ;
- Déterminer le mode d’extinction approprié ;
- Définir les points d’attaque et les cheminements pour y parvenir.
LE TOUR DU FEU : RECONNAISSANCE DU COS
En arrivant sur le lieu de l’incendie, le COS fait le tour du feu (6 faces du sinistre) afin :
- De se faire une idée générale de la situation ;
- De demander les moyens qui lui semblent nécessaires ;
- D’ordonner immédiatement les premiers sauvetages.
PRINCIPES FONDAMENTAUX
- Les reconnaissances sont menées tout au long des opérations jusqu’au message « reconnaissances terminées ».
- Le COS doit avoir une connaissance précise des locaux qui ont été visités (marquage et compte rendu).
- Les reconnaissances peuvent être confiées par le COS à des chefs de détachement ou de secteur, qui affectent des binômes à cette mission afin de mener de front plusieurs reconnaissances partielles.
- Seule la notion de victime ou de sauvetage à réaliser justifie l’engagement immédiat d’un binôme de reconnaissance sur ordre, sans la mise en place préalable d’un « binôme de sécurité », du TGR et de l’établissement d’un moyen hydraulique.
- Aucune face du sinistre ne doit être négligée (reconnaissances cubiques, puis concentriques) et tous les locaux menacés doivent être évacués.
- Les reconnaissances sous ARI doivent toujours s’effectuer dans le sens du tirage, hormis dans le cas express d’un sauvetage.
- Un binôme engagé en reconnaissance est indissociable et l’utilisation d’un TGR est obligatoire, ainsi que la présence d’une équipe de
sécurité (les reconnaissances à vue ne nécessitent pas d’équipe de sécurité). - En présence d’ascenseur et/ou de monte-charge, ceux-ci doivent être ramenés au niveau d’accès des secours et bloqués en position ouverte.
LES TROIS TYPES DE RECONNAISSANCE
Reconnaissances d’attaque
Reconnaissances périphériques
Reconnaissances à vue
Reconnaissances d’attaque
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement sont pénibles, laborieuses ou menaçantes, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvantes.
Reconnaissances périphériques
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement supportables n’entament que modérément ses capacités de résistance et d’endurance physique.
Reconnaissances à vue
Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit une mission de reconnaissance dans un périmètre éloigné du sinistre afin de concourir au tour du feu effectué par le chef de garde, dans des conditions d’engagement n’entamant pas ses capacités de résistance et d’endurance physique.
Le confinement
Opération visant à ordonner à des personnes de se maintenir à l’abri d’un danger ambiant, en se calfeutrant à l’intérieur des locaux dans lesquels elles se trouvent.
L’évacuation
Opération visant à ordonner préventivement à des personnes de se déplacer hors des limites d’un périmètre de sécurité, au besoin en les accompagnants, afin qu’elles ne se trouvent pas exposées aux effets d’un danger évolutif.
Le sauvetage
Action visant à soustraire d’un péril immédiat une personne qui, sans aide extérieure, serait
vouée à une mort certaine.
La mise en sécurité
Action visant à extraire, en l’accompagnant, une personne menacée par un danger auquel elle ne peut se soustraire d’elle-même.
LES ÉTABLISSEMENTS
Quels sonts les differents types d’établissement ?
En partant du point d’eau vers le point d’attaque, on trouve
les établissements d’alimentation, de manoeuvre et l’attaque.
Quels sonts les cas particuliers ou l’alimentation de l’EP n’est pas obligatoire?
Hors cas particuliers (violences urbaines, feux en plein air avec hydrants éloignés, lances sur colonne humide), l’alimentation de la pompe doit être réalisée dès qu’une lance est établie.
Ventilation
Action qui consiste à :
Ventilation
Action qui consiste à :
- Mettre en oeuvre les moyens de désenfumage existants ou s’assurer de leur déclenchement automatique ;
- Mettre en place si nécessaire un dispositif de ventilation adapté à la configuration des lieux et au type de sinistre
- Maîtriser le sens du tirage.
Deux principes de ventilation
La ventilation naturelle
Courant d’air obtenu sans moyen mécanique.
Elle consiste en un balayage de l’air.
La ventilation mécanique
Courant d’air obtenu avec des moyens mécaniques.
Elle consiste à créer une surpression ou une dépression. Elle regroupe le désenfumage mécanique (moyens mécaniques de l’établissement) et la ventilation opérationnelle (moyens mécaniques des sapeurs- pompiers).
Deux tactiques de ventilation
La ventilation de protection
Elle consiste à mettre un compartiment en surpression, afin de le protéger des fumées et des gaz chauds.
La ventilation d’attaque
Elle consiste à créer un tirage favorable pour les porte-lances. Elle contribue également à réduire le risque d’embrasement généralisé éclair, à améliorer la visibilité, à réduire la chaleur ambiante et à protéger les voies de
communication.
Deux techniques de ventilation mécanique
Par dépression (aspiration) ;
Par surpression (injection).
Les objectif de la ventilation sont de :
- Favoriser les sauvetages, les mises en sécurité et les évacuations ;
- Sécuriser la progression des intervenants en prévenant la survenue de phénomènes thermiques ;
- Faciliter l’engagement des intervenants en préservant certains locaux, soit en évacuant les fumées, soit en les mettant à l’abri des fumées ;
- Favoriser l’extinction du sinistre en contrôlant les propagations du feu.
L’attaque
DEF:
L’attaque
Phase de la manoeuvre destinée à abattre les flammes pour enrayer la propagation du feu, puis aboutir à son extinction.
DÉTERMINATION DES POINTS D’ATTAQUE
Pour déterminer les points d’attaque, on recherche les endroits vers lesquels la propagation du feu peut se faire le plus facilement ou à partir desquels l’action des lances sur le foyer principal sera la plus efficace.
Les points d’attaque sont désignés au plus près, de telle sorte que l’eau soit projetée de plein fouet ou diffusée avec efficacité sur les matières qui brûlent.
Attaque
MODE OPÉRATOIRE
Si le foyer n’a pas une grande étendue et si le feu ne peut pas prendre une rapide extension, il est attaqué à l’aide d’une ou plusieurs lances : on le maîtrise sans avoir besoin de le circonscrire.
Si, au contraire, l’incendie a pris tout de suite une violence telle que tous les foyers ne puissent être attaqués simultanément, il faut porter ses efforts sur les points les plus menacés. Au besoin, des ouvertures sont pratiquées dans les cloisons pour faciliter l’attaque.
DÉBIT OPTIMAL
DÉBIT OPTIMAL
Le débit des lances doit être en rapport avec l’intensité du foyer.
- Si le débit du diffuseur est insuffisant par rapport à la violence du feu, il se produit une vaporisation instantanée, ainsi que des retours de flammes et de vapeurs brûlantes,
souvent dangereux pour les porte-lance. - S’il est trop élevé (attaque massive), le rapport entre la masse d’eau utilisée et celle nécessaire à l’extinction occasionnera des dégâts plus importants et engendrera des risques liés à la production excessive de vapeur.
Protection
DEF
Opération qui consiste à limiter le plus possible les dégâts occasionnés par les eaux d’extinction, la chaleur et les fumées lors d’un incendie, puis à protéger les biens d’intempéries extérieures. Pour être efficace, la protection est mise en oeuvre le plus tôt possible.