La critique de la religion par plusieurs philosophes Flashcards
la critique kantienne de la métaphysique
nos facultés ne nous permettent pas de percer les secrets de ce qui est au-delà de l’espace et de temps, c’est à dire en dehors de notre raison. Il est aussi irrationnel de croire en Dieu que de ne pas y croire. Par conséquent certains iront même à dire que Dieu n’est qu’une illusion de l’homme. Une pure invention se son imagination et qu’il ne réside que dans l’esprit humain. (cf passage de la bible avec Job)
Quand Nietzsche écrit dans le Gai Savoir “Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c’est nous qui l’avons tué !
il nous paraît résumer l’état d’esprit de son époque. Durant le XIX siècle en effet les progrès de la science et l’essor des sociétés industrielles en Occident amenèrent de nombreux penseurs à enterrer la religion, parvenue d’après eux à son terme. En expliquant de façon rationnelle bon nombre des mystères de l’existence, le scientisme se faisant fort de prouver aux hommes qu’ils n’avaient nul nu besoin de d’une intervention divine pour trouver leur voie.
Marx et engels la religion comme invention pure de l’esprit humain
ertains comme Marx et Engels développèrent une théorie de la religion déjà avancée par Feuerbach, selon cette théorie “projectionniste” Dieu ne serait pas une réalité objective, indépendante de l’être humain, mais une création de l’esprit humain, une pure inventions de son imagination
origine de la religion selon Marx et engels
Les hommes projetterait ainsi simplement sur cette illusion des vertus humaines tenues pour idéales, telle que la compassion. Mais qu’est-ce qui avait pu générer ce Dieu “illusoire” ? Pour Marx et Engels, la réponse était claire : il était né de l’aliénation que subissent les travailleurs d’une société capitaliste, une aliénation qui les amène à se tourner vers la religion dans l’espoir d’y trouver un réconfort moral. La religion n’était donc que l’opium du peuple, une drogue propre à endormir leurs souffrances, et d’autant plus pernicieuse qu’elles les berçait d’illusions. Le capitalisme mort, ils pensaient que la religiosité n’aurait plus aucune raison d’être.
Durkheim sociologue francais, c’était impossible, pour la bonne raison que c’était la société qui avait créé Dieu.
la société=Dieu
Quand uns société adore un Dieu, c’est en fait une projection d’elle-même qu’elle vénère. Il suffit qu’un groupe se réunisse pour voir aussitôt apparaître des symboles, des rites, et croyances
Freud, la religion est indispensable
Enfin la religion avala sa dernière pilule avec Freud, (pilule = son irrémédiable déclin). Ce dernier s’est penché sur les conséquences que pouvait entraîner la disparition de la religion dans la société. Dans L’avenir d’une illusion (1927), il souligna que en dépit de ses aspects négatifs, la religion était indispensable à la civilisation. Sans elle affirmait-il, la vie en société serait impossible, à moins que chacun n’ait été éduqué dans le respect de la morale (si rien n’est vrai, tout est permis” avertissait déjà le Gai savoir, près d’un demis siècle plus tôt)
Selon Pascal, la religion doit être écartée du domaine de la connaissance
défend une séparation claire entre la foi et la raison, celle-ci ne se fait pas au prix d’une disqualification de la foi. En effet, si la foi ne doit pas intervenir dans le domaine de la connaissance rationnelle, la raison ne doit quant à elle pas tenter de justifier la croyance religieuse, qui ne peut se comprendre que par le cœur. Pascal souligne ainsi qu’elle ne peut pas être l’objet d’un raisonnement ou d’une conviction : la foi se sent avec le cœur, elle ne peut faire l’objet de démonstration rationnelle. Ainsi, si la foi doit être évacuée du domaine de la connaissance, la raison doit, dans le domaine de la foi, céder sa place au cœur.
La citation de Pascal sur la distinction entre raison et foi
“C’est le cœur qui sent Dieu, et non la raison. Voilà ce que c’est que la foi : Dieu sensible au cœur, non à la raison.” Pascal Pensées 1669
Le devoir moral de locke, son traité sur la tolérance
Dans un contexte historique marqué par des guerres de religion, Locke écrit sa Lettre sur la tolérance afin de distinguer les attributions de l’État, d’ordre politique, de celle relevant de la religion de la foi. Ainsi plaide-t-il en faveur d’une neutralité du pouvoir politique à l’égard des croyances et pratiques religieuses de chaque individu. Si Locke ouvre ainsi la voie à l’idée d’un État neutre concernant les croyances de chacun, il importe cependant de souligner que cette tolérance ne va pas jusqu’à l’acception des athées, lesquels sont supposés n’être pas capables d’agir moralement en raison de leur absence de foi religieuse.
citation de Locke et explication
“L’État, selon mes idées, est une société d’hommes instituée dans la seule vue de l’établissement, de la conservation et de l’avancement de leurs intérêts civils. J’appelle intérêts civils, la vie, la liberté, la santé du corps ; la possession des biens extérieurs, tels que sont l’argent, les terres, les maisons, les meubles, et autres choses de cette nature”. Locke Lettre sur la tolérance 1689
Locke insiste ici sur le fait que les seules choses sur lesquelles peut statuer le pouvoir politique sont les intérêts civils des citoyens. Ainsi, ce qui concerne la croyance et la pratique religieuse doit être laissé au choix de chacun.