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NSC1002 - Neurosciences intégratives 1 > L'olfaction > Flashcards

L'olfaction Flashcards

1
Q

Où sont situés les récepteurs?

A

cavité nasale

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Q

3 choses que l’olfaction influence

A
  • comportement alimentaire
  • interaction sociales
  • repoduction
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3
Q

Les phéromones influencent quoi? Donner un exemple.

A

le moment de l’ovulation, par exemple la synchronisation du cycle menstruel chez des femmes qui sont très souvent ensemble

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4
Q

L’olfaction permet quoi spécifiquement dans le comportement mère-enfant?

A

Les 2 se reconnaissent : variations dans la fréquence des mouvements de succion en réponse à l’odeur maternelle chez les bébés de seulement 6 semaines. La mère peut aussi discriminer l’odeur de son enfant.

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5
Q

Organisation du système olfactif en grosses lignes

A

stimulus → récepteurs → projection vers un centre relais (bulbe olfactif) → centres supérieurs

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6
Q

5 choses à propos de l’organisation du système olfactif qui le distingue des autres systèmes sensoriels.

A

1 - pas de sous-modalité (ex. forme, mouvement ou direction avec le système visuel)
2 - pas de relai thalamique
3 - aboutit dans le cortex piriforme au lieu du néocortex
4 - on ne sait pas encore s’il y a une carte corticale topographique
5 - pas de relation entre la perception d’un stimulus et ses caractéristiques physiques (ex. la longueur d’onde détermine la couleur dans le système visuel)

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7
Q

Différence entre cortex piriforme et néocortex.

A

cortex piriforme : archicortex à 3 couches

néocortex : 6 couches

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8
Q

La plupart des odeurs naturelles (dans la vie de tous les jours) sont… Qu’est-ce que ça implique?

A

Un mélange de plusieurs molécules odorantes qui sont captées dans une perception globale (ex. vin, parfum). Ça implique qu’il y a beaucoup de variabilité interindividuelle

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9
Q

C’est quoi la concentration seuil d’identification des odorants?

A

c’est la concentration de molécules odorantes qu’on doit avoir pour détecter l’odeur

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10
Q

V ou F. Les odeurs peuvent changer selon leur concentration.

A

V

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11
Q

De quoi dépend la concentration seuil d’identification des odorants? (3)

A
  • propriétés physiques des molécules (L ou D)
  • solubilité dans les lipides
  • pression de vapeur
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12
Q

V ou F. Il y a beaucoup de variabilité interindividuelle pour la concentration seuil d’identification des odorants.

A

F. La variabilité est surtout entre les différentes odeurs, mais aussi un peu de variabilité interindividuelle

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13
Q

Comment se nomme le système sensoriel associé à la sensibilité aux phéromones?

A

système vomeronasal

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14
Q

Nombre d’odeurs communes

A

7

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15
Q

Définition anosmie.

A
  • déficit chimiosensoriel caractérisé par une incapacité à identifier des odeurs de façon reproductible
  • souvent associé à un odorant en particulier (ex. 1 personne sur 1000 environ ne perçoit pas l’odeur du butyl-mercaptan)
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16
Q

Quelle cause naturelle fait diminuer la capacité à détecter des odeurs?

A

l’âge

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17
Q

Quelles causes non-naturelles peuvent accompagner la diminution ou la distorsion de l’olfaction?

A
  • troubles de l’alimentation
  • diabète
  • maladie d’Alzheimer et de Parkinson (la diminution olfactive figure souvent dans les premiers symptômes)
  • prise de certains médicaments
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18
Q

Description des récepteurs (neurones) olfactifs (2).

A
  • neurones bipolaires

- axone de petit calibre non myélinisé

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19
Q

Les récepteurs olfactifs projettent vers quoi?

A

bulbe olfactif

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20
Q

Spécialisation du côté apical des récepteurs (neurones) olfactifs.

A
  • le neurone se prolonge jusqu’à la surface apicale où il fait un renflement : c’est le bouton olfactif
  • le bouton olfactif est prolongé par des microvillosités, les cils olfactifs qui « flottent » dans l’espace où les odorants arrivent
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21
Q

Dans quoi baignent les cils olfactifs? C’est situé où?

A

dans une épaisse couche de mucus, du côté apical, donc où les odorants arrivent

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22
Q

Par quoi est produit le mucus du côté apical?

A

glandes de Bowman

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23
Q

Le mucus contrôle quoi?

A

le milieu ionique des cils olfactifs

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24
Q

L’épithélium olfactif est composé de quoi?

A
  • neurones récepteurs
  • cellules de soutien
  • cellules basales (genre de cellules souches)
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25
Q

De quoi est composée la muqueuse nasale?

A
  • couche de mucus du côté apical

- épithélium fonctionnel

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26
Q

Types d’épithélium de la muqueuse nasale.

A
  • épithélium olfactif
  • épithélium respiratoire
    les 2 sont répartis environ moitié-moitié
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27
Q

Rôles épithélium respiratoire (3)

A
  • humidifie l’air
  • protège de l’irritation
  • protège de l’infection
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28
Q

Défenses (2) de l’épithélium olfactif

A

1 - immunoglobines présentes dans le mucus qui agissent contre les antigènes
2 - cellules de soutien qui dégradent un grand nombre de substances organiques

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29
Q

Comment l’épithélium olfactif peut se regénérer?

A

grâce à la présence au sein des cellules basales de cellules souches qui se divisent pour donner naissance à de nouveaux neurones récepteurs

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30
Q

Chez les rongeurs, le renouvellement des neurones récepteurs olfactifs se fait à quelle fréquence?

A

6-8 semaines

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31
Q

Chez les rongeurs, qu’est-ce qui permet la reconnexion des nouveaux neurones récepteurs dans le cerveau?

A

Un système complexe de molécules de guidage axonal

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32
Q

Quel type d’expérience on peut faire pour voir où se trouvent les récepteurs dans un neurone olfactif?

A
  • on enregistre le courant dans le corps cellulaire du neurone (donc déflexion vers le bas et non vers le haut, car on n’enregistre pas les PA)
  • on voit donc que c’est seulement lorsque les odorants sont captés par les « cils » olfactifs qu’un courant est enregistré dans le neurone
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33
Q

Les récepteurs olfactifs appartiennent à quelle famille de récepteur?

A

récepteurs associés aux protéines G

34
Q

Qu’est-ce qui caractérise les récepteurs associés aux protéines G? (2)

A
  • ils ont 7 domaines transmembranaires hydrophobes

- capacité d’interagir avec les protéines G sur l’extrémité carboxylée du domaine cytoplasmique

35
Q

V ou F. La famille des récepteurs olfactifs présentent une forte variabilité.

A

V, surtout dans les domaines transmembranaires

36
Q

Quels chromosomes humains ne possèdent pas de gènes codant pour les récepteurs olfactifs?

A

20, 22 et Y

37
Q

À quoi est dû la capacité de détecter un large éventail d’odeurs?

A

à la diversité moléculaire des récepteurs olfactifs

38
Q

Placez en ordre croissant les espèces suivantes selon le nombre de gènes codant pour des récepteurs olfactifs : Humain, C. elegans, drosophile, souris.

A 
plus petit au plus grand :
1 - drosophile
2 - humain
3 - C. elegans
4 - souris
39
Q

Quel % de gènes codant pour des récepteurs olfactifs ne sont pas transcrits chez la souris?

A

15-20 %

40
Q

Quel % de gènes codant pour des récepteurs olfactifs ne sont pas transcrits chez l’humain?

A

60%

41
Q

V ou F. L’expérience parentale par rapport à un certain odorant peut être transmise à la descendance. Expliquez.

A

V. La descendance sera alors plus sensible à cet odorant, car la voie du récepteur de l’odorant serait « augmentée »

42
Q

La transduction olfactive se fait dans…

A

les cils olfactifs

43
Q

V ou F. Les odorants n’ont pas de récepteurs spécifiques sur les cils olfactifs.

A

F

44
Q

2 types de liaison de l’odorant à son récepteur.

A
  • directe : l’odorant se lie directement à son récepteur
  • indirecte : se fait par l’intermédiaire de protéines du mucus qui fixent la molécule odorante et la transportent jusqu’au récepteur
45
Q

2 voies impliquant des seconds messagers pour la transduction des signaux olfactifs

A
  • production d’AMPc

- production d’inositol triphosphate (IP3)

46
Q

Les voies qui impliquent des seconds messagers pour la transduction des signaux olfactifs agissent sur quoi en fin de compte?

A

sur des canaux ioniques

47
Q

Qu’est-ce qui détermine quel messager secondaire sera utilisé pour la transduction des signaux olfactifs?

A

les caractères propres de chaque odorant

48
Q

Les odeurs fruitées activent principalement une voie qui utilise quel second messager?

A

AMPc

49
Q

Les odeurs putrides activent principalement une voie qui utilise quel second messager?

A

IP3

50
Q

Le potentiel d’inversion des neurones récepteurs olfactifs est de combien?

A

environ - 30 mV

51
Q

Étapes de la la transduction des signaux olfactifs impliquant l’AMPc.

A

1 - une molécule d’odorant se lie à son récepteur (couplé à une protéine G)
2 - le complexe récepteur-odorant active une protéine G, elle va donc se combiner avec une molécule de GTP en enlevant son GDP
3 - la protéine G active se dissocie de sa sous-unité α (c’est elle qui est liée au GTP)
4 - la sous-unité α va activer une adényl cyclase
5 - l’adényl cyclase active utilise un ATP pour produire un AMPc
6 - l’AMPc va activer (ouvrir) les canaux Na+/Ca2+
7 - les canaux Na+/Ca2+ ouvert laissent entrer des ions positifs, ce qui donne naissance à un potentiel générateur
8 - le Ca2+ va en plus se lier à des canaux Cl- qui vont s’ouvrir et laisser sortir du Cl-, ce qui augmente la dépolarisation de la cellule

52
Q

Étapes de la la transduction des signaux olfactifs impliquant l’IP3.

A

1 - une molécule d’odorant se lie à son récepteur (couplé à une protéine G)
2 - le complexe récepteur-odorant active une protéine G
3 - la protéine G activée va se dissocier complètement du récepteur et va activer une phospholipase C
4 - la phospholipase C activée va provoquer la formation d’IP3 (un diacylglycérol reste dans la membrane)
5 - l’IP3 va activer les canaux Ca2+, ce qui les ouvre
6 - le Ca2+ entre dans la cellule par ses canaux, et va aller ouvrir des canaux Cl-
7 - les canaux Cl- ouverts vont laisser sortir du Cl-, ce qui augmente la dépolarisation de la cellule

53
Q

Comment les neurones récepteurs olfactifs s’adaptent à une odeur?

A

Ils vont réduire leur fréquence de décharge en présence d’une odeur persistante, ça veut dire qu’il y a une baisse de la capacité de discriminer des odeurs au cours d’inhalations répétées

54
Q

Chez l’humain, quelles sont les conditions pour que les neurones récepteurs olfactifs s’adaptent à une odeur? Pourquoi?

A
  • les stimuli doivent être espacés que de 1 à 3 minutes
  • parce que la durée de récupération apparaît nécessaire pour que les mécanismes de transduction retrouvent leur niveau de base
55
Q

Les récepteurs olfactifs sont sensibles à quels types de stimulus?

A
  • des odorants différents

- des changements de concentration du même odorant

56
Q

Nombre de gènes codants pour des récepteurs olfactifs

A

1000 à 2000

57
Q

Nombre d’odeurs distinctes que le système peut distinguer

A

environ 2000

58
Q

V ou F. Des odeurs différentes activent des sous-ensembles de neurones olfactifs spatialement distincts. Expliquer.

A

V. Les ARNm des gènes codants pour des récepteurs olfactifs distincts se trouvent dans des sous-ensembles de neurones olfactifs situés bilatéralement dans des isolats symétriques de l’épithélium olfactif

59
Q

V ou F. Un neurone olfactif peut exprimer plusieurs gènes codants pour des récepteurs olfactifs différents.

A

F. Un neurone n’exprime qu’un seul ou un nombre restreint

60
Q

V ou F. Un neurone olfactif peut être activé par plus d’un odorant.

A

V

61
Q

À la sortie de l’épithélium olfactif, les fibres réceptrices se réunissent en quoi?

A

en une multitude de faisceaux qui constituent le nerf olfactif

62
Q

Le nerf olfactif gagne quelle structure en premier?

A

bulbe olfactif

63
Q

Qu’est-ce qui caractérise le bulbe olfactif?

A

des glomérules

64
Q

Qu’est-ce qu’un glomérule olfactif?

A

structure sphérique superficielle qui reçoit les fibres olfactives primaires

65
Q

Dans un glomérule olfactif, on retrouve quoi?

A
  • les fibres olfactives primaires (axones) de neurones qui réagissent au même odorant
  • dendrites apicaux des cellules mitrales et des cellules touffues
66
Q

Principaux neurones de relais du bulbe olfactif

A

cellules mitrales et cellules touffues

67
Q

V ou F. Dans un glomérule olfactif, il y a davantage de cellules mitrales que de fibres réceptrices olfactives.

A

F, c’est le contraire (environ 25 000 fibres réceptrices pour 25 cellule mitrales chez la souris)

68
Q

Types cellulaires dans le bulbe olfactif.

A
  • cellules à panache
  • cellules périglomérulaires
  • cellules granulaires
69
Q

Rôle des cellules granulaires

A
  • interneurones GABAergiques (inhibiteur)
  • fait des contacts dendro-dendritiques avec les dendrites des cellules mitrales et des cellules touffues
  • pour affiner la sélectivité chimique
70
Q

Pourquoi la taille du bulbe olfactif est proportionnelle aux capacités olfactives de l’espèce?

A

parce qu’il y a un premier traitement de l’information dans le bulbe

71
Q

Qu’est-ce qui permet d’augmenter le ratio signal-bruit dans le bulbe olfactif?

A

le fait que chaque glomérule reçoit de l’information seulement de cellules réceptrices exprimant un récepteur particulier

72
Q

2 hypothèses du codage de l’information olfactive

A

1 - ligne dédiée

2 - modèle computationnel

73
Q

Hypothèse du codage de l’information olfactive par ligne dédiée.

A

chaque odeur a un ensemble particulier de récepteurs qui utilisent chacun une voie privée pour transmettre l’information au cerveau (ex. dans la vision un cône qui détecte le vert a une ligne dédiée jusqu’au cerveau)

74
Q

Hypothèse du codage de l’information olfactive par modèle computationnel.

A

suppose que l’identité d’une odeur est calculée au niveau central en comparant et en combinant les motifs

75
Q

Quelle hypothèse pour le codage de l’information olfactive est la bonne?

A

un mélange des 2

76
Q

Types de cellules olfactives qui relaient l’information vers les régions cérébrales.

A
  • cellules mitrales

- cellules touffues

77
Q

Le pédoncule olfactif latéral est composé de quoi?

A

des axones des cellules mitrales et des cellules touffues

78
Q

Principale cible du cortex pour les cellules olfactives.

A

cortex piriforme

79
Q

Le cortex piriforme est quel type de cortex?

A

archicortex à 3 couches

80
Q

Cibles du cerveau qui influence les comportements cognitifs.

A

néocortex, hippocampe, thalamus

81
Q

Cibles du cerveau qui influence les comportements émotionnels.

A

amygdale

82
Q

Cibles du cerveau qui influence les comportements homéostasiques.

A

hypothalamus

NSC1002 - Neurosciences intégratives 1 (12 decks)

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