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PSE 1204 > L'intimidation et la victimisation par les pairs > Flashcards

L'intimidation et la victimisation par les pairs Flashcards

1
Q

Le rôle des pairs dans le
processus de socialisation.

A
  • Favorise le développement de la capacité à considérer la
    perspective d’autrui et l’acquisition des habiletés
    nécessaires à la coopération dans les situations
    d’interactions sociales.
  • Permet d’apprendre à régulariser et à contrôler l’expression
    des émotions.
  • Favorise le développement des habiletés de
    communication, de négociation, de respect mutuel et
    d’affirmation personnelle.
  • Soutien social = confronté aux nouvelles exigences de l’environnement ou à des changements développementaux importants.
  • Favorise l’émergence d’un concept de soi positif chez
    l’enfant.
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2
Q

Importance de la socialisation à l’enfance

A

Favorise leur adaptation personnelle et sociale future.

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3
Q

Importance des procédures d’évaluation sociométrique

A

Permet de se
rendre compte de l’attirance interpersonnelle entre
chacun des membres d’un groupe.

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4
Q

Quels sont les deux types d’évaluations sociométriques ?

A

1- Échelle sociométrique (peer rating)
2- Désignations sociométriques (peer nomination)
3- Identité des amis (réciprocité)
4- Désignations comportementales (comportements
des enfants tels que perçus par les pairs)

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5
Q

Caractéristique de l’échelle sociométrique (peer rating)

A
  • Avec qui ils aimes beaucoup, moyen ou peu jouer
  • Continum de popularité: populaire, moyen, impopulaire
  • PAS de distinction des enfants rejetés + négligés socialement
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6
Q

Caractéristiques des désignations sociométriques (peer nomination)

A
  • Désignations positives et négatives.
  • Désignations peuvent être contextualisées.
  • Désignations limitées ou illimitées.
  • Désignations en fonction ou pas du sexe des élèves.
  • Entrevue collective ou individuelle.
  • Photographies ou liste de noms.
  • Groupe de pairs experts (école secondaire).
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7
Q

Trajectoire développementale des enfants rejetés

A
  • Enfants rejetés et agressifs à risque pour les troubles
    extériorisés
  • Enfants rejetés et retirés socialement à risque pour les
    troubles intériorisés
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8
Q

Différence entre enfants rejetés en retrait vs enfants rejetés agressifs

A
  • enfants rejetés et retirés
    socialement: plus tendance à se percevoir plus négativement et à manifester des
    signes de détresse psychologique PCQ plus victimes d’harcèlement social & ils ont peu/moins bon amis.
  • enfants rejetés et agressifs entretiennent des
    perceptions plus positives de leur réalité sociale PCQ se font moins harcelés socialement, meilleur intégration sociale et entretenir relation amicale avec des pairs déviants
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9
Q

Chez les enfants rejetés socialement, les relations
d’amitié sont susceptibles de diminuer:

A

1) Les expériences relationnelles négatives (ex.:
victimisation)
2) L’impact de ces expériences sur l’expression de leurs
sentiments de détresse psychologique.

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10
Q

concept d’homophilie:

A

Les enfants ont tendance à se regrouper sur la base de caractéristiques
similaires (comportements, attitudes,
intérêts et personnalité
EX: Sexe, réussite scolaire, troubles alimentaires

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11
Q

Processus de sélection mutuelle (et/ou désélection)

A
  • Sélection proactive
  • Sélection passive
  • Effet classeur
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12
Q

Sélection proactive:

A

Les individus se choisissent
mutuellement en fonction de certaines affinités sur le
plan des comportements et attitudes.

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13
Q

Sélection passive

A

Le rejet par les pairs incite les
enfants agressifs à s’affilier ensemble faute d’alternative

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14
Q

Effet classeur

A

Processus de socialisation (renforcement mutuel des amis,
incitations, « modeling », etc…)

(chez les enfants rejetés-agressifs, l’affiliation à des pairs
agressifs pourrait donc constituer un facteurs aggravant…)

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15
Q

Processus d’entraînement à la
déviance (deviancy training)

A

Adolescents antisociaux > Conversations déviantes >
Réactions positives des amis.

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16
Q

Processus d’entraînement à la
déviance (deviancy training)

A

Fréquence et durée des conversations déviantes = accroissement
des conduites délinquantes

17
Q

Intimidation

A

Modèle de comportement agressif et répétitif ayant
une intention négative, manifesté par un enfant envers un autre
enfant et où il y a un déséquilibre des forces
◼ Intention de faire mal, de blesser ou de menacer
◼ Rapport de force inégal
◼ Caractère répété des agressions
◼ La victime se sent impuissante/peu de recours pour se
défendre par elle-même

18
Q

Victimisation

A

toute forme d’agression sans pour autant faire
référence à l’intention, au rapport de force ou au caractère
répété des actes commis

19
Q

Différentes formes d’agression:

A

◼ Verbale
◼ Physique
◼ Harcèlement sexuel (puberté)
◼ Relationnelle/indirecte/sociale (Violence faite à autrui
de façon détournée et sournoise dans le but
d’endommager le statut social, d’isoler et d’exclure
l’autre. Ex.: fausses rumeurs, exclusion sociale). = meilleur
prédicteur de la détresse psychologique

20
Q

Pourquoi les filles sont-elles agressives?

A

▪ Se désennuyer, créer de l’excitation
▪ Recherche d’attention, être incluse dans le groupe, faire partie
du groupe « in »
▪ Suivre le leader, avoir du support
▪ Maintenir une position dans le groupe
▪ Se venger, résoudre un conflit
▪ Par jalousie, recherche l’attention des garçons

BUT: promouvoir l’image positive qu’elles
entendent projeter d’eux-mêmes.

21
Q

Différence de la victimisation entre sexes

A

◼ Garçons > Filles: victimisation physique
◼ Garçons = filles: victimisation extrême; victimisation
verbale et relationnelle

22
Q

Cyberintimidation

A
  • victimes de cyberintimidation sont également victimes de
    d’autres formes de victimisation
  • Rares sont les élèves
    victimes uniquement de cyberintimidation
  • Les élèves perçus comme étant agressifs à l’école rapportent être plus enclins à
    faire de la cyberintimidatio
    CARACTÉRISTIQUES
    ◼ Peut être consulté de façon continue et répétée
    ◼ Anonyme
    ◼ Extérieur de l’école
    ◼ Audience plus grande (+ grand sentiment de honte, effet
    d’entraînement)
    ◼ Impacts susceptibles d’être plus importants
23
Q

Déterminants de la victimisation

A

Caractéristiques comportementales.
▪ Victime passive: Anxiété-retrait social
▪ Victime provocatrice: Agressivité réactive, immaturité, hyperactivité
▪ Manque d’habiletés sociales (comportements bizarres)

24
Q

Déterminant de la victimisation pt.2

A

La façon de réagir des victimes renforce les agresseurs.

Caractéristiques socio-cognitives
▪ Victimes passives: Pas de déficit apparent sur le plan du traitement de
l’information et des stratégies de résolutions de problèmes. Difficultés à
« performer » les habiletés de résolution de problèmes adéquates (i.e.
affirmation personnelle)
▪ Victimes provocatrices: attribution d’intentions hostiles dans les situations
ambiguës et valorisation des conduites agressives pour résoudre les
problèmes.

25
Q

Attributs des victimes

A

▪ Faible estime de soi.
▪ Statut social négatif et absence d’amis.

26
Q

Conséquences pour les victimes

A

◼ Détresse psychologique, solitude, dépression,
anxiété et évitement social.
◼ Comportements agressifs, toxicomanie,
délinquance.
◼ Rendement et engagement scolaire.

27
Q

Conséquences (intimidations) susceptibles
de varier en fonction de:

A
  • La fréquence (intensité)
  • De la durée (chronicité)
  • De la généralisation dans le groupe de pairs
  • De la généralisation des contextes (école, quartier,
    groupe de pairs, amis, relations amoureuses, parents)
  • Motivation sociale
  • De la qualité des relations d’amitié
  • De la nature des comportements agressifs dont les
    enfants sont victimes
  • Biais attributionnels et des sentiments de contrôle
    ▪ Victime = Pourquoi moi = Auto-dénigrement = Anxiété-Dépression =
    retrait social
  • De la prévalence du phénomène dans l’école!!
28
Q

Statistiques d’intimidation

A
  • 85% des agressions ont lieu devant témoins
  • 90% l’intimidation cesse immédiatement lorsqu’un défendeur intervient
  • Les élèves rapportent rarement leurs expériences
    d’intimidation aux enseignants (< 20% du temps).
29
Q

Rôles et modes de réactions
possibles dans une situation
d’intimidation

A
  • intimidateur: Initie
    l’intimidation et y
    prend part
    activement
  • défenseur de la vicitme: s’oppose à
    l’intimidation,
    aide ou tente
    d’aider la victime
  • défenseur possible: En désaccord avec
    l’intimidation
    pense qu’il devrait
    agir mais ne fait
    rien
  • Badaud: Regarde ce qui se
    passe « c’est pas de
    mes affaires», Ne
    prend pas position
  • supporteur passif/ intimidateur potentiel: n accord avec
    l’intimidation
    mais ne fait rien
  • supporteur ou intimidateur potentiel: Encourage
    l’intimidation mais
    sans y prendre une
    part active
  • victime: subit
    l’intimidation
  • supporteur actif et intimidateur: Prend une part
    active mais
    n’initie pas
    l’intimidation
30
Q

Types d’agresseurs

A
  • Bully-victims (minorité)
  • Agresseurs proactifs (majortié)
31
Q

Victimisation comme phénomène de
groupe: Implications pour l’intervention

A
  • chercher à influencer le
    comportement des témoins lors des situations
    d’intimidation
  • Dans le film, le problème était la dynamique de groupe
32
Q

Prévention de l’intimidation et du
harcèlement par les pairs : KiVa

A

Mobilise tous les acteurs de l’école et s’inspire des
meilleures pratiques visant à réduire la violence en
milieu scolaire
- volet universel
- volet indiqué

33
Q

Volet universel: intervention
auprès des témoins

A

Objectifs:
On cherche à changer les normes du groupe, à faire en
sorte que le groupe ne soit pas partie prenante du problème mais
bien de la solution
- sensibiliser sur les différentes formes d’intimidation
- accroître l’empathie
- Apprendre aux témoins à soutenir les victimes

34
Q

Moyen volets universels

A

10 sessions de 2 heures animées par les professeurs tout au long
de l’année: discussion, vidéos, travail en équipe, jeux de rôle.

35
Q

Volet indiqué: interventions de types cyblés

A

Mise en place d’un plan d’action par une équipe
d’intervention à l’intérieur de l’école (3 responsables).
- encouragé à
dénoncer les situations d’intimidation
- Régler la situation et faire le suivi auprès des agresseurs, témoins
impliqués et victimes

36
Q

La méthode d’intérêt
commun de Pikas

A

Objectif:
Faire émerger une préoccupation partagée
au sujet de la situation d’intimidation par
des échanges individuels avec les
intimidateurs en vue de les préparer à une
résolution de conflits avec la victime.

37
Q

Phases de la méthode d’intérêts commun

A

◼ Phase 1: première rencontre individuelle des
intimidateurs
◼ Phase 2: Rencontre avec la victime et deuxième
rencontre individuelle avec les agresseurs
◼ Phase 3: Rencontre préparatoire avec le groupe
d’intimidateurs
◼ Phase 4: Rencontre de médiation
◼ Phase 5: Suivi et retour (4-6 semaines, 5 minutes)

38
Q

Attitudes de l’intervenant en situation d’intimidation

A

◼ Chaleureux, empathique. (avec victimes et agresseurs)
◼ Croire que les intimidateurs ont été entraîné dans
une dynamique de groupe, qu’ils ont la capacité à
modifier leurs comportements, chercher à les aider
◼ Éviter les blâmes (pas là pour trouver le coupable,
pas besoin d’avoir toutes les infos)
◼ Jouer un rôle de médiateur, écouter les parties,
rester neutre, constructif, proposer des solutions
au besoin

39
Q

Autres modalités pour intimidation

A
  • Déclaration d’intention (politique école)
  • Implication des parents
  • Supervision adéquate dans les moments de transition et
    sur les cours d’école

PSE 1204 (3 decks)

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