Item 357 - Lésions péri-articulaires et ligamentaires de l'épaule Flashcards
Signes cliniques d’une disjonction acromio-claviculaire ?
- Attitude des « traumatisés du MS » (membre controlatéral soutenant le membre lésé coude au corps)
- complications vasculo-nerveuses : rares sauf en cas de traumatisme violent, doivent être systématiquement recherchés
- auscultation pulmonaire
- inspection :
- érosion cutanée fréquente
- tuméfaction au niveau de l’articulation acromio-claviculaire
- parfois déformation avec saillie de l’extrémité distale de la clavicule
- palpation retrouvant une douleur élective de l’extrémité distale de la clavicule
- impotence relative du MS : mobilisation active limitée par la douleur notamment lors de l’abduction au delà de 90°
- 2 signes témoignant du degré d’atteinte :
- mobilité verticale en « touche de piano » de l’extrémité distale de la clavicule
- tiroir antéropostérieur de la clavicule
Classification d’une disjonction acromio-claviculaire ?
= Classification de ROCKWOOD
Stade 1 : Entorse lig acromio-clav sup
- Ø déformation
- Ø tiroir antéro-post
- Ø touche de piano
Stade 2 : Rupture lig acromio-clav sup
- Ø déformation
- Ø tiroir antéro-post
- touche de piano modérée
Stade 3 : 2 + rupture lig coraco-clav (conoïde + trapézoïde)
- Déformation modérée
- Tiroir antéro-post modéré
- Touche de piano ++
Stade 4 : 3 + rupture de la chape trapézo-deltoïdienne
- Déformation ++
- Tiroir antéro-post ++
- Touche de piano ++

Quels examens complémentaires faire devant une disjonction acromio-claviculaire ?
Radiographies
- face centrée sur l’acromio calviculaire (décalage frontal, fracture distale de la clavicule)
- profil de Lamy
- profil axillaire (déplacement postérieur de la clavicule)
- en cas de doute :
- clichés face en défilé claviculaire comparatif avec mesure de la distance coraco-claviculaire
- clichés comparatifs en traction axiale (démasquer le décalage)
- clichés en abduction active (réductibilité) mais rarement en urgence
Scanner en cas de lésions associées

PeC d’une disjonction acromio-claviculaire ?
Dépend du stade défini cliniquement, du patient et de sa demande fonctionnelle
Dans tous les cas :
- antalgiques en urgence
- immobilisation antalgique dans un appareillage thoraco-brachial de type DUJARRIER
Traitement fonctionnel
- Traitement symptomatique
- immobilisation antalgique courte (5 à 10 jours)
- activités pouvant être reprises à 15 jours
Traitement orthopédique
- → immobilisation pendant 3 semaines coude au corps
Traitement chirurgical
- → réparation des lésions ligamentaires et/ou stabilisation de l’extrémité distale de la clavicule
- nombreuses techniques (à foyer ouvert ou fermé, suture ligamentaire, brochage-haubanage, ligamentoplastie, vissage…)
Séquelles douloureuses ou instabilité secondaire
- → pouvant faire l’objet d’une PEC chirurgicale secondaire (ligamentoplastie, transfert ostéotendineux, résection du quart externe de la clavicule)

Classification d’une lésion sterno-claviculaire ?
Stade 1 : entorse du lig sterno-claviculaire
- Ø déformation
- douleur élective à la palpation
Stade 2 : rupture du lig sterno-claviculaire
- Déformation modérée
- Mobilité anormale antéro-post
Stade 3 : 2 + rupture des lig costo-claviculaire
–> Luxation antérieure :
- Déformation ++
- Tuméfaction volumineuse
- Epaule raccourcie et projetée vers l’avant
- Tête inclinée vers la lésion
- Gêne augmentée au décubitus
–> Luxation postérieure :
- Déformation ++
- Dépression comblée par un œdème
- Compression vasculaire ou nerveuse fréquente (voire viscérale)
RÉDUCTION URGENTE

Examens complémentaires à faire devant une lésion sterno-claviculaire ?
=> Radio systématique +++ (thorax de face, sternum de profil) ± TDM injectée (afin d’éliminer une complication vasculaire)

PeC d’une lésion sterno-claviculaire ?
SYSTÉMATIQUEMENT :
- Antalgiques
- Immobilisation du membre atteint.
Fonctionnel (Stades 1) :
- Immobilisation antalgique 5-10j
- Reprise des activités à J15
Orthopédique (Stades 2 et 3) :
- Immobilisation pdt 6 semaines coude au corps
Chirurgie :
- Pour les stades 3 instables après réduction

Quels sont les signes typiques d’une luxation antérieure de l’épaule ?
- Signe de l’épaulette (saillie de l’acromion)
- Vacuité de la cavité glénoïdale scapulaire
- Coup de hache latéral
- Comblement du sillon delto-pectoral
- Attitude vicieuse en abduction et rotation lat (signe de Berger)
=> cf photo cours !!

Quelles sont les complications aiguës d’une luxation antérieure de l’épaule ?
Fractures associées :
- Fracture ou éculement de la cavité glénoïdale scapulaire : facteur d’instabilité secondaire
- Encoche humérale : impaction de la face postéro-sup de la tête sur le rebord glénoïdien antéro-inf
- Facture du tubercule majeur
- Facture du col chirurgical de l’humérus
- Fracture complexe de l’extrémité sup de l’humérus
Lésions capsulaires et labrales :
- Lésion de Bankart : désinsertion du labrum et de la capsule dans la zone antéro-inf
Rupture de la coiffe des rotateurs :
- Fréquence augmente avec l’âge (50% après 50 ans)
- Dans la forme du veillard, la rupture existe déjà avant la luxation
- Chez le sujet jeune, c’est la luxation qui fait se rompre la coiffe
- Rupture du supra épineux et de l’infra-épineux ++++ (subscapulaire très rare)
- Confirmation par arthroscanner
Complications neurologiques (30% des cas) :
- Nerf axillaire +++, nerf suprascapulaire, nerf musculo-cutané.
- Etirement du plexus brachial possible
- Récupération totale si traumatisme de faible énergie
- Récupération difficile et nécessitant un ttt si traumatisme de haute énergie

Quelles sont les complications évolutives d’une luxation antérieure de l’épaule ?
-
Capsulite rétractile
- Age entre 40 et 60 ans
- Plus fréquente si fracture ou lésion de la coiffe des rotateurs associées
- Diminution de la mobilité passive
- Prévention : immobilisation courte chez les > 40 ans + ttt antalgique
-
Récidive (sujet jeune +++)
- Instabilité antérieure
- Syndrome du labrum
- Epaule douloureuse instable
- Syndrome du bras mort
- Test d’appréhension positif
Quels sont les examens complémentaires à faire devant une luxation antérieure de l’épaule ?
cf photo

PeC d’une luxation antérieure de l’épaule ?
SYSTÉMATIQUEMENT :
- Antalgiques
- Réduction après contrôle radio (+++) par manœuvre de Milch ou technique de Kocher voire sous AG si luxation intra-coracoïde, échec de réduction, patient âgé ostéopénique, ou hyperalgique
- Examen neurologique complet à faire avant et après la réduction
- Contrôle de la réduction par radio
Traitement orthopédique :
- Immobilisation dans un appareillage Dujarrier ou Mayo-clinic
- Conservé jour et nuit
- Chez patient < 30 ans : 6 semaines (car risque de récidives +++)
- Chez patient > 30 ans : 3 semaines (car risque de raideur +++)
- Associé à un ttt antaligique
Rééducation :
- A débuter après la fin du ttt orthopédique
- Récupération des amplitude articulaire, amélioration de la proprioception et renforcement µaire des rotateurs médiaux
- Chez le sujet jeune : PAS de reprise sportive avant 2 mois
CF PHOTO

Articulation de l’épaule
cf photo

Luxation antéro-interne de l’épaule -> caractéristiques (généralités)
cf photo

Quel mécanisme d’une luxation antéro-interne épaule
Mécanisme :
- Traumatisme indirect (le plus fréquent) : chute sur la paume de la main ou sur le coude, MS en abduction, rotation externe et rétropulsion
- Traumatisme direct (exceptionnel) : choc direct au niv. postéro-externe du moignon de l’épaule
Si récidive : luxation possible par mécanisme Rotation externe + Abduction → chez sportifs haut niveau ou contexte hyperlaxité
Facteurs de risque de récidive d’une luxation d’épaule ?
cf photo

Quelle évolution des luxations récidivantes ?
Evolution
- Aggravation progressive des lésions anatomiques augmentant le risque de récidive (éculement glénoïdien).
- Incidents de + en + fqts et faciles pr des gestes de + en + simples sans traumatisme
- Sensation d’insécurité entre les incidents de luxation
- Sensation de bras mort dans les positions forcées (traction axiale) « Dead arm syndrome » par étirement du plexus brachial
Quel examen clinique réaliser en cas de luxatio récidivante ?
- Amplitudes articulaires (normales)
- Tests cliniques-> cf photo
- Recherche de signes d’hyperlaxité +++
- Hyper extension des coudes
- Hyper extension des MCP
- Contact pouce avant-bras en flexion/inclinaison radiale du poignet
- Hyper extension des genoux
- Laxité cutanée, laxité de l’autre épaule
- Pas d’atcd traumatique vrai chez de très jeunes patients
- Atcd de luxations volontaires dans l’enfance.

Quels examens complémentaires réaliser en cas de luxation récidivante ?
cf photo

Qu’est ce que le score ISIS ?
cf photo

Quel est le ttt en cas de luxation récidivante ?
=> Traitement chirurgical (à ciel ouvert ou par arthroscopie)
-
Intervention de BANKART : fermeture de la chambre de décollement antérieure par réinsertion du labrum glénoïdal et capsulo-myorraphie
- = remise en tension capsulo-ligamentaire et réinsertion du labrum
- Intervention de LATARJET (si éculement de la glène) : butée osseuse coracoïdienne (par transposition et fixation par vis en position antéro-inférieure de la partie horizontale de la coracoïde (et du coraco-biceps) + réinsertion capsulaire + effet hamac sur le subscapuaire (=triple verrouillage de PATTE)
Choix de la technique selon le score ISIS (selon âge, niveau de sport, laxité de l’épaule et lésions).
Qu’est ce que la luxation erecta ? et ses caractéristiques
= Luxation inférieure :
- très rare
- = « erecta » car MS en abduction complète et forcée
- spectaculaire psq patient arrive avec un bras en élévation rotation externe
- risque vasculo-nerveux (plexus) +++
- réduction URGENTE généralement réalisée sous AG
- contrôle vasculaire ++ en post-réductionnel
- risque de récidive ++ (luxations antéro-inférieures)

Luxation postérieure épaule : généralités
= La tête humérale se place en arrière de la glène, par mouvement de rotation interne : bcp plus rare → 1 à 4% des luxations de l’épaule, souvent méconnue
- Forme sous-acromiale = subluxation postérieure (majorité)
- ou sous-épineuse = luxation postéro-interne (plus rare)
Mécanisme lésionnel
- Flexion, adduction et rotation interne : crises convulsives, électrocution (souvent bilatérale)
- Choc direct violent antéro-postérieur : AVP, sport de contact

Tableau clinique luxation postérieure épaule
- Attitude du traumatisé du MS
- avec attitude vicieuse en rétropulsion-adduction-rotation interne
- Proéminence du processus coracoïde, tête humérale peu déplacée, disparition du vide sous-acromial postérieur
- Attitude irréductible du bras en rotation interne
- Perte de la rotation externe passive et active = pathognomonique +++
- La flexion active du bras est conservée, mais le blessé ne peut placer sa main en supination lorsque son coude est en extension (s de l’aumône)
→ ne pas chercher à mobiliser : risque de fracture +++
Examens complémentaires luxation postérieure épaule
Bilan radiologique
- Diagnostic positif :
- cliché de face aspect de superposition de la tête humérale sur la cavité glénoïde = image dite en coucher de soleil → superposition des 2 arcs
- profil de Lamy, incidence de GARTH (excentration postérieure de la tête sur le cliché en Y du profil de Lamy)
- Lésions associées :
- encoche céphalique antérieure de Mac LAUGHLN
- trait sagittal épiphyso-métaphysaire (fracture issue de l’encoche)
- fracture du bord postérieur de la glène (exceptionnelle)
Bilan scannographique
= bilan des lésions associées
- analyse encoche et d’une possible fracture associée → enfoncement antéro-interne de la tête humérale = encoche de McLaughlin
- intérêt thérapeutique avant réduction si l’encoche paraît importante sur les clichés initiaux. Intérêt après réduction (évaluation du risque de récidive)

Quelles sont les lésions associées et les complications d’une luxation postériure de l’épaule ?
Lésions associées
- Encoche de McLaughlin (symétrique de l’encoche de Malgaigne mais en antérieur)
- Fracture du tubercule mineur
- Lésions de Bankart post : arrachement du labrum post
- Lésions ligamentaires
- Les pertes de substance glénoïdales sont postérieures.
Complications
- encore souvent méconnue++ → c’est son risque majeur
- évolution vers une luxation postérieure invétérée
- subluxation récidivante bcp + rare que pr la luxation antérieure
PEC d’une luxation postérieure de l’épaule
- Réduction en urgence (± AG au bloc opératoire) douce et progressive par traction dans l’axe et rotation externe, et pression douce d’arrière en avant.
- Immobilisationen rotation neutre ou externe x 3-4 semaines, kinésithérapie et rééducation
- TDM de l’épaule en 2nd temps : évaluation de la surface de l’encoche de McLaughlin → TTT chirurgical si > 25%

Anatomie de la coiffe des rotateurs : muscles et fonctions, plans de glissement, mécanique…?
cf photo

Donne la classification des lésions de la coiffe des rotateurs ?
- selon le type de lésions
- selon le mécanisme de la rupture
- Selon le type de lésions :
- tendinopathie non rompue calcifiante
- tendinopathie non rompue non calcifiante
- rupture partielle : superficielle, profonde ou intra-tendineus
- rupture transfixiante
- Selon le mécanisme de la rupture :
- dégénérative (fréquence +++) par conflit sous acromial + lésions intrinsèques intra-tendineuses dégénératives sur une zone anatomiquement mal vascularisée
- traumatique :
- univoque chez le sujet jeune et mécanisme en traction (sub-scapulaire++)
- aggravant une lésion dégénérative sous-jacente (sujet d’âge mûr)
- micro-traumatique (le plus fréquent)
Bilan clinique pr les lésions de la coiffe des rotateurs ?
interrogatoire, inspection, palpation, … etc
-
Interrogatoire :
- âge, terrain médical (métabolique {diabète, cholestérol}), côté dominant, tabagisme (+++)
- activités professionnelles ou sportives
- atcd traumatiques
- mode de début : progressif ou traumatique (bien faire préciser le mécanisme traumatique)
- siège et intensité de la douleur, circonstances et positions déclenchantes
- douleur nocturne +++
- crise hyperalgique
-
Inspection :
- morphotype (cyphose, scoliose, IMC)
- atrophie des fosses intra- et supra- épineuses
- signe de Popeye (rupture de la longue portion du biceps)
-
Palpation :
- sensibilise l’évaluation de l’atrophie musculaire
- palpation des reliefs osseux (acromio-claviculaire, coracoïde, coulisse bicipitale)
- recherche de points douloureux précis
-
Évaluation des amplitudes :
- passives : démasquer une raideur +++ ou incapacité par douleur aiguë (épaule hyperalgique) ou accrochage sous-acromial
- actives :
- élévation antérieure, sagittale, et surtout antéro-latérale (plan de l’omoplate)
- abduction (plan frontal)
- rotation externe coude au cours (RE1), en abduction (RE2) et en antépulsion (RE3)
- rotation interne en abduction (RI2)
- amplitudes cotées en degrés
- position main dos dite rétropulsion + rotation interne = mouvement composé, évalué selon le niveau vertébral atteint par le pouce.
- Accrochage et conflits : toutes les manoeuvres
Signe de Popeye = ?
= rupture long biceps

RE 1 = ?
RE 2 = ?
RE 3 = ?
RE 1 = rotation externe coude au coprs
RE 2 = rotation externe en abduction
RE 3 = rotation externe en antépulsion
Quelles sont les manœuvres de conflit sous acromio-deltoïdien ?
cf photo

Testing musculaire du supra-épineux ?
= manoeuvre de JOBE
cf photo

manoeuvre de JOBE = pr tester quoi ?
le supra-épineux
Quelle est cette manoeuvre ? cf photo

= manoeuvre de JOBE pr tester le supra-épineux

Manoeuvre de NEER = ?
cf photo

cf photo
quelle est cette manoeuvre et que teste t-elle ?

= manoeuvre de NEER

Qu’est ce que la manoeuvre de Cross Arm ?
cf photo

quelle est cette manoeuvre ?

manoeuvre de Cross Arm

Qu’est ce que la manoeuvre de YOCUM et que teste t-elle ?

Quelle est cette manoeuvre ?

manoeuvre de YOCUM

Qu’est ce que la manoeuvre de HAWKINS et que teste t-elle ?

Quelle est cette manoeuvre ?

manoeuvre de HAWKINS

Comment tester l’ Infra- épineux et petit rond ?
→ Manœuvre de PATTE : soutien du coude à 90° d’élévation, rotation externe (lever la main) contre pesanteur et opposition
→ Signe du clairon : le patient voulant lever la main réalise une abduction du bras
→ Signe du portillon : bras maintenu en RE, coude au corps revient spontanément sur le ventre au lâcher

Que teste la manoeuvre de PATTE ?
=> muscles infra-épineux et petit rond

Quelle est cette manoeuvre ?

= manoeuvre de PATTE
-> => muscles infra-épineux et petit rond

Qu’est ce que le signe du clairon ?
=> muscles infra-épineux et petit rond

Qu’est ce que cette manoeuvre ?

= signe du portillon
=> muscles infra-épineux et petit rond

Qu’est ce que le signe du portillon ?
=> muscles infra-épineux et petit rond

Qu’est ce que cette manoeuvre ?

= signe du clairon
=> muscles infra-épineux et petit rond

Comment tester le subscapulaire ?
Sous- scapulaire/subscapulaire
→ LIFT OFF test de GERBER : le patient, main dans le dos, doit décoller sa main du dos par un mouvement de rotation interne
→ PRESS BELLY test (si incapacité à placer la main dans le dos) : demander au patient d’écraser son ventre avec sa main et d’avancer son coude
→ BEAR HUG Test : le mb est placé en adduction horizontale coude fléchi main au niveau de l’épaule opposée. L’examinateur place sa main sous la paume de celle du patient et lui demande d’appuyer fortement. Positif si le patient n’y arrive qu’en abaissant son coude.

Qu’est ce que Lift OFF de GERBER ?
=> subscapulaire
→ LIFT OFF test de GERBER : le patient, main dans le dos, doit décoller sa main du dos par un mouvement de rotation interne

Qu’est-ce que le PRESS BELLY test ?
=> sub scapulaire
→ PRESS BELLY test (si incapacité à placer la main dans le dos) : demander au patient d’écraser son ventre avec sa main et d’avancer son coude

Quelle est cette manoeuvre ?

=> sub scapulaire
→ PRESS BELLY test (si incapacité à placer la main dans le dos) : demander au patient d’écraser son ventre avec sa main et d’avancer son coude

Quelle est cette manoeuvre ?

Sous- scapulaire/subscapulaire
→ LIFT OFF test de GERBER : le patient, main dans le dos, doit décoller sa main du dos par un mouvement de rotation interne

Qu’est ce que le BEAR HUG Test ?
=> subscapulaire
→ BEAR HUG Test : le mb est placé en adduction horizontale coude fléchi main au niveau de l’épaule opposée. L’examinateur place sa main sous la paume de celle du patient et lui demande d’appuyer fortement. Positif si le patient n’y arrive qu’en abaissant son coude.

Quelle est cette manoeuvre ?

=> subscapulaire
→ BEAR HUG Test : le mb est placé en adduction horizontale coude fléchi main au niveau de l’épaule opposée. L’examinateur place sa main sous la paume de celle du patient et lui demande d’appuyer fortement. Positif si le patient n’y arrive qu’en abaissant son coude.

Quelle est cette maneouvre ?

Chef long du biceps
→ PALM-UP test de GILCREEST : bras tendu, paume vers le haut, le patient lève son bras contre opposition de l’examinateurdouleur le long du trajet tendineux, voire apparition d’une boule à la face antérieure du bras (signe de Popeye)

Qu’est ce que le PALM-UP test de GILCREEST ?
Chef long du biceps
→ PALM-UP test de GILCREEST : bras tendu, paume vers le haut, le patient lève son bras contre opposition de l’examinateurdouleur le long du trajet tendineux, voire apparition d’une boule à la face antérieure du bras (signe de Popeye)

Comment tester le chef long du biceps ?
Chef long du biceps
→ PALM-UP test de GILCREEST : bras tendu, paume vers le haut, le patient lève son bras contre opposition de l’examinateurdouleur le long du trajet tendineux, voire apparition d’une boule à la face antérieure du bras (signe de Popeye)

Quels sont les grands tableaux cliniques des lésions de la coiffe des rotateurs ?
au terme de l’examen : grands tableaux cliniques :
- épaule raide = capsulite rétractile, algodystrophie
- épaule fonctionnelle mais douloureuse = conflit simple ou clarification chronique ou rupture peu étendue
- épaule déficitaire touchant un ou plusieurs secteurs : élévation antérieure, et/ou RE et/ou RI = rupture de coiffe
- épaule pseudo-paralytique, impotence sévère sur épaule souple = rupture massive de la coiffe
- épaule hyperalgique, tableau clinique très particulier et typique de l’évolution d’une tendinopathie calcifiante avec résorption spontanée de la calcification.
Quels sont les DD des lésions de la coiffe des rotateurs ?
- névralgie cervico-brachiale
- Parsonage et Turner
- paralysie du muscle trapèze
- paralysie du muscle dentelé antérieur (grand dentelé)
- syndrome du défilé thoraco-abdominal
Quel bilan d’imagerie faire pour des lésions de la coiffe des rotateurs ?
De 1ère intention :
-
bilan radiographique standard +++ :
- faces en rotation neutre, RI et RE
- profil de la scapula (de coiffe) de LAMY
- -> éliminer une pathologie osseuse (tumeur) ou articulaire (arthrose gléno-humérale primitive)
- signes indirects conflits et lésions de coiffe :
- condensation et géodes du trochanter
- condensation et enthésophyte acromial
- diminution de l’espace sous-acromial
- excentration céphalique et néoarticulation acromio humérale; omarthrose secondaire à une rupture massive de coiffe = excentrée
- calcification +++++
- arthropathie acromio-calviculaire ;
-
échographie
- épanchement ++
- rupture transfilante de la coiffe
- biceps
- → insuffisante pour l’indication opératoire
De 2ème intention :
- en cas d’échec du traitement médical
- rapidement chez un sujet < 50 ans ou devant une suspicion de lésion traumatique quel que soit l’âge
- échographie ++, arthrographie, TDM sans injection → intéressants mais ne suffisent pas à orienter la PEC chirurgicale
- bilan préopératoire pouvant être rélisé par :
- IRM
- arthroscanner +++
- arthro-IRM
- → Arthroscanner ou IRM en cas d’échec du traitement médical, rapidement si sujet < 50 ans ou suspicion de lésion traumatique : siège de l’atteinte, étendue de la lésion (rupture partielle, superficielle ou profonde, ou rupture complète), degré de rétraction tendineuse et de dégénérescence graisseuse du muscle
CAT/PEC lésions de la coiffe des rotateurs ?
cf photo
Traitement médical :
- tendinopathies hyperalgiques → traitées par :
- AINS
- repos
- antalgiques
- physiothérapie
- infiltration intra-articulaire et/ou sous-acromiale de corticoïdes si insuffisance
- ponction-lavage-aspiration pouvant être utilisée en cas de calcifications homogènes volumineuses
Rééducation :
- indispensable
- donne parfois d’excellents résultats même en cas de rupture de la coiffe
- basée sur :
- lutte contre la douleur sans massage transversale profonde de la coiffe, rééducation indolore (prévention de l’algoneurodystrophie)
- gain de mobilité articulaire → mobilisation passive, mobilisations spécifiques, tenu-relâché, auto-étirement de l’ensemble du complexe articulaire de l’épaule
- techniques spécifiques → recentrage dynamique de la tête humérale, recentrage passif, renforcement des muscles abaisseurs (les 3 « grands »), travail du rythme scapulaire
- renforcement musculaire progressif secondaire des muscles de la coiffe lorsque ceux si sont encore fonctionnels, sinon suppléance par les muscles voisins
Traitement chirurgical :
- ne doit plus être considéré comme une solution ultime après épuisement de toutes les thérapeutiques médicales
- en cas de tendinopathies non rompue :
- traitement médical et rééducation en 1ère intention
- acromioplastie en dernier recours chez l’adulte d’âge mur
- en cas de rupture de la coiffe :
- traitement médical en 1ère intention
- en l’absence d’amélioration après 6 mois → indication chirurgicale devant être discutée en fonction de la tolérance, de la demande fonctionnelle et des lésions anatomiques
- réparation chirurgicale non systématique
- traitement chirurgical à ciel ouvert (mais aussi de + en + sous arthroscopie) pouvant être :
- réparateur → réinsertions tendineuses, transferts tendineux, lambeaux musculaires

Temps de cicatrisation d’un ligament ?
45 jours
Lors d’une première luxation gléno-humérale après l’âge de 50 ans quelle est la complication la plus fréquente de cette luxation ?
= la rupture des tendons de la coiffe des rotateurs
Quelle(s) manœuvre(s) explore(nt) un conflit sous-acromial parmi les suivantes ?
- Jobe
- Neer
- Hawkins
- Gerber
- Palm up
B et C
L’articulation gléno-humérale…
- est une articulation synoviale de type sphéroïde
- a deux degrés de liberté articulaire
- est composée d’une structure fibrocartilagineuse appelée labrum acétabulaire
- permet une flexion de 180° et une extension de 25° de l’épaule
- ne permet pas de réaliser des mouvements d’adduction de l’épaule
A et D
- est une articulation synoviale de type sphéroïde
- a deux degrés de liberté articulaire
- est composée d’une structure fibrocartilagineuse appelée labrum acétabulaire !!!
- permet une flexion de 180° et une extension de 25° de l’épaule
- ne permet pas de réaliser des mouvements d’adduction de l’épaule
Les muscles de la coiffe des rotateurs: quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) vraie(s) ?
- le muscle sub-scapulaire s’insère dans la fosse infra-épineuse et se termine sur le bord supérieur du trochiter
- Le muscle supra-épineux est un muscle abducteur de l’épaule
- Le muscle infra-épineux est innervé par le nerf supra-scapulaire
- Le muscle sub-scapulaire a une fonction de rotation externe
- Les muscles petit et grand rond sont innervés par le nerf axillaire
B et C
question sur photo
- fracture de la clavicule droite
- fracture du col de l’humérus droit
- fracture céphaloi-tubérositaire CTII de l’épaule droite
- luxation postérieure scapulo-humérale droite
- luxation antéro-interne scapulo-humérale droite


Lors d’un traumatisme indirect, quel(s) est(sont) le(s) mouvement(s) entrainant une luxation antéro-interne de l’épaule ?
- abduction
- élévation antérieure
- pronation
- rétropulsion
- rotation externe

Quel est(sont) l’(les) examen(s) recommandé(s) pour le bilan radiographique d’une épaule ?
- coude de face
- faux profil de Lequesne
- epaule de face en rotation neutre
- thorax de face
- profil axillaire
C et E
cf photo
- une lésion du subscapularis
- une atteinte de la coiffe supérieure
- une atteinte du rhomboïde
- une atteinte du sus-épineux
- une atteinte de la coiffe postérieure

=> A

Quels sont les muscles rotateurs externe de la coiffe des rotateurs à l’épaule ?
- Le supra épineux
- Le deltoïde
- L’infra épineux
- Le petit rond
- Le sous-scapulaire.
C et D

cf photo
- Fracture céphalo-tubérositaire de l’humérus
- Fracture de l’omoplate
- Luxation gléno-humérale
- Fractures isolées du trochin et du trochiter (tubercules mineur et majeur)
- Bascule antérieure de la tête humérale

A et C

A propos de l’examen sémiologique de l’épaule, sélectionnez le ou les items valides
- le Yocum est une manœuvre utilisée pour la recherche d’un conflit sous acromial
- le Hawkins est une manœuvre utilisée pour la recherche d’un conflit sous acromial
- le test de Gerber permet de tester le subscapulaire
- l’infra-épineux permet une rotation interne
- le test de Jobe permet de tester l’infra-épineux

Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) clinique(s) en faveur d’une tendinite du supra épineux droit par conflit sous acromial ?
- une limitation de la rotation externe passive
- un arc douloureux en élévation latérale
- une abolition du réflexe bicipital droit
- une manoeuvre de Patte reproduisant la douleur
- un signe de Yocum positif
B et E
cf photo
- On peut observer une image en double contour sur la radiographie, qui est un signe évocateur de luxation postérieure d’épaule
- On peut observer une image en double contour sur la radiographie, qui est un signe évocateur de luxation antérieure d’épaule
- On doit éliminer une atteinte plexique associée
- Le patient présente à la radiographie une dysjonction acromioclaviculaire stade IV
- La radiographie ci jointe est normale. Le patient présente probablement une rupture de l’infraépineux, qui est un rotateur externe d’épaule ; raison pour laquelle il es bloqué en rotation interne.

A et C

Devant les radoigraphies suivantes, quel diagnostic évoquez vous?

= luxation antéro-interne de l’épaule
Enoncé : Vous êtes de garde aux Urgences, vous venez de récupérer les radiographies d’un patient qui est tombé de son escabeau et a une impotence fonctionnelle totale de l’épaule droite.
Quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) vraie(s) ?
- La radio est normale
- Il existe une fracture de l’extrémité proximale de l’humérus
- Il existe une luxation antérieure
- Il existe une luxation postérieure
- Il existe une fracture du 1⁄4 distal de la clavicule


En cas de lésion tendineuse de la coiffe des rotateurs, quel est le tendon le plus souvent atteint par ordre de fréquence épidémiologique ?
- subscapularis
- supraspinatus
- l’infraspinatus
- le teres minor
- la longue portion du biceps
= subscapulaire !
décris


Quels sont les signes physiques positifs d’uneLuxation gléno-humérale antéro-interne ?
Épaule - Luxation gléno-humérale antéro-interne : signes physiques positifs
→ « Après Son Accident Carlos Crut Encore, Devoir Vivre Paraplégique, Véhiculé en BM »
Examen bilatéral et comparatif
Inspection
Face
Attitude des traumatisés du MS
Signe de l’épaulette = saillie de l’acromion
Attitude vicieuse = bras en abduction / rotation externe
Coup de hache externe = déplacement interne de la tête
Comblement du sillon delto-pectoral
Profil = Elargissement antéro-postérieur de l’épaule
Palpation
Douleur élective à la palpation du sillon delto-pectoral
Vacuité de la glène
Palpation de la tête sous le processus coracoïde
Vide sous-acromial antérieur
Mobilisation
Berger (signe de) = irréductibilité pathognomonique de l’abduction-rotation externe
Mobilité de la tête des mouvements de RE imprimés au coude (élimine fracture non engrenée du col chirurgical huméral)
Décris les ligaments de l’articulation acromio-calviculaire
- Ligaments acromio-claviculaires
- Ligaments coraco-claviculaires : trapézoïde et conoïde
- Ligament acromio-coracoïdien

signe de l’aumone = ?
Le signe de l’aumone correspond à ne plus pouvoir placer sa main en supination lorsque son coude est en extension. Il est caractéristique de la luxation postérieure.
signe de berger = ?
Le signe de Berger correspond à l’irreductibilite de l’abduction rotation externe.