Introduction Flashcards

1
Q

Caracteristique
Du
Materiel Genetique

A
  1. Contenir toutes les infos pour la synthese de toutes les proteines d’un organisme
  2. Identique dans chaque cellule d’un organisme => replication du materiel exact à chaque divison (possibles erreurs)
  3. Stable a l’echelle de l’individu mais peut changer en de rares occasions => evolution des especes
    ! Ces erreurs peuvent declencher des mutations (evolution/maladie) !
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2
Q

La structure
De
L’adn

A
  1. Structure double helice

2. 2 chaines anti- paralleles de nucleotides

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3
Q

Bases de l’adn

A
  1. quantité totale de nucléotides pyrimidiques (T + C) = quantité totale de purines (A + G).
  2. toujours la même quantité de T que de A et la même quantité de C que de G.
  3. liaisons hydrogènes entre les bases purines et pyrimidines des deux chaines : 2 entre un T (ou U lorsqu’il s’agit d’ARN) et 3 entre un C et un G.
  4. Les séquences d’ADN riches en CG sont plus stables et plus difficiles à manipuler au labo.
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4
Q

Lecture

A
  1. sens 5’ -3’ (= sens de synthèse) selon les C des sucres (ce sont les C 5’ et 3’ qui permettant la liaison entre les sucres).
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5
Q

Séquences de chaînes

A

Séquences des nucléotides des deux chaînes complémentaires : séquence d’une chaîne connue -> on peut déduire la séquence de l’autre via la règle de la complémentarité.

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6
Q

Structure hélicoïdal

A
  1. Squelettes sucre-phosphate à l’extérieur liés par des liaisons phosphodiesters.
    2.Bases à l’intérieur en une structure plane
    3.2 sillons extérieurs entre les squelettes sucre-phosphate : sillon mineur ou petit sillon et sillon majeur
    ou grand sillon. Ils (surtout le majeur) permettent la liaison de molécules (dont des protéines) -> contact direct avec les bases
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7
Q

Appariement des nucleotides

A

Les nucléotides s’apparient toujours de la même façon en fonction de la structure de la base.

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8
Q

Propriété très importante et utilisée en diagnostic moléculaire et génétique

A

deux brins d’ADN (entre deux molécules voir à l’intérieur d’une même molécule) avec séquences complémentaires formeront toujours (et spontanément) un duplex par appariement des bases.

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9
Q

Molécule d’ARN

A

des séquences complémentaires auront tendance à s’apparier  structures « en épingle à cheveux » ou « en boucle » (ex : ARNt ou miARN).

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10
Q

Dénaturation (chaleur ou milieu alcalin)

A

on obtient de l’ADN simple brin par rupture des ponts hydrogènes.

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11
Q

Renaturation (rabaisser la température)

A

les duplex se reforment par complémentarité.

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12
Q

Propriété utilisée pour déterminer s’il existe des séquences complémentaires d’une séquence d’ADN connue.

A

1) ADN dénaturé et déposé sur un support solide
2) un autre fragment d’ADN aussi dénaturé, marqué (marqueur radioactif ou fluorescent)
3) placement des deux éléments d’ADN au contact
4) si les séquences sont complémentaires la sonde d’ADN marqué va reconnaître l’ADN étudié
Cette technique d’hybridation est à la base de nombreuses technologies (Southern blot, Northern blot, microarray,…).

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13
Q

Chromosome

A

une molécule d’ADN contenant les différents gènes.

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14
Q

Interphase (entre deux divisions mitotiques)

A

Les chromosomes sont constitués d’une chromatide = une seule double hélice d’ADN dont la longueur varie selon le chromosome.

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15
Q

Phase S

A

ADN est répliqué -> deux chromatides sœurs liées au niveau du centromère.

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16
Q

Mitose

A

Compaction max de l’ADN -> observation des chromosomes au microscope. On représente souvent les chromosomes sous cette forme hyper-condensée post-réplication présentant les deux
chromatides sœurs.
(Separation des chromatides)

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17
Q

Noyau d’une cellule humaine

A

46 chromosomes -> 22 paires d’autosomes et 1 paire de chromosomes sexuels ou hétérochromosomes.

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18
Q

CARYOTYPE

A

Observation en mitose de l’ensemble du jeu de chromosomes d’une cellule
Colorations spéciales pour observer des bandes caractéristiques des chromosomes = G ou Q banding suivant la coloration.

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19
Q

Caractéristiques de chromosomes

A

sa taille, sa structure (position des centromères) et par la succession de ses bandes.

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20
Q

Les nucléosomes

A

Les nucléosome permettent l’empaquetage de l’ADN.

21
Q

Nucleosomes (composition)

A
  1. environ 200 paires de bases d’ADN : 2 enroulements
  2. Noyau protéique : 8 protéines de la famille des histones.
    Forment un collier de perles d’environ 10 nm de diamètre reliées par des fils d’ADN (en microscopie électronique après extraction de la chromatine).
22
Q

Les extrémités N-terminales

A
  1. chargées + des histones
  2. font protrusion en dehors de ce noyau central du nucléosome
  3. interactions hydrostatiques avec l’ADN (qui est chargé -).
  4. sujet des modifications post-traductionnelles qui modifient la stabilité de l’interaction avec l’ADN.

Ex : phosphorylation et acétylation -> perte de charge + -> réduction des forces d’interaction.

23
Q

Modifications de l’empaquetage au cours de la vie de la cellule

A
  1. mitose : niveau de compaction augmente (condensation des chromosomes).
  2. Réplication et transcription : déroulement et libération des supports protéiques.
    Ex : lors de la transcription, relâchement temporaire et localisé pour a transcription en ARN.
24
Q

Topoisomérases

A

enzymes qui modifient la torsion de l’ADN pour permettre des modifications d’empaquetage.

25
Q

Topoisomérase 1

A

cassures simple brin -> déroulement partiel d’un segment d’ADN en faisant passer un des deux brins au travers de la cassure générée dans l’autre brin. La cassure est ensuite refermée.

26
Q

Topoisomérase 2

A

cassures double brin -> peuvent faire passer une double hélice intacte au travers
de cette cassure. L’enzyme referme ensuite la cassure double brin générée et remet les deux fragments
bout à bout.

27
Q

Topoisomérases

A

Rôle essentiel dans des processus comme la réplication de l’ADN.
Elles sont des cibles de certains agents thérapeutiques.

Ex : médicaments du traitement du cancer en empêchent partiellement le fonctionnement. Ces agents autorisent la génération des cassures simple brin ou double brin mais empêchent la réparation de la cassure -> dommages génétiques lors des phases de réplication de l’ADN.

28
Q

Le génome humain

A

un génome nucléaire et le petit génome mitochondrialtaille et structure ≠

29
Q

Le génome nucléaire

A
  1. 46 chromosomes
  2. 3.1 109 paires de bases
  3. environ 26000 gènes.
  4. 5% du génome nucléaire, conservés durant l’évolution, des gènes transcrits en ARN non codant et
    des séquences régulatrices de l’expression génique dont les séquences codantes (1.1 %) -> majorité de junkDNA !
30
Q

Le génome mitochondrial

A
  1. 16600 paires de bases
  2. 37 gènes.
  3. majorité est de l’ADN transcrit (peu de junk DNA) = 66% de séquence codante.
  4. Transmis uniquement par les mères.
  5. Des centaines ou des milliers de copies de l’ADN mitochondrial par cellule.
31
Q

Transcription des gènes mitochondriaux

A
  1. contrôlée par des séquences régulatrices communes
  2. génère de larges transcrits multigéniques qui sont ensuite clivés.
  3. Les gènes mitochondriaux sont transcrits en : ARNt (22 gènes) et ARNr (2 gènes)
  4. 13 gènes codent pour des protéines de la chaine respiratoire. Les autres protéines de cette chaine et
    de la mitochondrie sont codées par le génome nucléaire.
32
Q

Les gènes mitochondriaux

A

Ils n’ont pas d’introns et sont quasi contigus (presque pas d’ADN intergénique)

33
Q

Gènes bactériens

A

Ils dérivent de bactéries capturées par des cellules primitives et qui ont ensuite évolué vers les mitochondries et les chloroplastes ?

34
Q

Genes codent pour des protéines

A

Environ 20 à 21000 gènes

35
Q

Genes homologues

A

Nombreux gènes et les protéines qui en dérivent, sont structurellement et fonctionnellement homologues (mais non identiques) -> appartiennent à des familles.

36
Q

Nombreuses familles de gènes

A

taille et complexité sont un facteur important de l’évolution et favorisent une régulation fine et précise des fonctions métaboliques.

37
Q

Cluster

A

gènes de la même famille et qui peuvent être groupés les uns derrière les autres au niveau d’une même région chromosomique. Ils codent pour des protéines similaires mais non identiques et dont les fonctions peuvent être distinctes.

38
Q

Autres cas de gènes

A
  1. Les gènes fonctionnellement similaires voire identiques, peuvent être à différents endroits du génome.
  2. Des gènes identiques se situent à plusieurs niveaux du génome (ils codent pour la même protéine puisqu’ils ont la même structure).
  3. Il y a aussi des domaines fonctionnels homologues dans de très nombreux gènes et protéines. Différents domaines de ce type peuvent s’associer au sein d’une protéine pour lui conférer une identité fonctionnelle.
39
Q

La taille des gènes

A

Elle est très variables

  1. quelques gènes sont très petits et ne contiennent pas d’intron 2. les exons ont en moyenne une taille de 300 paires de bases
  2. La taille des introns peut être extrêmement variable.

Le plus grand gène de notre génome est celui de la dystrophine (muté dans la maladie de Duchenne) : 2.4 Mb, contient 80 exons et met 16 heures à être transcrit.

40
Q

Listes de gènes

A

Des milliers de gènes sont transcrits en ARN non codant (au moins 6000).

  1. ARN ribosomaux (rRNAs)
  2. ARN de transferts (tRNAs)
  3. petits ARN nucléaires : snRNAs, impliqués dans l’épissage ou dans la transcription
  4. petits ARN nucléolaires : snoARNs, jouent un rôle dans la maturation des rRNAS
  5. ARN ribonucléases associés à la ribonucléaseP
  6. ARN de la télomérase
  7. miARNs / siARNs endogènes
41
Q

Longs Arns non codants

A

Il y a aussi des milliers de longs ARNs non codants dont la fonction est généralement inconnue, mais ils jouent un rôle dans les mécanismes épigénétiques de régulation génique.

42
Q

Long Arns non codants (fonction)

A

Certains sont spécifiques aux primates et exprimés dans le cerveau -> rôle potentiel lors de l’évolution vers les organismes les plus sophistiqués.

Ex : ARN XIST contrôle l’inactivation d’un chromosome X dans les cellules des femelles et des ARNs qui participent à l’inactivation d’un allèle dans les mécanismes d’empreinte parentale.

43
Q

Transcription du genome

A

La grande majorité du génome (plus de 85%) du génome est transcrit. La fonction de cette transcription extensive des régions intergénique est inconnue.

44
Q

Composition de l’ADN des gènes mitochondriaux.

A

75% de l’ADN est extragénique et 25% de l’ADN se situe à l’intérieur des gènes.
De ces 25% d’ADN, seuls 10% représentent les séquences codantes.

45
Q

Ancien dogme

A

Ancien dogme de la biologie moléculaire : « un gène, une protéine ». Cette affirmation doit être complètement revue.

46
Q

Promoteurs alternatifs

A

Au moins la moitié des gènes ont plusieurs promoteurs alternatifs (= plusieurs versions du premier exon). En fonction du contexte, le choix du promoteur entraînera la synthèse d’ARNm et de protéines différentes.

Ex : Le gène de la dystrophine contient au moins 7 promoteurs dont l’utilisation est spécifique de différents types cellulaires (cellules musculaires, rétine, cortex cérébral,…).

47
Q

L’épissage alternatif

A

1.très grande diversité biologique et au moins 50% des gènes humains le subissent.
2.Permet la synthèse de protéines différentes à partir d’un seul gène en modifiant l’organisation des exons, mais peut aussi aboutir à des modifications des séquences régulatrices 5’ et 3’ UTR de l’ARNm.
3.Lors de l’élimination des introns (épissage), des exons peuvent aussi être enlevés -> organisations d’exons différentes.
L’épissage alternatif est tissu-dépendant !

Ex : le gène DSCAM de la drosophile peut générer plus de 38 000 protéines différentes.

48
Q

L’édition des ARN

A
  1. des codons peuvent être modifiés au niveau de l’ARNm pour obtenir la synthèse de plusieurs protéines à partir d’un seul ARNm.
  2. Limité à très peu de gènes
  3. Substitution, addition ou délétion de nucléotides, mais seule la substitution est observée chez les mammifères.

Ex : gène de l’apoliprotéine B. La séquence du gène est la même dans tous les tissus. Mais, au niveau de l’intestin, l’ARNm subit un phénomène d’édition (déamination d’une cytosine en uracile) qui crée un codon stop -> protéine de taille réduite.