INTRODUCTION Flashcards
Arrêt Bordas
12 mars 1985
- il existe un “pp d’inaliénabilité et d’imprescriptibilité” du nom patronymique : le titulaire ne peut pas en dispose librement.
- ce ppe ne s’oppose pas à un accord portant sur l’utilisation du nom comme dénomination sociale.
- quand ce nom patronymique est utilisé comme dénomination sociale, il devient un signe distinctif qui se détache de la personne physique et qui devient ainsi un objet de propriété incorporel.
Arrêt du 29 juin 88
Civ 2
La publication de la photo ne constitue une atteinte de la vie privée du propriétaire du bien que si elle a révélée des faits relevant de sa vie privée.
Article 16-1 cc
Le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l’objet d’un droit patrimonial.
Article 16-5 cc
Les conventions conférant une valeur patrimoniale au corps humain, à ses éléments ou ses produits sont nuls.
Article 16-7 cc
Frappe de nullité la procréation ou la gestation pour autrui. On ne peut pas les vendre, juste en faire don
Quels sont les droits de la personnalité ?
Ce sont tous les éléments étroitement liés à la personne : nom, voix, infos sur la vie privée et l’image.
Qu’est ce que la patrimonialisation de la personne ?
On parle aussi de réification de la personne.
Idée : que des éléments qui font traditionnellement parties de la personne vont s’en détacher et vont pouvoir être monnayée et faire l’objet d’un marché. (ex : les produits du corps humain).
Produits du corps humains que l on peut donner ?
Cheveux, ongles.
On admet depuis longtemps que l’on puisse les donner.
Produits du corps humains que l on a attendu les avancées technologiques pour les donner ?
Sang, organes.
Concernant les produits du corps humains :
- Doit on les traiter comme le corps humain OU s’ils se détachent du corps humain peuvent ils constituer un marché juridique ?
- Peut on les traiter comme n’importe quel type de biens ?
En droit français, il y a un refus de la marchandisation pour les éléments du corps humain.
Sources : art 16-1, 16-5 et 16-7 cc
Arrêt du 10 mars 1999
Civ 1
Décision rendue à propos de cartes postales à propos d’un café en Normandie : les juges du fonds ont le même raisonnement que Civ 2 de 1988
Civ 1 casse l’arrêt des juges du fond au motif de l ‘art 544 et pose un ARRÊT DE PRINCIPE :
- Le propriétaire a seul le droit d’exploiter ce bien sous quelque forme que ce soit.
- L’exploitation du bien sous forme de photo porte atteinte au droit de jouissance du proprio.
Arrêt du 5 juin 2003
Civ 2 continuait de raisonner sur le terrain du droit au respect de la vie privée.
Le droit à l’image n’est pas un attribut du droit de
propriété.
Arrêt du 7 mai 2004
Civ 2
L’ ASS PLENIAIRE tranche l’opposition jurisprudentielle du début des années 2000 en se rangeant sur Civ 2.
En l’espèce : pub immo : reproduction façade, monument historique de la ville => Le proprio agit en réparation du préjudice.
Cass répond, que le propriétaire d’une chose :
1° Ne dispose pas d’un droit exclusif de l’image de celle-ci.
2° Peut seulement s’opposer à l’utilisation de cette image lorsqu’on lui cause un trouble anormal.
Arrêt du 28 juin 2012
2 Sociétés commercialisant du vin sous les mêmes appellations d’origine:
- l’une ayant un château
- l’autre pas.
Celle n ayant pas utilisé la photo du château :
Pour Cass : l’utilisation de la photo causait un trouble anormal et pouvait causer la confusion entre les Stés.
Arrêt qui illustre la solution de l’arrêt du 7 mai 2004.
Quels sont les catégories intermédiaires ?
Esclavage
Embryon
Animaux
LOI du 5 aout 2013 + Art 224-1 A du CP
Esclavage disparue auj mais le législateur prend en compte une forme contemporaine.
Crime de réduction en esclavage = 20 ans de prison pour le fait d’exercer à l’encontre d’une personne l’un des attributs du droit de propriété.
Qu’est ce qu’un esclave ?
Un humain réduit juridiquement au statut de chose.
Quel cas pour un embryon en droit ?
Chose ou humain ?
- GB : reconnait le pré-embryon avant la 14ème semaine.
- France : reconnait l’embryon comme une personne humaine en devenir.
- n’est pas un bien
- n’est pas une personne
- bénéficie d’une protection au titre d’un être humain
Arret Parrillo C/ Italie
du
27 aout 2015
En l’espèce : faisait débat un embryon humain sur numéraire conçu in vitro puis cryogéniesé.
- Père décédé.
- Mère : voulait faire don de ces embryons (pour faire progresser la rech scientifique). Mais la rech peut occasionner la destruction.
Or, la loi italienne interdit la destruction d’embryon humain. Dc la mère saisit la CEDH en invoquant 2 violations :
> violation du non respect de sa vie privée et familiale
> violation de son droit de propriété sur les embryons.
Décision CEDH : Les embryons humains ne sauraient être réduits à des biens.
Quel est le sort des animaux en droit ?
Sont- ils des biens ?
• Au 18e s :
- sont considérés comme biens meubles (art 528 ancien cc).
• Aujourd’hui :
- ne sont pas des biens mais deviennent des “biens meubles” avec la loi du 6 janvier 1999
- ne sont pas des personnes
- sont une catégorie à part
- sont reconnue catégorie intermédiaire
- sont qualifié d êtres sensibles : Loi 10 juillet 1976
- sont codifiés ds le Code rural et de la Pêche à l’art L 214-1.
Art L 214-1 Code Rural et de la Pêche
Tout animal étant un être sensible doit être placé par son proprio ds les conditions compatibles des exigences de son espèce.
Loi du 10 juillet 1976
A qualifié l’animal d’être sensible, codifié ds le Code rural et de la pêche à l’article L 214-1