Introduction Flashcards

1
Q

Objectifs du cours :

A

Se familiariser, comprendre, et progressivement élaborer une démarche scientifique dans
l’observation des conduites et des comportements.

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2
Q

Comment atteindre les objectifs ?

A

En abordant les différentes étapes de la démarche scientifique en psychologie, de la
question originelle d’une recherche aux réponses apportées :
- Référence aux travaux et théories existantes.
- Formulation d’une problématique et question de recherche.
- Méthodes.
- Techniques de recueil des données.
- Outils d’analyse les plus fréquemment utilisés en psychologie.

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3
Q

Définition de la Psychologie :

A

Discipline académique, discipline scientifique.
Méthode de recherche.
L’objet d’étude général porte sur les processus psychologiques pris dans leur ensemble.
Ces processus sous-tendent des comportements et des conduites que le chercheur va
essayer d’expliquer et de comprendre.

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4
Q

Définition de La démarche scientifique est caractérisée par des “grandes méthodes d’investigation”
qui sont communes à toutes les sciences.

A

“Ensemble de procédures, démarches, ou règles adaptées dans la conduite d’une recherche
ou dans une pratique. En tant que science, la psychologie partage les grandes méthodes
d’investigation communes aux divers champs de l’activité scientifique : inclusion, déduction,
observation, expérimentation, mesure qu’elle spécifie à leur tour en méthodes particulières à
son domaine propre.”
(Richelle, 1998)

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5
Q

La mise en œuvre des méthodes relève d’une question philosophique :

A
  • Appréhender la “réalité” (Qu’elle est-elle ?).
  • La comprendre (Comment fonctionne-t-elle ?).
  • La maîtriser (Comment anticiper, agir et prévoir ?).
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6
Q

Les caractéristiques de la démarche scientifique.

A

Volonté de rationaliser l’appréhension du réel, de le rendre manipulable et, par là, de la contrôler.
La démarche scientifique se veut objective : “pas de place dans la science pour les opinions personnelles et les spéculations de l’imagination”.
L’important n’est pas dans ce qui compose le monde, mais dans la façon dont nous
percevons le monde.

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7
Q

Définition de Épistémologie :

A

“L’épistémologie est une réflexion sur la connaissance scientifique. Elle porte un regard
critique sur la science”.
L’épistémologie de la recherche porte sur l’analyse des étapes du processus de la recherche
qui permettent de produire des données qui deviendront ensuite des résultats, une fois les
données analysées.
Définir le cadre épistémologique de sa recherche, c’est expliciter sa démarche en termes de
choix, approche, théorie et méthode.

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8
Q

Les illusions en psychologie :

A

Notre mémoire est sujette à des illusions.
Ces illusions illustrent la limite de notre perception visuelle.
Il en va de même dans les autres activités sensorielles également sujettes à des illusions.
Il en est ainsi de même dans nos activités cognitives (ex : mémoire)

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9
Q

L’activité scientifique est analysée et évaluée à partir de 2 niveaux par l’épistémologie :

A
  • Regard externe à la discipline :
    S’intéresse aux conditions de production des connaissances et à leur valeur.
  • Regard interne à la discipline :
    L’évaluation critique du choix de la démarche de recherche et des méthodes.
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10
Q

L’épistémologie permet de mieux cerner :

A
  • les contours des domaines de la psychologie ;
  • les pratiques de recherche ;
  • leur dynamique au sein des procédures mises en œuvre dans la recherche de
    connaissances nouvelles.
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11
Q

Définition de Paradigme :

A

“Un paradigme, ce sont des convictions partagées par la communauté scientifique, à
un
moment donné de son histoire”. (Santiago Delafosse, 2007)
- Un ensemble d’éléments épistémologiques, théoriques et conceptuels, cohérents,
qui servent de cadre de référence à la communauté des chercheurs.
- Des expériences fondatrices, des croyances et des valeurs partagées par un
groupe de chercheurs. (Mucchielli A, 1995

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12
Q

Paradigme de recherche

A

“Faire de la recherche, c’est adhérer à un paradigme, c’est-à-dire savoir intégrer de
manière interactive ces 3 éléments. (Lemaine & al. 1977)”
1- Des contenus théoriques : le savoir de la discipline et sous discipline choisie
(principes théoriques).
2- Des normes de scientificité / ou standards disciplinaires : savoir repérer les critères
de recherche d’une démarche scientifique académique (principes méthodologiques).
3- Des savoir-faire spécifiques : mise en œuvre dans la discipline de la psychologie (principes pragmatiques).
Nécessité d’inscrire sa recherche dans un paradigme.

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13
Q

Un paradigme scientifique :

A
  • N’est pas réductible à une théorie et il dépend du choix de la théorie.
  • Est porté par un groupe de praticiens de la science (psychologues chercheurs).
  • Ne correspond pas à un répertoire de directives strictes et laisse la place à l’implicite.
  • Est évolutif et suit les évolutions des cadres scientifiques Il présente donc un caractère souple, ouvert et évolutif.
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14
Q

Principaux paradigmes de recherche en psychologie :

A
  • Le post positivisme.
  • Le constructivisme.
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15
Q

1er Exemple de Paradigme de recherche : Le post positivisme / le néo positivisme :

A
  • Forme traditionnelle de la recherche.
  • Les post positivistes soutiennent une philosophie déterministe dans laquelle les causes déterminent probablement les effets ou les résultats.
  • La “réalité” est gouvernée par des lois stables et générales présentant des liens de cause à effet.
  • Il existe des lois ou des théories qui régissent le monde, et elles doivent être testées, vérifiées et affinées.
  • Observation minutieuse et mesure de la réalité objective qui existe “là-bas” dans le
    monde.
  • Recherche d’objectivité.
  • Donne lieu le plus souvent à des recherches quantitatives, des mesures numériques.
  • On commence par une théorie puis par collecte des données qui soutiennent ou réfutent la théorie.
  • La recherche doit expliquer, prédire et contrôler
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16
Q

2eme exemple de Paradigme de recherche : le constructivisme ou le subjectivisme

A
  • Les constructivistes envisagent la réalité comme une réalité vécue par un être humain. Les individus développent des significations variées et multiples.
  • La réalité est mouvante, multiple. Elle est liée à des facteurs biographiques, sociaux, politiques, culturels, ethniques, de genre, etc.
    Elle ne répond pas directement aux liens de cause à effet, mais à des interactions complexes.
  • Complexité des points de vue qui ne peuvent être réduits à des catégories ou des idées.
  • Le but de la recherche est de s’appuyer sur le point de vue des participants, à leurs
    contextes.
  • Questions larges et générales afin que les participants puissent construire le sens d’une situation, généralement forgé lors de discussions ou d’interactions avec
    d’autres personnes.
  • Dialogue entre chercheurs et acteurs. Interprétation du chercheur.
  • Le savoir n’est pas le reflet d’une réalité qui préexiste, il est déterminé par interaction.
  • Recherche qualitative.
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17
Q

Paradigme de recherche, des oppositions entre les deux paradigmes :

A

Selon Santiago Delafosse (2007), la psychologie n’est pas encore une science
stabilisée autour “d’un” paradigme.
La psychologie est une science en construction autour d’un paradigme qui se
souhaiterait dominant (science de la nature, post positivisme) et d’un paradigme qui
cherche cycliquement à s’imposer (science de l’esprit, constructivisme, subjectivisme).
La psychologie reste toujours, à la fois la science du comportement et la science du
psychisme, c’est-à-dire une psychologie causale et une psychologie intentionnelle.
(Vygotski, 1927).
Cette double définition de son objet implique ces deux principes méthodologiques.

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18
Q

Construction du projet :

A
  • Identifier la thématique, le sujet et poser une question de départ et des objectifs.
  • Identifier et construire un objet de recherche.
  • La question de recherche conduira à la formulation de la problématique et des
    hypothèses.
  • Identifier la stratégie de recherche.
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19
Q

Opérationnalisation du projet :

A

La méthode et le dispositif choisis vont produire les données qui seront ensuite analysées :
il s’agira d’une phase d’opérationnalisation

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20
Q

Quels choix liés à la perspective de recherche ?

A
  • Choix du paradigme de recherche : Objectiviste / Compréhensif ou Subjectiviste.
  • Choix du but de la recherche : Décrire / Expliquer / Comprendre.
  • Choix du type de recherche : Empirique / Expérimentale / Exploratoire.
  • Choix de la logique de la démarche scientifique retenue : Inductive / Hypothético-déductive.
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21
Q

Quels choix liés à la méthode ?

A
  • Justification d’une méthode en adéquation avec les caractéristiques de l’objet de
    recherche construit (objectivation).
  • C’est elle qui indiquera au chercheur comment conduire sa recherche (la procédure).
    Cette procédure sera ensuite précisée concrètement dans le protocole de recherche.
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22
Q

Étapes d’une recherche :

A
  • Question de départ.
  • Exploration.
  • Problématique.
  • Observation.
  • Analyse.
  • Conclusion.
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23
Q

L’éthique :

A

En psychologie, l’objet de recherche est une personne.

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24
Q

Précautions :

A
  • Ne pas porter atteinte à l’identité du sujet.
  • Éviter toute approche intrusive qui touche à son intimité.
  • Cadre juridique.
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25
Q

Toute recherche devra se faire selon 4 grands principes énoncés par le rapport Belmont :

A
  • Respect de la personne humaine (respect de l’anonymat).
  • Règle du “consentement éclairé”, notamment lorsqu’il s’agit d’enfants et plus
    généralement de personnes fragilisées.
  • Principe de bienfaisance (avantages supérieurs aux inconvénients).
  • Principe de justice (égalité en droit et en dignité)
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26
Q

Les principes :

A
  • Équilibre des comptes financiers.
  • Engager sa responsabilité de chercheur.
  • Obtenir le consentement des sujets.
  • Être ouvert et moral.
  • Ne pas exploiter les sujets.
  • Protéger les participants.
  • Donner un feedback aux sujets sur le travail mené.
  • Corriger les éventuels effets négatifs.
  • Respecter la confidentialité des sujets.
  • Informer les sujets des risques de la recherche.
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27
Q

Les principes issus du code de conduite européen pour l’intégrité de la recherche (2018) :

A
  • Fiabilité.
  • Honnêteté.
  • Respect.
  • Responsabilité.
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28
Q

Bonnes pratiques issues du code de conduite européen pour l’intégrité de la
recherche (2018) :

A
  • Environnement de la recherche.
  • Formation, supervision et mentorat.
  • Procédures de recherche.
  • Garanties.
  • Gestion et pratiques en matière de données.
  • Travail collaboratif.
  • Publication et diffusion.
  • Examen, évaluation et contrôle rédactionnel
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29
Q

Manquements à l’intégrité en recherche :

A
  • Fraude.
  • Plagiat
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30
Q

À quel phénomène va-t-on s’intéresser ?

A

De nombreux thèmes de recherche sont déclinés selon les grandes sous disciplines de la
psychologie.

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31
Q

Par exemple, certains grands thèmes porteurs de sujets de recherche en psychologie :

A

Perception ; Sensation ; Attention ; Mémoire ; Représentations ; Influence sociale ;
Émotions ; Comportement ; Apprentissage ; Personnalité ; Adaptation ; Inconscient ;
Motivation ; etc.

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32
Q

Pièges à éviter :

A
  • Absence de réflexion préalable.
  • Intellectualisation.
  • Trop d’ambition.
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33
Q

La préparation

A

Exploration de la littérature : revue de littérature sur le sujet.
Le sujet de recherche donné doit être approfondi à l’aide de théories et de concepts
qui se rapportent à des théories.

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34
Q

Les concepts sont des connaissances abstraites.

A

La théorie rassemble donc des lois, des principes, des concepts propres à un thème / sujet
de recherche scientifique.
Si le thème a fait l’objet de peu ou pas de recherches et si la revue de la littérature est
insuffisante, il existe la possibilité de recourir à une recherche dite exploratoire sur le terrain
(phase exploratoire).

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35
Q

Au sein des théories, il existe des liens entre des variables qu’on appelle des liens de
causalité.

A

Les liens entre des variables de causalité se nomment des corrélations.

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36
Q

Les trois variables des théories sont les suivantes :

A
  • Compréhension / Cohérence.
  • Objectif.
  • Sentiment d’importance
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37
Q

Objectif de la préparation :

A

Rendre compte de façon synthétique de l’état du savoir à un moment donné.
- Connaître l’état du savoir sur la question qui nous intéresse.
- Donner un cadre de référence.
- Être capable de discuter la théorie.
- Mieux comprendre le phénomène.
- Être plus pertinent par rapport à ce que l’on sait (valeur heuristique).
- Mieux délimiter ce que l’on va étudier.
- Être plus réaliste dans la faisabilité de l’étude.

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38
Q

Suite de la préparation :

A
  • Articles de recherche.
  • Synthèse sur l’état d’un sujet.
    Synthèse de recherche antérieures sur recherches quantitatives : méta-analyses
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39
Q

Définition de la méta-analyse

A

Méthode scientifique systématique combinant les résultats
d’une série d’études indépendantes sur un problème donné, selon un protocole
reproductible. Plus spécifiquement, il s’agit d’une synthèse statistique des études incluses
dans une revue systématique. La méta-analyse permet une analyse plus précise des données par l’augmentation du nombre de cas étudiés et de tirer une conclusion global

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40
Q

Exemple de méta-analyse :

A

Concept de soi et Réussite Scolaire (Muller et all. 1988), étude sur 38 recherches, 836
coefficients ont été analysés = analyse statique.

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41
Q

Comment procéder ?

A
  • Application d’une “grille de lecture” aux parutions scientifiques.
  • Synthèse (résumé) de publications.
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42
Q

Définition de La théorie

A

Système explicatif d’un phénomène qui rassemble des principes, des
lois, des concepts propres à un sujet de recherche scientifique.
La théorie est un ensemble cohérent de principes qui permettent d’expliquer un ensemble de faits et de généraliser les connaissances.

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43
Q

Les 3 valeurs de la théorie :

A

La théorie à
1. une valeur prédictive,
2. une valeur heuristique
3. une valeur interprétative
des données.

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44
Q

Définition des concepts :

A

Le concept est une connaissance abstraite qui permet au chercheur de pouvoir exprimer
l’essentiel de la réalité et ainsi en rendre compte. Le concept désigne la forme la plus
élémentaire de la pensée / processus.
La liste de tous les traits caractéristiques / attributs du concept sont nommés des
dimensions mesurables

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45
Q

Exemple de concept :

A

Le concept de Représentations, ce concept est commun à plusieurs disciplines.
Selon le cadre théorique de référence, la définition et la théorie des représentations sera
différente :
- En psychologie sociale, nous parlerons de la théorie des représentations sociales
qui concerne le sens commun produit et le processus d’une élaboration
psychologique et sociale du réel (Moscovici, 1961 ; Jodelet, 1984, 2005).
- En psychologie cognitive, nous parlerons de la théorie des représentations
mentales, en lien avec le fonctionnement de la mémoire et des performances du
sujet (Rossi, 1999).
- En psychanalyse, nous parlerons de la théorie freudienne des pulsions et des
affects basée sur un système de représentations.

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46
Q

Présentation d’un article :

A
  1. Introduction à l’article
  2. Les méthodes
  3. Les résultats
  4. La discussion
  5. La conclusion
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47
Q
  1. L’introduction d’un article
A

Explique le pourquoi de l’étude et en quoi elle consiste en un
complément utile à l’ensemble des preuves existantes sur ce sujet.
Elle décrit d’une lacune explicite dans les connaissances que l’étude espère combler et qui
justifie l’utilité du travail.
Enfin, elle annonce l’hypothèse de travail suivie et très brièvement la stratégie mise en
œuvre pour atteindre ces objectifs.

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48
Q
  1. Les méthodes
A

Décrivent de manière exacte ce qui a été réalisé et comment cela a été
réalisé, avec des détails.
On annonce quelle est la population étudiée et on décrit l’ensemble des méthodes utilisées.
Les considérations éthiques doivent être incluses dans cette section.
Enfin, on analyse.

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49
Q
  1. Les résultats
A

Décrivent ce qui a été observé, sans commentaire ni discussion.

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50
Q
  1. La discussion
A

Interprète les résultats.
Elle répond à la question suivante : Comment les résultats s’intègrent dans l’image plus
large de ce qui a été observé et rapporté sur le sujet ?
La discussion met en perspective les résultats avec d’autres recherches.
Elle cherche à comprendre en quoi les résultats sont susceptibles d’influencer la pratique ou
l’état des connaissances.
Enfin, la discussion donne les limites de l’étude

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51
Q
  1. La conclusion
A

Clôture la présentation d’un article.

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52
Q

Exemple du concept d’émotion au travail :

A

Les émotions : définitions et processus
Les émotions de nature psychique et corporelle sont “des modifications de l’état
psycho-physiologique déclenchées par des événements externes ou internes à l’individu”.
Les émotions, prises au sens large, correspondent à “tous les événements ou états du
champ affectif qui se caractérisent par un ensemble d’éprouvés psychiques spécifiques
accompagnés, de façon variable en intensité et en qualité, de manifestations
psychologiques et comportementales” (Cosnier, 1994, page 14).
L’émergence d’une émotion en situation est un phénomène subjectif qui dépend des
caractéristiques personnelles et du sens que cette situation a pour le sujet. Ce phénomène
subjectif est en interaction avec la situation spécifique

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53
Q

Beaucoup d’auteurs en psychologie ; suite notamment à Lazarus, 1991 ; considèrent
que les états affectifs sont essentiellement générés par :

A
  • un processus d’appréciation de la situation par le sujet, théorie dite de l’appraisal ; le
    sujet est plus ou moins conscient en fonction du sens qu’il lui attribue ;
  • selon les dispositions motivationnelles, intérêts, buts, croyances, valeurs, etc. ;
  • selon les ressources dont il pense disposer pour faire face à la situation.
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54
Q

La théorie répandue par Damasio en 1999

A

Montré le rôle des émotions dans la
prise de décision, privilégie l’idée d’une reconnaissance rapide d’un type de situation, par
des marqueurs corporels, avec des incidences positives ou négatives pour le sujet, et des
réactions émotionnelles immédiates.

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55
Q

Concernant les catégories d’états affectifs, sont distinguées :

A
  • Les émotions de base / émotions primaires ; comme la peur, la tristesse, la colère,
    le dégoût, la surprise et la joie.
  • Des émotions complexes ou secondaires ; comme le sentiment de frustration, le
    sentiment de culpabilité, le sentiment de perte de contrôle, le sentiment de solitude,
    etc.
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56
Q

Concernant les dimensions :

A
  • Leur valence, sentiment plus ou moins positif ou négatif.
  • Leur niveau d’activation (arousal), qui représente le niveau d’intensité de l’émotion.
  • Le contrôle que le sujet estime avoir sur son état émotionnel.
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57
Q

Les mentions peuvent être difficiles à saisir et il est possible de passer à côté de leur impact.

A

Les méthodes utilisées pour étudier les émotions dépendent de caractéristiques qui sont
prioritairement prises en compte :
- L’éprouvé subjectif.
- Les comportements expressifs.
- Les réactions psychologiques.

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58
Q

Psychologie du travail :

A

Intérêt particulier sur le lien entre les émotions, l’activité et les situations de travail.

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59
Q

Objectifs en psychologie du travail :

A
  • Améliorer les situations de travail et d’usage.
  • Intérêt de cerner les sources d’inconfort émotionnel pour améliorer les situations
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60
Q

Les principales sources d’inconfort émotionnel identifiées (Cahour, 2010) sont :

A
  • La perte de contrôle d’une partie de l’activité.
  • La surcharge attentionnelle et cognitive.
  • Les relations tendues et l’image de soi menacée.
  • Les conflits éthiques, qui correspondent par exemple à promouvoir un produit que
    l’on considère comme n’étant pas éthique.
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61
Q

Comment l’individu fait-il face ? Quelles sont les ressources mobilisées ?

A

L’individu mobilise des ressources et ses modes de coping (efforts réalisés pour gérer
des situations émotionnellement difficiles).
L’individu peut agir sur les émotions elles-mêmes et viser à les transformer.
L’individu peut également agir sur la situation problématique qu’il va essayer de
modifier.
Cette situation problématique peut également être modifiée par le collectif de travail ou au
niveau institutionnel et managérial

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62
Q

Autre façon d’aborder les émotions au travail :

A
  • L’impact des émotions positives au travail.
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63
Q

La pré-étude :

A

Étude de J. Kahl (1960) qui s’interroge :
“Qu’est-ce qui explique qu’à intelligence et réussite scolaire égales, certains enfants issus de
classe défavorisées arrivent dans le supérieur et d’autres non ?”
→ Interview de 2 pères d’enfants qui, enfants, ont bien réussi leurs études secondaires. L’un
des 2 pères a un enfant ne souhaitant pas aller dans le supérieur

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64
Q

Objectifs de recherche :

A
  • Décrire.
  • Interpréter.
  • Expliquer.
  • Comprendre
  • Prévoir
    Les objectifs de recherche sont ce vers quoi on tend ; on souhaite comprendre, montrer et
    démontrer que…
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65
Q

Logiques de recherche : (Lavarde, 2008)

A
  • Démarche inductive, l’induction.
  • Démarche déductive, la déduction.
  • Démarche hypothético-déductive.
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66
Q

Démarche inductive :

A

L’induction est définie comme un raisonnement qui, sur la base de cas particuliers, conclut à la vérité d’une loi générale, loi censée s’appliquer à l’ensemble des cas.
L’induction repose sur l’observation. La démarche inductive part du particulier, de
l’expérience pour aller au général. Elle part des faits pour construire la théorie.

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67
Q

Démarche déductive :

A

La déduction
La démarche déductive repose sur un raisonnement déductif. Elle part du général pour
en déduire quelque chose qui s’appliquera à une situation, à un objet particulier.

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68
Q

Démarche hypothético-déductive

A

C’est la démarche la plus utilisée. Cette démarche vise une exploitation et une
compréhension des faits qui dépend de ce qui a été formulé, a priori. il s’agit ici de
formaliser assez précisément les hypothèses pour répondre au problème posé.

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69
Q

Objectif de la recherche et logiques de recherche :

A

La démarche inductive a une approche ascendante. l’induction repose sur l’observation,
cette démarche génère de nouvelles connaissances. Dans cette démarche, on part du
particulier pour arriver au général.
La démarche déductive et la démarche hypothético-déductive ont une approche
descendante. La déduction part de la théorie, ces deux démarches visent à valider un
modèle et à vérifier une théorie. L’objectif étant de déduire une affirmation à partir
d’hypothèses. Dans ces démarches, on part du général pour aller au particulier.

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70
Q

La démarche hypothético-déductive :

A
  • Isoler ce que dit une théorie par rapport à un objet d’étude, exemples :
    motivation, stress, intelligence, etc.
  • En déduire des hypothèses quant à la manifestation / variation de cet objet
    d’étude au regard d’autres composantes présentes, implicitement ou explicitement,
    dans la théorie (exemple : milieu).
  • Il s’agit de formaliser assez précisément les hypothèses pour répondre au
    problème posé.
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71
Q

La logique de recherche de la démarche hypothético-déductive :

A
  • Le chercheur pose la question de départ.
  • Il formule des déductions en fonction des connaissances empiriques qu’il possède
    sur le sujet.
  • Il adopte une théorie et formule une ou plusieurs hypothèses de recherche (réponse
    provisoire à la question de recherche).
  • Le chercheur procède ensuite à des tests empiriques pour vérifier ou infirmer la ou
    les hypothèses.
  • Si la ou les hypothèses sont vérifiées, la recherche s’arrête ici, il lui faut ensuite
    communiquer les résultats.
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72
Q

Problématique :

A

Confrontation théorique et / ou empirique menée selon un raisonnement logique des
conséquences relatives à un objet d’étude qui aboutit à la formulation d’hypothèse à vérifier
dans une recherche

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73
Q

Exemple Problématique de recherche et formulation d’hypothèses :

A

Relation Classe sociale et Réussite scolaire

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74
Q

Les étapes exemples :

A

Objet d’étude : Comment réussit-on à l’école ?
Recherche documentaire : Diversité des apports
- Apports pédagogiques (situation scolaire, situation familiale, etc.)
- Apports linguistiques (langage, apprentissage, etc.)
- Apports sociologiques (classe sociale, taille de l’établissement, composition des
classes, etc.)
- Apports psychologiques (pratique éducative, développement cognitif,
développement affectif, etc.)
Choix d’une référence : Orientation sociolinguistique de l’école de Bernstein
- Existence d’un langage spécifique de chaque classe sociale.
- Importance du langage dans les apprentissages scolaires.
Question précise : Le langage est-il l’un des vecteurs d’influence par lequel la classe
sociale agit sur les résultats scolaires ?
Approfondissement documentaire : Travaux sur le langage et sur les apprentissages
scolaires (travaux empiriques et théoriques).
- État des lieux.
- Confrontation des résultats et interrogations.
Problématique :
Le langage est une caractéristique de distinction des classes sociales (Bernstein).
L’apprentissage scolaire est caractérisé par une progression constante de concepts de plus
en plus abstraits. Cependant, le poids du langage par rapport à d’autres facteurs (comme les
comportements parentaux, les valeurs morales, les normes, etc.) est moins important.
Que peut-on alors en conclure ?

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75
Q

Hypothèses :

A

Hypothèse générale :
La classe sociale est liée à la réussite scolaire au travers du langage parental.
Hypothèse 1 :
Il existe un langage différent selon les classes sociales.
Hypothèse spécifique 1.1 :
Les différences se situent au niveau de la complexité syntaxique, lexicale et d’abstraction.
Hypothèse spécifique 1.2 :
Plus les classes sociales sont élevées, plus le langage est élaboré
Hypothèse 2 :
Les travaux scolaires sont saturés dans le facteur verbal (langage).
Hypothèse spécifique 2.1 :
Plus l’enfant avance dans le système scolaire, plus les apprentissages sont saturés dans le
facteur verbal.
Hypothèse 3 :
Le langage du milieu familial est lié aux résultats scolaires.
Hypothèse spécifique 3.1 :
Plus le langage parlé dans le milieu familial est abstrait, meilleurs sont les résultats scolaires
de l’enfant dans les matières fortement saturées en verbal, et inversement.
Hypothèse 4 :
Le lien entre classe sociale, langage et réussite scolaire s’accroît dans le temps (base
d’apprentissage de plus en plus abstraite).

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76
Q

Définition hypothèse :

A

Une hypothèse est le choix d’une réponse particulière à la question de recherche posée.
Il s’agit d’une prédiction sur des relations entre des variables qui peuvent être mesurées
objectivement.

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77
Q

Il existe deux étapes :

A
  • Définition et opérationnalisation des variables.
  • Formuler un lien logique entre les variables.
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78
Q

L’effet Zeigarnik

A

Fait qu’on se souvient mieux de tâches inachevées que de tâches
achevées.

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79
Q

Une hypothèse est un présupposé, une réponse provisoire présentée comme une supposition affirmée.

A

“Je suppose que…” “Voici ce que je m’attends à observer puis mesurer”
Une hypothèse peut être induite ou déduite.
Les hypothèses doivent être formulées précisément, opérationnelles et cohérentes par
rapport à l’ensemble des données.
Les hypothèses doivent pouvoir prolonger le savoir.

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80
Q

Méthode inductive :

A

Construction établie à partir d’observations sur la base de faits particuliers. C’est une
méthode qualitative (exemple : analyse de contenu, à partir de texte).

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81
Q

Méthode déductive :

A

Fait d’établir une conclusion sur la base d’éléments connus comme étant vrais, par exemple
une loi générale empiriquement validée. C’est une méthode quantitative (exemple : analyse
statistique, à partir de nombres).

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82
Q

Les méthodes peuvent être différentes :

A

Stratégie qualitative, quantitative ou mixte.

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83
Q

Stratégies de recherche qualitative

A

Un moyen d’explorer et de comprendre le sens que les individus ou les groupes
attribuent à un problème social ou humain. Le chercheur fait des interprétations de la
signification des données textuelles ; le but étant de décrire, d’interpréter, de donner du sens
et d’expliquer des situations complexes.
Le processus de recherche implique des questions et des procédures émergentes des
données généralement collectées dans le contexte du participant. Ce processus implique
également une analyse des données passant de manière inductive des détails aux
thèmes généraux.
- Méthode de terrain.
- Prise en compte de la complexité d’une situation.
- Réalité mouvante.
- Importance du contexte.
- Le langage est le médiateur de l’expérience : dialogue.

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84
Q

Stratégies de recherche quantitative

A

Un moyen de tester des théories objectives en examinant la relation entre les variables
(recherche expérimentale).
Ces variables, à leur tour, peuvent être mesurées généralement sur des instruments, afin
que les données numérotées puissent être analysées à l’aide de procédures statistiques ; le
but étant d’expliquer, de prédire et de contrôler.
Les chercheurs qui s’engagent dans cette forme d’enquête ont pour hypothèse de tester
les théories de manière déductive, d’intégrer des protections contre les préjugés, de
contrôler les explications alternatives et d’être capable de généraliser et de reproduire les
résultats.

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85
Q

Stratégies de recherche mixte

A

Ces stratégies combinent ou associent des formes qualitatives et quantitatives.
Cela implique l’utilisation d’approches qualitatives et quantitatives et le mélange des
deux approches dans une étude, on collecte donc différents types de données.
Cela implique également l’utilisation des deux approches “de sorte que la force globale
d’une étude soit supérieure à celle de la recherche qualitative ou quantitative.”
Protocole de recherche : architecture du travail à engager en vue de résoudre la
problématique (démarche processus).

86
Q

Stratégies de recherche : méthode de recueil des données

A
  • Soit observation terrain avec grille d’observation : observation simple ou
    participative (le chercheur est impliqué et en interaction avec les personnes
    observées).
  • Soit questions avec récolte de données numériques et analyse statistique (outil :
    questionnaire).
  • Soit questions avec récolte de données textuelles, analyse et interprétation (outil :
    entretien avec questionnaire)
87
Q

Variable :

A

Caractéristique ou ensemble de caractéristiques, mesurables d’un concept, susceptibles de
varier d’une unité d’observation à l’autre.

88
Q

Indicateur

A

= Variable

89
Q

Variable indépendante :

A

Elle représente la cause présumée de la variable dépendante

90
Q

Variable dépendante :

A

C’est la variable qui, dans une expérience, subit l’influence présumée de la variable
indépendante ; la variable dépendante représente le résultat produit par une manipulation.

91
Q

Hypothèse :
Exemple d’hypothèses formulées dans une étude portant sur le bilan de compétence et ses
effets sur l’état émotionnel des bénéficiaires (article numéro 6).

A

Résumé de la publication :
- Impact du bilan de compétences (BC) sur l’état émotionnel des bénéficiaires qui est
peu étudié.
- Le BC permettrait de réduire les émotions négatives associées à la situation
professionnelle des bénéficiaires tout en générant des émotions positives.
- Deux études successives ont permis de tester cette hypothèse.
- Dans la première étude, 38 participants ont rempli un questionnaire sur les états
émotionnels (le POMS-f), en début et / ou en fin de BC. 6 des 38 participants ont
également participé à un entretien en fin de bilan.
- Dans la seconde étude, 59 participants ont rempli le même questionnaire en début et
en fin de bilan.
- Dans les deux études, le BC entraîne une réduction de la plupart des états
émotionnels négatifs mesurés et une augmentation des états émotionnels positifs.

92
Q

Formulation de trois hypothèses qui seront testées lors des deux études successives :

A
  • L’état émotionnel général des bénéficiaires devrait être plus positif en fin qu’en début
    de BC.
  • Les états émotionnels positifs devraient être plus élevés en fin qu’en début de bilan.
  • Les états émotionnels négatifs devraient être moins élevés en fin qu’en début de
    bilan.
93
Q

Profil Of Mood States (POMS-f) (Mc Nair, Lorr and Droppleman, 1992)

A

Le questionnaire POMS-f est un outil destiné à mesurer les états émotionnels.
Ce questionnaire se compose d’échelles de Likert (de 0 “pas du tout” à 4 “extrêmement”).
Sur ses échelles les répondant indiquent l’intensité avec laquelle ils ont éprouvé au cours de
la semaine écoulée, chacun des 65 états émotionnels proposés. Ces états émotionnels sont
répartis en 7 sous-échelles dont 5 négatives et 2 positives.

94
Q

L’échantillonnage (méthode qualitative et quantitative)

A

“Échantillonner, c’est choisir un nombre limité d’individus, d’objets ou d’événements dont
l’observation permet de tirer des conclusions applicables à la population entière à
l’intérieur de laquelle le choix a été fait.” (De Landsheere, 1979, page 382)
- Sources d’erreur.
- Attitude du chercheur.
- Sources périmées ou sélectives.
- Dispersion géographique insuffisante.
- Quotas mal définis (exemple : volontaires uniquement, etc.)
- Rétrécissement de l’échantillon (taux de non-réponses)

95
Q

Type simple d’échantillonnage :

A

Même probabilité pour tous d’appartenir à l’échantillon.

96
Q

Type apparié d’échantillonnage :

A

Constitution de paires semblables de sujets ventilés alors en groupe contrôle et groupe
expérimental.

97
Q

Type stratifié d’échantillonnage :

A
  • Strates desquelles on extrait des échantillons simples.
  • Critères de strates variables selon la recherche (plusieurs combinaisons possibles).
  • La représentativité de chaque sous-échantillon doit être assurée.
98
Q

Type stratifié pondéré :

A

Idem que le type stratifié, mais pondéré selon leur importance dans la population, par
exemple les secteurs professionnels : 15%, 30% ou 55%.

99
Q

Par grappes :

A

Méthode de sélection dont l’unité de choix contient plus d’un élément dans la population,
l’unité d’échantillonnage est un groupe d’éléments définis par plusieurs caractéristiques.

100
Q

Par quotas :

A

Méthode de constitution d’un échantillon sur sélection des individus en fonction d’un profil en
rapport avec l’objet d’étude, sélection dont le nombre respecte la quotité des individus dans
la population.

101
Q

Produire et traiter des données de recherche
Étapes :

A
  • Recueil.
  • Analyse.
  • Interprétation.
102
Q

Deux grandes méthodes :

A
  • Qualitative, exemple : analyse de contenu.
  • Quantitative, exemple : analyse statistique.
103
Q

Le plan de recherche va déterminer les procédures qui conviennent pour répondre aux
objectifs Par exemple :

A
  • Décrire les caractéristiques d’un phénomène.
  • Déterminer s’il existe une relation entre différents phénomènes, attitudes et/ou comportements (opérationnalisé par le moyen de variables).
  • Connaître le degré de liaison de plusieurs phénomènes, attitudes, comportements (lien entre variables).
  • Mettre en évidence des liens de cause à effet, entre différents phénomènes, attitudes
    ou comportements.
104
Q

Recueil de données :

A
  • Issues de l’observation (observation naturaliste, participante, structurée)
  • Issues d’enquêtes (avec questions ouvertes ou fermées).
    Instrument classiquement utilisé par le chercheur en psychologie quand il décide de
    mesurer les opinions, les attitudes et les croyances des individus sur un échantillon
  • Issues d’entretiens : méthode permettant d’avoir des informations relatives aux
    événements de la vie, aux croyances, aux représentations, aux émotions des
    individus.
105
Q

Analyse des données numériques ou textuelles

A

Selon la méthode quantitative ou qualitative.
En psychologie, la plupart des phénomènes ne peuvent pas être observés directement à
l’aide d’une grille d’observation car ils reflètent les dispositions internes ou les états des
individus.
Par conséquent, il est possible d’utiliser différentes méthodes de mesures indirectes.

106
Q

Importance de la mesure :

A

“Technique par laquelle des valeurs sont assignées à des objets, à des événements ou à
des observations” (Vallerand et Hess, 2000)

107
Q

La mesure des faits :

A
  • Utilité.
  • Décrire (attributs, qualités, etc.)
  • Organiser (différencier, positionner, classer).
  • Quantifier.
108
Q

L’observation dans le cadre de démarche expérimentale (approche qualitative ou
quantitative) :

A
  • Questionnaires (fermés ou ouverts).
  • Entretiens (entretiens directifs, semi-directifs ou libres).
  • Tests (individuels ou collectifs).
109
Q

Étapes :

A
  • Au préalable, identification et validation des indicateurs de la variable à observer.
  • Test de ce questionnaire auprès d’un échantillon de sujets selon les objectifs de la
    recherche.
  • Le questionnaire est administré aux sujets de plusieurs manières :
    1. Soit directement pour les chercheurs qui notent eux-mêmes les réponses des
    sujets.
    2. Soit envoyé par courrier électronique ou voie postale aux sujets.
110
Q

Un questionnaire permet de soumettre à des sujets :

A
  • Une gamme de propositions directes
  • Autour d’un même objet
111
Q

Exemple du burn out :

A

Échelle validée du burn out :
- Épuisement professionnel.
- Dépersonnalisation.
- Baisse de l’accomplissement au travail.
Comment observer ?
Les questionnaires (fermés ou ouverts) :
“Soumission à un ou des sujets d’une gamme de propositions distinctes autour d’un même
objet.

112
Q

Questionnaires fermés :

A
  • Check-lists : Présence ou absence d’un objet (opinion, attitude, comportement, etc.)
    Exemple :
    Question : Dieu existe-t-il ?
    Réponses : OUI / NON / Je ne sais pas.
  • Échelles d’évaluation : Gradation de la réponse.
    Exemple :
    Question : Pensez-vous qu’un cadre doit d’abord commander ?
    Réponses : Échelle de 1 à 5 où le 1 représente l’accord total du participant et où le 5
    représente son désaccord total.
  • Q-sort : Repérage de contenus préférentiels (exemple : représentation du leader,
    plusieurs propositions que l’on demande à classer par ordre).
    Exemple :
    Question : Comment représentez-vous Dieu ?
    Réponses : Classer les propositions suivantes par ordre de préférence (1 pour la
    proposition la plus proche de ce que vous pensez puis 2 ; 3 et 4).
    Les propositions sont les suivantes :
    Comme une personne vivant dans l’au-delà.
    Comme un esprit, une force vitale.
    Comme quelque chose d’abstrait, d’indéfini.
    Difficile à dire.
113
Q

Questionnaires ouverts :

A
  • Les réponses sont libres, aucune suggestion.
  • Le sujet peut développer ses réponses dans l’espace prévu.
  • Les questions commencent souvent par les locutions “Qui, Quel, Comment, Que,
    etc.”
    Exemples :
  • Quel doit être le rôle, selon vous, d’un cadre dans une entreprise ?
  • Que signifie le mot “démocratie” aujourd’hui, selon vous ?
114
Q

Avantages et inconvénients des questionnaires ouverts :

A

Avantages :
- Permet l’exhaustivité du contenu.
- Plus convivial.
- Moins difficile à préparer.
- Moins frustrant pour le sujet.
- Facile à mettre en forme.
- Regard possible en dehors de ce qui a été prévu ou préparé.
Inconvénients :
- Dépouillement long et difficile.
- Validation difficile.
- Synthèse davantage difficile à mener.

115
Q

Entretiens :

A

Échanges verbaux initiés et conduits par l’expérimentateur à partir d’un questionnement
d’une ou plusieurs personnes invitées à répondre et à développer librement leurs réponses.

116
Q

Interview :

A

Forme orale du questionnaire, adaptation rendue possible par la présence simultanée des
interlocuteurs.

117
Q

Il existe trois formes d’entretien :

A
  • L’entretien directif.
  • L’entretien semi directif.
  • L’entretien libre.
118
Q

L’entretien directif :

A
  • Proche de l’interview.
  • Centration sur l’objet, peu d’écart.
  • Limité en temps ou en développement.
  • Peu convivial.
  • Protocole contraignant.
119
Q

L’entretien semi-directif :

A
  • Permet un recueil à la fois minimum (ce qui a été prévu) et éventuellement nouveau
    (ce qui n’a pas été prévu).
  • Assez convivial.
  • Exploitation plus difficile.
  • Se compose d’une série d’interrogations ouvertes, ces interrogations sont préparées
    en amont par le chercheur. Les données recueillies devront être interprétées afin de
    pouvoir rédiger une conclusion argumentée
120
Q

L’entretien libre :

A
  • Peu de questions préméditées.
  • Attitude plutôt réactive de l’interviewer.
  • Difficile à conduire.
  • Difficile à interpréter.
  • Très convivial.
  • Basé sur des principes de non-directivité.
  • Convient à l’exploration d’un phénomène
121
Q

La mesure des faits, les niveaux de mesure (méthode quantitative)
Un nombre est assigné à un objet ou à un événement.
Prérequis :

A
  • Les qualités, les modalités des objets doivent être définies par des comportements
    ou caractéristiques observables.
  • Une règle indique comment faire correspondre un nombre à chaque objet.
122
Q

Selon les propriétés mathématiques des mesures effectuées, il existe 3 niveaux de
mesure :

A

1- Le niveau nominal / catégoriel.
2- Le niveau ordinal.
3- Le niveau à intervalles.

123
Q

Le niveau nominal / catégoriel :

A

C’est le niveau le plus simple : catégorisation des faits (étiquettes).
Exemples :
- “oui” ou “non”
- “femme” et “homme”
- “catégorie socioprofessionnelle”
- “religion”
- “lieu de naissance”
Utilisation indifférente de Chiffres ou de Lettres pour spécifier les différentes modalités de la
variable.
Les catégories sont exhaustives et mutuellement exclusives.
Chacune des observations ne peut être incluse dans plus d’une catégorie, exemple
“femme / homme”.
Cela permet de comparer et de classifier.

124
Q

Le niveau ordinal :

A
  • Catégorisation des faits + Ordination des faits selon qu’ils possèdent à un degré
    moindre ou plus important la caractéristique étudiée, exemples : excellent, bon,
    moyen, faible.
  • Ordre logique, les catégories sont exhaustives et mutuellement exclusives.
  • Ordre sans spécification des écarts entre positions
125
Q

Le niveau de mesure à intervalles :

A
  • Catégorisation + Ordre + Écart spécifique entre les modalités.
  • Les intervalles entre les modalités de l’échelle font l’objet d’une “appréciation”, même
    subjective, qui permet d’attribuer à ces différentes modalités une valeur proportionnelle aux unités même subjectives qui les séparent.
  • Intervalle égaux.
  • Test d’intelligence
126
Q

Échelles de mesure de données psychologiques (études quantitatives)
Définition d’échelle

A

Les échelles sont “des instruments techniques comportant une suite de valeurs servant de
moyen de mesure ou d’évaluation de phénomènes psycho-observables.”
Chaque échelle se réfère à une théorie particulière, elle doit être fiable et valide.
Une échelle permet de mesurer le phénomène auquel on s’intéresse.
Elle comporte des énoncés qui ont pour objet de mesurer le niveau d’une dimension
psychologique.

127
Q

Un instrument de mesure est qualifié de standardisé lorsque :

A
  • Les études montrent que les résultats obtenus à l’aide de l’instrument de mesure
    sont valides et fidèles.
  • Il possède une procédure détaillée, la cotation et l’analyse des résultats.
128
Q

Échelle de Thurstone (Thurstone & Chave, 1929) :

A

Elle est caractérisée par plusieurs
énoncés où le répondant doit indiquer s’il est d’accord ou non

129
Q

Exemple de questions d’une échelle de Thurstone utilisée pour mesurer l’attitude face au
divorce (22 items) (Alexandre, 1971) :

A
  • Le divorce est seulement justifiable lorsque tous les efforts pour raccommoder l’union
    ont échoué.
    D’accord
    Pas d’accord
  • Les conditions actuelles du divorce ne sont pas aussi déshonorantes qu’il apparaît.
    D’accord
    Pas d’accord
  • Le contrat de mariage devrait être aussi facilement rompu qu’il est établi.
    D’accord
    Pas d’accord
130
Q

Échelle Likert (1932)

A

Constituée de plusieurs énoncés qui prennent une forme déclarative suivi d’un choix de
réponses qui représentent différents niveaux d’accord. La mesure et l’évaluation sont
produites par la somme des notes obtenues pour tous les items, appelés aussi méthode de
classement additif

131
Q

Échelle de type Guttman (1944)

A

Type d’échelle ordinale où les instructions sont classées par ordre hiérarchique, de sorte
qu’une personne qui est d’accord avec un élément sera également d’accord avec les items
d’ordre inférieur. Ces énoncés devraient refléter une intensité croissante d’attitude et former
un continuum accepté par les répondants.

132
Q

Exemple échelle de Likert en 7 points de satisfaction de vie (SWLS) de Diener et al (1935)
une seule dimension (version Français de Vallerand, 1939) :

A

Indiquez pour chaque information à quel degré vous êtes d’accord :
- 1 = pas du tout d’accord.
- 2 = pas d’accord.
- 3 = plutôt pas d’accord.
- 4 = neutre.
- 5 = plutôt d’accord.
- 6 = d’accord.
- 7 = tout à fait d’accord.

133
Q

Les mesures opérées sont-elles valides, fiables ?

A

Vérification des qualités métrologiques :
- La fidélité de l’échelle de mesure. La fidélité est une qualité nécessaire à la validité,
mais elle n’est pas suffisante pour l’assurer
- La validité de l’échelle de mesure.

134
Q

Une échelle

A

intègre plusieurs items rédigés différemment sur une même dimension ce qui
permet de limiter les erreurs d’évaluation. Ces items (à partir de 2 items) doivent être
convergents c’est-à-dire relever du même thème

135
Q

La fidélité

A

d’une ou sa consistance interne fait référence à la précision de l’instrument qui
doit mesurer la même caractéristique psychologique, et ce, indépendamment de la personne
qui réalise le test, il faut déterminer de chaque item.

136
Q

Le moyen d’évaluer le degré de consistance interne de l’échelle est le coefficient alpha de
Cronbach (a) qui calcule la somme de la pertinence de chaque item.

A

Interprétation alpha de Cronbach (a) compris :
- 0 - 0.5 = consistance insuffisante.
- 0.5 - 0.70 = consistance faible ou moyenne.
- 0.70 - 0.99 = consistance élevée ou très élevée

137
Q

La validité

A

se rapporte à la capacité d’un instrument à mesurer ce qu’il est censé mesurer.
Indique le degré de précision de l’échelle par rapport à ce que l’on veut mesurer.

138
Q

Le contenu

A

doit être pertinent par rapport à la dimension qui est mesurée.
L’échelle doit avoir une valeur prédictive et être conforme à la théorie.

139
Q

Exemples d’indicateurs :

A
  • GFI Goodness of Fit Index qui varie entre 0 et 1 et doit être supérieur à .080.
  • RMSEA : doit avoir une valeur égale ou inférieure à .06.
140
Q

Analyse inférentielle :

A

Tests statistiques comparaison et mise en relation des données afin
de vérifier si l’hypothèse formée est validée.

141
Q

Analyse descriptive :

A

description des données

142
Q

Mesure de la tendance centrale :

A

Calcul de la moyenne arithmétique.

143
Q

Mesure de la médiane :

A

Statistique qui permet de déterminer le point du milieu d’un
ensemble ordonné de données (autre angle).

144
Q

Écart-type :

A

Mesure de dispersion des valeurs ; indique de combien d’unités chaque donnée s’écarte de façon type de la valeur de la moyenne

145
Q

Variance :

A

Somme des écarts élevés au carré.

146
Q

Corrélation :

A

Degré auquel des variables sont associées.

147
Q

La méthode corrélationnelle permet d’établir :

A
  • Des relations (sens et forme de la relation).
  • Des prédictions.
148
Q

La corrélation entre deux variables n’implique pas de causalité entre celles-ci.

A

Il est difficile d’établir la direction de la relation entre ces variables ou de savoir si une
troisième variable (corrélée avec chacune des deux autres) n’est pas à la source de la
corrélation observée entre ces deux variables.

149
Q

Méthode expérimentale :

A

Utilisée pour établir un lien de causalité entre des variables qui
reflètent des processus mentaux ou des comportements. Elle implique, dans sa forme la
plus simple, de manipuler une variable indépendante et de mesurer l’effet produit par cette
manipulation sur une variable dépendante, tout en contrôlant les variables externes qui
pourraient potentiellement avoir une influence

150
Q

Effet de la Variable Dépendante sur la Variable Indépendante (Effet VD sur VI) [D de
Cohen]

A
  • .20 : Pas d’effet.
  • .30 : Effet présent.
  • .50 : Effet moyen.
  • .80 : Effet élevé.
151
Q

Analyse des données multidimensionnelles :

A

Analyse impliquant un nombre important de
variables indépendantes et dépendantes.

152
Q

La recherche qualitative est un moyen :

A
  • D’explorer et de comprendre le sens que les individus ou les groupes attribuent à un
    problème social ou humain.
  • De rendre compte de la complexité d’une situation.
153
Q

Démarche inductive :

A

Le processus de recherche implique des questions et des procédures émergentes, des
données généralement collectées dans le contexte du participant, une analyse des données
passant de manière inductive des détails aux thèmes généraux, et le chercheur faisant des
interprétations de la signification des données.

154
Q

Analyse de contenu :

A

L’analyse de contenu repose sur des méthodes et des instruments qui sont conçus
pour deux objectifs :
- Recueillir des données qualitatives (témoignages, notes de terrain, vidéo, etc.)
- Analyser des données qualitatives, c’est-à-dire en extrayant le sens plutôt qu’en les
transformant en pourcentage ou en statistiques.

155
Q

Les méthodes de recherche qualitatives sont à rapprocher de la démarche de recherche
clinique qui est l’étude approfondie de cas individuels ou de petits groupes, en séance.
Lagarde (2008), détermine 4 objectifs :

A
  • Établir des liens entre différents phénomènes, attitudes, comportements.
  • Dégager des processus généraux que l’on va pouvoir modéliser.
  • Décrire les caractéristiques d’un phénomène ou d’une population.
  • Comparer un individu à lui-même sur une longue période afin de suivre son
    évolution.
156
Q

Il existe plusieurs formes d’observation :

A
  • Observation directe (dans le contexte immédiat) ou indirecte (vidéo, documents
    enregistrés).
  • Observation participante ou non participante (du chercheur).
  • Observation libre ou structurée
157
Q

Biais de l’hétéroévaluation :

A
  • Effet d’attente ou de confirmation d’hypothèse (donner plus d’importance à ce qui
    confirme les attentes).
  • Effet d’ancrage : l’observation est influencée par les observations précédentes
  • Biais de désirabilité sociale.Enquête à partir d’entretiens :
    L’entretien a pour objectif de faire d’exprimer un individu pour recueillir des informations.
  • Entretiens directifs.
  • Entretiens semi-directifs (guide d’entretien avec thèmes, questions ouvertes en
    majorité).
  • Entretiens non directifs.
  • Entretiens individuels.
  • Entretiens de groupes focalisés (5 à 8 participants) avec plusieurs chercheurs.
158
Q

Enquête à partir d’entretiens :
L’entretien a pour objectif de faire d’exprimer un individu pour recueillir des informations.

A
  • Entretiens directifs.
  • Entretiens semi-directifs (guide d’entretien avec thèmes, questions ouvertes en
    majorité).
  • Entretiens non directifs.
  • Entretiens individuels.
  • Entretiens de groupes focalisés (5 à 8 participants) avec plusieurs chercheurs.
159
Q

Principales étapes d’un entretien semi-directif :

A
  1. Préparation :
    4 à 5 thèmes maximum à explorer sur un sujet tout en favorisant la libre expression ;
    objectif des questions : description d’une expérience, ressenti, évaluation,
    approfondissement, etc. ; guide d’entretien à construire et à tester.
  2. Prise en contact des participants / Présentation de l’étude :
    Veiller à rassurer sur l’utilisation des données et transmettre un formulaire de
    consentement.
  3. Réalisation d’entretien :
    Relation de confiance à instaurer ; lors de l’entretien, questions issues du guide
    d’entretien, autres questions de précisions ; reformulation de certains propos ; enregistrement.
  4. Retranscription de l’entretien.
  5. Analyse de contenu :
    Appui possible sur des logiciels tels qu’Alceste (regroupement de mots) ; l’objectif étant de faire émerger le sens du discours.
160
Q

Analyse thématique :

A

Production de données à partir d’entretiens et analyse thématique
(identification et thèmes et sous-thèmes).

161
Q

Deux fonctions principales de l’analyse thématique (une fonction de repérage et une fonction de documentation) :

A
  • Travail de saisie de l’ensemble des thèmes d’un corpus. La tâche est de relever tous
    les thèmes pertinents en lien avec les objectifs de la recherche à l’intérieur du
    matériau à l’étude.
  • Établir des parallèles ou documenter des oppositions, des divergences, des
    complémentarités, etc. entre les thèmes.
    Le travail d’analyse qualitative fait intervenir des procédés de réduction des données.
    Pour résumer et traiter son corpus, le chercheur va faire appel à des dénominations
    appelées “thèmes” et aussi parfois “sous-thèmes”.
162
Q

Il s’agit, en somme, à l’aide de thèmes, de répondre petit à petit à la question générique type rencontrée dans divers projets d’analyse :

A
  • Qu’y a-t-il de fondamental dans ce propos, dans ce titre ?
  • De quoi traite-t-il ?
163
Q

IPA : Analyse Phénologique Interprétative

A
  • Utilisé dans la recherche actuelle en psychologie (depuis fin 1990).
  • Réponse notamment sur la phénoménologie, courant philosophique centré sur
    l’expérience vécue et telle qu’elle apparaît.
  • Méthode pour appréhender la réalité telle qu’elle se donne.
  • Le chercheur identifie l’essence des expériences humaines concernant un
    phénomène tel que décrit par les participants.
164
Q

L’IPA repose sur 3 piliers :

A

1- La phénoménologie.
2- L’herméneutique.
3- L’idiographie.

165
Q

L’IPA procède à l’examen détaillé de l’expérience.

A

Elle s’intéresse à l’expérience
subjective.
Elle se concentre sur le sens de l’expérience : étude d’une expérience à travers la façon
dont elle est interprétée par un individu, dans son contexte.
La procédure implique l’étude approfondie d’un petit nombre de sujets.
Les recherches portent sur l’expérience subjective dans une situation importante pour la
personne.
Dès que l’expérience est importante, on peut étudier ce qui fait cette importance et sa
signification, partant du principe que la personne déploie des efforts pour lui donner du sens.

166
Q

Phénoménologie :

A

Mouvement philosophique fondé par Husserl (1859-1938).
Husserl définit la conscience comme intentionnelle : elle est une visée qui se rapporte
toujours à un objet, permettant la mise en relation. Elle donne une signification aux objets
vers lesquels elle se projette.
Les objets apparaissent toujours donnés sur un fond qui se rapporte à d’autres objets, des
perceptions, des souvenirs, rêves, jugements, impressions, ce qui en fait varier le sens

167
Q

Objectif en psychologie :

A

appréhender la réalité qu’elle se donne, à travers les
expériences vécues. Posture du chercheur qui doit porter son attention non pas sur la façon
dont sont perçus les objets

168
Q

Herméneutique :

A

Interprétation et art de comprendre.
- Pas d’accès à l’expérience, uniquement à son interprétation.

169
Q

Double herméneutique :

A

le participant analyse, donne du sens, à un phénomène ce qui
permet au chercheur d’analyser le sens ainsi donné.
L’analyse requiert la subjectivité du participant, de même que celle du chercheur et donc leur
engagement à tous deux.
Processus itératif : s’intéresse à la relation dynamique entre la partie et le tout, à une série
de niveaux.

170
Q

Démarche idiographique :

A

elle porte sur le particulier plutôt que sur le général.
Cela permet de se concentrer, de façon détaillée et en profondeur, sur un phénomène
particulier, tel qu’il est vécu et compris par une ou des personnes uniques dans un contexte
donné.

171
Q

Analyse de données :

A
  • Examen détaillé du cas particulier = récit narratif.
  • Puis exploration en détails les similitudes et les différences entre chaque cas.
172
Q

Analyse des données : examen détaillé du cas particulier (tableau)

A
  • Commentaires descriptifs axés sur la description du contenu de ce que le
    participant a dit, le sujet de l’exposé dans la transcription (texte normal).
  • Commentaires linguistiques se sont concentrés sur l’exploration de l’utilisation
    spécifique de la langue par le participant (texte en italique) : métaphores, répétitions,
    pauses.
  • Commentaires conceptuels axés sur l’engagement à un niveau plus interrogatif et
    conceptuel (texte souligné).
173
Q

Exemples de recherches :

A
  • La maladie d’Alzheimer au risque de la vie de couple : d’écueils en dérive (Antoine,
    2015).
  • Changement de carrière et vocation (Ahn, 2017).
  • Expérience des victimes de l’attentat de Bruxelles en 2015 (Mennecier, 2020).
174
Q

Guide d’entretien composé de 12 questions ouvertes :

A

Les questions portaient sur les expériences des victimes, leurs sentiments, leur soutien
social, leur avenir, leur personnalité et leur impact sur les relations.
Comment vos sentiments ou émotions ont-ils évolué du jour de l’attaque à aujourd’hui ?
Comment vous êtes-vous senti lorsque vous êtes de retour à la maison ?
Comment pensez-vous que votre vie a changé depuis ce jour ?
Quelle est votre perception de l’avenir ?

175
Q

Extraits des résultats :

A
  • Thème 1 : “J’ai survécu à une attaque terroriste.”
    Ce premier thème, qui se compose de cinq thèmes subordonnés, se concentre sur la
    façon dont les victimes ont parlé de leur perception de la terreur.
  • Thème 2 : Aller de l’avant et faire face aux conséquences.
    Ce deuxième thème concerne la difficulté d’avancer et de faire face aux
    conséquences pour chaque victime. Trois thèmes subordonnés ont émergé : le
    soutien perçu et reçu, les stratégies d’adaptation, et la remise en question de l’avenir.
  • Thème 3 : Agitation de la vie quotidienne.
    Ce troisième thème concerne les troubles de la vie quotidienne qui sont apparus
    après l’attaque terroriste. Trois domaines ont été touchés : les dimensions
    personnelles et relationnelles, la sphère professionnelle, et les habitudes.
176
Q

Recueil d’histoires personnelles ou collectives. Modes de recueil :

A
  • Archives.
  • Récits publiés.
  • Entretiens : interview biographique.
177
Q

La recherche narrative

A

Stratégie d’enquête dans laquelle le chercheur étudie la vie
d’individus et demande à un ou plusieurs individus de raconter des histoires sur leur vie.
Ces informations sont ensuite souvent reprises ou restituées par le chercheur dans une
chronologie narrative. Le récit combine les vues de la vie du participant avec celles du
chercheur dans un récit collaboratif.

178
Q

L’intérêt pour le concept de récit s’est vraiment étendu dans les sciences sociales à la fin du
XXème siècle.
Influence de Allport et Bruner :

A

“Le récit n’est pas seulement un moyen d’écrire et de parler,
mais aussi un moyen fondamental de penser.” (1980).
La méthode la plus courante utilisée par les chercheurs de l’approche narrative est
l’interview biographique ou l’interview épisodique.
L’accent est mis sur le fait d’encourager les participants à “raconter leur histoire”.
Les entretiens narratifs sont généralement enregistrés de telle sorte que le chercheur peut
passer du temps à analyser ce qui est dit

179
Q

Focus sur une étude portant sur l’expérience de la douleur chronique de personnes
âgées, menée dans la ville de Saint-Jean, à Terre-Neuve, au Canada, à la fin des
années 1990.

A

Analyse : Lecture et relecture des transcriptions pour que les chercheurs se familiarisent
avec le récit énoncé.
Résumé de chaque entretien, se décomposant globalement en trois sections
principales :
- Le début : les participants ont parlé de leur vie d’avant (avant l’apparition de la
douleur chronique).
- Le milieu : cette partie concerne l’apparition de la douleur, sa nature a été variée.
- La fin : cette partie concerne la vie avec la douleur.

180
Q

Analyse : 3 dimensions :

A
  • Dimension personnelle, cela concerne la structure interne du récit. Comment est-il
    organisé ? Quelle est sa tonalité générale ?
  • Dimension interpersonnelle, elle concerne une réflexion sur le contexte
    interpersonnel immédiat (quotidien du narrateur).
  • Dimension socioculturelle, cet aspect de l’analyse tient compte du contexte
    socioculturel plus large au sein duquel l’histoire est racontée
181
Q

Recherche en clinique de l’activité et analyse du travail : méthode de
l’autoconfrontation

A

Intervention en milieu professionnel
En analyse du travail, la clinique de l’activité part du principe que l’activité réalisée et
le réel de l’activité ne se recoupent pas (Leplat, 2008).
La méthode des autoconfrontations consiste à placer des professionnels en position de
réaliser, avec les chercheurs, l’analyse de leur activité de travail pour la transformer, si
nécessaire.
Appui sur la théorie de Vygotski (1999) : Importance des “méthodes indirectes”
permettant d’organiser le “redoublement de l’expérience vécue”, afin que les sujets puissent
transformer l’expérience vécue d’un objet, en objet d’une nouvelle expérience vécue.
Finalité : Engager des transformations de l’organisation afin qu’elle puisse constituer une
ressource dans le développement de la santé au travail

182
Q

La deuxième phase se déroule en 3 trois étapes :

A
  • Réalisation de l’enregistrement vidéo d’une séquence d’activité commune pour
    chacun des professionnels.
  • Confrontation du professionnel à l’enregistrement vidéo de son activité en présence
    du chercheur (autoconfrontation simple).
  • Confrontation du même professionnel au même enregistrement, en présence du
    chercheur et d’un collègue s’étant lui aussi confronté à ses propres séquences
    d’activité (autoconfrontation croisée).
183
Q

La troisième phase vise à déplacer la confrontation à l’intérieur du dispositif d’intervention.

A

Elle consiste à organiser la reprise des traces vidéo recueillies lors des phases précédentes
à différents niveaux de l’organisation :
- À l’intérieur du collectif professionnel engagé dans la co-analyse de l’activité.
- Dans un collectif “élargi” à l’ensemble des collègues qui s’affrontent aux mêmes
épreuves professionnelles.
- Dans le comité de pilotage de l’intervention avec les hiérarchies

184
Q

Focus sur l’étude du développement de l’activité de répartition des tâches des chefs
d’équipe des éboueurs de la ville de Paris (Bonnemain, 2015).

A

Le chef d’équipe doit attribuer une tâche à chaque éboueur.
Cette répartition des tâches se réalise au moyen d’un “tableau de répartition” que le chef
d’équipe doit remplir puis afficher dans l’atelier, afin que chaque éboueur puisse avoir accès
à la tâche qu’il devra réaliser en première puis en seconde tranche.

185
Q

Les recherches qualitatives et quantitatives obéissent à 4 critères de rigueur (Lincoln
et Guba, 1985) :

A
  • La véracité.
  • L’applicabilité.
  • La consistance.
  • La neutralité.
186
Q

La véracité :

A

Les effets constatés sont-ils réels ou le fruit de biais résultant d’un contexte de recherche
mal contrôlé ?

187
Q

L’applicabilité :

A

Les résultats sont-ils généralisables ou transférables (sur le plan qualitatif)

188
Q

La consistance :

A

Les résultats reflètent-ils la réalité ou sont-ils imputables à la procédure (population, outils)
ou au chercheur lui-même et à sa subjectivité ?

189
Q

La neutralité :

A

Peut-on affirmer que les résultats n’ont pas été influencés par le chercheur lui-même et sa
subjectivité ?

190
Q

Échantillonner :

A

Choisir un nombre limité d’objets, d’individus ou d’événements, dont l’observation permet de
tirer des conclusions (inférences) applicables à la population entière (univers) à l’intérieur de
laquelle le choix a été fait. (Delandsheere, 1979)

191
Q

Deux types de méthodes :

A
  • Méthode probabiliste ou aléatoire : elle est fondée sur un échantillonnage par tirage
    au sort des éléments constituant l’échantillon.
    Fait appel à des mécanismes d’extraction aléatoire des individus qui composent
    l’échantillon. Est utilisable lorsqu’il est aisé de repérer tous les individus qui
    composent la population.
  • Méthode non probabiliste et empirique : elle provient d’une construction liée à la
    connaissance préalable des caractéristiques de la population.
192
Q

Selon les objectifs usés, le chercheur va accorder une place plus ou moins grande à
la représentativité de l’échantillon :

A
  • Si l’objectif prioritaire est la recherche de processus précis (par exemple la
    perception et la mémorisation des informations à propos de soi et autrui.), la
    représentativité de l’échantillon est en arrière-plan.
  • Si la recherche porte sur des catégories spécifiques d’individus, il faudra garantir une
    bonne validité externe de l’échantillon. Les réponses sont-elles dépendantes d’une
    population précise dans un contexte précis ?
193
Q

Échantillons Indépendants et appariés

A

Lorsque l’on effectue différentes mesures auprès d’échantillons de sujets et que l’on souhaite comparer, par exemple, il est important, dans certains cas, d’évaluer si celles-ci proviennent d’échantillons d’individus distincts ou si ce sont les “mêmes individus” auprès desquels ont été prélevées ces différentes mesures.

194
Q

Échantillonnage aléatoire simple

A

Le principe est de choisir aléatoirement un individu dans la population parente sachant que
chacun d’entre eux a une chance équivalente d’être sélectionné.
Si un chercheur veut constituer un échantillon de 100 étudiants, en psychologie, d’une
université, il établira donc une liste de l’ensemble des étudiants inscrits dans le cursus de
psychologie et en sélectionnera au hasard 100.

194
Q

Échantillonnages non aléatoires

A
  • Échantillon de convenance, de jugement.
  • Échantillon par quotas (pas de sélection au hasard) : consiste à construire un
    échantillon à partir d’informations sur la structure de la population.
    Importance de la prise en compte des modalités de recrutement des sujets (volontaires ou
    pas, rémunérés ou pas).
194
Q

Échantillonnages aléatoires ou probabilistes :

A

Les individus sont sélectionnés par tirage au hasard parmi tous les individus qui constituent
la population.
- L’échantillonnage aléatoire simple.
- L’échantillonnage aléatoire stratifié.
- L’échantillonnage en grappes.

195
Q

Limites de cette méthode :

A
  • Certaines caractéristiques de la population peuvent ne pas être présentes dans
    l’échantillon constitué par le chercheur.
  • Cette méthode n’est pas appropriée quand la population parente est très grande, car
    il peut être difficile pour le chercheur d’obtenir la liste de l’ensemble des individus qui
    la constituent.
196
Q

Échantillonnage aléatoire stratifié

A
  • Le principe est de créer un échantillon qui reflète précisément la proportion de
    chaque sous-groupe composant la population parente (femme et homme, cadre et
    non cadre, etc.).
  • Choix au hasard à l’intérieur des strates.
  • Il s’agit de diviser l’échantillon en sous population ou en strates en fonction d’un
    certain nombre de critères.
  • Avantage : améliore la représentativité de l’échantillon par rapport à
    l’échantillonnage aléatoire simple.
  • Difficulté : décider du nombre de strates (ou de caractéristiques) de la population
    dont l’échantillon doit respecter la proportion.
  • Limites : cette méthode reste non adaptée dans le cas d’une population parente très
    grande dont le chercheur ne peut obtenir une liste exhaustive
197
Q

Échantillonnage aléatoire en grappes

A
  • Grappe : un ensemble d’unités ayant un lien naturel.
  • Le principe repose sur la sélection aléatoire de groupes d’individus qui partagent
    certaines caractéristiques communes. On limite la dispersion des unités à contacter.
  • Par exemple, pour comparer le bien-être des étudiants en psychologie inscrits dans
    les universités du nord et du sud de la France, l’enquête portera uniquement auprès
    d’étudiants inscrits dans 4 facultés de psychologie du nord et 4 du sud.
198
Q

On distingue plusieurs échantillons :

A
  • L’échantillon non aléatoire formé de volontaires rémunérés.
  • L’échantillon non aléatoire de convenance : selon disponibilité des
    participants.
  • L’échantillon non aléatoire de jugement ou à dessein selon les objectifs précis
    de l’étude.
  • L’échantillon non aléatoire déterminé selon les répondants.
199
Q

Concept de FLOW :

A
  • L’existence d’un but stimulant, d’un défi motivant à relever.
  • Une concentration intense, avec une focalisation sur le moment présent, les
    personnes en état de “flow” parlent d’attention fluide, sans effort ni stress.
  • Une distorsion de la perception temporelle, l’impression d’être “en dehors du temps”.
  • La mobilisation importante des ressources personnelles avec une sensation de
    contrôle et de puissance vis-à-vis de l’activité ou de la situation (sentiment
    “d’auto-efficacité”).
  • Un plaisir intense à réaliser l’activité en cours, qui est donc pleinement source de
    satisfaction en elle-même, l’activité est en fait le but en soi, la motivation est dite
    “intrinsèque”.
  • Une implication personnelle forte, avec la sensation de ne faire qu’un avec l’action ou
    l’objet créé, impression aussi de transcender/dépasser son égo, de fusionner sa
    conscience et l’action.
200
Q

Méthode ESM (Expérience sampling Method) (Larson & Csikszentmihalyi, 2014) :

A
  • Méthode en contexte, les phénomènes sont captés à proximité du moment où ils
    sont émis.
  • Appui sur des nouvelles technologies.
  • SMS Boitier.
  • Utilisé pour le concept de FLOW.
201
Q

Facteurs de choix :

A
  • Population à étudier.
  • Structure de la population.
  • Objectifs de la recherche.
  • Degré de précision souhaité pour les résultats.
  • Temps et ressources disponibles.
202
Q

On distingue 6 catégories de biais identifiés (Neumann, 1991) :

A
  • Erreurs du répondant : oublis, erreur de compréhension, erreur liée à la gêne ou
    mensonge en lien avec la présence d’autrui.
  • Erreurs non intentionnelles due à la négligence de l’interviewer : mal lire la question,
    enregistrer une mauvaise réponse.
  • Altération Intentionnelle de l’interviewer : oublis, modification des réponses,
    remarques.
  • Influences dues à l’interviewer : attitudes, réactions, commentaires.
  • Influences dues aux attentes de l’interviewer.
  • Le manque d’exploration.
203
Q

Biais induits par le chercheur :

A
  • Biais de confirmation d’hypothèse.
  • Effets d’ancrage (influence des observations précédentes).
204
Q

Biais liés au questionnaire et aux modalités de passation du questionnaire :

A
  • Problème de formulation des questions qui peuvent parfois être ambiguës, ou
    suggérer une réponse plutôt qu’une autre ou plusieurs réponses contradictoires.
205
Q

Le biais de désirabilité sociale est lié à :

A
  • La nature des questions (sujets sensibles et / ou très personnels).
  • La présence de l’interviewer.
206
Q

Exemple de biais de décidabilité sociale :

A

Les individus peuvent notamment, dans certains cas, ne pas fournir la réponse qui reflète
leur opinion mais celle qu’ils pensent devoir fournir. Par leurs réponses, essaient de donner
une image positive d’eux-mêmes, une image conforme aux attentes de la société.

207
Q

Biais de l’échantillon :

A
  • Problème de la représentativité de l’échantillon.
  • Les sujets ne sont pas complètement neutres lorsqu’ils participent à une recherche.
  • Réponses fournies qui peuvent être biaisées.
208
Q

Facteurs de choix :

A
  • Population à étudier.
  • Structure de la population.
  • Objectifs de la recherche.
  • Degré de précision souhaité pour les résultats.
  • Temps et ressources disponibles
209
Q
A