Introduction Flashcards

1
Q

Comment peut-on définir l’éthique?

A

Comme la visée de la vie bonne avec et pour autrui…

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Q

Qu’est-ce que la visée de la vie bonne?

A

Tout être humain cherche à bien vivre, à être heureux, à se réaliser ou à s’épanouir.

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3
Q

Avec et pour autrui :

A

Nous sommes des êtres sociaux; nos actions sont des interactions et concernent tout autant les autres que nous-même.

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4
Q

Qu’est-ce que l’éthique comme réflexion critique?

A

Une réflexion critique portant sur des problèmes fondamentaux et universels concernant la visée de la vie bonne.

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5
Q

Qu’est-ce que l’éthique réflexive cherche à examiner?

A

L’ensemble des valeurs, des idéaux, des normes, des règles et des lois qui déterminent, conditionnent ou rendent possible une vie bonne.

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6
Q

Quelles sont les conditions essentielles de l’éthique?

A
  • La sensibilité
  • La conscience
  • La rationalité
  • La liberté
  • La qualité
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7
Q

Qu’est-ce que la sensibilité?

A

Sentir du plaisir et de la douleur, percevoir les qualités sensibles, éprouver des émotions.

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8
Q

Qu’est-ce que la conscience?

A

être présent au monde et à soi; savoir que nous existons et agir intentionellement.

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9
Q

Qu’est-ce que la rationalité?

A

Réflexion, analyse; formuler un jugement rationnel à propos de ce que l’on perçoit ou ce que l’on éprouve.

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10
Q

Qu’est-ce que la liberté?

A

Capacité de choisir entre divers cours d’action et divers modes de vie possible.

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11
Q

Qu’est-ce que la qualité?

A

Différences significatives entre nos diverses expériences et nos choix de vie; certaines choses sont plus fondamentales, nécessaires ou prioritaires que d’autres.

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12
Q

Qu’est-ce que le dogmatisme?

A

Le dogmatisme se caractérise par des conceptions étroites, définitives et intransigeantes.

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13
Q

Quelles sont les caractéristiques du dogmatisme éthique?

A
  • Il n’y a qu’une seule conception du “bien”
  • Notre vision reflète adéquatement ce “bien”
  • Il n’y a pas d’autres options possibles
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14
Q

Quels sont les problèmes du dogmatisme?

A
  • Le manque de pensée critique
  • Le refus du dialogue
  • L’absence de justification de ses positions ou convictions
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15
Q

Quels sont les deux points de vue du relativisme?

A
  • descriptif
  • normatif
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16
Q

Pourquoi est-ce que le relativisme est une problématique?

A

Car poussé à l’extrême, il devient potentiellement impraticable, voire auto-contradictoire.

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17
Q

Qu’est-ce que le relativisme d’un point de vue « normatif » (ou éthique et moral)?

A

Stipule que chaque culture ou chaque individu a ses propres valeurs et sa conception du bien; dès lors, il n’existe pas de valeurs universelles et chacun a droit d’affirmer ses valeurs et sa conception du bien, etc.

18
Q

Qu’est-ce que le relativisme d’un point de vue « descriptifs » (ou sociologique et anthropologique)?

A

Il existe, de fait, une diversité de cultures, de choix individuels, de croyances (religieuses, politiques) et de valeurs (règles, lois, idéaux).

19
Q

Quel est de l’éthique réflexive?

A

D’identifier des normes communes afin de surmonter le conflit et de mieux vivre ensemble.

20
Q

Qu’entend-on par Souverain Bien?

A
  • Le bien est la finalité
  • Souverain
21
Q

Qu’est-ce que le bien est la finalité?

A

Le bien est ce vers quoi on tend notre action, ce que nous cherchons et visions. Il s’agit donc du but de l’action; de plus, évoquer la finalité de l’action, c’est évoquer sa raison, ce qui lui donne un sens, une signification.

22
Q

Qu’est-ce que le Souverain?

A

Désigne ce qui est supérieur, ultime; donc la finalité, le but et le sens supérieur de l’action. Ainsi, évoquer l’idée d’un souverain bien, c’est de chercher ce vers quoi tend nos désirs, nos choix et nos actions , voire l’ensemble de nos projets de vie.

23
Q

Quels sont les deux grand types de biens?

A
  • instrumentaux/utiles
  • substantiels
24
Q

Qu’est-ce que les biens instrumentaux?

A

Ce sont les choses que nous convoitons parce qu’elles nous permettent d’obtenir autre chose.

25
Q

Nomme des exemples de biens instrumentaux?

A

L’argent, la technologie, un service

26
Q

Quelle précision faudrait-il ajouter aux biens instrumentaux?

A

Le biens instrumentaux sont des «moyens» qui permettent de mieux vivre, mais ils ne sont pas l’essence de la vie bonne.

27
Q

Qu’est-ce que les biens substantiels?

A

Ce sont les expériences que nous jugeons bonnes en elles-mêmes (non pour autre chose)

28
Q

Quelle précision faudrait-il ajouter aux biens substantiels?

A

Les biens substantiels sont des «fins» (ou finalités), des idéaux possédant une valeur intrinsèque.

29
Q

Quelle est la définition de la vertu?

A

Qualité morale ou capacité à faire le bien

30
Q

Donne des exemples de vertus.

A

le courage, la maîtrise de soi, la générosité, la fidélité, la politesse, la modération, la justice et l’égalité, etc.

31
Q

Peux-tu approfondir sur la vertu?

A

Elle consiste à savoir comment et quand nous devons agir, avec modération, en évitant les extrêmes. Ainsi, l’application de la vertu doit passer par une délibération visant à trouver le juste milieu entre la « déficience et l’excès »

32
Q

Qu’est-ce qu’un jugement?

A

Un jugement est un énoncé (verbal ou écrit) qui consiste à affirmer ou nier quelque chose.

33
Q

Quels sont les deux grands types de jugement?

A
  • Les jugements descriptifs (ou factuels)
  • Les jugements prescriptifs (ou normatifs)
34
Q

Qu’est-ce que le jugement descriptif?

A

(empirique ou analytique) Au sens philosophique, un jugement descriptif est un énoncé qui porte sur la réalité telle qu’elle est. Il met en jeu des faits, des données et des définitions logiques.

35
Q

À quoi vise le jugement descriptif?

A

À l’objectivité. Il peut donc être jugé vrai ou faux, selon l’observation (empirique) ou selon la définition (analytique). On se demande s’il est possible de le vérifier.

36
Q

Qu’est-ce que le jugement prescriptif (normatif)?

A

(conditionnel ou catégorique) C’est un énoncé qui porte sur la réalité telle qu’elle devrait l’être. Il met en jeu des valeurs, des normes et des idéaux.

37
Q

À quoi vise le jugement prescriptif?

A

Il vise à l’universalité. Il peut être jugé désirable ou indésirable, bon ou mauvais, bien ou mal. On se demande s’il est possible d’universaliser mon action ou ma pensée.

38
Q

Qu’est-ce que l’universalisme d’un point de vue éthique ou moral?

A

Conception selon laquelle il existe des valeurs et des normes universelles, c-à-d qui ne sont pas uniquement relative aux préférences d’un individu ou aux croyances d’une culture.

39
Q

Quels sont les deux grandes formes d’universalisme en éthique?

A

L’universalisme de type anthropologique et l’universalisme de type normatif.

40
Q

Qu’est-ce que l’universalisme anthropologique (descriptif)?

A

Il existe des caractéristiques (biologiques/psychologiques) communes à tous les êtres humains. (Nous sommes tous semblables)

41
Q

Qu’est-ce que l’universalisme normatif (prescriptif)?

A

Il existe des normes valables pour tous les êtres humains. (Nous avons des droits individuels et des devoirs envers les autres)

42
Q
A