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hiver 2024 > INTRA ANTHROPO > Flashcards

INTRA ANTHROPO Flashcards

1
Q

def anthropologie

A

étude de la variabilité culturelle et biologique des êtres humains passés et contemporains

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2
Q

particularité de l’anthropologie

A
  1. def anthropologie
  2. curiosité infinie sur les humains
  3. adopte une perspective diachronique (évolution des cultures humaines) et synchronique (étude des sociétés contemporaines dans toute sa diversité) - 2 dimensions d’un même objet d’étude
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3
Q

distinction de l’anthropologie

A
  1. science comparative: unité et variabilité humaine comme résultat d’une interaction entre le biologique et le culturel
  2. discipline holistique dans son étude de l’être humain: comprendre l’humain sous toutes ses facettes
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4
Q

4 sous-disciplines

A

anthropologie biologique, ethnolinguistique, archéologie et ethnologie

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5
Q

2 grandes classifications

A
  1. anthropologique biologique : aspects physiques et biologiques
  2. culturelle : aspects sociaux, symboliques et culturels (archéologie, linguistique, ethnologie)
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6
Q

2 concentrations de l’anthropologie biologique

A
  1. évolution des primates humains et non- humains - paléoanthropologie (fossiles humaines et artéfacts) et primatologie (comportements des primates non-humains)
  2. Variabilité biologique des populations passées et contemporaines - génétique humaine (hérédité des traits humains), biologie des populations (effets de l’environnement et interactions culturelles) et épidémiologie (impacts différentiels des maladies)
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7
Q

def de l’archéologie

A

étude de la diversité culturelle des populations humaines anciennes à partir des vestiges matériels (objets et structure, enquêteur du passé)

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8
Q

rôle de l’archéologie

A

décrire et expliquer le mode de vie et la culture de populations anciennes en s’appuyant sur les vestiges matériels laissés sur leur passage

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9
Q

preuves du passé

A
  1. artéfacts : objets faits ou modifiés par les humains (ex. poteries, bijoux) = comprendre les compétences technologiques, traditions artistiques et croyances spirituelles
  2. Écofacts et fossiles : vestiges organiques ou d’origine naturelle (ex. os des animaux, restes alimentaires) = reconstruire le régime alimentaire, pratiques agricoles ou les activités humaines du passé
  3. Structures et témoins : artéfacts difficiles à déplacer (ex. maison, murs) = activités quotidiennes
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10
Q

domaines de l’archéologie

A

environnementale, expérimentale, préhistorique, historique, urbaine et subaquatique

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11
Q

questions auxquelles l’archéologie tente de répondre

A
  • Comment les sociétés étaient organisées?
  • Comment étaient les anciens environnements?
  • Quelles nourritures étaient ingérées?
  • Quels étaient les outils et les technologiques de l’époque?
  • Quels contacts avaient-ils et avec qui?
  • Quelles étaient leurs croyances?
  • Pourquoi les sociétés changent-elles à travers le temps?
  • Où est situé le site exactement?
  • Quels étaient les gens qui y vivaient?
  • Quel genre de travail faisaient-ils?
  • Leurs façons de faire semblent-elles avoir changé, pourquoi et comment?
  • Comment vivaient-ils quotidiennement?
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12
Q

def site archéologique

A

endroit où l’activité humaine a modifié l’environnement

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13
Q

importance des sites archéologiques

A
  1. capacité à servir de témoignage tangible de l’histoire humaine
  2. permettent de remonter le temps et comprendre les sociétés passées
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14
Q

localiser les sites archéologiques

A
  • la recherche de terrain peut se faire à partir de documents écrits quand ils existent (ex. recension des écrits, expéditions précédentes, traditions orales des communautés locales)
  • l’archéologie de sauvetage : avant la destruction par des routes ou autres constructions futures
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15
Q

méthodes de prospection (types de prospection)

A
  • au sol : indices - morceaux de poteries, pierres ou autres anomalies
  • aérienne : photographies aériennes, drones, images satellites; indices - couleurs et élévations
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16
Q

méthodes de datation

A
  1. datation relative (basée sur la stratigraphie) : évalue l’âge des artéfacts en comparant leur position relative les uns par rapport aux autres, artéfacts dans un ordre chronologique relatif et ne précise pas l’âge exacte
  2. datation absolue ou chronométrie : fournit estimation numérique de l’âge réel d’un artéfact ou d’un site - datation au carbone 14 : désintégration d’isotopes radioactifs dans les matériaux organiques
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17
Q

la stratigraphie

A
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18
Q

def ethnologie

A

étudie la diversité culturelle et sociale des humains actuels - écrit l’histoire à mesure, s’attache à comprendre ses contemporains tels qu’ils agissent au sein d’univers sociaux spécifique à travers la pratique du terrain et se fonde sur l’étude du terrain et le relativisme culturel

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19
Q

objectifs de l’ethnologie

A
  • étudie les cultures contemporaines (ex. mode de vie, parenté, etc.)
  • examiner tous les domaines de la société (ex. culture matérielle, économie, etc.)
  • expliquer les changements culturels et l’identité culturelle
  • examiner les impacts des contacts entre peuples
  • étudier les relations interpersonnelles et les rapports à l’altérité et la différence (référence à la reconnaissance et la valorisation de la différence, de l’autre et implique la prise de conscience et l’acceptation de diversités culturelles valeurs, pratiques, etc. qui caractérisent les individus et les groupes)
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20
Q

acculturation

A
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21
Q

anthropologie par acculturation

A
  1. apprendre la langue indigène (informations riches et précises)
  2. faire de l’observation participante (ex. s’impliquer dans les activités quotidiennes, dynamiques sociales)
  3. tenir un journal de terrain (ex. documenter les observations, réflexions)
22
Q

3 grands principes de Malinowski

A
  1. connaitre les normes et critères de l’ethnographie (visée scientifique) - nécessite une démarche scientifique, rigueur scientifique
  2. planter sa tente au milieu du village - préconise une immersion totale
  3. diversité de la collecte de données - observation participante, entretien semi-dirigé, cartographie, photographie (compréhension holistique)
23
Q

relativisme culturel

A

principe éthique selon lequel on doit s’abstenir de juger les pratiques d’autres peuples afin de pouvoir les comprendre en les situant dans leur contexte culturel de façon non hiérarchique - demande une ouverture d’esprit, un engagement à comprendre les motivations et significations culturelles derrière les pratiques d’une société; promouvoir respect, tolérance et compréhension mutuelle

24
Q

dangers de l’ethnocentrisme

A

peut entrainer des jugements hâtifs, des malentendus culturels et des préjugés envers les cultures différentes et tendance à considérer notre culture comme étant supérieure, normale ou plus valable

25
Q

caractéristiques de la culture

A

apprise, partagée, symbolique et intégrée

26
Q

enculturation

A

processus par lequel les gens apprennent les exigences de leur culture et acquièrent les valeurs et comportements appropriés ou nécessaires pour être reconnus comme « compétents culturellement » - processus par lequel la culture est apprise et transmise d’une génération à l’autre, qui mène à l’identification à un groupe (ex. manger, boire = encadrés par normes sociales, quoi, quand et comment)

27
Q

def ethnolinguistique

A

étude de la variabilité linguistique à travers les différentes sociétés humaines (ex. évolution, transformation, adaptation en fonction des contextes culturels) - intérêt au contexte social et culturel à travers le temps et l’espace

28
Q

relativité linguistique

A

la langue influence la pensée de manière significative; différentes langues peuvent conduire à des perspectives culturelles différentes et chaque langue à sa propre réalité cognitive : la langue reflète une diversité de conceptions du monde

29
Q

ex. relativité linguistique

A

la neige chez les Inuits en Inuktitut - qanik : neige qui tombe, aputi : neige sur le sol, pukak : neige cristalline sur le sol, aniu : neige servant à faire de l’eau, etc.

30
Q

universalisme

A

soutient que certaines structures cognitives sont innées et universelles, indépendamment de la langue parlée

31
Q

ex. universalisme

A

ex. concept du temps - en anglais, utilisation de termes spécifiques pour décrire le temps (passé, présent. futur) VS mandarin, le temps s’exprime de manière plus contextuelle; dépend du contexte, utilisation des adverbes de temps

32
Q

la langue selon Ferdinand de Saussure

A

représente le système linguistique abstrait, c’est le code partagé par une communauté linguistique. La langue est une entité sociale, un ensemble de règles et conventions partagés; structure qui permet la communication. La langue est pour nous le langage moins la parole

33
Q

la parole selon Ferdinand de Saussure

A

représente l’acte individuel de parler; utilisation de la langue par un locuteur. Résultat de l’application individuelle des règles de la langue. En séparant la langue et la parole, on sépare ce qui est social de ce qui est individuel

34
Q

la langage selon Ferdinand de Saussure

A

englobe l’ensemble du phénomène de communication humaine, combinant la langue et la parole. Activité générale de communication, l’expression du pensée par la parole. Processus dynamique où la langue est mise en oeuvre à travers la parole pour créer du sens et communiquer

35
Q

def langue

A

ensemble de dialectes intercompréhensibles - personnes qui parlent le même dialecte peuvent se comprendre

36
Q

def dialecte

A

variété linguistique propre à un groupe d’utilisateurs déterminés - intercompréhension avec les autres dialectes d’une même langue

37
Q

def créole

A

langues nées au cours des colonisations européennes des XVIIe-XVIIIe siècles dans le contexte des contacts de populations liées à l’esclavage

38
Q

enculturation et socialisation linguistique

A

processus par lequel les enfants ou autres novices acquièrent des connaissances et pratiques qui leur permettent de participer adéquatement à la vie sociale d’une communauté - socialisation à la langue et par la langue

39
Q

def transfert linguistique

A
  • lorsqu’une personne adopte comme principale langue d’usage à la maison, une langue différente de sa langue maternelle
  • lorsqu’une communauté cesse d’utiliser sa langue maternelle au profit d’une autre langue, souvent plus dominante sur le plan social, économique ou politique
  • largement étudié avec des communautés qui ne comptent plus que quelques locuteurs (ex. transmission intergénérationnelle plus difficile)
40
Q

influence du transfert linguistique

A
  • la langue est plus qu’un moyen de communication - elle véhicule des modes de pensées, expressions culturelles, des traditions et des connaissances
  • perte de langue = perte de patrimoine culturel (ex. expressions artistiques, chants, contes, etc.) et identité culturelle (ex. déracinement, déconnection de l’héritage)
41
Q

def anthropologie biologique

A

étude de la variabilité biologique dans le temps et l’espace - diversité génétique, anatomique et comportementale au sein des populations et changements dans les caractéristiques biologiques des êtres humains à travers les époques et dans différentes régions géographiques

42
Q

spécialités de l’anthropologie biologique

A
  1. étude de l’évolution des primates humains et non-humains : paléoanthropologie (ancêtres humains) et primatologie (primates non-humains)
  2. étude de la variabilité biologique humaine : bioarchéologie (restes humains), anthropologie médico-légale (contextes légaux et judiciaires) et anthropologie moléculaire (variation génétique, retracer migrations humaines, liens génétiques et adaptations)
43
Q

def paléoanthropologie et objectif

A

étude de l’évolution de la lignée humaine - étude des hominidés et de leurs ancêtres humains fossiles
- objectif : comprendre l’évolution humaine

44
Q

preuves utilisées en paléoanthropologie

A
  1. morphologie (ex. taille du cerveau, forme du crâne, dentition, structure osseuse = mode de vie, régime alimentaire)
  2. reconstruction environnementale (ex. fossiles végétaux, outils de pierre = indices sur le climat, végétation et comportement social)
45
Q

lignée humaine

A

hominidés, homininés, hominini et homo

46
Q

def primatologie

A

étude du comportement (ex. communication), de l’écologie (ex. interaction avec l’environnement), de l’anatomie (ex. similitudes/différences) et de la génétique (ex. liens évolutifs) des primates dans une perspective comparative

47
Q

dernier ancêtre commun (DAC)

A

reconstruire l’arbre évolutif; partagé entre différentes lignées de primates

48
Q

approche comparative pour comprendre l’humain

A
  1. comportements (ex. interactions sociales, communication)
  2. écologie (ex. interaction avec l’environnement)
  3. morphologie/anatomie (ex. similitudes structurelles et fonctionnelles)
  4. génétique (ex. reconstruire arbres phylogénétiques, relations évolutives, DAC)
49
Q

fondements de la primatologie

A
  • aucune espèce ne transforme son environnement comme peut le faire un humain dans l’ordre des primates (ex. impacts écologiques et changements environnementaux); tendance de l’espèce humaine à se voir comme une composante externe de l’ordre naturel, à cause de la culture alors qu’elle en fait partie
  • notre corps, système digestif, physiologie, comme la plupart de nos comportements sont de ceux des primates (ex. lien évolutif)
50
Q
A
51
Q

« la primatologie remplace l’humain dans l’ordre naturel »

A

…au sein de la nature; en référence à la perspective comparative (ex. éclairer l’origine de nos propres comportements sociaux et établir des comparaisons évolutives, comprendre la place de l’humain dans le règne animal)

52
Q

pièges à éviter en primatologie

A
  1. anthropomorphisme : attribuer des intentions, des émotions ou des capacités humaines à des animaux non humains - les primates ont leur propres comportements, motivations et modes de communication et peut brouiller notre compréhension réelle du comportement des primates
  2. captivité : débat éthique : est-il justifié de priver des animaux de leur liberté pour les étudier? (ex. stress, bien-être, privation de leur environnement naturel)
  3. expériences : procéder avec parcimonie lorsque l’on « manipule » (physiquement ou psychologiquement) les singes - prudence; minimiser toute forme de stress inutile/perturbation dans la vie des primates

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