Intra Flashcards
Qu’est-ce que la mischief rule?
On propose une série de questions pour établir ce qu’est l’intention du législateur.
Lien avec la méthode téléologique
Qu’est-ce que literal rule?
On ne s’en tient qu’au texte formulé par le législateur, et s’il est clair, il n’y a pas lieu de l’interpréter.
On interprète les mots selon leur sens ordinaire, a priori (sens qu’ils auront dans le dictionnaire)
Qu’est-ce que la golden rule?
Si l’interprétation arrive à des résultats absurdes, l’interprète peut choisir une autre interprétation qui ne mènerait pas à des conséquences absurdes.
On tient compte de l’effet de la loi dans les faits, la situation soumise à l’interprète, pour se demander si le résultat est absurde.
Qu’est-ce que la modern rule?
« Aujourd’hui il n’y a qu’un seul principe ou solution : il faut lire les termes d’une loi dans leur contexte global en suivant le sens ordinaire et grammatical qui s’harmonise avec l’esprit de la loi, l’objet de la loi et l’intention du législateur ».
Que faut-il retenir de l’arrêt Sommerville?
L’objectif est donc bel et bien commercial. Il faut entendre « transporte des grains à destination commerciale ». La Loi a pour but d’empêcher qu’il mette en marché son grain en-dehors de la Saskatchewan, et l’art. 32b) est destiné à empêcher le transport du grain à cette fin en-dehors de la Saskatchewan. Interpréter l’art. 32b) comme s’appliquant aux circonstances de l’espèce, c’est appliquer cet article à un objet non visé par la loi et conclure que la loi s’applique à des fins autres que la règlementation du trafic et du commerce.
L’interprétation s’est faite autour de l’objectif de la disposition.
Lorsqu’une loi est refondue, doit-on chercher l’intention du législateur dans l’ancienne disposition ou la nouvelle?
Ancienne. Toutefois, s’il les deux textes sont incompatibles:
Les lois refondues prévalent sur les lois remplacées pour tout événement survenu à compter de la date d’entrée en vigueur des lois refondues
MAIS
Les lois remplacées prévalent sur les lois refondues pour tout événement survenu avant cette date.
Le titre et le titre abrégé peuvent-ils être pris en compte par l’interprète?
OUI
Qu’est-ce qu’une définition exhaustive et comment la reconnait-on?
Elle délimite complètement l’extension d’un concept.
Signifie, s’entend ou désigne = exhaustif
Qu’est-ce qu’une définition non exhaustive et comment la reconnait-on?
Vient donner des indications, évoquer une situation plus précise, mais n’écarte pas le sens ordinaire des termes
Comprend = non exhaustif
Que faut-il retenir de l’arrêt Verrette?
La définition du mot “nu” dans l’article du C.cr. est non exhaustive et déterminative
Si on ne concluait pas au caractère déterminatif et complémentaire du mot « nu », il faudrait conclure que seuls ceux qui sont vêtus sont nus.
Les rubriques ou intertitres doivent-ils être pris en compte par l’interprète?
OUI.
Les notes marginales doivent-elles être pris en compte par l’interprète?
Pas le produit du législateur, donc pas vraiment un élément fort à analyser.
Un juge ne pourrait baser son raisonnement sur elles, mais elles sont des indices qui peuvent soutenir d’autres types de raisonnement.
Quelle est la différence entre une définition réelle et terminologique?
Les définitions réelles déterminent le sens réel d’une notion juridique, elles disent ce qu’elle est. Elles ont une portée générale.
Les définitions terminologiques donnent au mot le contenu qu’elles veulent. Elles ont une portée limitée.
Quel est le fondement de la méthode grammaticale?
Le texte est un élément important de la communication entre le législateur et ses destinataires et qu’on ne saurait le négliger.
Son objectif est la recherche de l’intention exprimée grammaticalement par le législateur.
Que faut-il retenir de l’arrêt Bell ExpressVu?
Lorsqu’on interprète les mots utilisés à l’al. 9(1)c) suivant le sens ordinaire et grammatical et en tenant compte des définitions de l’art. 2, cette disposition a pour effet d’interdire à quiconque de décoder au Canada tout signal d’abonnement brouillé, quelle que soit son origine, à moins d’avoir obtenu la permission de le faire de la personne légitimement autorisée.
En élargissant le contexte, c’est l’interprétation qui doit primer.