intra Flashcards

1
Q

Qu’Est-ce qu’une pensée critique/senscritique/esprit critique ??

A

sens étymiologie = idée de séparer, décider, juger
sens populaire= jugement négatif (ex: critique littéraire, critique culturelle, etc.)

c’est un jugement d’appréciation, Remettre en question la validité d’une connaissance/vérité
Ne signifie pas nécessaire que la réflexion sur une connaissance mènera à l’invalider
«Liberté de douter, d’interroger, de s’exprimer» (Desbiens, 1999, p. 7)
Audace et courage de se demander «pourquoi»?, «à qui est-ce utile»?, «quels intérêts ça rapporte»? «à qui ça rapporte»? «quelles valeurs ça vient appuyer ou renforcer»
«Un doute méthodique qui vise à instaurer des espaces de réflexion et de discussion, (…) de remettre en question des normes, des idées ou des façons de faire» (Jeffrey, 1999, p. 37).
«Il ne s’agit pas de nier notre «voix intérieure» au profit des experts, du savoir savant, mais bien de s’harmoniser aux autres» (Guilbert, 1999, p. 96).
«Une pensée raisonnable et réflexive orientée vers une décision quant à ce qu’il faut croire ou faire» (Boisvert, 1999, p. 100).
«Le but ultime est de former des citoyens capables de débattre et d’argumenter en vue de participer de manière éclairée aux décisions collectives» (Lebuis & Lamer, 1999, p. 118).
«Une investigation dont le but est d’explorer une situation, un phénomène, une question ou un problème afin d’en arriver à formuler une hypothèse ou une conclusion qui intègre toute l’information disponible et qui peut alors se démontrer de façon convaincante» (Kurfiss, 1988, cité dans Boisvert, 1999, p. 3).
La pensée critique nous permet d’avoir une meilleure compréhension des idées, des données, des arguments qui sous-tendent un phénomène, de mettre à jour ce qui est implicite (Leicester, 2010)

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2
Q

nommez des freins à l’esprit critique

A

Les idées a priori (sans examen approfondi)
Raisonnement, mythes, traditions, le gros bon sens
Les préjugés, les stéréotypes
Les absolus, les «grandes vérités»
L’insécurité
Le conformisme
Les mentalités (normes communes à un groupe sans devoir faire un effort d’approfondissement)
La pensée que tout dépend de chacun, tout dépend des opinions de chacun (nous sommes tous différents)
Si tout est relatif, à quoi bon questionner les connaissances, opinions, vérités.

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3
Q

Pourquoi l’esprit critique est important?

A

«Aider à améliorer leur jugement et leur capacité de décision, quant aux idées et aux actions, les leurs et celles des autres» (Boisvert, 1999, p. 19).
Dans une société où tout bouge rapidement, où l’information circule à flot, importance d’observer un certain recul et d’évaluer les idées, les informations, les sources afin de prendre une décision éclairée (donc faire preuve d’esprit critique)
Nous vivons dans un contexte pluriel, aux codes multiples, multiculturel, d’éclatement des valeurs, des possibles, où plusieurs voix se font entendre
Départager la validité de tous les points de vue
Confronter les idées
Multiplication des points de vue, informations sont nombreuses, elles circulent rapidement, d’où l’importance de les questionner par la recherche de faits
Parce que notre pensée laissée à elle-même est biaisée, déformée, mal informée, partiale, empreinte de préjugés
Amener à faire des choix personnels éclairés
«Être capable de prendre position devant l’inédit ou des questions prêtant à controverse (…). Porter un jugement adéquat sur les avis des experts» (Boisvert, 1999, p. 11).

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4
Q

Quel est l’importance de la pensée critique en clinique, en éducation à la sexualité, en milieu de travail?

A

Défaire les préjugés, donner des faits plus justes à la lumière des connaissances
Sexualité humaine = mythes
Déconstruire certaines idées reçues, faire le tri des idées (entre celles rigoureuses et pertinentes de celles qui relèvent du préjugé, du stéréotype)
Gros bon sens, tradition, les syllogismes
Défendre un cas à la lumière de l’analyse du problème et des connaissances y étant associées, à partir d’arguments solidement ancrés
Être en mesure d’élaborer un discours ferme et approprié
Défendre des points de vues, des intérêts politiques, des stratégies et des positions de certains organismes en faisant usage de faits documentés rigoureusement

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5
Q

Qu’est-ce que la pensée critique demande?

A
Ouverture
Curiosité
Sollicitude
Empathie, altruisme
Compassion
Tolérance
Décentration = se distancier de ses valeurs pour comprendre les autres points de vue, avoir un discours moins entaché de ses propres valeurs
Éviter les discours polarisés (où l’on observe souvent une forte implication émotive)
L’émotion est parfois réflexe.
Rares sont les sujets neutres.
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6
Q

Quel est le lien entre le sens critique et le pouvoir?

A

Réfléchir de manière critique prend comme ancrage la prémisse que les flux de pouvoir sont constants et permanents dans nos vies et concernent plusieurs questions
Regarder un problème/un phénomène/une question de manière critique implique de regarder les pouvoirs, de se demander à qui ou à quoi profite telle position, telle perspective, quels sont les intérêts politiques, économiques ou sociaux en jeu
Il y a souvent des intérêts multiples dans une même problématique
Le sens critique nous demande d’observer un certain scepticisme face à ce qui nous est présenté
À ne pas confondre avec le fait de sciemment et constamment tout remettre en question

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7
Q

comment arriver à savoir si un raisonnement est valide?

A

Faire preuve d’impartialité
Tenir compte de la situation dans son ensemble
Tolérer l’ambiguïté
Tenir compte des points de vue opposés
Se sortir de l’égocentrisme et du sociocentrisme*
Habiletés à raisonner et argumenter
Capacité à évaluer la crédibilité d’une source
Envisager les conséquences de certains points de vue

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8
Q

quels sont les 8 éléments du raisonnement?

A

1) Tout raisonnement a un but, une intention
Quel est son objectif, qu’est-ce qu’on souhaite démontrer?
2) Tout raisonnement est une tentative pour régler un problème, répondre à une question
Quelle est la question?
3 & 4) Tout raisonnement se base sur des présupposés (ce que l’on tient pour acquis) et des points de vue (cadres de référence, perspectives)
Est-ce que les présupposés sont justifiables et justifiés?
Existe-t-il des perspectives contraires? Si oui, sur quel cadre repose leur point de vue?
5) Tout raisonnement est supporté par des données, des informations, des preuves
Trouver des données qui confirment et infirment ce que vous avancez
S’assurer que les données/informations utilisées sont claires, justes et pertinentes
6) Tout raisonnement est façonné et exprimé à l’aide de concepts et d’idées
Quels sont les concepts clés devant être clairement définis en fonction du problème?
Quelles sont les définitions alternatives?
Utiliser les concepts avec précision
7) Tout raisonnement se compose d’inférences, d’interprétations à partir desquelles nous tirons des conclusions
Inférer à partir de ce que les données suggèrent
Les inférences sont-elles cohérentes entre elles?
8) Tout raisonnement engendre certaines implications et conséquences
Quelles sont les implications qui découlent des inférences?
De quelles façons les conclusions pourraient être utilisées (et par qui, pour soutenir quoi)?

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9
Q

quels sont les critères d’une bonne pensée ?

A

Clarté : facile à comprendre, compréhensible, langage simple (vs démagogie)
Justesse : les arguments sont véridiques, établis, confirmés, corroborés, plausibles
Importance/pertinence : l’accent est mis sur ce qui est important pour la question à l’étude, sur des éléments centraux, essentiels, significatifs
4) Suffisance : les arguments sont adéquats avec ce que vous souhaitez démontrer, complets, approfondis
5) Profonde : les arguments ne sont pas superficiels, ils sont nuancés, répondent à la question, tiennent compte des théories sous-jacentes, tient compte de l’étendue et la portée de la question
6) Précise : les arguments sont détaillés, spécifiques, rapportés de manière fidèle

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10
Q

quelle est la condition première de la déviance

A

Étudier la déviance signifie aller au-delà des opinions personnelles afin d’explorer les processus socioculturels impliqués dans la définition et la gestion de la déviance
La conviction personnelle que quelque chose est déviant, qu’elle remet en cause vos valeurs et vos croyances, ne signifie pas automatiquement que le comportement en question est déviant.
La déviance doit s’inscrire dans un contexte social et l’on doit tenir compte des caractéristiques de la société dans laquelle elle émerge.
Absence de déviance = conformité ou «normalité»

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11
Q

Selon le ditionnaire larousse … qu’est-ce qu’une déviance?

A

Caractère de ce qui s’écarte de la norme
Position d’un individu ou d’un groupe qui conteste, transgresse et qui se met à l’écart de règles et de normes en vigueur dans un système social donné
Cette définition semble assez claire en apparence. La déviance implique la transgression d’une norme acceptée dans un contexte social spécifique. On ne parle pas d’universalité de la norme et la définition est assez ouverte pour que l’on comprenne qu’une norme n’est peut-être pas la même partout.

Pas les personne qui se mette a l’écart, soufvent la société.. Pas toujours qu’on conteste
La déviance implique la transgression d’une norme acceptée dans un contexte social spécifique.
On ne parle pas d’universalité de la norme et la définition est assez ouverte pour que l’on comprenne qu’une norme n’est peut-être pas la même partout.
Sans jugement de valeur apparent.

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12
Q

Selon le merriam webster, quest ce que la deviance? pourquoi cette définition dérange?

A

Synonymes : aberrant, anormal, irrégulier, atypique, contre nature, tortueux
Antonymes : naturel, normal, typique
Vous voyez que sa définition est quand même assez forte et lourde de sens. Être déviant est assez grave pour porter le titre de contre nature (il y a des implications théoriques et éthiques de supposer une nature des choses et de l’ordre social, on a longtemps supposé que les femmes étaient naturellement disposé à la vie domestique de par leur instinct maternel, parce qu’elles sont plus près de la vie intérieure par leur nature plus émotive).

On verra tout le long du cour que ces termes sont encore et toujours employés par certains groupes afin de justifier leurs actions ou intentions: les groupes anti-gais utiliseront souvent ce langage du contre nature, un évesque de Québec a dit publiquement il y a moins d’un an que l’homosexualité est une aberration, certains diront qu’elle n’est pas normal car elle va à l’encontre de l’ordre naturel de la complémentarité des sexes.

Mots chargés de connotation négative
Implications théoriques et éthiques de supposer une nature des choses et de l’ordre social, on a longtemps supposé que les femmes étaient naturellement disposé à la vie domestique de par leur instinct maternel, parce qu’elles sont plus près de la vie intérieure par leur nature plus émotive.
Implique un jugement de valeur

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13
Q

Qu’Est-ce qu’une norme?

A

Règles, critères, principes, attentes qui régissent/structurent le comportement

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14
Q

Quels sont les types de normes?

A

1) Traditions/étiquette: le refus de s’y plier peut vous faire passer comme un être étrange, impoli ou fauteur de troubles.
Ex. la bienséance, le civisme
2) Mœurs/valeurs: sont souvent vues comme les fondements de la moralité dans une culture. Aller à l’encontre de ce type de norme peut mener à recevoir l’étiquette d’immoral, de pécheur.
Ex. L’inceste de 2e type, Se faire avorter, avoir des enfants dependant des niveaux de vie, étudier en musique

3) Juridique Aller à l’encontre d’une norme juridique mène à une sanction pénale et/ou juridique et mène au statut de criminel.
Ex. L’inceste

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15
Q

comment les normes guident le comportement?

A

1) Système de réprimandes/punitions (sanctions négatives)

2) Système de récompenses (sanctions positives)

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16
Q

On peut voir la norme selon 2 grands principes, quels sont-ils?

A

Statistique (moyenne) : écart à la majorité (les deux pôles peuvent représenter la déviance, exemple: compulsion sexuelle ou asexualité) La norme peut représenter la moyenne ou la majorité, les deux pôles peuvent représenter la déviance (exemple de compulsion sexuelle, asexualité, sexualité normale)

Éthique : écart face à un idéal
Rapprochement d’un idéal, distance face à un idéal représente une transgression

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17
Q

quelles sont les points de vue sur la déviance?

A

le point de vue objectif (positiviste)

le point de vue subjectif (constructiviste)

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18
Q

expliquer le pt de vue objectif sur la déviance?

A

La présence de certaines caractéristiques ou comportements font qu’une personne est déviante
Intrinsèque à l’individu, dans sa nature, son corps, son esprit
On s’intéresse au pourquoi certaines personnes sont déviantes, pourquoi elles transgressent les normes
On va parfois mettre en cause la génétique
Le point de vue objectif concernant la déviance fait référence aux théories positivistes
Ex. les recherches sur la personnalité et la criminalité
Tentative d’identifier une caractéristique commune à tous les individus qui ont commis un crime quelconque

Il s’agit ici de quelque chose d’intrinsèque à l’individu, dans sa nature, son corps, son esprit. On parle du gène criminel, du gène gay, de toutes formes de mesures qui établissent un barème entre ce qui entre dans une norme et ce qui s’en éloigne.

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19
Q

qu’est-ce que le positivisme?

A

ses prémisses de base:
Ses prémisses de base :
On recherche les causes de la déviance chez/dans la personne (type de personnalité, éducation, environnement, etc.) ou dans l’acte lui-même (ex. émotions ressenties lors du comportement déviant)
On souhaite agir sur les causes par plusieurs modes de contrôles sociaux (traitement, lois, médical)
Exemple : fonctionnalisme, anomie, opportunités bloquées, opportunités différentielles, tolérance à la frustration, apprentissage social…
Par exemple, certains diront que nous avons certaines opportunités dans la vie en société mais dépendamment de notre position sociale ou classe sociale, on fait le choix entre le légitime ou l’illégitime comme moyens pour atteindre un but.
Les théoriciens du contrôle social cherchent à savoir pourquoi la majorité des gens ne dévie pas, pourquoi la majorité des personnes ne sont pas déviantes
On présuppose que la déviance est attirante, excitante. C’est donc à cause du contrôle exercé que les gens respectent les normes
Même si on pose la question autrement, on demeure toujours dans une vision positiviste des problèmes en ce sens qu’il y a recherche de causes chez un groupe de personnes.

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20
Q

Qu’Est-ce que la phrénologie?

A

Théorie d’analyse de la composition du crâne qui avance qu’il existerait un lien entre le faciès et les bosses du crâne ainsi que les mœurs et les capacités intellectuelles.

Théorie du criminel-né.
On cherche avec cette pseudo-science à identifier les gens aux mœurs douteuses, les gens qui causent problème à la société, à son bon ordre et à sa morale.

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21
Q

Quelles sont les 3 principales caractéristiques du point de vue objectif ?

A

N’oubliez pas que du point de vue objectif, on présuppose que la déviance s’observe, se mesure et elle se définit en fonction de caractéristiques qui font la déviance. Les déviants ont des caractéristiques communes qui sont identifiables. Ces caractéristiques peuvent se regrouper autour de 3 thèmes.

1) La rareté statistique ( (loi normale) Quelque chose qui n’est pas typique est déviant. Ce qui est rare, ce qui dévie de la majorité est déviant. )
2) Le tort causé
3) La réaction sociale

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22
Q

Quelles osnt les limites de définir la déviance apr rareté statistiques ?

A

Au niveau de la définition: comment définit-on ce qui est rare? Est-ce la barre des 50%, moins de 30%? Pensez à l’exemple de la sexualité. Quelle est la fréquence d’une bonne sexualité? Les gens qui en ont trop ou pas assez sont-ils déviants? Quand trop devient trop et problématique?
Ce que l’on croit être rare ne l’est peut-être pas: Une étude de santé Canada a démontrée que 40% des adolescents de secondaire 4 ont déjà fumé du pot. Est-ce un phénomène rare? Même s’il ne l’est pas la société a quand même instauré des efforts de contrôle formels et préventifs afin d’en réduire la portée.
Plusieurs phénomènes sont rares mais ne sont toutefois pas considérés comme déviants: être gaucher, un virtuose du violon en bas âge

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23
Q

expliquer la caractéristiques du tort causé de la déviance.

A

Le tort causé: si une personne cause du tort a autrui, elle est déviante. On peut également parler d’un tort causé à un concept plus abstrait (exemple: aux croyances, à l’ordre morale, etc.)
Selon cette caractéristique, si quelqu’un cause un tort, elle est déviante. Le type de tort de plus évident est le tort physique, mais on entend souvent aussi parler de tort à la société, au tissu social, une menace à la sécurité de la population.

On peut aussi parler d’un tort causé à un concept plus volatil et abstrait comme les croyances religieuse, à l’ordre moral, aux valeurs profondes. On aura l’occasion de voir dans quelques cours à quel point au Québec les notions d’offenses à dieu, de péché mais aussi de torts causés à la famille ont pu joué dans le contrôle social de la sexualité.

Mais revenons à la notion de tort. La notion de tort causé est également très forte dans les discours populaires et médiatiques et amène souvent des actions concrètes de contrôle. Pensons à la cigarette par exemple et toutes les lois et règlements municipaux mis en place au nom du tort causé à autrui, à la société, à soi-même.

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24
Q

Quels sont les limites de définir la déviance par le tort causé?

A

le trot n’est pas toujours très clair, mesuré, démontré ou facilement mesurable.
(il change dans le temps aussi ex: masturbation/féminisme)

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25
Q

expliquez la réaction sociale par rapport au déviance. (3e caractéristiques)

A

un événement qui engendre une réponse négative est déviant
Une autre définition de la déviance associée au point de vue objectif est ancrée dans la nature de la réaction sociale qu’elle engendre.

Dit en termes simplifiés, un événement qui engendre une réponse négative est déviant.

Mais cette définition soulève aussi quelques questions: pourquoi la société réagit négativement envers certains actes, actions ou comportement et non envers d’autres? C’est la réaction de qui qui compte?

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26
Q

quelles sont les limites définir la déviance par la réaction sociale?

A

La déviance définit par rapport à la réaction sociale est problématique car le consensus existe rarement. Plusieurs groupes vont se battre pour faire valoir leurs intérêts, et dans les luttes de pouvoir il y a toujours une forme d’inclusion, d’exclusion, de nous et eux, d’acceptation et de rejet.
Pourquoi la société réagit négativement envers certains actes, actions ou comportement et non envers d’autres? C’est la réaction de qui qui compte?
La réaction sociale n’est pas universelle.

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27
Q

comment le consensus se manifeste-il dnas la société d’aujourd’hui?

A

Avec la définition du point de vue objectif de la déviance, on présume une certaine forme de consensus. On verra au prochain cour que dans la société actuelle, dite postmoderne ou postindustrielle, le consensus existe de moins en moins à cause de l’éclatement des réalités subjectives et l’appartenance à de multiples groupes et sous-groupes. Le consensus normatif est difficile à obtenir et à mesurer.

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28
Q

Quel lien est entretenue entre le consensus et la norme jurisdique?

A

Norme juridique comme processus politique : ne signifie nullement qu’elle représente la majorité de l’opinion des citoyens
2 visions de la loi ou de la norme juridique :
Vision consensuelle : la loi résulte du consensus sociétal et est mise en application de manière égale pour tous
Vision conflictuelle : la loi est un outil créé par les classes dirigeantes et frappe plus fort les gens vulnérables

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29
Q

est-ce que la loi est une objectivité normative?

A

L’objectivité de la loi est grandement critiquée
Exemple : le meurtre est mauvais en soi
Mais : que faire des crimes de guerre, légitime défense, peine de mort ?
Dans les deux cas on enlève la vie à quelqu’un. Dans un cas l’acte est répréhensible et constitue une infraction, dans les autres cas on parle de dommage collatéraux, de réparation d’un tort.

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30
Q

qu’est-ce que le point de vue subjectif de la déviance?

A

Il n’existe pas de caractéristiques observables pour identifier la déviance. Sa conceptualisation vient d’ailleurs. On ne peut la reconnaître en soi, quelqu’un d’autre l’a identifié pour nous
Le point de vue subjectif concernant la déviance fait référence aux théories interprétatives (ou compréhensives et/ou critiques)

À l’intérieur du point de vue subjectif, on stipule que la déviance est créée par le social ou la société par tout un processus de définition. Lorsqu’on donne le statut de déviance à un acte, un comportement ou une personne, on appose une étiquette qui sert à différencier ceux qui sont normaux de ceux qui ne le sont pas.

On ne peut pas faire abstraction de la notion de pouvoir à l’intérieur du point de vue subjectif. On verra dans le cour 5 que pour en arriver à définir un problème et en faire une forme de déviance, on a besoin de gens en position de pouvoir, qui ont la capacité de définir et d’agir sur ce qui a été identifié comme une situation problème. Tout au long du cour on verra aussi que différents groupes compétitionnent ensemble pour leur capacité de définir les problèmes, ses paramètres et les interventions qui en découlent. On va donc parler de constructivisme pour avancer que la déviance est socialement construite et varie d’un lieu à l’autre et d’une période à l’autre. On verra au prochain cour par exemple de quelle façon les filles mères ont été identifiées et traitées comme déviantes dans le Québec d’avant les années 1960. Tout le discours religieux, social et familial convergeaient à étiqueter la maternité avant le mariage d’acte contre nature qui mérite une prise en charge.

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31
Q

Qu’est-ce que le constructivisme?

A

Constructivisme : ce qui est considéré comme normal ou déviant ne peut être compris que dans un contexte spécifique dans une période donnée

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32
Q

quelles sont les prémisses de base des théories interprétatives?

A

Prémisses de base :
Les codes, règles, normes et lois émergent d’un processus d’interprétation et non d’une morale absolue
On met l’accent sur les pouvoirs impliqués dans les définitions de la déviance
Ne s’attardent pas à expliquer et analyser la transgression d’une norme mais bien la nature et la source de cette dernière

*Nous ne somme plus ici dans la champ du positivisme mais bien dans le champ interprétatif. On appelle également ce champ des théories compréhensives et les théories critiques. POUVEZ ME NOMMER CERTAINES THÉORIES CRITIQUES OU INTERPRÉTATIVES? (FÉMINISME, MARXISME en sont des exemples).

On regarde les processus par lesquels les normes sont créées et l’impact que ces normes ont sur les personnes ou certains groupes sociaux.

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33
Q

qu’est-ce que l’interactionnisme symbolique et dans quelle vision il s’inscrit?

A

dans la vision interprétatives.
Interactionnisme symbolique : nous développons notre vision du monde et des normes en interaction avec les autres. Nous partageons certaines significations avec certains et nous éloignons de d’autres groupes de par leur lecture des problèmes

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34
Q

Qu,estpce que la dévaince selon la vision interprétatives de l’étiquetage social?

A

 la déviance est une étiquette apposée à quelqu’un, ce qui influence la perception que les autres se font de cette personne et la perception que la personne a d’elle-même
 Déviance primaire: nous avons tous fait des actes déviants au cours de nos vies, mais la majorité ne s’est pas fait prendre
 Déviance secondaire: ceux qui s’enfonce dans un mode de vie plus déviant et se font prendre mettent en marche tout un système de prise en charge formel et/ou informel: rejet des pairs, réactions familiales négatives qui font en sorte que la personne se sent exclue et peut finir par accepter et intérioriser l’image que l’on se fait d’elle.
 Par le processus de stigmatisation, les gens tentent de cacher et gérer le stigma de différente façons (EXEMPLE DE L’HOMOSEXUALITÉ CACHÉE, DOWN LOW)
 ON PEUT SE CACHER OU AU CONTRAIRE ACCEPTER L’ÉTIQUETTE ET S’INVESTIR DANS UN MODE DE VIE PRATIQUEMENT EXCLISIVEMENT GAI.

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35
Q

Distinguer la déviance primaire de celle secondaire

A

Déviance primaire: on a tous fait des actes déviants dans nos vies, mais la majorité ne s’est pas fait prendre.
Déviance secondaire: ceux qui s’enfonce dans un mode de vie plus déviant et se font prendre mettent en marche tout un système de prise en charge formel et/ou informel: rejet des pairs, réactions familiales négatives qui font en sorte que la personne se sent exclue et peut finir par accepter et intérioriser l’image que l’on se fait d’elle.

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36
Q

Quelles sont les deux principales conséquences de la déviance?

A

 Exclusion
 Récompenser la conduite exemplaire des conformistes
On traite la personne différemment

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37
Q

Qu’est-ce que la déviance tertiaire?

A

 Certains auteurs parlent d’une déviance tertiaire qui fait référence à une forme de résistance, de reconnaissance, de réappropriation et/ou de rejet d’une étiquette de « déviant »
 Ceux qui ont fait l’objet d’une déviance secondaire, peuvent résister à l’étiquette en tant que déviance dans un désir de changer les normes, de changer les mentalités, de changer les perceptions et façons de définir ce qui est « normal »

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38
Q

Le point de vue objectif de la déviance met l’accent sur quoi?

A

Sur le déviant, ou l’Acte en lui-même.

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39
Q

Dans quel paradigme s’inscrit le point de vue objectif?

A

Le positivisme

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40
Q

Quelle question résumerait bien la pensée objective de la déviance?

A

Pourquoi on est/devient déviant, pourquoi les gens transgressent?

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41
Q

Le point de vue subjectif met l’accent sur quoi?

A

Accent= les processus sociaux impliqués dans la création/attribution de la déviance

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42
Q

Dans quel paradigme s’inscrit le point de vue subjectif?

A

Paradigme= interprétatif

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43
Q

Quelle question résumerait bien la pensée subjective de la déviance?

A

Qui décide de ce qui est déviant et comment, quels sont les pouvoirs en jeu ?

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44
Q

Que’est ce que l’étude du contrôle social?

A

 L’analyse des façons dont le social ou la société régule/gère et modèle les comportements individuels
 C’est l’étude des mécanismes et ressources utilisés par une société pour influencer le comportement des autres
 Par le contrôle on stimule des comportements et on en réprimande et sanctionne d’autres
 Ressources matérielles et non matérielles disponibles pour s’assurer que les membres d’une société adoptent des comportements en conformité avec les normes
 Il recouvre toutes manières organisées par la société comme réponse aux personnes ou comportements considérés comme problématiques, déviants, menaçants, dérangeants, indésirables.

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45
Q

Quels sont les niveaux de contrôle social?

A
  1. Rétroactif : comment on gère/traite/intervient auprès d’un déviant
  2. Préventif : à travers les agents de contrôle, on tente de prévenir l’apparition d’une situation problème
  3. Contrôle de soi (auto-contrôle) : lorsque la personne régule ses propres comportements. C’est le but ultime du contrôle social !
  4. Contrôle (conscient ou non) de soi pour correspondre à la norme
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46
Q

Nommez des types de réponse au contrôle social.

A
	Justice
	Ségrégation
	Enfermement
	Sécurité publique 
	Santé publique 
	Punition
	Traitement
	Prévention
	Surveillance
	Dissuasion
	Éducation
	Réhabilitation
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47
Q

Quelles sont les formes de contrôle social?

A

 Contrôle formel : implique l’intervention d’une tierce partie en position de pouvoir mandaté.
 Contrôle légal (juridique)
 Contrôle médical et les « logues »!
 Contrôle informel
 Comportements/événements/perturbations de la vie quotidienne gérés sans l’intervention d’un représentant officiel mandaté. Dans ce type de contrôle, les gens agissent en tant que citoyens.
 Exemples: mépris, ridicule, blagues, rejet, dérision, encouragements

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48
Q

Quelles sont les visions du contrôle social?

A

1) Consensuelle

2) Conflictuelle (théorie du conflit)

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49
Q

Expliquez la vision consensuelle du contrôle social?

A

 Porter des jugements uniformes sur les phénomènes
 Accord moral généralisé
 Nécessité de normaliser pour le bien d’autrui/groupe/communauté/société
 Nécessité d’imposer des normes pour protéger
 Contrat social Le contrôle social est utile, efficace et nécessaire
 On va souvent entendre des expressions comme protéger le tissu social, le tissu moral, le contrat social, payer sa dette envers la société

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50
Q

Qu’est-ce que le leviathan?

A

 Thomas Hobbes : L’homme est un loup pour l’homme à l’état de nature
 Légitimer le pouvoir des dirigeants par autre chose que la tradition et la religion
 Le contrat social comme pacte entre les individus
 Éviter une socialisation qui repose sur la loi du tallion pour finalement en arriver quand même à une loi du plus fort intériorisée et légitimée socialement

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51
Q

Qu’est-ce que la vision conflictuelle du contrôle social?

A

 Le consensus est utopique
 Plusieurs groupes se disputent « la vérité »
 Les valeurs sont multiples et contradictoires
 La société se forme par/dans le conflit
 Le pouvoir fait partie de toutes interactions
 Le contrôle social peut causer un tort en lui-même et n’est pas nécessairement efficace dans l’atteinte de son but
 DANS LE TEXTE DE LEMAN-LANGLOIS À LA PAGE 140, IL ILLUSTRE BIEN LA DICHOTOMIE ENTRE POSITIVISTES (QU’IL DÉCRIT COMME ÉTANT DE DROITE) ET LES LES THÉORIECIENS DE LA RÉACTION SOCIALE (QU’IL QUALIFIE COMME ÉTANT PLUS À GAUCHE POLITIQUEMENT EN METTANT L’ACCENT SUR LE SYSTÈME COMME PRODUCTEUR DE SOUFFRANCE ET DÉLINQUANCE)

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52
Q

Quelles sont les finalités du contrôle social?

A

 Influencer, pousser vers la conformité
 Encourager l’observance des règles
 Encourager l’adhésion à certains idéaux et normes de conduite
 Augmenter la probabilité qu’un geste/comportement ne se produise pas ou plus du tout
 Augmenter la probabilité qu’un geste se produise
 Augmenter les risques auxquels s’exposent ceux qui s’éloignent de la norme
 Réduire la possibilité de gains/bénéfices
 Induire la culpabilité
 Diriger les actes vers l’option la moins contraignante/stigmatisante
 BUT ULTIME : INTÉRIORISATION DU CONTRÔLE

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53
Q

Quel est le but ultime du contrôle social?

A

Que l’on se contrôle soi-même, que l’on intériorise la norme, que l’on ne se rende même plus compte que l’on fait l’objet de contrôle

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54
Q

Qu’Est-ce que la distance relationnelle?

A

Ð degré de contact et d’intimité entre les gens, les types d’interaction, l’intensité, la nature des liens

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55
Q

Qu’est-ce que l’intégration sociale?

A

Ð personne intégrée = présence de plusieurs liens/affiliations (famille, agents de socialisation, travail, éducation…)

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56
Q

Ð Vrai ou faux: la marginalité est personne marginalisée/fragilisée/désaffiliée = absence de liens, liens entre marginaux seulement

A

vraii

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57
Q

Définissez le mot: rang

A

Ð position d’un individu dans une hiérarchie quelconque

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58
Q

Vrai ou faux, la position subordonné est la position ou la personne a un rang superieur dans une relation

A

Faux, c’est la position dominante qui représente la personne ayant un rang superieur dans une relation
La positition subordonnée ou dépendante est quant à elle nue personne ayant un rang inférieur dans une relation donnée.

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59
Q

ans la théorie du contrôle social , qu’est-ce qu’un style?

A

¥ le type de réponse qu’une violation engendre. Un style est définit par son but poursuivi, par sa façon de définir la responsabilité (qui est responsible) , la visée de la sanction et l’attribution de la déviance

60
Q

Nommez les 4 styles de contrôle social.

A

1) Pénal
2) Compensatoire
3) Conciliatoire
4) Thérapeutique

61
Q

Quelles question on se pose pour établir quel style de contrôle social on a affaire ?

A

 Sur quelles bases?
 Que s’est-il passé?
 Quel genre de déviant a causé un tort?
 Qui est responsable des dommages?
 Que recherchent les victimes comme mode de réparation?
 Est-ce que le délinquant avait l’intention de causer un tort?
 Est-ce que la réponse sera de nature persuasive ou coercitive?

62
Q

Expliquez le style pénal

A

¥ Système légal : victime ne reçoit rien en compensation
¥ (exception informelle, IVAC)
¥ Style coercitif/réactif
¥ Plus la distance relationnelle est grande, plus le style pénal sera privilégié
¥ Conflits de l’intérieur (insider) rarement gérés par le pénal, mis à part lorsque les gestes reprochés causent un tort à la société et/ou sont régis par des règles communes
¥ Plus la distance entre les agents de contrôle et le délinquant est grande, plus le pénal sera privilégié
¥ Ex. agent de contrôle (acteurs du système de justice), délinquant (individu qui enfreint une loi)
¥ Style pénal s’intensifie dans les sociétés individualistes et impersonnelles où les rapports sociaux sont inégaux

63
Q

Expliquer le style compensatoire

A

• Victime est directement dédommagée (ne paye pas à l’État ou de manière symbolique)
• Met l’accent sur la conséquence et non sur la motivation derrière le tort causé
• Dédommagement monétaire est le plus souvent privilégié
• Style idéal lorsque la distance relationnelle est ni trop grande et ni trop petite (assez proche pour avoir certaines obligations l’un envers l’autre)
• Plus d’intimité entre les parties impliquées = peu probable que le style compensatoire soit utilisé
• Style utilisé fréquemment lorsqu’un tort est causé par un individu de rang supérieur à un individu de rang inférieur (plus grande capacité de payer)
• Style privilégié lorsqu’une organisation a causé un tort
ORGANISATION : Plus difficile de démontrer la responsabilité directe
 Recours collectif
 Fraude (?!?) (mixte)
 Petites créances
 Travaux compensatoires

64
Q

Expliquer le style conciliatoire

A
  • Les 2 parties en cause travaillent ensemble dans la recherche de solution (négocier une entente satisfaisante pour les deux)
  • Le but est de réparer/réconcilier les parties en conflit, retour à l’équilibre. Le but n’est pas de punir
  • La responsabilité est partagée, la faute incombe aux 2
  • Il n’y a pas d’un côté un contrevenant et d’un côté une victime, mais deux entités qui se sentent lésés ou qui font face à un nœud dans leur mode de gestion de conflit
  • Style plus persuasif que coercitif
  • Plus les liens entre les parties sont forts et durables (et plus la relation a de fortes chances de se poursuivre dans le futur), plus la conciliation sera privilégiée
  • Plus la distance relationnelle est grande = peu probable d’utiliser le style conciliatoire
  • Style privilégié entre personnes de même rang et/ou de même degré d’intégration sociale (certaine égalité est de mise)

ON N’A PAS D’UN CÔTÉ UN CONTREVENANT ET UNE VICTIME MAIS DEUX ENTITÉS QUI SE SENTENT LÉSÉS OU QUI FONT FACE À UN NŒUD DANS LEUR MODE DE GESTION D’UN CONFLIT
 Ex : Divorce
 Entente à l’amiable

65
Q

Expliquez le Style thérapeutique

A

¥ Ce que l’on souhaite «changer» = quelque chose qui ne fonctionne pas/plus chez l’individu
¥ Victime ne peut assumer la responsabilité car la situation est hors de son contrôle (ne peut y avoir d’intention)
¥ Style volontaire de contrôle
¥ Plus la distance relationnelle est petite, plus le style thérapeutique sera utilisé
¥ En sociétés individualistes, méthode de contrôle de choix
¥ Style de contrôle hautement «genré» = les femmes font plus l’objet de ce style de contrôle
¥ INTENTION : EST-CE TOUJOURS VRAI?
¥ Style que l’on aura l’occasion d’approfondir dans le cadre du cours sur la médicalisation

66
Q

Dites pour chaque styles de contrôles social vers qui le tort est causé

A
Style pénal: valeurs sociales/normes juridiques (lois)
Style compensatoire: matériel
Style conciliatoire: relationnel
Style thérapeutique: personnalité
1
67
Q

Dites pour chaque styles de contrôles social qui a la responsabilité

A

Style pénal: individu
Style compensatoire: groupe
Style conciliatoire: partagée
Style thérapeutique: s/o

68
Q

Dites pour chaque styles de contrôles social quel est le but

A

Style pénal: rétribution
Style compensatoire: accord1résolution/entente
Style conciliatoire: réconciliation
Style thérapeutique: retour à la normale, à l’équilibre

69
Q

Dites pour chaque styles de contrôles social quelle est la solution/réponse

A

Style pénal: punitive
Style compensatoire: monétaire
Style conciliatoire: négociation
Style thérapeutique: traitemtn

70
Q

Quel est al prémisse de base du contrôle social de la sexualité?

A

 Prémisse de base:
 Ce qui est considéré comme déviant ou acceptable varie d’une période à l’autre, d’un contexte à l’autre et d’un lieu à l’autre
 Ce qui transgresse un norme formelle ou informelle

71
Q

Comments les agents de contrôle social régulent les comportements?

A

 1) Les institutions et agents imposent une direction à la sexualité, elles donnent une façon de voir et une façon de vivre la sexualité. Ils imposent des cadrent.
 2) Ceux en position de contrôle utiliseront cette perspective pour induire une forme de contrôle informelle.
 3) Les institutions peuvent avoir des systèmes formels de sanctions si certaines normes sont violées.

72
Q

Qu’est-ce qu’une perspective?

A

 Est une façon de voir et de concevoir
 Inclut des présupposés sur les buts, les visées et les fonctions de la sexualité
 Énonce les normes à suivre, les comportements à observer et ceux à éviter
 Elles servent donc de cadre à la compréhension de al déviance

73
Q

Expliquez la perspective procréative

A

1) PROCRÉATIVE (traditionnel/conservateur): la procréation comme finalité de la sexualité, et ce, à l’intérieur du mariage
 Certains comportements peuvent être proscrits
 Exemples??

74
Q

Expliquez la perspective relationnelle

A

2) RELATIONNELLE (modéré): sexualité pour renforcer le lien émotif et l’intimité
 La sexualité nourrit la relation et n’est pas seulement un moyen de reproduction
 Occupe une fonction supplémentaire
 Peut exclure certaines formes d’interactions sexuelles
 Exemple??

75
Q

Expliquez la perspective récréative (libérale):

A

RÉCRÉATIVE (libéral): la sexualité a comme visée ultime le plaisir physique
 Perspective qui contient très peu de restrictions

76
Q

Pourquoi est-ce important de comprendre les perspectives?

A

 Tous ne partagent pas les mêmes perspectives
 Vos futurs clients et clients amèneront aussi leur propre perspective
 Vous pourrez être vus parfois comme agents de contrôle social même si vous êtes plein de bonnes intentions
 Les gens sont souvent porteurs de leur milieu et influences sociales.

77
Q

Quels sont les deux modèles expliquant le contrôles sociale de la sexualité (cadre d’analyse)

A

1) Expansion sociale (importance de la communauté) EXPANSION : Les gens sont portés vers les relations sociale et la coopération.
2) Contraction sociale (importance de l’investissement à l’intérieur de plus petits sous-groupes)CONTRACTION: Les gens sont portés à s’investir dans de petites unités sociales (couple, sous-groupe d’intérêts, famille)

78
Q

expliquez l’orientation négative de la sexualité?

A

 La sexualité est nuisible, péché, impure, immorale
 Idéologie chrétienne
 Prône la modération, la tempérance, l’abstinence
 Proscription de certaines pratiques
 Exemple??
 Proscription de la sexualité avec plus d’un partenaire
 Visées de la sexualité = procréation
 On peut proscrire certaines positions sexuelles, la masturbation, le sexe oral
ON VEUT CONTRÔLER ET RÉPRIMER
ON PEUT AVANCER QUE LES SOCIÉTÉS QUI ONT UNE ORIENTATION NÉGATIVE SE SITUENT DANS UN MODÈLE DE CONTRACTION. EN RÉPRIMANT, EN RESTREIGNANT ET EN LIMITANT L’EXPRESSION DE LA SEXUALITÉ, ON SOUHAITE QUE LES INDIVIDUS NE SE SURINVESTISSENT PAS DANS DES GROUPES ET EXPÉRIENCES SEXUELLES MULTIPLES POUR LE BIEN-ÊTRE DE LA COMMUNAUTÉ OU DE LA SOCIÉTÉ.

79
Q

Expliquez l’orientation positive de la sexualité

A

 La sexualité est bénéfique, saine
 Propriété édifiante
 Actualisation de soi
 Partie intégrante de l’épanouissement et du bien-être
 La sexualité (et ses plaisirs) est célébrée
 Encourage l’activité sexuelle
 Doutes relatifs au bonheur sexuel dans une dyade unique
 Encourage l’expérimentation et différentes techniques pour atteindre la plaisir
 La sexualité comme pulsion de vie

ON CÉLÈBRE ET ENCOURAGE.
DE L’AUTRE CÔTÉ, LES SOCÉTÉS À ORIENTATION POSITIVE S’INSCRIVENT DANS UN MODÈLE D’EXPANSION. EN STIMULANT ET EN ENCOURAGEANT LA SEXUALITÉ, ON RÉDUIT LE POTENTIEL D’INVESTISSEMENT DANS DES DYADES UNIQUES

80
Q

Expliquez l’orientation neutre de la sexualité

A

 Absence ou peu de discours ambiants sur la sexualité
 Pas ouvertement célébré mais pas non plus associé au péché, à la honte, à une nuisance pour la communauté
 Choix individuels
 Choix de contraction ou d’expansion
 Individualisme accru
 Contexte de survie (parfois) où la sexualité a un place très secondaire
 Indifférence

81
Q

Expliquez l’orientation ambivalente de la sexualité

A

 Plusieurs discours concomitants (proscriptions et prescriptions)
 Présence de plusieurs groupes avec différentes perspectives
 Balancier entre modèle de contraction et d’expansion

82
Q

Dans la hiéarchie sexuelle: le cercle vertueux et les limites extérieures de gayle rubin, quelles composantes se trouvent dans le cercles extérieur et quelle se retrouve dans le milieu?

A

Cercle extérieur:
¥ S&M, Homosexuelle, Hors mariage, Partenaires multiples, Non procréatrice, Commerciale, Seul ou en groupe, Sans lendemain, Transgénérationnelle, En public, Avec pornographie, Avec jouets sexuels
Cercle intérieur:
¥ En couple, Monogame, Non commerciale, Procréatrice, Relation stable, Même génération, En privé, Sans pornographie, Le corps seulement, Vanille, Hétérosexuelle, Dans le mariage

83
Q

Expliquer le contrôle social dans les société préindustrielles/traditionnelles (avant le 19e siècle, jusqu’en 1850)

A

 Forte solidarité et cohésion (consensus) entre les membres
 Homogénéité des pratiques, valeurs, symboles, mœurs et expériences
 Préséance du groupe au détriment de l’individu
 Conflits gérés dans la communauté
 Si déviance trop prononcée = punition sévère et extrême mais arbitraire
 La punition (la réponse/le contrôle) est publique et passe par le corps
 Pouvoir centralisé en la personne qui prédomine

Petites sociétés ancrées dans le rapport à la famille, à la parenté, les contacts sont immédiats et face à face et où la cohésion est très forte. Il y a préséance du groupe sur l’individu, les conflits sont gérés dans la communauté mais si un enfreint à la norme est trop sévère, la peine sera publique, extrêmement dure. Le pouvoir est centralisé en la personne qui prédomine (roi, chef de clan…). La punition doit être visible et marque le corps à travers diverses formes de tortures (EXEMPLE DU MUSÉE DES TORTURES), tortures qui se donnent comme forme de spectacle, démembrement, marquage du corps, amputation, exécution, cage aux coins des routes, pendaisons, bûchers, lectures publiques des sentences, corps morts exposés aux yeux de tous).

84
Q

Expliquer le contrôle social dans les sociétés industrielles/modernes (19e siècle jusqu’en 1960

A

 Industrialisation
 Distance sociale entre les membres é
 é de l’individualisme
 Centralisation du pouvoir étatique (grands dispositifs de prise en charge)
 é de l’identification et de la gestion de la déviance
 Au lieu de marquer le corps, on travaille sur l’esprit
 Prolifération des discours experts sur la déviance (et le traitement des déviants)
Augmentation de la densité urbaine, forte industrialisation, distance sociale entre les membres et baisse de solidarité. Montée rapide le l’individualisme, gonflement du rapport à soi, la loi et l’état deviennent les instruments et représentants du pouvoir. On assiste aux grandes idées et projets philosophiques (Marxisme, structuralisme…). La naissance des grands dispositifs de prise en charge (prison, asiles) se fait sous le couvert d’un certain humanisme, d’un philantropisme, d’un altruisme pour guérir, convertir, réformer, réhabiliter. On observe une montée de l’intervention et de l’ingérence de l’état dans la gestion de la déviance (prise en charge et traitement) et de façon structurée et bureaucratique. On assiste également à une classification intensifiée des types de déviances à travers les discours scientifiques et la l’introduction de spécialistes dans le champ de la prise en charge et du traitement. Il y a également une montée des institutions d’enfermement et de ségrégation qui souhaitent modifier les comportements des gens. Au lieu d’une peine qui marque le corps, on travaille désormais sur la psychologie, l’esprit, réformer le déviant. On souhaite réhabiliter (retour vers le « normal ») l’individu et non plus punir pour répondre à l’acte pris en lui-même. Cette période se pose comme une victoire de l’humanisme sur la barbarie qui caractérise l’époque précédente et du savoir scientifique et le développement des connaissances sur l’irrationnel, l’impartialité, la vengeance, la cruauté et l’ignorance d’avant. On ouvre la porte au savoir expert et à l’intervention professionnelle.

85
Q

Décrivez le changement au niveau politico-économique/rôle de l’état depuis les société préindustrielles/traditionelles (avant 19e sicle) jusqu’au sociétés modernes/industrielles (19e siècle)

A

Société préindustrielles: sources de pouvoirs homogènes, clairement identifiés mais faibles
Sociétés modernes: pouvoirs centralisés , contrôle étatique dominant

86
Q

Décrivez le changement au niveau focus sociétal depuis les société préindustrielles/traditionelles (avant 19e sicle) jusqu’au sociétés modernes/industrielles (19e siècle)

A

Société préindustrielles: le groupe, forte cohésion, famille, parenté, consensus
Sociétés modernes: l’individu augmentation de l’individualisme enfance et adolescence comme clientèles à réguler

87
Q

Décrivez le changement au niveau importance de la loi depuis les société préindustrielles/traditionelles (avant 19e sicle) jusqu’au sociétés modernes/industrielles (19e siècle)

A

Société préindustrielles:très faibles, conflits gérés informellement
Sociétés modernes: loi systématisée, importance élevée pour gérer les conflits entres groupes de plus en plus nombreux

88
Q

Décrivez le changement au niveau explication de la déviance depuis les société préindustrielles/traditionelles (avant 19e sicle) jusqu’au sociétés modernes/industrielles (19e siècle)

A

Société préindustrielles:pêcheurs, dissidents face au pouvoir royal
Sociétés modernes: dégénerescence morale et/ou physique

89
Q

Décrivez le changement au niveau source et caractéristiques des savoirs depuis les société préindustrielles/traditionelles (avant 19e sicle) jusqu’au sociétés modernes/industrielles (19e siècle)

A

Société préindustrielles: divin, dogmatique, religieux, superstitions, spéculative
Sociétés modernes:siècle des lumières, savoirs basés sur la raison, l’expérimentation et la méthode scientifique

90
Q

Décrivez le changement au niveau rapport à soi/sensdepuis les société préindustrielles/traditionelles (avant 19e sicle) jusqu’au sociétés modernes/industrielles (19e siècle)

A

(19e siècle)
Société préindustrielles:très faible ou absent
Sociétés modernes:élevé, personnalité (son développement, ses stades)

91
Q

Décrivez le changement au niveau punition/réponse sociale/ contrôle social depuis les société préindustrielles/traditionelles (avant 19e sicle) jusqu’au sociétés modernes/industrielles (19e siècle)

A

Société préindustrielles: Sévère, extrême, publique et cruelle Accent sur le corps Finalité = asseoir le pouvoir du roi et montrer le coupable à la communauté Peine arbitraire et irrationnelle La peine a une fonction collective (donner l’exemple)

Sociétés modernes: Réhabilitation, réponse étatique, accent sur l’esprit
On mise sur la certitude de la peine et non sur sa sévérité
Gestion actuarielle de la peine et son utilité Professionnalisation des agents de contrôle
La peine a une fonction plus individuelle et solitaire. On mise sur le caractère inévitable de la peine, on systématise la gestion de la déviance et des déviants, on formalise la prise en charge, on catégorise, le calcul de la peine se fait en fonction de sa sévérité

92
Q

Sur quels principe repose la morale catholique en matière de sexualité?

A

1) Essentialisme et naturalisme
2) Idéal ascétique
3) Impératif de reproduction
4) Importance de la famille

93
Q

Expliquez le concept d’essentialisme et de naturalisme sur lequel repose une partie de la morale catholique

A

 1) Essentialisme et naturalisme : par essence, les hommes et les femmes sont complémentaires et cette complémentarité est due aux présupposés naturels que l’on accole et aux hommes et aux femmes. Les femmes sont passives, émotives, tendres, les hommes sont plus sexuels, plus agressifs.
 Prescriptions et proscriptions de rôles de genre, d’objets de désir, etc.

94
Q

Expliquez le concept d’idéal ascétique sur lequel repose une partie de la morale catholique

A

 2) idéal ascétique : discipline de soi, contrôle de ses propres pulsions et passions, le contrôle de son corps pour tendre vers un idéal. L’idéal ascétique est la négation du corps en idéalisant la beauté de la sexualité dans un seul cadre (la procréation dans l’amour du couple hétérosexuel marié), sinon, la sexualité se réduit à un caractère bestial et animal. On prône donc la pureté, la beauté des sentiments, l’amour ne doit pas être passionnel mais doux et affectueux. On célèbre ici la vertu et la chasteté, on veut se préserver jusqu’au mariage.

95
Q

Expliquez le concept d’impératif de reproduction sur lequel repose une partie de la morale catholique

A

 3) Impératif de reproduction : la sexualité doit toujours viser la reproduction et tout ce qui entrave la reproduction est ouvertement réprimé et déconseillé : coït interrompu, masturbation, homosexualité, etc.

96
Q

Expliquez le concept d’importance de la famille sur lequel repose une partie de la morale catholique

A

 4) Importance de la famille comme lieu de transmission des valeurs : ce 4e point est en lien direct avec le premier en ce sens que comme la femme est naturellement maternelle, douce, docile, et tendre, c’est à elle de s’occuper des enfants, de la maison, du foyer, de son bonheur et de son maintien.

97
Q

qu’est-ce qu’un double standard?

A

Double standard: Accorder à un genre une liberté plus grande, en l’occurrence les garçons et les hommes. La société patriarcale accepte les écarts des hommes mais ne tolère pas ceux des femmes. Le prix à payer est cher pour les femmes et pousse vers un respect des normes et de la conformité.

98
Q

expliquez l’évolution de la vision de la maternité hors mariage

A

Jusqu’au milieu du XXième siècle, sexualité s’inscrit fortement dans une perspective procréative
Relations sexuelles préconjugales et maternité hors mariage = problème moral
«Péché de la chair», encourage la chasteté
Double standard : opposé de la respectabilité
Filles mères : les filles «tombées», les filles «perdues»
Des filles vues comme punies par Dieu, victimes d’elles-mêmes, de leur passion
Coupables, mais réhabilitables
Culpabilité des familles
Trop indulgentes
Négligentes sur la surveillance
Vers 1930:
Accroissement de contestations
Dénonciation de certains abus (contrôle des correspondances, travail obligatoire, etc.)
Vers 1950: On considère de plus en plus la maternité hors mariage comme un problème social (contrairement à une problème moral)
Vers 1970: Les mères célibataires peuvent recevoir de l’aide sociale

99
Q

nommé un instrument de contrôle social puissant de la sexualité des femmes (surtout ados)

A

la peur de la grossesse

100
Q

Quelles sont les attentes par rapport au femmes en lien avec le contrôle social opéré sur elles?

A

modestie, pureté des pensées et des gestes, virginité jusqu’au mariage

101
Q

comment percoit on la sensualité chez les femmes?

A

mauvais oeil car elle va a l’encontre de leur nature profonde

102
Q

Quel est le role des injonctions?

A

banaliser l’expression de la sexualité

103
Q

qu’est-ce qui arrive aux fille qui respecte les injonctions et à celles qui les transgressent?

A

 Les injonctions balisent l’expression de la sexualité; celles qui les respectent s’assurent le respect et l’estime de l’entourage, celles qui les transgressent risquent l’opprobre(honte public, déshonneur) et la marginalisation

104
Q

expliquer ce qu’est la loi sur les jeunes délinquants (1908)?

A

en vertu de cette loi, on pouvait enferme les jeunes de moins de 18 ans reconnus coupables d’immoralité sexuelle ou de vice.

105
Q

comment la loi sur les jeunes délinquants a-t-elle évolué?

A

en vertu de cette lui une personne de moins de 18 ans qui a contrevenu à une loi doit réparer d’une manière ou une autre

106
Q

quelle est la différene entre la première loi et la deuxième en matières de jeunes délinquants?

A

 La première loi jugeait le caractère d’un individu (délinquant), sa moralité alors que la seconde loi on juge l’acte commis qui demande réparation.

107
Q

vrai ou faux, depuis 1970, le nombre de mariage légal a augmenté?

A

faux, on observe un recul du mariage légal

108
Q

vrai ou faux, les gens se marie plus vieux qu’avant

A

vrai

109
Q

nommez des facteurs socioculturels influencant la fécondité au québec

A

 Union libre/précarité des unions
 Études avancées (retarde le moment)
 Vie professionnelle
 Utilisation accrue de moyens contraceptifs (1969: permettre la vente libre de contraceptif)
 Plus grande efficacité des méthodes (Ogino-Knauss VS Mirena)
 Logique économique
 La venue d’un enfant est calculée et le coût l’est également
 Changement du rôle de la femme
 Diversification des rôles féminins
 Montée de l’individualisme
 Décisions prises davantage pour soi plutôt que pour répondre à des attentes d’agents de contrôle social

110
Q

parlez du mariage, nuptialité et divorce jusqu’au années 1960

A

 Jusqu’aux années 1960:
 Peu facile de divorcer
 1968: modification de la Loi sur le divorce
 Les femmes ont alors accès au divorce, avant cette loi, il leur était pratiquement impossible de demander le divorce
 Avant 1968 divorce parlementaire
 Dérogation du sénat
 Mariage sous le joug de la religion
 Union libre peu pratiquée et valorisée (accoté)
 Conditions de mariage
 12 ans pour les filles, 14 ans pour les garçons
 Autorisation des parents jusqu’à 21 ans

111
Q

en quelle année et en vertu de quoi les femmes ont maintenant accès au divorce?

A

1968: modification de la Loi sur le divorce
 Les femmes ont alors accès au divorce, avant cette loi, il leur était pratiquement impossible de demander le divorce
 Avant 1968 divorce parlementaire
 Dérogation du sénat

112
Q

Comment la vision du mariage, de la nuptialité et du divorce a évolué depuis les année 60 ?

A

 Recul du mariage comme institution
 Mariages tardifs et moins nombreux
 Mariages ont une signification différentes
 Plusieurs formes de mariages possibles
 Conditions de mariage actuelles: 16 ans, autorisation parentale nécessaire avant 18 ans

113
Q

nommez les capacité de la femme mariée

A

 Autorisation du mari pour gérer des biens, transactions bancaires
 Incapacité à intenter des poursuites civiles
 Incapacité à accepter une succession sans autorisation
 1964: Loi sur la capacité juridique de la femme mariée
 Supprime le devoir d’obéissance de la femme envers son mari
 Femme peut exercer une profession différente de celle du mari

114
Q

Qu’est-ce que la révolution tranquille a-t-elle changé au niveau de la sexualité ?

A

 Sécularisation des discours et institutions au Québec
 Place accrue des écrits/découvertes scientifiques au détriment des discours religieux ou dogmatiques
 De péché, les sexualités en marge sont sous le regard médical, des spécialistes

peché, pureté ,interdits moraux et religieux (perspective procréatrice)

|
v
essor des discrous savants sur la sexualité, décriminalisation de la distribution de contraceptifs, de l’avortement et des pratiques homosexuelles entre adultes consentants (lois omnibus) (perspective relationnelle)
|
v
nouveaux critères normatifs (vers la post-modernité) = liberté individuelle (perspective récréative)

115
Q

nommez des changements importants propres à la post-modernité en ce qui concerne la sexualité

A

 Contraception : changement majeur
 Sexualité est dissociée de l’objectif reproductif
 Déclin des perversions
 Montée de l’autonomie des femmes
 Reconnaissance des identités sexuelles
 Perte de repères, de traditions
 Anomie sociale
 Absence de regles anxiogène, devons fiare des choix, prendre des décisions pour nous
 Plus qu’une seule et même vérité
 Instabilité de ce que l’on croyait naturel, catégorique et stable
 Estompement de l’essentialisme
 Changements sociaux rapides ont mis de l’avant une pluralité de pratiques, une multiplicité de modes relationnels et une individualisation des choix personnels
 Inflation du soi
 Essoufflement des grandes idées, des discours fédérateurs
memes

116
Q

nommez les caractéristique de la sexualité dans un contexte post-moderne.

A

 Réflexive: valeurs, désirs, envies, pour soi
 Formes: diversité des interactions sociosexuelles
 Exemple: technologie
 Différenciée et variée
 Indéterminée: plus de cadre normatif
 Possibilité d’en déterminer les contours/fluidité
 Mobile
 Spécialisée

117
Q

exoliquez l,intimité dans un ocntexte de post-modernité

A

 Satisfaction sexuelle comme facteur important de continuation / d’arrêt de la relation
 Exclusivité sexuelle / monogamie facultatives
 L’autre personne pour ce qu’elle est
 L’alliance ne représente plus un élément de réussite sociale et/ou ne soutient plus d’intérêts économiques (vrai?!?)
 Augmentation du sentiment d’insécurité
 Difficulté de développer un lien de confiance
 Augmentations des risques

118
Q

expliquez la pensée de bourdieu au niveau de l’égalité des sexes.

A

 Malgré les avancées d’ordre juridique, moral, social, etc. on constate encore et toujours des rapports de domination entre hommes et femmes
 Violence symbolique: invisible
 Répercussions dans le langage, les formes de classification, la division des choses
 Exemples?
 Persistance d’une division binaire qui classe les hommes et les femmes, qui définit ce qui masculin et ce qui est féminin.

Il existe des rapports de pouvoir dominants/dominés sur la base du sexe et du genre
 La violence symbolique met un poids sur les hommes à performer et réaffirmer leur virilité
 C’est donc dire qu’il y a un double standard car on encourage ou décourage certains actes ou activités en fonction du sexe
 Distinctions qui nous disent que l’un n’est pas l’autre, qui nous disent ce qui appartient à l’un ou l’autre
 Confinent les individus dans des rôles bien précis

119
Q

nommez une forme de violence symbolique:

A

 Le double standard: standards (normes) différents selon le sexe
 Double standard sexuel:
 Définition usuelle: plus accepté pour un homme d’avoir plusieurs partenaires sexuels (Milhausen et Herold, 2001)
 Définition plus générale: hommes ont plus de liberté sexuelle (Milhausen et Herold, 2001)

120
Q

nommez des manifestations du double standard

A

Femmes
Perçues comme gardienne de la sexualité (responsabilité des femmes de contrôler les désirs et les actions de l’homme) (Lips, 2008)
 Perçues plus négativement si elles ont plusieurs partenaires sexuels (Crawford et Popp, 2010)
 Perçues plus négativement si elles ont des relations occasionnelles (Fugère et al., 2008)
 Perçues plus négativement si elle initie la relation sexuelle (Crawford et Popp, 2010)
 Hommes évaluent plus sévèrement une potentielle partenaire à long terme (Crawford et Popp, 2010)

121
Q

expliquez les répercussion du double standard.

A

 Banalise le désir des femmes (Lips, 2008)
 Double standard intériorisé (Crawford et Popp, 2010)
 Dilemme : apprentissage de la séduction dès le plus jeune âge, mais à ne pas actualiser son propre désir (Crawford et Popp, 2010)
 Excuse les hommes pour un manque de contrôle (Lips, 2008)
 Victim blaming (Lips, 2008)
 Femmes minimisent le nombre de partenaires sexuels qu’elles rapportent (Jonason, 2007)
 Pour les hommes tendance à amplifier le nombre de partenaires sexuels qu’ils rapportent (Jonason, 2007)
 Les femmes sont moins à l’aise avec la masturbation (le font moins, en parlent moins, etc.) que les hommes (Kaestle et Allen, 2011)
 Autres répercussions ?!?

122
Q

quels sont les critères pour déterminer la déviance d’un acte aujourd’hui au Canada?

A

 1. Consentement sexuel
 2. Âge
 3. Nature du partenaire sexuel
 4. Nature de l’acte sexuel

123
Q

Qu’est-ce que le consentement sexuel?

A

 Accord qu’une personne donne à son/sa partenaire au moment de participer à une activité sexuelle

124
Q

Quelles sont les caractéristiques du consentement sexuel?

A

 Doit être donné de façon libre et éclairé
 Sans contraintes
 Sans intoxication
 Doit être clair
 Doit être donné personnellement par la personne qui participe à l’activité sexuelle

125
Q

Vrai ou faux, la loi exige une forme orale du consentement pour le considérer valide

A

faux,  La loi n’exige pas de forme particulière pour exprimer le consentement (paroles, comportements, accord écrit, les deux)

126
Q

quel était l’age légal avant 2007 pour consentir selon la loi? et maintenant?

A

avant : 14 ans

maintenant: 16 ans

127
Q

quelle est la peine maximal prévu pour un cas d’inceste

A

14 ans

128
Q

expliquer le concept de l’exploitation sexuelle

A

(en position d’autorité ou relation de dépendance)
 Article 153.1 en situation d’autorité ou de confiance vis-à-vis d’une personne ayant une déficience mentale ou physique ou à l’égard de laquelle celle-ci est en situation de dépendance et qui, à des fins d’ordre sexuel, engage ou incite la personne handicapée à la toucher, à se toucher ou à toucher un tiers, sans son consentement, directement ou indirectement, avec une partie du corps ou avec un objet.

129
Q

vrai ou faux, quiconque Incite un enfant de moins de 16 ans à commettre ou commettre devant lui un acte de bestialité est passible d’une Peine de prison maximale de 10 ans

A

vrai

130
Q

dans quel pays observe ton la peine de mort lors de sexualité avec une personne de meme sexe?

A

 Peine de mort : Afghanistan, Iran, Mauritanie, Pakistan, Arabie Saoudite, Soudan, Émirat Arabes Unis, Yémen
 Code criminel (sodomie) : Jamaïque, plusieurs pays d’Afrique…

131
Q

expliquer l’article 159 sur les relations anales

A

 (1) Quiconque a des relations sexuelles anales avec une autre personne est coupable soit d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement maximal de dix ans, soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.
 (2) Le paragraphe (1) ne s’applique pas aux actes commis, avec leur consentement respectif, dans l’intimité par les époux ou par deux personnes âgées d’au moins dix-huit ans.
 (3) Les règles suivantes s’appliquent au paragraphe (2) :
 a) un acte est réputé ne pas avoir été commis dans l’intimité s’il est commis dans un endroit public ou si plus de deux personnes y prennent part ou y assistent;
 b) une personne est réputée ne pas consentir à commettre un acte dans les cas suivants

132
Q

vrai ou faux,  Le harcèlement sexuel au travail est régi par la loi sur les normes du travail alors que les autres forme d’harcèlement est régi par le criminel

A

vrai Le harcèlement sexuel au travail est régi par la loi sur les normes du travail  Le harcèlement sexuel hors du milieu de travail est englobé dans la loi (article 261 (1) du Code Criminel) au titre de harcèlement criminel
 Plus difficile de faire valoir l’accusation de harcèlement criminel car elle implique la démonstration d’une crainte pour sa sécurité

133
Q

La sexologie inculque quoi comme controle social?

A

 La sexologie comme discipline légitimée qui se base sur un savoir scientifique (observable et mesurable)
 Se base également sur l’efficacité démontrée et démontrable de diverses approches thérapeutiques (éducation, approches cliniques, psychothérapie)
 Établissement d’une norme en ce qui concerne le bon fonctionnement sexuel, la réponse sexuelle normale.

134
Q

quelles sont les éléments secondaires du discours sur les dysfonctions?

A

 Les expériences subjectives de la sexualité et de son « bon » fonctionnement
 La relation dans laquelle le « bon » fonctionnement (ou la dysfonction) survient
 La question des émotions, le plaisir, le désir, le pouvoir, le contexte
 Le modèle dominant de la sexualité « normale » est l’orgasme par pénétration

135
Q

quels implications la construction sociale des dysfonctions sexuelles comportent elles?

A

 En insistant sur l’orgasme par pénétration, on met une pression sur les deux sexes
 Critère normatif d’une sexualité « normale »
 En intégrant ces problématiques sous la coupole du langage médico-psychologique, on porte un jugement normatif sur la « bonne » sexualité
 C’est donc dire que les interventions visent à contrôler et ramener vers un seul modèle de sexualité
 Le langage des dysfonctions est en ce sens axé sur l’hétérosexualité (et la masculinité traditionnelle) en omettant de prendre en compte les formes alternatives pour atteindre le plaisir
 La médicalisation de l’anorgasmie féminine, de l’éjaculation précoce et de la dysfonction érectile réaffirme l’importance de l’érection comme élément central dans la sexualité
 Normalisation de l’érection idéale (durée, fermeté, fréquence)
 L’accent est mis sur l’aspect physique/physiologique

136
Q

qu,est-ce que la médicalisation?

A

 Série de processus utilisés par divers agents du milieu sanitaire (médecins, psychiatres, sexologues, santé publique) qui convertissent une série de problèmes (ou phénomènes) sociaux et/ou individuels en « problèmes » devant être gérés par le médical
 Mécanismes utilisés en médecine afin de faire en sorte que les gens adhèrent à une norme, reviennent vers une normalité en utilisant des méthodes médicales, pour éliminer, minimiser ou normaliser un comportement qui dévie de la norme
 Tendance sociale et intellectuelle où l’ingérence de la médecine et autorités médicales, avec ses façons de faire, ses façons de penser, ses modèles, ses valeurs, son langage, ses agents et institutions vont en augmentant dans plusieurs sphères de la vie. La médicalisation localise certaines activités ou expériences (habitudes, styles de vie, habiletés physiques ou intellectuelles) à l’intérieur de l’expertise médicale

137
Q

Quels sont les postulat de la médicalisation

A

 Malgré un langage médical, en apparence technique et objectif, les jugements de valeurs sont omniprésents
 On présuppose que les gens peuvent être aidés par le biais d’un savoir technique
 Les réalités (comme les définitions des problèmes) sont changeantes : un même phénomène peut passer de :
péché è déviance è problème médical è crime è normalité (et les retours sont possibles)
Il ya présence de jugements moraux, politiques, médicaux dans tous les processus de construction comme on l’a vu au dernier cours.
IMPORTANT DE COMPRENDRE QUE LE LÉGAL ET LE MÉDICAL QUI SONT DEUX FORMES DOMINANTES DE CONTRÔLE SOCIAL FORMEL VONT SOUVENT DE PAIR

138
Q

Expliquer le modèle médical

A

 Cherche la source/cause du problème à l’intérieur de l’individu
 Évacue la culture, le contexte, la subjectivité
 Réponse se situe à l’intérieur du domaine médical
 Découle du Parens patriae (parent de la patrie): droit de l’état d’agir comme « parents » des personnes qui ont besoin de protection, qui sont incapables de s’aider eux-mêmes.
 Partenalisme ??
 Quelle vision du contrôle social ?
 Protéger pour le bien-être de la personne
 Modèle médical situe la source du problème dans la personne ; causes physiologiques, psychologiques…personne requérant un traitement

139
Q

Quel est le lien à faire entre la medecine et le controle social?

A

 Elle vise l’observance d’un traitement (réponse, intervention) pour un retour à la normale, à un comportement désiré/attendu
 Pour éliminer, normaliser, minimiser, pousser vers une norme, norme édictée par un savoir “rationnel et objectif” (données probantes)

140
Q

Quelles sont les visées poursuivies par la médicalisation ?

A
	Limiter
	Modifier
	Réguler
	Contrôler
	Isoler
	Éliminer
Un comportement dérangeant ou problématique via des interventions médicales (thérapeutiques) et ce au nom de la santé
141
Q

caractéristiques du contexte d’émergence de la médicalisation.

A

 Diminution de l’importance du rôle de la religion dans la vie des gens
 Accroissement du niveau de confiance conféré à la médecine
 Accroissement du niveau de confiance conféré au progrès et la rationalité
 Prestige et pouvoirs accrus de l’autorité médicale
 Croyance et confiance accrues en la gestion individuelle et technologique des problèmes
 Individualisme, affaiblissement des liens sociaux (Suissa, 2008)
 FOUCAULT DIRAIT QUE LA MÉDECINE ET TOUS LES SPÉCIALISTES SONT DÉSORMAIS NOS CONFESSEURS. ON RACONTE NOS VIES EN DÉTAILS À UNE SÉRIE DE SPÉCIALISTE DE QUI ON ATTEND UNE RÉPONSE EN FONCTION DE LEUR SAVOIR OBJECTIF ET SCIENTIFIQUE.à

142
Q

qu’est-ce que la démédicalisation?

A

un phénomène n’est plus géré par le médical

143
Q

qu’est-ce que la remédicalisation?

A

 Remédicalisation : un phénomène anciennement géré par le médical réapparaît dans les discours de la discipline (VIH/SIDA et « style de vie » des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes) (dans les années 1980, beaucoup de recherches sur la nature biologique et génétique possible de l’homosexualité (gènes gais). Avec l’arrivée du SIDA, il y a eu possibilité de remédicaliser l’homosexualité avec un accroissement des traitements, de méthodes de prévention, stigmatisation accrue de certains modes de vie, surveillance épidémiologique, maladie à déclaration obligatoire, impossibilité (encore) pour les hommes gais de donner du sang. )

144
Q

Qu’est-ce que la biomédicalisaition

A

 Biomédicalisation : accroissement des méthodes et technologies afin d’améliorer la « qualité de vie », l’espérance de vie, réduire les risques inhérents à la vie et ses processus (La biomédicalisation n’est pas seulement un savoir expert mais un savoir intégré dans le social où les gens demandent de plus en plus d’intervention médicales et médicamenteuse afin d’alléger certains problèmes ou d’en corriger d’autres (calvitie, phobies, dépendances…). Nous verrons en quoi la biomédicalisation constitue une forme de contrôle (contrôle des agents mais aussi un contrôle intériorisé) avec l’exemple de la chirurgie esthétique.
LE TEXTE DE SUISSA EST UN BEL EXEMPLE DE BIOMÉDICALISATION LORSQU’IL MENTIONNE LE CONTRÖLE DE L’EXISTENCE MÊME, LA PATHOLOGISATION DE L’EXISTENCE, ON VEUT MAÎTRISER LE TEMPS BIOLOGIOQUE, RENVERSER LE PROCESSUS DE VIEILLISSEMENT)

145
Q

expliquer les liens entre la médicalisation et les femmes?

A

Médicalisation et femmes
 Naissances : désormais intégrés complètement dans le médical, où la majorité des professionnels sont des hommes (avant, phénomène géré par les sages-femmes et vu comme un événement familial)
 Augmentation importante des interventions de chirurgies esthétiques chez les femmes, majorité des spécialistes sont des hommes
 Création du syndrome pré-menstruel, ménaupose, hormonothérapie et hystérectomies qui pathologisent le fonctionnement et l’évolution du corps de la femme
 Syndrome de la femme battue (légal)
 Infertilité et la panoplie de technologies pour la corriger
 Procréation assistée

146
Q

qu’est-ce que mcdougall emmene comme concept en 2013?

A

 « The slit »; « la fente idéale »
 Minimaliste, petite, sans poil, serrée, symétrique, sans détail, sans couleur, jolie, propre, soignée, rien ne doit pendre passé les grande lèvres = absence è « camel toe »

147
Q

nommer le lien entre la chirurgie esthétique et la médicalisation

A

 On opère non dû à l’anormalité mais dû à un marqueur incorrect, déplaisant, non esthétique
 Quels pouvoirs en jeu? Les médecins mettent le blâme sur la pornographie, la mode et non sur le modèle médical qui « opère »
 Quand le médical s’ingère, c’est au nom du choix personnel, de la désirabilité, pour accroître l’estime de soi, l’inclusion sociale
 Le femme qui choisit la chirurgie est vue comme autonome, qui prend des décisions positives pour améliorer sa vie
 Alliage du médical, des contrôles informels, des médias et du patriarcat qui rétrécissent les critères de « normalité », qui agissent comme pouvoirs disciplinaires où les femmes peuvent en arriver à accepter que certaines parties de leurs corps sont en faute, inacceptables
 DONC ÇA ÉVITE DE CRITIQUER LES POUVOIRS EN JEU QUI ÉDICTENT LES NORMES DE DÉSIRABILITÉ ET DE BEAUTÉ
 LES MÉDECINS METTENT L’ACCENT SUR LE CHOIX PERSONNEL ET INDIVIDUEL SANS JAMAIS SOULEVE QU’ILS ONT UNE RESPONSABILITÉ DANS LES CHANGEMENTS ET L’ÉTABLISSEMENT DE NOUVEAUX CRITÈRES NORMATIFS
 Mais les choix/décisions s’opèrent/se font/s’élaborent dans des contextes sociaux, structuraux, des normes et des attentes culturelles
 Liberté de choix évacue les forces qui persuadent les gens d’adopter certaines pratiques
 La biomédecine a une rôle dans l’influence sur la subjectivité et l’altération de la « normalité » dans un système capitaliste
 On crée des « besoins individuels » en occultant les facteurs sociaux
 Le corps est marchandable (on peut en augmenter certaines parties, en diminuer, améliorer…pour en augmenter sa valeur
 LA MÉDECINE CRÉE ET TROUVE DE NOUVEAUX SITES D’INTERVENTION, ON TROUVE DES PROBLÈMES À GÉRER AU NOM DE L’AUTONOMIE ET DU CHOIX EN SE NOURISSANT DES INSÉCURITÉS (D’OÙ LE CONTEXTE POREUX QUE L’ON OBSERVE EN CONTEXTE POSTMODERNE). MAIS ILS ONT DÉJÀ LA SOLUTION