intra Flashcards
Qu’Est-ce qu’une pensée critique/senscritique/esprit critique ??
sens étymiologie = idée de séparer, décider, juger
sens populaire= jugement négatif (ex: critique littéraire, critique culturelle, etc.)
c’est un jugement d’appréciation, Remettre en question la validité d’une connaissance/vérité
Ne signifie pas nécessaire que la réflexion sur une connaissance mènera à l’invalider
«Liberté de douter, d’interroger, de s’exprimer» (Desbiens, 1999, p. 7)
Audace et courage de se demander «pourquoi»?, «à qui est-ce utile»?, «quels intérêts ça rapporte»? «à qui ça rapporte»? «quelles valeurs ça vient appuyer ou renforcer»
«Un doute méthodique qui vise à instaurer des espaces de réflexion et de discussion, (…) de remettre en question des normes, des idées ou des façons de faire» (Jeffrey, 1999, p. 37).
«Il ne s’agit pas de nier notre «voix intérieure» au profit des experts, du savoir savant, mais bien de s’harmoniser aux autres» (Guilbert, 1999, p. 96).
«Une pensée raisonnable et réflexive orientée vers une décision quant à ce qu’il faut croire ou faire» (Boisvert, 1999, p. 100).
«Le but ultime est de former des citoyens capables de débattre et d’argumenter en vue de participer de manière éclairée aux décisions collectives» (Lebuis & Lamer, 1999, p. 118).
«Une investigation dont le but est d’explorer une situation, un phénomène, une question ou un problème afin d’en arriver à formuler une hypothèse ou une conclusion qui intègre toute l’information disponible et qui peut alors se démontrer de façon convaincante» (Kurfiss, 1988, cité dans Boisvert, 1999, p. 3).
La pensée critique nous permet d’avoir une meilleure compréhension des idées, des données, des arguments qui sous-tendent un phénomène, de mettre à jour ce qui est implicite (Leicester, 2010)
nommez des freins à l’esprit critique
Les idées a priori (sans examen approfondi)
Raisonnement, mythes, traditions, le gros bon sens
Les préjugés, les stéréotypes
Les absolus, les «grandes vérités»
L’insécurité
Le conformisme
Les mentalités (normes communes à un groupe sans devoir faire un effort d’approfondissement)
La pensée que tout dépend de chacun, tout dépend des opinions de chacun (nous sommes tous différents)
Si tout est relatif, à quoi bon questionner les connaissances, opinions, vérités.
Pourquoi l’esprit critique est important?
«Aider à améliorer leur jugement et leur capacité de décision, quant aux idées et aux actions, les leurs et celles des autres» (Boisvert, 1999, p. 19).
Dans une société où tout bouge rapidement, où l’information circule à flot, importance d’observer un certain recul et d’évaluer les idées, les informations, les sources afin de prendre une décision éclairée (donc faire preuve d’esprit critique)
Nous vivons dans un contexte pluriel, aux codes multiples, multiculturel, d’éclatement des valeurs, des possibles, où plusieurs voix se font entendre
Départager la validité de tous les points de vue
Confronter les idées
Multiplication des points de vue, informations sont nombreuses, elles circulent rapidement, d’où l’importance de les questionner par la recherche de faits
Parce que notre pensée laissée à elle-même est biaisée, déformée, mal informée, partiale, empreinte de préjugés
Amener à faire des choix personnels éclairés
«Être capable de prendre position devant l’inédit ou des questions prêtant à controverse (…). Porter un jugement adéquat sur les avis des experts» (Boisvert, 1999, p. 11).
Quel est l’importance de la pensée critique en clinique, en éducation à la sexualité, en milieu de travail?
Défaire les préjugés, donner des faits plus justes à la lumière des connaissances
Sexualité humaine = mythes
Déconstruire certaines idées reçues, faire le tri des idées (entre celles rigoureuses et pertinentes de celles qui relèvent du préjugé, du stéréotype)
Gros bon sens, tradition, les syllogismes
Défendre un cas à la lumière de l’analyse du problème et des connaissances y étant associées, à partir d’arguments solidement ancrés
Être en mesure d’élaborer un discours ferme et approprié
Défendre des points de vues, des intérêts politiques, des stratégies et des positions de certains organismes en faisant usage de faits documentés rigoureusement
Qu’est-ce que la pensée critique demande?
Ouverture Curiosité Sollicitude Empathie, altruisme Compassion Tolérance Décentration = se distancier de ses valeurs pour comprendre les autres points de vue, avoir un discours moins entaché de ses propres valeurs Éviter les discours polarisés (où l’on observe souvent une forte implication émotive) L’émotion est parfois réflexe. Rares sont les sujets neutres.
Quel est le lien entre le sens critique et le pouvoir?
Réfléchir de manière critique prend comme ancrage la prémisse que les flux de pouvoir sont constants et permanents dans nos vies et concernent plusieurs questions
Regarder un problème/un phénomène/une question de manière critique implique de regarder les pouvoirs, de se demander à qui ou à quoi profite telle position, telle perspective, quels sont les intérêts politiques, économiques ou sociaux en jeu
Il y a souvent des intérêts multiples dans une même problématique
Le sens critique nous demande d’observer un certain scepticisme face à ce qui nous est présenté
À ne pas confondre avec le fait de sciemment et constamment tout remettre en question
comment arriver à savoir si un raisonnement est valide?
Faire preuve d’impartialité
Tenir compte de la situation dans son ensemble
Tolérer l’ambiguïté
Tenir compte des points de vue opposés
Se sortir de l’égocentrisme et du sociocentrisme*
Habiletés à raisonner et argumenter
Capacité à évaluer la crédibilité d’une source
Envisager les conséquences de certains points de vue
quels sont les 8 éléments du raisonnement?
1) Tout raisonnement a un but, une intention
Quel est son objectif, qu’est-ce qu’on souhaite démontrer?
2) Tout raisonnement est une tentative pour régler un problème, répondre à une question
Quelle est la question?
3 & 4) Tout raisonnement se base sur des présupposés (ce que l’on tient pour acquis) et des points de vue (cadres de référence, perspectives)
Est-ce que les présupposés sont justifiables et justifiés?
Existe-t-il des perspectives contraires? Si oui, sur quel cadre repose leur point de vue?
5) Tout raisonnement est supporté par des données, des informations, des preuves
Trouver des données qui confirment et infirment ce que vous avancez
S’assurer que les données/informations utilisées sont claires, justes et pertinentes
6) Tout raisonnement est façonné et exprimé à l’aide de concepts et d’idées
Quels sont les concepts clés devant être clairement définis en fonction du problème?
Quelles sont les définitions alternatives?
Utiliser les concepts avec précision
7) Tout raisonnement se compose d’inférences, d’interprétations à partir desquelles nous tirons des conclusions
Inférer à partir de ce que les données suggèrent
Les inférences sont-elles cohérentes entre elles?
8) Tout raisonnement engendre certaines implications et conséquences
Quelles sont les implications qui découlent des inférences?
De quelles façons les conclusions pourraient être utilisées (et par qui, pour soutenir quoi)?
quels sont les critères d’une bonne pensée ?
Clarté : facile à comprendre, compréhensible, langage simple (vs démagogie)
Justesse : les arguments sont véridiques, établis, confirmés, corroborés, plausibles
Importance/pertinence : l’accent est mis sur ce qui est important pour la question à l’étude, sur des éléments centraux, essentiels, significatifs
4) Suffisance : les arguments sont adéquats avec ce que vous souhaitez démontrer, complets, approfondis
5) Profonde : les arguments ne sont pas superficiels, ils sont nuancés, répondent à la question, tiennent compte des théories sous-jacentes, tient compte de l’étendue et la portée de la question
6) Précise : les arguments sont détaillés, spécifiques, rapportés de manière fidèle
quelle est la condition première de la déviance
Étudier la déviance signifie aller au-delà des opinions personnelles afin d’explorer les processus socioculturels impliqués dans la définition et la gestion de la déviance
La conviction personnelle que quelque chose est déviant, qu’elle remet en cause vos valeurs et vos croyances, ne signifie pas automatiquement que le comportement en question est déviant.
La déviance doit s’inscrire dans un contexte social et l’on doit tenir compte des caractéristiques de la société dans laquelle elle émerge.
Absence de déviance = conformité ou «normalité»
Selon le ditionnaire larousse … qu’est-ce qu’une déviance?
Caractère de ce qui s’écarte de la norme
Position d’un individu ou d’un groupe qui conteste, transgresse et qui se met à l’écart de règles et de normes en vigueur dans un système social donné
Cette définition semble assez claire en apparence. La déviance implique la transgression d’une norme acceptée dans un contexte social spécifique. On ne parle pas d’universalité de la norme et la définition est assez ouverte pour que l’on comprenne qu’une norme n’est peut-être pas la même partout.
Pas les personne qui se mette a l’écart, soufvent la société.. Pas toujours qu’on conteste
La déviance implique la transgression d’une norme acceptée dans un contexte social spécifique.
On ne parle pas d’universalité de la norme et la définition est assez ouverte pour que l’on comprenne qu’une norme n’est peut-être pas la même partout.
Sans jugement de valeur apparent.
Selon le merriam webster, quest ce que la deviance? pourquoi cette définition dérange?
Synonymes : aberrant, anormal, irrégulier, atypique, contre nature, tortueux
Antonymes : naturel, normal, typique
Vous voyez que sa définition est quand même assez forte et lourde de sens. Être déviant est assez grave pour porter le titre de contre nature (il y a des implications théoriques et éthiques de supposer une nature des choses et de l’ordre social, on a longtemps supposé que les femmes étaient naturellement disposé à la vie domestique de par leur instinct maternel, parce qu’elles sont plus près de la vie intérieure par leur nature plus émotive).
On verra tout le long du cour que ces termes sont encore et toujours employés par certains groupes afin de justifier leurs actions ou intentions: les groupes anti-gais utiliseront souvent ce langage du contre nature, un évesque de Québec a dit publiquement il y a moins d’un an que l’homosexualité est une aberration, certains diront qu’elle n’est pas normal car elle va à l’encontre de l’ordre naturel de la complémentarité des sexes.
Mots chargés de connotation négative
Implications théoriques et éthiques de supposer une nature des choses et de l’ordre social, on a longtemps supposé que les femmes étaient naturellement disposé à la vie domestique de par leur instinct maternel, parce qu’elles sont plus près de la vie intérieure par leur nature plus émotive.
Implique un jugement de valeur
Qu’Est-ce qu’une norme?
Règles, critères, principes, attentes qui régissent/structurent le comportement
Quels sont les types de normes?
1) Traditions/étiquette: le refus de s’y plier peut vous faire passer comme un être étrange, impoli ou fauteur de troubles.
Ex. la bienséance, le civisme
2) Mœurs/valeurs: sont souvent vues comme les fondements de la moralité dans une culture. Aller à l’encontre de ce type de norme peut mener à recevoir l’étiquette d’immoral, de pécheur.
Ex. L’inceste de 2e type, Se faire avorter, avoir des enfants dependant des niveaux de vie, étudier en musique
3) Juridique Aller à l’encontre d’une norme juridique mène à une sanction pénale et/ou juridique et mène au statut de criminel.
Ex. L’inceste
comment les normes guident le comportement?
1) Système de réprimandes/punitions (sanctions négatives)
2) Système de récompenses (sanctions positives)
On peut voir la norme selon 2 grands principes, quels sont-ils?
Statistique (moyenne) : écart à la majorité (les deux pôles peuvent représenter la déviance, exemple: compulsion sexuelle ou asexualité) La norme peut représenter la moyenne ou la majorité, les deux pôles peuvent représenter la déviance (exemple de compulsion sexuelle, asexualité, sexualité normale)
Éthique : écart face à un idéal
Rapprochement d’un idéal, distance face à un idéal représente une transgression
quelles sont les points de vue sur la déviance?
le point de vue objectif (positiviste)
le point de vue subjectif (constructiviste)
expliquer le pt de vue objectif sur la déviance?
La présence de certaines caractéristiques ou comportements font qu’une personne est déviante
Intrinsèque à l’individu, dans sa nature, son corps, son esprit
On s’intéresse au pourquoi certaines personnes sont déviantes, pourquoi elles transgressent les normes
On va parfois mettre en cause la génétique
Le point de vue objectif concernant la déviance fait référence aux théories positivistes
Ex. les recherches sur la personnalité et la criminalité
Tentative d’identifier une caractéristique commune à tous les individus qui ont commis un crime quelconque
Il s’agit ici de quelque chose d’intrinsèque à l’individu, dans sa nature, son corps, son esprit. On parle du gène criminel, du gène gay, de toutes formes de mesures qui établissent un barème entre ce qui entre dans une norme et ce qui s’en éloigne.
qu’est-ce que le positivisme?
ses prémisses de base:
Ses prémisses de base :
On recherche les causes de la déviance chez/dans la personne (type de personnalité, éducation, environnement, etc.) ou dans l’acte lui-même (ex. émotions ressenties lors du comportement déviant)
On souhaite agir sur les causes par plusieurs modes de contrôles sociaux (traitement, lois, médical)
Exemple : fonctionnalisme, anomie, opportunités bloquées, opportunités différentielles, tolérance à la frustration, apprentissage social…
Par exemple, certains diront que nous avons certaines opportunités dans la vie en société mais dépendamment de notre position sociale ou classe sociale, on fait le choix entre le légitime ou l’illégitime comme moyens pour atteindre un but.
Les théoriciens du contrôle social cherchent à savoir pourquoi la majorité des gens ne dévie pas, pourquoi la majorité des personnes ne sont pas déviantes
On présuppose que la déviance est attirante, excitante. C’est donc à cause du contrôle exercé que les gens respectent les normes
Même si on pose la question autrement, on demeure toujours dans une vision positiviste des problèmes en ce sens qu’il y a recherche de causes chez un groupe de personnes.
Qu’Est-ce que la phrénologie?
Théorie d’analyse de la composition du crâne qui avance qu’il existerait un lien entre le faciès et les bosses du crâne ainsi que les mœurs et les capacités intellectuelles.
Théorie du criminel-né.
On cherche avec cette pseudo-science à identifier les gens aux mœurs douteuses, les gens qui causent problème à la société, à son bon ordre et à sa morale.
Quelles sont les 3 principales caractéristiques du point de vue objectif ?
N’oubliez pas que du point de vue objectif, on présuppose que la déviance s’observe, se mesure et elle se définit en fonction de caractéristiques qui font la déviance. Les déviants ont des caractéristiques communes qui sont identifiables. Ces caractéristiques peuvent se regrouper autour de 3 thèmes.
1) La rareté statistique ( (loi normale) Quelque chose qui n’est pas typique est déviant. Ce qui est rare, ce qui dévie de la majorité est déviant. )
2) Le tort causé
3) La réaction sociale
Quelles osnt les limites de définir la déviance apr rareté statistiques ?
Au niveau de la définition: comment définit-on ce qui est rare? Est-ce la barre des 50%, moins de 30%? Pensez à l’exemple de la sexualité. Quelle est la fréquence d’une bonne sexualité? Les gens qui en ont trop ou pas assez sont-ils déviants? Quand trop devient trop et problématique?
Ce que l’on croit être rare ne l’est peut-être pas: Une étude de santé Canada a démontrée que 40% des adolescents de secondaire 4 ont déjà fumé du pot. Est-ce un phénomène rare? Même s’il ne l’est pas la société a quand même instauré des efforts de contrôle formels et préventifs afin d’en réduire la portée.
Plusieurs phénomènes sont rares mais ne sont toutefois pas considérés comme déviants: être gaucher, un virtuose du violon en bas âge
expliquer la caractéristiques du tort causé de la déviance.
Le tort causé: si une personne cause du tort a autrui, elle est déviante. On peut également parler d’un tort causé à un concept plus abstrait (exemple: aux croyances, à l’ordre morale, etc.)
Selon cette caractéristique, si quelqu’un cause un tort, elle est déviante. Le type de tort de plus évident est le tort physique, mais on entend souvent aussi parler de tort à la société, au tissu social, une menace à la sécurité de la population.
On peut aussi parler d’un tort causé à un concept plus volatil et abstrait comme les croyances religieuse, à l’ordre moral, aux valeurs profondes. On aura l’occasion de voir dans quelques cours à quel point au Québec les notions d’offenses à dieu, de péché mais aussi de torts causés à la famille ont pu joué dans le contrôle social de la sexualité.
Mais revenons à la notion de tort. La notion de tort causé est également très forte dans les discours populaires et médiatiques et amène souvent des actions concrètes de contrôle. Pensons à la cigarette par exemple et toutes les lois et règlements municipaux mis en place au nom du tort causé à autrui, à la société, à soi-même.
Quels sont les limites de définir la déviance par le tort causé?
le trot n’est pas toujours très clair, mesuré, démontré ou facilement mesurable.
(il change dans le temps aussi ex: masturbation/féminisme)
expliquez la réaction sociale par rapport au déviance. (3e caractéristiques)
un événement qui engendre une réponse négative est déviant
Une autre définition de la déviance associée au point de vue objectif est ancrée dans la nature de la réaction sociale qu’elle engendre.
Dit en termes simplifiés, un événement qui engendre une réponse négative est déviant.
Mais cette définition soulève aussi quelques questions: pourquoi la société réagit négativement envers certains actes, actions ou comportement et non envers d’autres? C’est la réaction de qui qui compte?
quelles sont les limites définir la déviance par la réaction sociale?
La déviance définit par rapport à la réaction sociale est problématique car le consensus existe rarement. Plusieurs groupes vont se battre pour faire valoir leurs intérêts, et dans les luttes de pouvoir il y a toujours une forme d’inclusion, d’exclusion, de nous et eux, d’acceptation et de rejet.
Pourquoi la société réagit négativement envers certains actes, actions ou comportement et non envers d’autres? C’est la réaction de qui qui compte?
La réaction sociale n’est pas universelle.
comment le consensus se manifeste-il dnas la société d’aujourd’hui?
Avec la définition du point de vue objectif de la déviance, on présume une certaine forme de consensus. On verra au prochain cour que dans la société actuelle, dite postmoderne ou postindustrielle, le consensus existe de moins en moins à cause de l’éclatement des réalités subjectives et l’appartenance à de multiples groupes et sous-groupes. Le consensus normatif est difficile à obtenir et à mesurer.
Quel lien est entretenue entre le consensus et la norme jurisdique?
Norme juridique comme processus politique : ne signifie nullement qu’elle représente la majorité de l’opinion des citoyens
2 visions de la loi ou de la norme juridique :
Vision consensuelle : la loi résulte du consensus sociétal et est mise en application de manière égale pour tous
Vision conflictuelle : la loi est un outil créé par les classes dirigeantes et frappe plus fort les gens vulnérables
est-ce que la loi est une objectivité normative?
L’objectivité de la loi est grandement critiquée
Exemple : le meurtre est mauvais en soi
Mais : que faire des crimes de guerre, légitime défense, peine de mort ?
Dans les deux cas on enlève la vie à quelqu’un. Dans un cas l’acte est répréhensible et constitue une infraction, dans les autres cas on parle de dommage collatéraux, de réparation d’un tort.
qu’est-ce que le point de vue subjectif de la déviance?
Il n’existe pas de caractéristiques observables pour identifier la déviance. Sa conceptualisation vient d’ailleurs. On ne peut la reconnaître en soi, quelqu’un d’autre l’a identifié pour nous
Le point de vue subjectif concernant la déviance fait référence aux théories interprétatives (ou compréhensives et/ou critiques)
À l’intérieur du point de vue subjectif, on stipule que la déviance est créée par le social ou la société par tout un processus de définition. Lorsqu’on donne le statut de déviance à un acte, un comportement ou une personne, on appose une étiquette qui sert à différencier ceux qui sont normaux de ceux qui ne le sont pas.
On ne peut pas faire abstraction de la notion de pouvoir à l’intérieur du point de vue subjectif. On verra dans le cour 5 que pour en arriver à définir un problème et en faire une forme de déviance, on a besoin de gens en position de pouvoir, qui ont la capacité de définir et d’agir sur ce qui a été identifié comme une situation problème. Tout au long du cour on verra aussi que différents groupes compétitionnent ensemble pour leur capacité de définir les problèmes, ses paramètres et les interventions qui en découlent. On va donc parler de constructivisme pour avancer que la déviance est socialement construite et varie d’un lieu à l’autre et d’une période à l’autre. On verra au prochain cour par exemple de quelle façon les filles mères ont été identifiées et traitées comme déviantes dans le Québec d’avant les années 1960. Tout le discours religieux, social et familial convergeaient à étiqueter la maternité avant le mariage d’acte contre nature qui mérite une prise en charge.
Qu’est-ce que le constructivisme?
Constructivisme : ce qui est considéré comme normal ou déviant ne peut être compris que dans un contexte spécifique dans une période donnée
quelles sont les prémisses de base des théories interprétatives?
Prémisses de base :
Les codes, règles, normes et lois émergent d’un processus d’interprétation et non d’une morale absolue
On met l’accent sur les pouvoirs impliqués dans les définitions de la déviance
Ne s’attardent pas à expliquer et analyser la transgression d’une norme mais bien la nature et la source de cette dernière
*Nous ne somme plus ici dans la champ du positivisme mais bien dans le champ interprétatif. On appelle également ce champ des théories compréhensives et les théories critiques. POUVEZ ME NOMMER CERTAINES THÉORIES CRITIQUES OU INTERPRÉTATIVES? (FÉMINISME, MARXISME en sont des exemples).
On regarde les processus par lesquels les normes sont créées et l’impact que ces normes ont sur les personnes ou certains groupes sociaux.
qu’est-ce que l’interactionnisme symbolique et dans quelle vision il s’inscrit?
dans la vision interprétatives.
Interactionnisme symbolique : nous développons notre vision du monde et des normes en interaction avec les autres. Nous partageons certaines significations avec certains et nous éloignons de d’autres groupes de par leur lecture des problèmes
Qu,estpce que la dévaince selon la vision interprétatives de l’étiquetage social?
la déviance est une étiquette apposée à quelqu’un, ce qui influence la perception que les autres se font de cette personne et la perception que la personne a d’elle-même
Déviance primaire: nous avons tous fait des actes déviants au cours de nos vies, mais la majorité ne s’est pas fait prendre
Déviance secondaire: ceux qui s’enfonce dans un mode de vie plus déviant et se font prendre mettent en marche tout un système de prise en charge formel et/ou informel: rejet des pairs, réactions familiales négatives qui font en sorte que la personne se sent exclue et peut finir par accepter et intérioriser l’image que l’on se fait d’elle.
Par le processus de stigmatisation, les gens tentent de cacher et gérer le stigma de différente façons (EXEMPLE DE L’HOMOSEXUALITÉ CACHÉE, DOWN LOW)
ON PEUT SE CACHER OU AU CONTRAIRE ACCEPTER L’ÉTIQUETTE ET S’INVESTIR DANS UN MODE DE VIE PRATIQUEMENT EXCLISIVEMENT GAI.
Distinguer la déviance primaire de celle secondaire
Déviance primaire: on a tous fait des actes déviants dans nos vies, mais la majorité ne s’est pas fait prendre.
Déviance secondaire: ceux qui s’enfonce dans un mode de vie plus déviant et se font prendre mettent en marche tout un système de prise en charge formel et/ou informel: rejet des pairs, réactions familiales négatives qui font en sorte que la personne se sent exclue et peut finir par accepter et intérioriser l’image que l’on se fait d’elle.
Quelles sont les deux principales conséquences de la déviance?
Exclusion
Récompenser la conduite exemplaire des conformistes
On traite la personne différemment
Qu’est-ce que la déviance tertiaire?
Certains auteurs parlent d’une déviance tertiaire qui fait référence à une forme de résistance, de reconnaissance, de réappropriation et/ou de rejet d’une étiquette de « déviant »
Ceux qui ont fait l’objet d’une déviance secondaire, peuvent résister à l’étiquette en tant que déviance dans un désir de changer les normes, de changer les mentalités, de changer les perceptions et façons de définir ce qui est « normal »
Le point de vue objectif de la déviance met l’accent sur quoi?
Sur le déviant, ou l’Acte en lui-même.
Dans quel paradigme s’inscrit le point de vue objectif?
Le positivisme
Quelle question résumerait bien la pensée objective de la déviance?
Pourquoi on est/devient déviant, pourquoi les gens transgressent?
Le point de vue subjectif met l’accent sur quoi?
Accent= les processus sociaux impliqués dans la création/attribution de la déviance
Dans quel paradigme s’inscrit le point de vue subjectif?
Paradigme= interprétatif
Quelle question résumerait bien la pensée subjective de la déviance?
Qui décide de ce qui est déviant et comment, quels sont les pouvoirs en jeu ?
Que’est ce que l’étude du contrôle social?
L’analyse des façons dont le social ou la société régule/gère et modèle les comportements individuels
C’est l’étude des mécanismes et ressources utilisés par une société pour influencer le comportement des autres
Par le contrôle on stimule des comportements et on en réprimande et sanctionne d’autres
Ressources matérielles et non matérielles disponibles pour s’assurer que les membres d’une société adoptent des comportements en conformité avec les normes
Il recouvre toutes manières organisées par la société comme réponse aux personnes ou comportements considérés comme problématiques, déviants, menaçants, dérangeants, indésirables.
Quels sont les niveaux de contrôle social?
- Rétroactif : comment on gère/traite/intervient auprès d’un déviant
- Préventif : à travers les agents de contrôle, on tente de prévenir l’apparition d’une situation problème
- Contrôle de soi (auto-contrôle) : lorsque la personne régule ses propres comportements. C’est le but ultime du contrôle social !
- Contrôle (conscient ou non) de soi pour correspondre à la norme
Nommez des types de réponse au contrôle social.
Justice Ségrégation Enfermement Sécurité publique Santé publique Punition Traitement Prévention Surveillance Dissuasion Éducation Réhabilitation
Quelles sont les formes de contrôle social?
Contrôle formel : implique l’intervention d’une tierce partie en position de pouvoir mandaté.
Contrôle légal (juridique)
Contrôle médical et les « logues »!
Contrôle informel
Comportements/événements/perturbations de la vie quotidienne gérés sans l’intervention d’un représentant officiel mandaté. Dans ce type de contrôle, les gens agissent en tant que citoyens.
Exemples: mépris, ridicule, blagues, rejet, dérision, encouragements
Quelles sont les visions du contrôle social?
1) Consensuelle
2) Conflictuelle (théorie du conflit)
Expliquez la vision consensuelle du contrôle social?
Porter des jugements uniformes sur les phénomènes
Accord moral généralisé
Nécessité de normaliser pour le bien d’autrui/groupe/communauté/société
Nécessité d’imposer des normes pour protéger
Contrat social Le contrôle social est utile, efficace et nécessaire
On va souvent entendre des expressions comme protéger le tissu social, le tissu moral, le contrat social, payer sa dette envers la société
Qu’est-ce que le leviathan?
Thomas Hobbes : L’homme est un loup pour l’homme à l’état de nature
Légitimer le pouvoir des dirigeants par autre chose que la tradition et la religion
Le contrat social comme pacte entre les individus
Éviter une socialisation qui repose sur la loi du tallion pour finalement en arriver quand même à une loi du plus fort intériorisée et légitimée socialement
Qu’est-ce que la vision conflictuelle du contrôle social?
Le consensus est utopique
Plusieurs groupes se disputent « la vérité »
Les valeurs sont multiples et contradictoires
La société se forme par/dans le conflit
Le pouvoir fait partie de toutes interactions
Le contrôle social peut causer un tort en lui-même et n’est pas nécessairement efficace dans l’atteinte de son but
DANS LE TEXTE DE LEMAN-LANGLOIS À LA PAGE 140, IL ILLUSTRE BIEN LA DICHOTOMIE ENTRE POSITIVISTES (QU’IL DÉCRIT COMME ÉTANT DE DROITE) ET LES LES THÉORIECIENS DE LA RÉACTION SOCIALE (QU’IL QUALIFIE COMME ÉTANT PLUS À GAUCHE POLITIQUEMENT EN METTANT L’ACCENT SUR LE SYSTÈME COMME PRODUCTEUR DE SOUFFRANCE ET DÉLINQUANCE)
Quelles sont les finalités du contrôle social?
Influencer, pousser vers la conformité
Encourager l’observance des règles
Encourager l’adhésion à certains idéaux et normes de conduite
Augmenter la probabilité qu’un geste/comportement ne se produise pas ou plus du tout
Augmenter la probabilité qu’un geste se produise
Augmenter les risques auxquels s’exposent ceux qui s’éloignent de la norme
Réduire la possibilité de gains/bénéfices
Induire la culpabilité
Diriger les actes vers l’option la moins contraignante/stigmatisante
BUT ULTIME : INTÉRIORISATION DU CONTRÔLE
Quel est le but ultime du contrôle social?
Que l’on se contrôle soi-même, que l’on intériorise la norme, que l’on ne se rende même plus compte que l’on fait l’objet de contrôle
Qu’Est-ce que la distance relationnelle?
Ð degré de contact et d’intimité entre les gens, les types d’interaction, l’intensité, la nature des liens
Qu’est-ce que l’intégration sociale?
Ð personne intégrée = présence de plusieurs liens/affiliations (famille, agents de socialisation, travail, éducation…)
Ð Vrai ou faux: la marginalité est personne marginalisée/fragilisée/désaffiliée = absence de liens, liens entre marginaux seulement
vraii
Définissez le mot: rang
Ð position d’un individu dans une hiérarchie quelconque
Vrai ou faux, la position subordonné est la position ou la personne a un rang superieur dans une relation
Faux, c’est la position dominante qui représente la personne ayant un rang superieur dans une relation
La positition subordonnée ou dépendante est quant à elle nue personne ayant un rang inférieur dans une relation donnée.