Intra Flashcards

1
Q

Donne un exemple de symbole linguistique (signe).

A

Un mot

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Q

Donne un exemple de combinatoire.

A

Recommencer (re + commencer)

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3
Q

Donne un exemple de déplacement.

A

Qui es-tu?

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4
Q

Donne un exemple d’évitement de la redondance.

A

Omission du pronom dans certaines langues

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5
Q

Donne un exemple de contrainte.

A

Dans certaines langues, on ne peut pas avoir 2 consonnes d’affiler.

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6
Q

Pourquoi peut-on dire que le langage arrive aux enfants?

A

Parce qu’il ne peut pas s’empêcher de l’apprendre si exposition adéquate. Pas d’apprentissage explicite. Se développe spontanément.

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7
Q

Combien la période d’acquisition dure-t-elle en moyenne?

A

4 ans en moyenne

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8
Q

Qu’est-ce que l’acquisition uniforme veut-elle dire?

A

Tous les enfants atteignent le même type de compétences.
La langue maternelle de l’enfant correspond à la langue cible (langue parlée par les parents)

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9
Q

Pourquoi dit-on que l’ordre des éléments à acquérir et les étapes à franchir révèlent des régularités systématiques?

A

Toujours les mêmes étapes pour tous les enfants. Mêmes éléments dans les mêmes étapes. Apprendre les sons avant les mots.

*Toujours de manière générale, un enfant peut combiner des mots sans que sa phonologie soit parfaite.

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10
Q

Quelles sont les différences entre l’empirisme et le rationalisme en termes de source des connaissances, état initial et mécanismes guidant les connaissances?

A

Empirisme : tabula rasa, acquis, imitation, analogie, renforcement par les parents

Rationalisme : inné, GU, mécanismes cognitifs

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11
Q

Qu’est-ce que l’imitation et pourquoi est-elle problématique?

A

Répété ce qu’il entend. Pcq n’est pas suffisante, à cause de la pauvreté du stimulus, produisent des phrases qu’ils n’ont jamais entendu.

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12
Q

Fournissez un exemple d’induction.

A

L’enfant produit des phrases par induction de ce qu’il connaît déjà.

Ex. Phrase entendue par l’enfant: I painted a red barn.

Phrase produite par l’enfant: I painted a blue barn.

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13
Q

Qu’est-ce que l’analogie et pourquoi est-elle problématique?

A

Une stratégie qui fait appel à l’induction (enfant remarque une similitude de forme entre 2 items différents, un connu et un nouveau, il applique les connaissances de l’item connu à l’item nouveau).

Toutefois, l’enfant ne produit jamais les phrases agrammaticales qui pourraient théoriquement être produites par analogie.

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14
Q

Fournissez un exemple de déduction.

A

Déduction : toutes les phrases ont un sujet. L’enfant déduit que le sujet dans sa langue est toujours présent ou s’il peut être omis.

Ex. Un Hispanophone va comprendre qui effectue l’action même si le sujet est omis. Il déduit qu’il y a quand même un sujet même s’il n’est pas mentionné.

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15
Q

Comment le mécanisme d’apprentissage du behaviorisme fonctionne-t-il?

A

-Le langage est un comportement qui, comme tout autre, se maîtrise grâce à des principes généraux d’apprentissage: imitation, renforcement, punition.

-L’application de ces mécanismes suppose une chaîne de stimulus-réponse:
-Un stimulus amène l’enfant à parler (réponse)​
-L’énoncé de l’enfant, à son tour, est un stimulus pour l’adulte.
-La réponse constitue un renforcement positif.

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16
Q

Pourquoi le mécanisme d’apprentissage béhavioriste est-il problématique?

A

L’état initial possède une certaine structure interne (possiblement une capacité d’association et d’abstraction) qui est générale, et non spécifique au langage. Il a été démontré (par Chomsky) que les mécanismes proposés par cette approche ne s’appliquent pas vraiment au langage.

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17
Q

Qu’est-ce que propose le connexionnisme?

A

-Cette théorie est basée sur la biologie et sur la psychologie de l’apprentissage.
-Des mécanismes d’apprentissage généraux – tels que la sensibilité aux patrons distributionnels dans l’input– sont utilisés pour au moins certains aspects de l’acquisition du langage, y compris la syntaxe.
-Cette théorie soutient que généralement le traitement de la langue est effectué par des nœuds (à peu près analogue aux neurones) qui sont connectés à d’autres nœuds d’un réseau qui change en fonction des acquis linguistiques.
-Les réseaux créés par les nœuds ont la capacité de faire des associations basées sur des régularités qu’ils détectent dans l’input.

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18
Q

Pourquoi la proposition du connexionnisme est problématique?

A

Les modèles connexionnistes ont été critiqués, entre autres, pour n’aborder qu’un petit aspect de l’acquisition du langage (généralement la morpho-syntaxe) et pour leur approximation de la réalité (c’est-à-dire les conditions dans lesquelles les réseaux sont alimentés avec des inputs diffèrent de ceux dans lesquels les enfants sont exposés au langage).

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19
Q

Qu’est-ce que l’innéisme propose?

A

-Les êtres humaines naissent avec une certaine connaissance du langage.
-Ceci indique que certaines propriétés du langage sont innées; des caractéristiques communes à toutes les langues:
-la phonologie des langues opère avec des segments, avec des traits phonologiques, avec des règles et des contraintes.
-La source de la connaissance est dans l’esprit humain, pas dans l’input externe
-État initial: l’enfant possède un dispositif lui permettant de traiter l’input perçu et de déduire de nouvelles connaissances:
-Grammaire Universelle (GU) : traits (syntaxiques, sémantiques et phonologiques), opérations (Fusion et Accord) et des contraintes appliquées aux structures

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20
Q

Quels sont les arguments de l’innéisme?

A
  1. Les enfants, à l’exception limitations cognitives ou physiques sévères, acquièrent le langage facilement et rapidement.
  2. Les enfants, quelle que soit la langue qu’ils apprennent ou la quantité ou la qualité de l’apport qu’ils reçoivent, acquièrent leur langue maternelle au même rythme et en passant par les mêmes étapes développementales.
  3. Les stimuli auxquels les enfants sont exposés sont pauvres: le signal sonore ou visuel que les enfants entendent ou voient ne contient pas la complexité (ex. structure hiérarchique) que montrent les représentations mentales des phrases.
  4. les enfants reçoivent rarement de la rétroaction.
  5. Les enfants créent ou génèrent un système linguistique basé sur des règles qui permet de surgénéraliser.
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21
Q

Quelle est la fonction première du langage selon la grammaire générative (Chomsky)?

A

Construire des pensées complexes
La communication serait une fonction secondaire.

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22
Q

Qu’est-ce que la computation?

A

Opération qui utilise des symboles (input) et des instructions pour arriver à un résultat (output), donc des mots sont combinés pour former une phrase.
Le langage est un système computationnel, i.e. la représentation des mots et de phrase se construisent avec une opération qui permet une infinité de possibilités.

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23
Q

Qu’est-ce que le caractère digital du langage?

A

le fait que le langage utilise des unités discrètes

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24
Q

Quelles sont les caractéristiques/propriétés du langage (8)?

A
  • L’appariement de forme et sens
  • La combinatoire
  • La récursivité
  • La constituance
  • L’organisation hiérarchique
  • Le déplacement de constituants
  • L’évitement de la redondance
  • Les contraintes
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25
Q

Quels sont les 5 éléments du problème d’acquisition du langage?

A
  1. Ne peuvent s’empêcher d’apprendre le langage (passif, spontanné)
  2. Absence d’instruction explicite
  3. Développement rapide
  4. Acquisition uniforme
  5. Régularités systématiques concernant l’ordre des éléments à acquérir et les étapes à franchir
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26
Q

Quels sont les 2 types d’apprentissage empiristes? Quels sont les problèmes associés?

A
  1. Apprendre par imitation, problème : produit trop pour ce qu’il entend
  2. Apprendre par analogie (induction), problème : erreur possible qu’il ne fait pas
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27
Q

Quels sont les 3 types de théories de l’acquisition du langage que l’on a vu dans le premier cours?

A

Empirisme-Behaviorisme
Empirisme-Connexionnisme
Rationnalisme-Innéisme

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28
Q

Qu’est-ce qu’un signe?

A

Élément linguistique, forme + signe (signifié + signifiant)

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29
Q

Pourquoi dit-on que le bébé fait des analyses linguistiques même avant de naître?

A

Il a été démontré que des bébés pouvaient mémorisés certaines composantes acoustiques d’une histoire in utero. Il se familiarise avec la voix de sa mère in utero. Il a été démontré que les bébés ont une préférence marquée pour sa langue maternelle dès les premiers jours de vie.

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30
Q

Quels sont les indices phonétiques utilisés par l’enfant?

A

Il perçoit surtout les basses fréquences (en bas de 500 Hz), informations prosodiques, il perçoit le rythme des syllabes, accents.

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31
Q

De quel aspect perceptuel les enfants se servent-ils pour différencier des langues?

A

La prosodie de leur langue.

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32
Q

Quelle est l’une des méthodes utilisées pour étudier la perception de sons par les enfants? En quoi consiste-t-elle?

A

Succion de haute amplitude
Les nourrissons sucent une tétine, qui est reliée à un transducteur de pression connecté à un ordinateur, ce qui permet de mesurer leur taux de succion. Plus les nourrissons tètent vigoureusement, plus ils reçoivent de stimuli.
1. Mesure le taux de succion de base (référence)
2. Habituation (stimuli linguistiques présentés), lorsque c’est le même stimuli pendant un moment, ils s’y habituent et sucent moins
3. 2 groupes : 1-Nouveaux stimuli 2-Mêmes stimuli (comparer les réponses de succion)

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33
Q

Quelles sont les caractéristiques du son qui peuvent constituer un défi pour l’enfant?

A
  1. Continuité du flux de la parole : la parole fluide ne marque pas les limites des mots ni les limites des sons.
  2. Manque d’invariance acoustique : e fait que chaque fois que nous entendons un son, celui-ci semble probablement un peu différent de la dernière fois que nous l’avons entendu.
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34
Q

Qu’est-ce que la théorie de la théorie motrice de la perception de la parole propose pour rendre compte de l’acquisition des sons des langues?

A

Elle propose qu’il y ait une certaine connaissance innée (nous sommes nés sensibles à tous les sons possibles de toutes les langues possibles, et il reste seulement à faire la distinction entre les contrastes dans notre propre langue). On naît avec un inventaire des détecteurs de traits articulatoires (système moteur de parole inné qui produit et détecte les sons vocaux).

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35
Q

Qu’est-ce que la perception catégorielle?

A

Tendance à classifier les sons linguistiques dans une catégorie précise, sans démontrer de sensibilité pour les sons intermédiaires. Les variations de sons à l’intérieur d’une même catégorie ne sont pas perçues. Des changements d’une catégorie à l’autre sont facilement perçus. Ex. On ne peut pas percevoir un son ‘un petit peu voisé’, c’est voisé ou non-voisé = catégoriel, non continu.

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36
Q

Qu’est-ce que le délai d’établissement du voisement?

A

La durée qui s’écoule entre le relâchement des articulateurs et la vibration des cordes vocales. Relâchement lorsqu’il y a une occlusion. Délai négatif pour le voisement du b, VOT négatif. VOT positif pour le p.

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37
Q

Quels sont les problèmes de cette théorie motrice de la perception?

A

Elle prétend que les détecteurs de traits responsables de la perception catégorielle son dédiés uniquement à la perception de la parole. Mais des adultes montrent une perception catégorielle de tons musicaux (suggérant que c’est une propriété plus générale que notre système auditif). D’autres mammifères peuvent également répondre de manière catégorique aux stimuli de la parole (suggérant que qu’elle n’est pas spécifique aux humains).

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38
Q

Qu’est-ce que la théorie universelle propose?

A

Les nourrissons perçoivent initialement les sons de la parole en utilisant des mécanismes auditifs généraux qui sont de nature catégorielle et indépendante de l’expérience avec une langue maternelle. Capacité à percevoir les différences entre les sons de la parole est innée, mais cette capacité innée dérive de mécanismes perceptifs généraux à tout usage que nous partageons avec d’autres animaux.Ne dépend pas de la langue à laquelle les enfants sont exposés. Elle s’ajuste aux phonèmes de sa propre langue maternelle.

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39
Q

Quels sont les problèmes de la théorie universelle?

A

Des observations suggèrent que les nourrissons ne naissent pas avec la capacité de distinguer tous les contrastes de toutes les langues après tout. Les résultats de certaines études pointent vers la théorie que ce n’est pas une capacité innée, mais acquise.
Il y a également des rapports contradictoires concernant la capacité des jeunes nourrissons à discriminer entre différentes fricatives /s/, /f/, /z/ et /θ/.
Il se trouve que tous les contrastes sonores non natifs ne sont pas perdus. On devrait ne pas les percevoir si on n’est pas exposé. Mais les résultats montrent qu’on les perçoit (comme des bruits, mais on les perçoit différemment à l’un de l’autre).
Certains résultats démontrent qu’il est possible d’apprendre à reconnaître certaines distinctions à l’âge adulte, même si elle n’est pas présente dans la langue maternelle.
Il semble probable que certains sons soient plus facilement discriminés par les nourrissons que d’autres

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40
Q

Qu’est-ce que le langage adressé à l’enfant (LAE)? Quelles sont ses caractéristiques?

A

Langage qu’on a tendance à utiliser pour parler aux enfants. Utilisée peu importe l’origine linguistique et culturelle. Les bébés ont une préférence marquée pour la LAE.
Voix haut perchée (+ aigue), contour intonatoire, énoncés courts, répétitions, énoncés interrogatifs, mélodie, musicalité du langage exagérée, élocution lente, voyelles exagérément allongées, vocabulaire restreint, mots plus courts, …

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41
Q

Est-ce que le LAE est nécessaire à l’acquisition du langage?

A

Il peut faciliter certains aspects du développement du langage. Toutefois, certaines communautés dans le monde n’y ont pas recours et les adultes n’adressent tout simplement pas la parole aux bébés (la tradition veut que l’on ne s’adresse aux enfants que lorsqu’ils maîtrisent suffisamment leur langue).

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42
Q

Quelle est l’étendue de la perception des sons du langage chez le bébé de moins de 10 mois?

A

Il est capable de distinguer tous les sons de toutes les langues du monde.

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43
Q

Qu’est-ce qui se passe après 10 mois en termes de reconnaissance des sons?

A

Vers 10 à 12 mois, le bébé perd tranquillement cette capacité innée à discriminer les sons de l’ensemble des langues pour ne plus distinguer que ceux de la ou des langues parlées dans son entourage.

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44
Q

Un bébé de moins de 1 an peut-il reconnaître des mots? Expliquez votre réponse.

A

4 mois et demi : reconnaître son prénom dans un énoncé. Toutefois, on ne peut pas parler de véritable reconnaissance des mots, car le bébé n’a pas encore la capacité cognitive d’associer ce qu’il entend à un concept ou à une entité de manière abstraite.

5-6 mois : reconnaître quelques mots familiers comme maman et papa, et montre une préférence pour certains sons.

6-7 mois : capacité à reconnaître des mots du langage courant (dans la chaîne parlée), même s’il n’est pas en mesure de leur associer une signification.

8 mois : Associer une signification aux mots du langage, commence à comprendre certains mots, indépendamment du contexte où il les entend.

9 mois : distinction des groupes nominaux et verbaux

11-12 mois : comprend en moyenne 110 mots

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45
Q

Quels sont les 3 modes d’articulation?

A
  • Occlusives (fermeture totale: p, b, t, d, k, g)​
    • Fricatives (fermeture partielle: f, v, s, z,)​
    • Sonantes: liquides: latérale (l); centrale (ʁ)​
      nasales (n, m)
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46
Q

Qu’est-ce qui distingue les voyelles?

A
  1. degré d’ouverture de la bouche
  2. position de la langue
  3. arrondissement des lèvres
  4. nasalité
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47
Q

Quels sont les 4 éléments de la prosodie?

A
  1. Rythme : alternance plus ou moins régulière des syllabes accentuées, des syllabes inaccentuées et des pauses.
  2. Accentuation
  3. Intonation : variation de la hauteur de la voix au cours de l’énonciation
  4. Ton : variation de la hauteur de la voix au cours de l’articulation
48
Q

Sur le plan phonologique, quels sont les 7 capacités que l’enfant doit développer?

A
  1. Effectuer des distinctions très fines (ex. la différence entre [p] et [b])​
  2. Découvrir les sons distinctifs dans sa langue, i.e. les phonèmes. ​
  3. Séparer le flux continu de la parole en unités discrètes.
  4. Savoir ne pas tenir compte de la variation non distinctive (allophones) et traiter certains sons comme équivalents même si phonétiquement sont différents.
  5. Découvrir les règles phonologiques et phonotactiques de sa langue.
  6. Découvrir les types de syllabe que sa langue permet.
  7. Découvrir si sa langue est accentuelle ou tonale.
49
Q

Qu’est-ce que le pré-babillage?

A

Production de sons non linguistique du nourrisson. Pas de contrôle des émissions vocales. Phase exploratoire involontaire.
0-2 mois : pleurs (réflexes vocaux à l’inconfort, la faim, la peur), sons végétatifs (déglutition, régurgitation), pas de production vocale intentionnelle, utilisation rare et limitée des sons
2-4 mois : premiers sons de confort, premiers sons intentionnels d’inconfort

50
Q

Pourquoi est-il difficile pour l’enfant de produire des sons linguistiques avant l’âge de 4 mois?

A

Parce que les nouveau-nés ont un larynx plus haut, une gorge plus petite, un conduit vocal plus court et une forme de langue différente des celles des adultes. Différences entre la cavité de résonance des nourrissons et celle des adultes, et limite la production de sons de la parole par les nourrissons.

51
Q

Quels sont les deux types de babillage? Décrivez-les.

A

Babillage canonique : Prononciations de suite de syllabes, le type de syllabe le plus commun dans la langue adulte (ex. CVCV bababa ou dadada)
Babillage varié : Les types de syllabes et la prosodie sont plus variés et les patrons vocaux ressemblent à des mots (ex. Alternance entre ba et da) (ex. longueur, intonation)
Ces deux formes de babillage ne correspondent pas à deux stades différents, car les nourrissons peuvent produire les deux pendant la même période.

52
Q

Pourquoi peut-on dire que le babillage est amodal?

A

Car il est présent chez des futurs utilisateurs de langues orales et de langues des signes. Pas un seul mode.

53
Q

Qu’est-ce que les modalités orale et manuelle de babillage révèlent sur la FL?

A

Elles suggèrent que le babillage oral n’est pas motivé par le développement du système articulatoire sous-jacent à la production de la parole, mais est contrôlé par une capacité linguistique unitaire, qui régit également l’apparition du babillage manuel. Les humains naissent avec une sensibilité particulière non pas aux sons en soi, mais aux unités, structures et régularités particulières trouvées dans les langues naturelles.
Point de vue alternatif : la parole est la modalité d’expression linguistique par défaut. Lorsque le mode d’expression oral est exclu, la FL peut se réorganiser et trouver un autre moyen d’expression, lequel peut facilement être adapté à cette tâche.

54
Q

Pourquoi pense-t-on que les voyelles [i, u, a] sont les premières à être acquises?

A

Car ce sont des voyelles extrêmes, distantes (sons très distincts). Ce sont des voyelles quasi-universelles (communes à toutes les langues). Voyelles articulatoirement très différentes.

55
Q

Quelle est la propriété des voyelles qui facilite leur acquisition?

A

Leur saillance. Elles sont perceptuellement saillantes (au niveau de la hauteur, fréquence et durée, elles durent 100 fois plus que les occlusives).

56
Q

Comment le processus de l’acquisition des voyelles s’effectue-t-il?

A

Processus de différenciation progressive. Au début du développement phonologique, les voyelles acoustiquement plus ou moins proches se neutralisent (ex: entre [e] et [i]; [o] et [u]; [a] et [ã]). La différenciation perceptuelle s’effectue tôt, mais ça prend plus de temps pour acquérir les différencier au niveau de la production.

Les voyelles acoustiquement plus proches sont différenciées plus tard

57
Q

Comment le processus de l’acquisition des consonnes s’effectue-t-il?

A

L’acquisition peut s’étaler jusqu’à l’âge de 6 ans. Tendances générales :
1. Occlusives
2. Labiales
3. Alvéolaires
4. Vélaire
5. Post-alvéolaires
6. Dentales
En général, l’ordre relatif de l’acquisition de consonnes reflète leur distribution dans les langues du monde: les sons acquis en premier se trouvent dans la plupart des langues; ceux acquis plus tard sont moins communs dans les langues.

58
Q

Comment les contrastes phonémiques commencent-ils à se manifester?

A

Les contrastes phonémiques ont la tendance à apparaître d’abord en position initiale (ex. en anglais /p/-/b/, d’abord dans ‘pat-bat’, ensuite dans ‘cap-cab’) Toutefois, en français, le /ʃ / peut apparaître d’abord en fin de mot: [vaʃ ] ‘vache’ mais [sa] ‘chat’

59
Q

Quelles sont les 3 théories sur la production enfantine qui tentent d’expliquer les erreurs phonologiques?

A
  1. Prononciation incorrecte due à une perception incorrecte
  2. Contraintes articulatoires
  3. Théorie de la maturation de Jakobson
60
Q

Qu’est-ce que propose la théorie de la prononciation incorrecte due à une perception incorrecte? Quel est son problème?

A

Phonologie s’acquiert au même moment que le vocabulaire, implique que l’enfant apprend simultanément la prononciation et le sens des mots. La difficulté de la tâche d’apprentissage des mots signifie que les enfants ne parviennent pas souvent à encoder les informations sur la façon de prononcer un mot, étant donné qu’ils essaient également d’encoder des informations sur le sens.

Problème : Le phénomène fis prouve que ça ne peut pas être la seule explication (l’enfant comprends le sens de fish, a une représentation mentale de fish, est capable de le reconnaître, mais n’est pas capable de le produire correctement)

61
Q

Qu’est-ce que propose la théorie des contraintes articulatoires? Quel est son problème?

A

Les nourrissons mettent du temps à apprendre à manipuler leurs organes articulatoires pour produire correctement les sons de la parole. Ils commettent des erreurs de prononciation jusqu’à ce qu’ils maîtrisent les gestes articulatoires.

Problème : Les nourrissons semblent parfaitement capables de faire les sons en question dans certaines circonstances (mais pas dans d’autres). Aucun problème a produire la bonne combinaison des gestes articulatoires.

62
Q

Qu’est-ce que propose la théorie de la maturation de Jakobson? Quel est son problème?

A

Le développement des sons de la parole est régi par une séquence universelle de maturation génétiquement programmée. Les enfants commettent des erreurs jusqu’à ce que ce programme soit terminé. La base du programme de maturation est un inventaire universel de traits distinctifs qui sous-tend tous les phonèmes possibles des langues du monde. Ces traits sont organisés de manière innée (hiérarchie implicationnelle). Sons présents dans toutes les langues sont non marqués = plus précoces et plus facilement acquis. Sons qui n’apparaissent pas dans beaucoup de langues sont marqués = plus difficiles à acquérir et plus susceptibles d’être mal produits.

Problème : Il existe de nombreux exemples où le patron d’acquisition semble être spécifique à la langue plutôt qu’universel: Les labiales sont beaucoup fréquemment moins utilisées en japonais et en suédois qu’en anglais et en français, les sons [tz] et [l] sont très fréquentes dans le discours des jeunes locuteurs mayas k’iche’ (ou quiche) au Guatemala, alors qu’en anglais [l] apparaît plus tard, les enfants bulgares, estoniens et suédois semblent capables de produire le son [v] beaucoup plus tôt que les enfants anglais

63
Q

En quoi consiste la connaissance de la composante phonologique?

A

Elle comprend la connaissance du répertoire des phonèmes qui la constitue, leur distribution, ainsi que l’ensemble des interactions de ces phonèmes entre eux. Elle implique aussi la connaissance de sa prosodie.

64
Q

Quels sont les facteurs qui guident l’enfant dans l’acquisition de la phonologie de sa langue?

A

Les représentations phonologiques des enfants sont basées en partie sur leur propre prononciation, mais surtout sur celle des adultes. La prononciation des adultes les guide tout au long de leur développement. Il est donc très important que l’adulte prononce correctement, surtout en présence de l’enfant.

65
Q

Sur quel(s) critère(s) se base-t-on pour dire qu’un enfant maîtrise la phonologie de sa langue ?

A

Si l’enfant est capable de prononcer les mots comme les adultes. Il doit être compris par des personnes qui ne font pas partie de son entourage immédiat. (Arrive entre 3 et 6 ans)

Parvenir à la même représentation phonologique et à la même capacité de prononciation que les adultes.

L’amélioration de l’enfant est directement observable par ses nombreuses erreurs de prononciation. Elles nous renseignent sur l’état de l’évolution du système phonologique de l’enfant.

66
Q

Les « erreurs » de prononciation du jeune enfant sont-elles aléatoires? Motivez votre réponse.

A

Non, elles correspondent toutes à des processus phonologiques précis et prévisibles. On parle de processus de simplification phonologique. Plus un enfant est jeune, plus sa prononciation est erronée. Toutefois, tous les enfants ne produisent pas systématiquement les mêmes erreurs aux mêmes âges. Différences individuelles.

67
Q

Qu’est-ce que le processus de simplification phonologique?

A

Processus par lequel l’enfant change la prononciation des mots en modifiant certains sons de façon systématique et prévisible (lorsque les enfants acquièrent les consonnes et les syllabes)

68
Q

Quels sont les processus de simplification phonologique qui simplifient les syllabes (cessent avant l’âge de 2 ans à 2 ans et demi)?

A

Réduction du nombre de syllabes
Réduplication de la dernière syllabe
Réduplication de la 1re ou 2e syllabe d’un mot de 3 syllabes ou plus.

69
Q

Quels sont les processus de simplification phonologique qui simplifient la structure syllabique (jusqu’à 4 à 6 ans)?

A

Harmonie consonantique (CVCV)
Épenthèse d’une consonne en début de mot (navion)
Effacement de la consonne finale
Élision d’une consonne à la fin d’une syllabe située à l’intérieur d’un mot
Effacement de la première consonne d’un mot (apin)
Réduction des suites consonantiques

70
Q

Quels sont les processus de simplification phonologique qui affectent le phonème (substitution)?

A

Occlusivation (remplacer une consonne fricative par une occlusive)
Antériorisation
Substitution de _ par _

71
Q

Décris la production d’un enfant typique de 6 mois.

A

-Contrôle des émissions vocales​

-Augmentation de la concentration​

-Élargissement du répertoire vocal​

-Contrôle de la hauteur du son​

-Respect des tours de parole. 

Lorsque l’appareil phonatoire est prêt… Babillage!

72
Q

Qu’est-ce que le babillage?

A

Forme de production linguistique caractérisée par :
- Organisation syllabique (ex. pas de consonnes seules)
- Utilisation d’un sous-ensemble de sons possibles provenant des langues naturelles
- Absence de sens associés aux productions
- Amodal

73
Q

Quelle est la plus importante différence entre le babillage entre 6-8 mois et entre 8 et 10 mois?

A

6-8 mois : Productions indépendante de la langue, universelles!
8-10 mois : Grande influence de la langue maternelle sur les productions de l’enfant.

74
Q

Vers quel âge commence-t-on à produire des attaques complexes avec ‘r’?

A

2 ans et 2 mois

75
Q

Vers quel âge commence-t-on à produire des attaques complexes avec ‘l’?

A

2 ans et 9 mois

76
Q

Vers quel âge commence-t-on à produire des codas complexes?

77
Q

Vers quel âge apparaît la séquence [sC] d’une attaque complexe?

78
Q

Vers quel âge apparaît la séquence [sCC] d’une attaque complexe?

79
Q

Vers quel âge apparaît la séquence [sCC] d’un coda complexe?

A

Entre 4 ans et 3 mois et 4 ans et 6 mois

80
Q

Quels facteurs contribuent à rendre difficile l’acquisition de mots?

A

Le défi de l’identification de mots est le problème de la segmentation (la parole continue, les mots ne sont pas enseignés en isolation et les nourrissons ne naissent pas avec un lexique).

81
Q

Quels sont les indices prosodiques qui peuvent aider les enfants à déterminer les frontières?

A
  1. Allongements syllabiques (la syllabe précédant immédiatement la frontière prosodique d’un énoncé a tendance à être plus longue que les autres syllabes de l’énoncé)
  2. Pauses (les pauses ont tendance à apparaître à la fin des énoncés plutôt qu’à l’intérieur des énoncés)
  3. Descente de la F0 (la fréquence fondamentale a tendance à descendre vers la fin d’un énoncé, c’est-à-dire, la hauteur de la voix descend puis monte au début d’un nouvel énoncé)
82
Q

Qu’est-ce qu’une représentation pré-lexicale?

A

Une représentation phonémique et syllabique de la langue ambiante.

83
Q

Quelle est la relation entre ces représentations pré-lexicales et les frontières prosodiques détectées par l’enfant?

A

Les frontières prosodiques détectées sont imposées sur ces représentations pré-lexicales. Ces représentations sont appelées ‘pré-lexicales’ car il est possible que les nourrissons ne représentent pas toutes les informations phonémiques, mais seulement certaines propriétés globales.

Le nourrisson se construit une représentation pré-lexicale segmentée en unités prosodiques.

84
Q

Quelles sont les informations phonologiques spécifiques aux langues qui peuvent être aussi utilisées?

A

La régularité phonologique :
1. Probabilités transitionnelles (probabilités que deux sons de la chaîne parlée se produisent simultanément, calculées en tenant compte de la fréquence d’occurrence des deux sons). Les séquences sonores qui reviennent fréquemment dans les discours, qui apparaissent dans un ordre et/ou une position donnée, sont plus susceptibles de former un mot.
2. Phonotactique : les patrons dans lesquels les phonèmes d’une langue peuvent se combiner pour former des séquences. Des séquences permises sont susceptibles de se trouver à l’intérieur d’un mot. Celles non permises sont susceptibles de se trouver dans des mots différents.
3. Rythme : Les régularités rythmiques

85
Q

Selon le modèle phonologique pour l’acquisition lexicale, comment l’enfant procède-t-il pour la reconnaissance des mots?

A
  1. Audition du signal
  2. Construction d’une représentation pré-lexicale en termes de phonèmes et de syllabes
  3. Utilisation des informations prosodiques pour l’extraction de frontières prosodiques.
  4. Représentation pré-lexicale segmentée en unités prosodiques d’une certaine grandeur, chacune avec un nombre limité de mots.
  5. Utilisation des régularités afin de trouver les formes des mots et trouver les frontières des mots.
86
Q

Comment sait-on que les enfants peuvent se servir des indices prosodiques?

A

Prouvé par l’étude de Hirsh-Pasek et al où ils faisaient entendre des enregistrements d’échantillons de discours adressés aux nourrissons. Certains échantillons avaient une pause aux frontières d’une phase (coïncidente) et d’autres, entre des mots à l’intérieur de phrase (non-coïncidente). Procédure de préférence de tour de tête. Les enfants préfèrent écouter des stimuli linguistiques avec des pauses situées aux frontières de phrase.
Toutefois, ces résultats ne prouvent pas que les nourrissons utilisent des informations prosodiques pour détecter les frontières des mots. Ils suggèrent qu’ils ont la capacité perceptive à détecter les corrélats acoustiques de certaines frontières prosodiques.

87
Q

Comment sait-on que les enfants peuvent se servir des indices de probabilité transitionnelles?

A

Prouvé par l’étude de Saffran, Aslin et Newport. Deux groupes d’enfants, chacun habitué à une séquence particulière de syllabes qui ont abouti à deux séries de quatre pseudo-mots. Segmentation possible seulement si les nourrissons pouvaient remarquer que certaines syllabes apparaissaient toujours dans le même ordre dans des contextes différents (calculer la probabilité de transition entre deux syllabes). Ils faisaient la distinction entre les mots et les sous-mots : ils préféraient écouter les sous-mots. Ceci suggère que les enfants de 8 mois peuvent extraire du flux de la parole des infos sur la fréquence d’apparition de syllabes adjacentes (utilisées pour la séparation du flux en mots).

88
Q

Comment sait-on que les enfants peuvent se servir des indices phonotactiques?

A

Démontré par l’étude de Mattys et al. Les nourrissons étaient sensibles à cette différence: ils ont écouté plus longtemps les pseudo-mots constitués de groupes de consonnes fréquents dans les mots (c.-à-d. ceux qui étaient plus susceptibles de former des mots selon les régularités phonotactiques de l’anglais).

89
Q

Comment sait-on que les enfants peuvent se servir du rythme?

A

Démontré par l’étude de Jusczyk et al. Ils faisaient entendre des mots familiers et inconnus isolés. Les nourrissons ont écouté plus longtemps les mots familiers que les mots inconnus. Cela montre qu’ils ont réussi à segmenter ces mots du flux de la parole lors de la phase d’habituation. Ils ont reconnu les mots familiers à travers les mots inconnus grâce aux patrons accentués.

90
Q

Qu’est-ce que le lexique précoce?

A

Les 50 premiers mots produits par l’enfant (acquis environ entre 12 et 18 mois).

91
Q

Quel est le rôle de la fréquence et de la répétition dans l’acquisition lexicale?

A

La fréquence et la répétition d’un même mot dans des contextes différents permettent au jeune enfant de s’apercevoir qu’il s’agit d’un mot. Elles aident le bébé à se représenter cette suite de sons comme étant une unité de la langue (qu’ils soient au sein d’une phrase ou de manière isolée). Dès 7 mois, le bébé commence à distinguer des séquences répétitives de sons au sein de la chaîne continue du discours.

92
Q

Qu’est-ce qui facilite l’acquisition des mots fonctions? Donnez un exemple.

A

La fréquence d’audition des mots fonctions détermine la précocité de leur identification. Ex. Les déterminants

93
Q

Selon Daviault, comment la représentation des mots est-elle durant le stade du lexique précoce?

A

Le tout-petit a une représentation globale et approximative de la phonologie du mot. Le portrait qu’il se fait des divers phonèmes qui le constituent est peu spécifié. L’enfant peut distinguer deux mots sur la base des sons qui les composent seulement s’il y a une assez grande différence phonétique entre les 2 mots.

94
Q

Qu’est-ce que l’expérience faisant usage de pseudo-mots, tels que ‘dib’ et ‘bib’ montre?

A

Discrimination des phonèmes chez les tout-petits

Les bébés de 14 mois n’ont pas perçu de changement entre ‘dib’ et ‘bib’, alors que les tout-petits de 18 à 24 mois ont montré qu’ils l’avaient remarqué.

95
Q

Pourquoi les enfants semblent-ils différencier plus facilement des mots comme ‘tree’ et ‘truck’ que des mots comme ‘dog’ et ‘doll’?

A

Parce que la différence phonétique entre ‘dog’ et ‘doll’ est moins marquée qu’entre ‘tree’ et ‘truck’, et donc la différence phonétique est plus difficile à percevoir. Les enfants ont plus de difficulté à apprendre un nouveau mot lorsqu’il est très proche phonétiquement d’un autre mot qui est déjà dans leur lexique. L’enfant se créerait ainsi une représentation approximative de la séquence des sons composant les nouveaux mots qui ne serait pas suffisamment précise pour les distinguer l’un de l’autre.

96
Q

Qu’est-ce que l’enfant doit apprendre à faire sur le plan lexical?

A

Segmenter le flux vocal en unités de la taille d’un mot.​

Associer des significations à des formes des mots.
97
Q

En quoi consiste le problème de la segmentation?

A
  1. La parole est continue
  2. Les mots ne sont pas enseignés en isolation
  3. Les nourrissons ne naissent pas avec un lexique
98
Q

Qu’est-ce que la phonotactique?

A

Les patrons dans lesquels les phonèmes d’une langue peuvent se combiner pour former des séquences. ​Elle détermine quelles séquences de phonèmes peuvent apparaître à l’intérieur d’un mot dans une langue donnée.​

99
Q

Vrai ou Faux. Les informations phonologiques (phonotactique, rythme, probabilités) diffèrent d’une langue à l’autre.

100
Q

Vrai ou Faux. Les techniques d’encodage phonologique et d’extraction des frontières prosodiques diffèrent d’une langue à l’autre.

A

Faux, mêmes techniques dans toutes les langues

101
Q

Quels sont les problèmes à résoudre par l’enfant en termes de sens?

A
  1. Associer la bonne forme (sonore, visuelle) au bon sens pour former le mot.
  2. Il doit être capable d’établir la référence d’un mot, alors que le nouveau mot peut signifier plusieurs choses.
  3. Après avoir déterminé l’objet auquel un mot fait référence, l’enfant doit savoir étendre le mot, c’est-à-dire savoir à quels autres objets appliquer l’étiquette.
102
Q

Quels sont les biais proposés qui aident l’enfant avec l’acquisition du sens des mots?

A

Biais de l’objet entier

Biais de l’exclusivité mutuelle

Biais du nom

Biais de taxonomie

103
Q

Identifiez la stratégie ou le biais d’acquisition du sens de mots :
Un enfant de 20 mois connait le mot « fraises ». Son papa lui offre une collation de fraises et de litchis, et lui demande de lui donner un « litchi ». L’enfant comprend même s’il n’a jamais entendu ce mot auparavant.

A

Exclusivité mutuelle

104
Q

Identifiez la stratégie ou le biais d’acquisition du sens de mots :
Une enfant de 22 mois sait que son animal domestique est un chat. Elle entend dire à sa mère le mot ‘patte’ devant elle et le chat, et l’enfant comprend qu’il s’agit d’une partie du corps du chat.

A

Exclusivité mutuelle

105
Q

Identifiez la stratégie ou le biais d’acquisition du sens de mots :
Une mère achète un camion à son enfant. En lui donnant le jouet, sa mère dit ‘Regarde, un camion’. L’enfant comprend que le mot réfère au jouet complet et non pas à sa couleur ou à ses parties.

A

Objet entier

106
Q

Qu’est-ce que l’expérience de Markman & Wachtel (1988) démontre (biais d’exclusivité mutuelle) ?

A

Si un objet a déjà une étiquette, sous la pression du biais d’exclusivité mutuelle, les enfants supposent que le mot nouveau fait référence à la substance ou une partie de l’objet ou de la personne.

107
Q

Qu’est-ce que l’expérience de Markman & Hutchinson (1984) démontre (biais de la taxonomie)? Qu’est-ce qu’on leur reproche?

A

Les enfants avaient tendance à étendre le nouveau mot (dax) objets associés taxonomiquement. Au lieu de démontrer le biais taxonomique, l’étude de Markman & Hutchinson (1984) peut démontrer un biais de la forme: la même étiquette s’applique à des objets de la même forme.

108
Q

Pourquoi l’exclusivité mutuelle peut amener l’enfant vers la mauvaise direction?

A

Pour plusieurs mots, l’enfant pourrait commettre l’erreur de refuser un mot (ou l’étiqueter à une partie/une caractéristique de l’objet) puisque l’objet a déjà un nom, mais le mot s’applique quand même.

109
Q

Pourquoi la contrainte du nom ne semble-t-elle pas être universelle?

A

Car, elle ne fonctionne pas dans toutes les langues. Des recherches démontrent que dans certaines langues, les enfants produisent plus de mots d’action.

110
Q

Quelles sont les deux habiletés proposées par l’approche socio-pragmatique?

A
  1. Capacité à établir une attention conjointe
  2. Capacité de comprendre l’intention communicative du locuteur
    Ex. Mère: C’est un chien.​

-Toutes les deux regardent le chien et toutes les deux savent que l’autre regarde le chien.​

-L’enfant est conscient que l’intention de la mère​

est d’étiqueter l’animal.

111
Q

Qu’est-ce que l’étude de Baldwin (1993) démontre?

A

Les enfants sont conscients que c’est le centre d’attention du locuteur, et non le leur, qui compte lorsqu’on essaie d’apprendre le sens d’un nouveau mot.

112
Q

Comment les enfants apprennent-ils le sens des verbes selon l’approche-pragmatique?

A

Les enfants font des suppositions sur le référent de nouveaux verbes en fonction de ce qu’ils pensent que le locuteur a l’intention de dire.

113
Q

Pourquoi les stratégies proposées par l’approche socio-pragmatique ne semblent-t-elles pas adéquates?

A

Elle n’aide pas à rendre compte de façon complète sur la manière dont les enfants apprennent le sens des mots : Juste en regardant ou en touchant un objet, l’enfant ne peut pas savoir si le mot associé réfère à l’objet entier, ses parties, sa forme, etc. Les enfants aveugles peuvent apprendre le sens des mots sans démonstration directe: les pronoms ‘je’ et ‘tu’ et les couleurs.

De plus, ces capacités sont absentes durant l’acquisition; elles se développent entre 9 et 12 mois (et un enfant de 8 mois comprend en moyenne plus de 30 mots). Ils doivent donc utiliser d’autres moyens. Les enfants autismes, qui trouvent difficile d’interpréter les signaux socio-pragmatiques, sont capables d’apprendre des mots (souvent au même niveau que les enfants neurotypiques). Cette approche peut rendre compte de l’apprentissage de la signification des noms concrets, et de certains verbes mais elle peut difficilement expliquer comment les enfants acquièrent la signification d’autres types de mot: les adjectifs, les prépositions, les noms et les verbes abstraits et la différenciation entre noms comptables et noms non comptables. Des informations morphosyntaxiques doivent être utilisées pour cet apprentissage.

114
Q

Quel est le rôle de la syntaxe dans l’apprentissage du sens des mots selon l’initiation syntaxique?

A

L’enfant apprend par lui-même en utilisant ses connaissances grammaticales pour apprendre divers aspects du langage. On suppose que les enfants savent que les mots ont une catégorie syntaxique, que les noms sont généralement utilisés pour désigner des objets et les verbes, des événements. Ils se servent donc de ces catégories pour apprendre de nouveaux mots. Ils utilisent des infos qui leur sont fournies par la structure syntaxique comme passerelle pour en apprendre sur la catégorie grammaticale ou sur la signification d’un mot. L’enfant utilise la correspondance entre la syntaxe et la sémantique.

115
Q

Comment le contexte extralinguistique peut-il aider à déceler le sens des mots?

A

En observant l’environnement structurel dans lequel un nouveau verbe est intégré (ex. un cadre transitif ou intransitif), on peut deviner certains aspects de son sens.

Les infos syntaxiques réduisent l’étendue d’interprétations disponibles pour une situation donnée en demandant à l’enfant de se concentrer sur les interprétations compatibles avec les environnements structurels dans lesquels le verbe est utilisé.

Les indices syntaxiques révèlent les propriétés globales du sens des verbes (causation, état mental, transfert, mouvement), donc la signification exacte doit alors être déterminée en observant le contexte extralinguistique.

116
Q

Quelle est l’idée principales derrière la théorie des contraintes innées?

A

Les enfants ont des directives innées (biais) sur la façon d’interpréter les nouveaux mots et suivent ces directives lorsqu’ils rencontrent un nouveau mot.

117
Q

Quelle est l’idée principale derrière la théorie de l’approche socio-pragmatique?

A

-Dans toute situation sociale dans laquelle un locuteur parle à un récepteur, le locuteur fournit un ensemble riche et diversifié de signes qui indiquent au récepteur à quoi le locuteur fait référence.​
-Ces signes sont appelés ‘indices sociaux’. ​
-De tels indices peuvent également être utilisés par les enfants pour découvrir le sens de nouveaux mots.​