INTRA Flashcards

1
Q

Les barrières tarifaires

A

-La taxe ad valorem
-Le tarif spécifique
-Le tarif combiné

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2
Q

La taxe ad valorem

A

un droit qui est exprimé en pourcentage de la valeur
ou du prix de vente d’un produit

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3
Q

Le tarif spécifique

A

une taxe imposée sur chaque article en fonction du
poids, du volume , du nombre d’unité (ex: taxe sur les stocks de cigarettes
applicable à compter du 1er avril 2022 correspond à 0,00349 $ par cigarette (0,698 $
par cartouche de 200 cigarettes)

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4
Q

Le tarif combiné

A

Comme son nom l’indique, il s’agit d’une combinaison des deux types de tarifs précédents. Un tarif combiné pourrait imposer un droit basé sur la valeur (ad valorem) jusqu’à un certain point, et au-delà de cette valeur, un tarif spécifique pourrait s’appliquer. Il pourrait également s’agir d’un système où les deux types de tarifs sont appliqués simultanément, et l’importateur paie le montant le plus élevé des deux.

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5
Q

La place des gouvernements

A

-Mesures d’encadrement des activités de commerce international. (incitatifs et barrières aux IDE)
-Promotion de l’économie (Aide aux entreprises, lobbying, financer l’exportation, Informer les entreprises, réseautage)

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6
Q

Les barrières Non-tarifaires

A

-Quotas ou contingents
-Embargo
-Normes et standards de fabrication
-Politiques d’achat des pouvoirs publics
-Licences d’importation et d’exportation
-Procédure douanière compliquée

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7
Q

Quotas ou contingents

A

Ce sont des restrictions quantitatives imposées à l’importation ou à l’exportation d’un produit particulier. Un quota limite la quantité ou la valeur du produit qui peut être importée ou exportée pendant une période donnée.

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8
Q

Embargo

A

C’est une interdiction totale d’importer ou d’exporter certains produits ou d’établir des relations commerciales avec un pays particulier. Les embargos sont généralement imposés pour des raisons politiques, économiques ou sécuritaires.

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9
Q

Normes et standards de fabrication

A

Ce sont des critères établis pour garantir la qualité, la sécurité et l’efficacité d’un produit. Ils peuvent être imposés par le gouvernement ou par des organismes de normalisation et peuvent servir à protéger les consommateurs, l’environnement ou les industries nationales.

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10
Q

Les politiques d’achats des pouvoirs public

A

Ce sont des directives ou des règlements qui orientent les décisions d’achat des entités gouvernementales. Elles peuvent favoriser, par exemple, les produits locaux ou ceux qui répondent à certaines normes environnementales ou sociales.

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11
Q

Les licences d’importation et d’exportation

A

Ce sont des autorisations délivrées par le gouvernement permettant à une entreprise d’importer ou d’exporter certains produits. Elles sont souvent utilisées pour contrôler le commerce de produits sensibles, comme les armes ou les technologies à double usage.

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12
Q

Procédures douanières compliquées

A

Il s’agit de l’ensemble des formalités, règlements et procédures imposés par les autorités douanières qui peuvent rendre difficile, coûteux ou chronophage l’importation ou l’exportation de marchandises.

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13
Q

Droits anti-dumping

A

Ce sont des taxes imposées sur les importations vendues à un prix inférieur à leur coût de production ou à leur prix sur le marché intérieur du pays exportateur, dans le but de protéger les industries nationales contre la concurrence déloyale.

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14
Q

Droits compensateurs

A

Ils sont imposés pour neutraliser les subventions accordées par un pays exportateur à ses producteurs, lorsqu’elles causent ou menacent de causer un préjudice à l’industrie du pays importateur.

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15
Q

Les raisons pour s’internationaliser

A

o Prolonger le cycle de vie d’un produit (saturation du marché local)
o Réaliser des économies d’échelle intéressantes (volume, impartition…)
o Éviter les fluctuations de la conjoncture économique (ex: récession)
o Diversifier ses marchés (réduire risque de dépendance)
o Augmenter les ventes et dégager des profits supplémentaires

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16
Q

Les marchés émergents

A

Un marché émergent (aussi appelé «économie en développement») est un pays affichant une économie en croissance rapide. Il peut présenter quelques caractéristiques d’un pays développé, comme un produit intérieur brut (PIB) élevé ou une
industrialisation généralisée, on trouve :
 Les marchés émergents majeurs inclus le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine : connus sous le nom des
pays BRICS.
 Onze prochains (Bangladesh, Corée du Sud, Égypte,
Indonésie, Iran, Mexique, Nigeria, Pakistan, Philippines, Turquie et Viêt Nam) susceptibles de compter,
avec la Triade (États-Unis, Japon et Union européenne) et les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique
du Sud), parmi les plus importantes économies du monde dans le courant du XXIe siècle.

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17
Q

La base de la pyramide globale

A

Au niveau mondial, on estime que 4 milliards d’individus vivent avec moins de 3 dollars par
jour. Ces personnes, situées au bas de la pyramide des revenus, constituent ce qu’on appelle
le bottom of the pyramid (BOP).

Les entreprises n’adressent leurs produits qu’aux 800 millions de personnes les plus riches,
qui constituent le haut de la pyramide. Cette théorie consiste à montrer qu’en ciblant les
populations les plus pauvres avec des produits adaptés, on peut réduire la pauvreté.

Toutefois, sa mise en oeuvre nécessite la conception :
* d’innovations techniques et sociales
* de modèles alternatifs de production

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18
Q

Une culture mondiale

A

uniformisation des cultures, imposer par les
multinationales par le biais des NTIC et des industries culturelles (cinéma,
musique, etc.).

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19
Q

Les particularismes régionaux

A

protéger la culture (valeurs, convictions,
langue, religion, etc.) locale contre la domination occidentale.

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20
Q

L’isolationnisme

A

est une doctrine de politique extérieure qui combine un
non-interventionniste militaire et une politique de patriotisme économique
(protectionnisme : une politique économique et fiscale interventionniste,
menée par un État ou un groupe d’États, afin de protéger ses producteurs
contre la concurrence des producteurs étrangers. ). L’isolationnisme a
longtemps été l’un des fondements de la politique étrangère des États-
Unis.

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21
Q

La libéralisation du commerce

A

mesure ou ensemble de mesures visant à
favoriser les échanges commerciaux par la réduction des tarifs douaniers
et l’élargissement ou la suppression du contingentement (limiter l’importation
ou la distribution d’un produit).

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22
Q

L’altermondialisme

A

est un courant de pensée selon lequel une autre
mondialisation (fondée sur les droits fondamentaux, la justice sociale et la
protection de l’environnement) est possible.
Les altermondialistes refusent la mondialisation libérale et ses excès. Ils
dénoncent:
 l’accroissement des inégalités locales et mondiales,
 la dégradation de notre environnement,
 l’injustice sociale,
 la domination des grandes instances internationales libérales comme l’OMC et le
FMI,
 la domination des pays riches et de leurs firmes transnationales (FTN) sur le
monde et notamment sur les pays pauvres.

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23
Q

La mondialisation des marchés amène à

A

-Réductions obstacles tarifaires, diminution des obstacles non tarifaires
-Croissance des marques
-Demande constante pour innovation
-Crise financière globale (Crise financière de 2008 aux -USA, causée par la bulle immobilière)

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24
Q

La mondialisation des marchés amène les entreprises à

A

-Plus d’opportunité d’affaires
-Accès à de nouveaux marchés et de ressources
-Plus d’innovation
-Augmentation des risques et d’incertitudes aux opérations

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25
Q

Internationalisation

A

Processus d’adaptation d’un produit (ou d’un service), qui consiste à prendre en compte les conventions et les langues de plusieurs pays sans avoir à remanier ce produit (ou ce service) pour chaque marché ciblé.

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26
Q

Les théories de la compétitivité nationale

A

Les théories classiques:
-Mercantilisme: balance commerciale
-Absolus: avantage absolu pour chacun des produits (Smith, 1776)
-Comparatifs: principe de spécialisation (Ricardo, 1817)

Les théories contemporaines :
 La théorie du diamant (Porter, 1990)
 La théorie de l’avantage concurrentiel des nations
 La théorie du cycle de vie de produit
 Le modèle CAGE

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27
Q

Théories classiques

A
  1. Mercantilisme (fin 15 ème et début 16 ème siècle):
    Balance commerciale: préconise l’exportation des produits nationaux et limiter les
    importations, afin d’accumuler les richesses (la réserve en or).
    Politique protectionniste : taxer les produits importés.
  2. L’école classique (fin 18 ème et début 19 ème siècle)
    -Principe de l’avantage absolu (Smith, 1776):
    Cette théorie stipule qu’un pays devrait se spécialiser dans la production et l’exportation de biens pour lesquels il a un avantage absolu, c’est-à-dire une capacité à produire ces biens de manière plus efficace que d’autres pays.

-Théorie de l’avantage comparatif (David Ricardo)
Selon cette théorie, même si un pays n’a pas d’avantage absolu dans la production de quoi que ce soit, il devrait se spécialiser dans la production et l’exportation de biens pour lesquels il a un désavantage relatif moindre. C’est probablement la théorie la plus célèbre en économie internationale, suggérant que les pays bénéficieront du commerce s’ils se spécialisent là où ils ont un avantage comparatif.

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28
Q

Théorie du diamant (le losange de porter 1990)

A

Les 4 caractéristiques qui procurent à un pays un AC : un système dynamique où les 4 traits se
renforcent mutuellement:

La théorie du diamant explique la compétitivité des nations en termes de conditions à l’origine, de demande intérieure, de secteurs connexes et de stratégie, structure et rivalité. Les points clés du diamant de Porter sont

 Stratégie, structure et concurrence:Cette caractéristique englobe la manière dont les entreprises sont structurées et gérées.
Il comprend également les objectifs de l’entreprise et la présence de rivalités concurrentielles, le cas
échéant. La rivalité est particulièrement importante, car elle oblige les entreprises à innover, mieux les
préparer au marché international.

 État de la demande:Les conditions de la demande se réfèrent au niveau de la demande sur le marché intérieur de l’industrie.
La demande crée la concurrence et, à son tour, la concurrence crée l’innovation.
Les conditions spécifiques de la demande peuvent inclure la taille du marché et la sophistication du
marché.

 Facteurs:Les conditions factorielles sont plus élémentaires et font référence à la main-d’oeuvre, aux ressources
naturelles et aux infrastructures.
Cependant, Porter a fait valoir que des conditions de facteurs plus avancées telles que des connaissances
qualifiées et spécialisées et l’accès au capital étaient plus importantes pour l’avantage concurrentiel.

 Activités liées et de soutien (d’autres entreprises): D’une part les fournisseurs d’intrants spécialisés (ex: bioalimentaire) et, d’autre part, les entreprises qui
évoluent dans des secteurs connexes (ex: produits nutraceutiques)et qui partagent de ce fait la même technologie ou la même clientèle.

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29
Q

La théorie du cycle de vie du produit (Vernon, 1966)

A

Plus on avance dans le temps, plus la diffusion est importante, plus la concurrence se fait par les
prix, plus le travail est standardisé, plus le nombre d’entreprises est grand. Mais il y a aussi une
transformation dans la localisation géographique.

  • Introduction: production et vente dans le pays innovateur
  • Croissance: exportation massive
  • Maturité: arrivée de concurrents sur les marchés étrangers (guerre de prix),
    délocalisation de la production
  • Déclin: bien produit par des pays émergents (main d’oeuvre peu qualifiée et peu
    coûteuse) et importé par le pays innovateur
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30
Q

Le modèle CAGE (Ghemawat 1991):

A

Modélise des facteurs qui pouvaient favoriser ou entraver les échanges, particulièrement
pour certains secteurs d’activités, le modèle est articulé autour de 4 facteurs (distances) :

-Culturelle: langue, ethnies, religions, normes etc

-Administrative: liens coloniaux, politiques communes, monnaie commune, tensions politiques etc

-Géographique: distance physique, frontières communes, accès maritime, taille du pays etc.

-Économique: revenus personnels, éducation, infrastructures, distribution, finances etc.

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31
Q

La théorie de l’avantage concurrentiel des nations (Avantages compétitifs sectoriels)

A

Théories basées sur l’industrie de la firme (Porter, 1986)

Concurrents dans l’industrie impacté par :
-Entrants potentiels (nouveau entrants)
-Fournisseurs (pouvoir de négociation des fournisseurs)
-Substituts (produits de substitution)
-Clients (pouvoir de négociation des clients)

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32
Q

Avantages compétitifs de l’entreprise

A

-Théorie basée sur les ressources
-Analyse de la chaîne de valeur
-Internationalisation par étapes
-Internationalisation par réseaux
-Born global
-Le paradigme éclectique

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33
Q

Théorie basée sur les ressources et les compétences

A

Stratégie fondée sur l’exploitation des ressources internes à la firme
 Firme-Avantage spécifique : la combinaison des ressources physiques,
humaines et organisationnelles
 Les ressources doivent remplir quatre conditions(Barney, 1991) :
-Forte valeur ajoutée
-Rare
-Non imitable
-Non substituables

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34
Q

Théorie basée sur l’industrie de la firme

A

Trois stratégies génériques axées sur : le ciblage + l’avantage concurrentiel

-La domination par les coût (la chaîne de valeur): diminuer les coûts au maximum
-La différenciation de l’offre: diff. par le produit, par le service , par l’image
-La concentration - Stratégie de niche: Cible un segment par rapport à un autre pour avoir une offre distinguer

35
Q

Porter à combien de théories et lesquelles

A

1-Concurrence
2-Losange
3-chaine des valeurs

36
Q

La différenciation de l’offre

A

la volonté d’une firme de faire en sorte que son produit ou son service soit perçu comme étant supérieur à celui des concurrents.

Produits, service, personnel de vente, point de vente, image.

37
Q

La concentration - Stratégie de niche

A

1-Marché formé de consommateurs aux besoins hétérogènes
2-Segmentation
3-Sous-groupes de consommateurs aux besoins
Choix d’un ou homogènes
4-Ciblage: Choix d’un ou homogènes de plusieurs segments de marché

segmentation du marché et stratégies de ciblage:
1-Mkg concentré: 1 segment avec 1 mix mkg
2-Mkg indifférencié: marché total 1 mix mkg
3-Mkg différencié: pls segments avec pls mix mkg
4-Mkg personnalisé: chaque client mix mkg

38
Q

Analyse de la chaîne de valeur

A

La recherche de l’avantage concurrentiel peut donc se faire par l’optimisation sur un ou plusieurs maillons de la chaîne, ainsi que par la coordination entre plusieurs maillons de cette même chaîne.

Les activités de base
* Logistique d’approvisionnement (réception, stock et
distribution des matières premières).
* Fabrication (transforme la matière première en produits
finis).
* Logistique de commercialisation (collecte, stock et
distribue le produit fini au client).
* Le marketing et la vente (permettent au consommateur
de connaître et d’acheter le produit fini).
* Les services (regroupent tout ce qui permet d’augmenter
et de maintenir la valeur du produit (installation,
réparation…).

Les activités de soutien
* Infrastructure de l’entreprise (regroupe tous les services
nécessaires à une entreprise (administration, finances,
contrôle de la qualité, planification…).
* Gestion des ressources humaines (se retrouve dans
toutes les activités de base).
* Recherche et le développement (utiles pour toutes les
activités car toutes les activités nécessitent des
technologies (savoir-faire, innovation…).
* Les achats de matières premières, la négociation des
contrats avec les fournisseurs, la location des locaux, etc.

La chaîne de valeur (Michael Porter):
est l’ensemble des étapes déterminant la
capacité d’un domaine d’activité stratégique
(DAS), d’une entreprise ou d’une organisation à
obtenir un avantage concurrentiel.

39
Q

Le modèle par étapes

A

 Modèle d’internationalisation d’Uppsala (Modèle nordique)
 Le model s’articule autour d’un processus d’internationalisation progressif sur 4 étapes, où les entreprises choisissent d’abord les pays à faible distance psychique (culture, langue, économie, pratiques d’affaires, système politique & légal, etc.).

Mon processus d’internationalisation est basé sur la minimisation du risque :
-Donc pas de délocalisation pour le début on ne fait que tâter le terrain;
-L’implantation est très progressive;
-Les premiers sont mes voisins car il est plus
facile de gérer l’Implantation.

Les 4 étapes du modèle:
* Niveau d’engagement sur le marché: Au début, une entreprise commence généralement par des activités à faible engagement, comme l’exportation occasionnelle, avant de s’engager davantage, comme l’établissement d’une filiale ou d’une joint-venture.

  • La connaissance du marché: La connaissance du marché s’accroît avec l’expérience. Au début, une entreprise a une faible connaissance du marché étranger, mais à mesure qu’elle s’engage davantage, elle apprend et comprend mieux ce marché. C’est une approche d’apprentissage par l’action.
  • Décisions de l’engagement: En fonction de l’expérience acquise et de la connaissance du marché, l’entreprise décide de son niveau d’engagement. Par exemple, après avoir acquis une certaine expérience grâce à l’exportation, une entreprise pourrait décider d’établir une filiale dans le pays cible.
  • Résultat de l’engagement: Il s’agit des résultats de l’engagement de l’entreprise sur le marché étranger, que ce soit en termes de bénéfices, de part de marché ou de reconnaissance de la marque. Si les résultats sont positifs, l’entreprise pourrait décider de renforcer son engagement; si les résultats sont négatifs, elle pourrait reconsidérer son niveau d’engagement.
40
Q

Born-global

A

Une born-global peut être définie comme une entreprise qui, dès le départ, poursuit une vision de globalisation et de globalisation rapide sans période
domestique ou d’internationalisation à long terme (Oviattet McDougall, 1994, Gabrielssonet Kirpalani, 2004).

-Les entreprises born-global sont généralement caractérisées par le fait qu’elles sont des PME de moins de 500 employés et que leurs ventes annuelles sont inférieures à 100 millions de dollars.

 Peu d’adaptation
 Acheteurs homogènes
 Profites des avantages liés aux TIC
 Souvent complémentaires à un produit globalisé
 Créé rapidement, mais peut être obsolète aussi rapidement

41
Q

Paradigme éclectique (modèle OLI, de Dunning 1977)

A

Les décisions d’internationalisation sont motivées par trois familles d’avantages qui constituent le modèle OLI:

a. Ownership
b. Location
c. Internalization

Avantages de propriété (O): actifs (brevet, capital intellectuel, technique maîtrisée, taille critique, différenciation de ses produits…) spécifiques à la firme que la concurrence ne possède pas ou elle n’a pas accès.

Avantages de localisation (L): chaque pays possède et offre des avantages (qualité des infrastructures, MOD bon marché, MP abondante, potentiel du marché, etc.) spécifiques attirant les entreprises étrangères ainsi une présence physique sur les marchés étrangers est parfois nécessaire pour y être compétitif.

Avantages d’internationalisation(I): ceux liés aux avantages potentiels d’une « internalisation » : coût de transaction, risque de transfert des connaissances… …(ex: Investissement direct à l’étranger: filiales ou acquisition)

42
Q

Théorie des Coûts de transaction (Williamson, 1981):

A

C’est la conjonction de
 Rationalité limitée
 Opportunisme
qui détermine le niveau des coûts de transactions en cour lors de l’échange.. Donc le choix des « structures de gouvernance ».

Trois structures de Gouvernance (un système déployé dans l’objectif de diriger et de contrôler l’entreprise de la manière la plus optimale, tout en protégeant les intérêts des parties prenantes)

-Le marché (les prix et les échanges se fixent de manière efficiente via une « main invisible », de
manière autonome=mécanismes autorégulateurs)

-La Forme hybride (contrat de fourniture ou de vente à court terme, contrat récurrent à plus long
terme, accord de licence de fabrication, de franchise.)

-La Hiérarchie (la firme par intégration verticale)

Lorsque les coûts ( recherche information, négociation, exécution…) de transaction s’élèvent: La transaction passe du marché vers l’hybride et enfin vers l’internalisation .

Coût de transaction & Choix des modes de pénétration (ou d’entrée) de marché :
o Direct : l’entreprise vend directement au consommateur;
o Indirect : l’entreprise ne vend ni au consommateur, ni au client mais plutôt à des
intermédiaires (ex: distributeur);
o Partenariat : l’entreprise se trouve un collaborateur (ex: agent) pour vendre au client à
l’étranger.

43
Q

Les alliances commerciales entre nations

A

Les six degrés d’intégration économique et politique des États :
*L’État-nation: est la seule source de lois et de règlements touchant les échanges internationaux (ex: Suisse, Norvège, Colombie, etc.);

*La zone de libre-échange: 2 ou plusieurs pays s’entendent sur l’abolition des barrière tarifaires et non
tarifaires (ex: ALENA);

*L’union douanière: 2 ou plusieurs pays s’entendent sur l’abolition des barrière tarifaires sur les
importations respectives (ex: L’UE);

*Le marché commun: association de pays sur la mise en place des 4 libertés : circulation des marchandises,
des services, des capitaux et des personnes (ex: MERCUSOR: Brésil, Argentine, Paraguay et Uruguay);

*L’union économique: en plus d’un marché commun, création d’un devise commune et harmonisation
totale de toute la politique économique des pays membres(ex: L’UE);

*L’union politique: modèle analogue à l’État-nation, cela consiste à l’intégration de plusieurs nations
distinctes au départ ( ex: L’union des républiques socialiste soviétiques :URSS ).

44
Q

Les accords internationaux

A

-Les accords du GATT
-L’Organisation mondiale du commerce (OMC)
-Le Fond monétaire international (FMI)
-La Banque mondiale (BM)
-Les organisations non gouvernementales (ONG)

45
Q

L’Organisation mondiale du commerce

A

Une organisation internationale qui s’occupe des règles régissant le commerce international entre les pays. Au coeur de l’organisation se trouvent les accords de l’OMC, négociés et signés en avril 1994 à Marrakech par la majeure partie des puissances commerciales du monde2. L’OMC a pour but principal de favoriser l’ouverture commerciale. Pour cela, elle tâche de réduire les obstacles au libre-échange, d’aider les gouvernements à régler leurs différends commerciaux et d’assister les exportateurs, les importateurs et les producteurs de marchandises et de services dans leurs activités.

46
Q

Les accords du GATT

A

L’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) est un accord de commerce international. En 1947, il est signé par 23 pays, dont le Canada, et entre en vigueur le 1er janvier 1948. Il est affiné à l’occasion de huit cycles de négociations, qui ont mené à la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Celle-ci remplace finalement le GATT le 1er janvier 1995. Le GATT porte essentiellement sur le commerce des marchandises. Il vise également à libéraliser les échanges en réduisant les tarifs douaniers et en éliminant les quotas
imposés aux pays membres. Chaque membre du GATT doit ouvrir ses marchés de la même manière
à chaque autre nation membre en éliminant toute discrimination commerciale.

5 principes fondamentaux du GATT:
La non-discrimination (pas de traitement préférentiel entre membres)
 La réciprocité (tout concession accordée par un pays à un autre doit être réciproque)
 La transparence (protections imposées par un pays doivent prendre la forme de frais
de douane, et non des barrières tarifaires ou de quotas)
 Le règlements des différends commerciaux (les membres doivent utiliser les
mécanismes du GATT pour régler les litiges)
 Les exceptions (aux règles du GATT, et ce, en cas d’urgence et dans des conditions
spéciales, ex: problème de balance de paiement, dumping, etc..)

47
Q

Le Fond monétaire international (FMI)

A

Une institution internationale, crée en 1944, regroupant 190 pays, dont le but est de
« promouvoir la coopération monétaire internationale, garantir la stabilité financière,
faciliter les échanges internationaux, contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité
économique et faire reculer la pauvreté ».
Le FMI a ainsi pour fonction d’assurer la stabilité du système monétaire international
(SMI) et la gestion des crises monétaires et financières. Pour cela, il fournit des crédits
aux pays qui connaissent des difficultés financières mettant en péril l’organisation
gouvernementale du pays, la stabilité de son système financier (banques, marchés
financiers) ou les flux d’échanges de commerce international avec les autres pays.

48
Q

La Banque mondiale (BM)

A

Elle fut créée le 27 décembre 1945, est une institution financière internationale qui
accorde des prêts à effet de levier à des pays en développement pour des projets
d’investissement.
Dans le but de lutter contre la pauvreté, d’accroître la prospérité partagée et de
promouvoir un développement économique durable.
Depuis 1944, la BM a financé plus de 12000 projets de développement via des
prêts, des crédits sans intérêts et des dons.
Ex: depuis 1945, l’Inde a bénéficié d’un montant cumulé de prêts de plus de 111 milliards
de dollars.

49
Q

Les accords commerciaux régionaux

A

 L’accord États-Unis, Mexique, Canada
 L’Union européenne (UE)
 Le Mercosur
 La Coopération économique de la zone Asie-Pacifique (APEC)
 L’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN)
 L’accord de libre-échange entre les États de l’Associations européenne de
libre-échange (AELE)
 L’Accord économique et commercial global (AECG)

50
Q

L’Accord de libre-échange nord-américain, connu sous l’acronyme ALENA

A

est un traité, entré en vigueur le 1er janvier 1994, qui institue une zone de libre-échange entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, trois pays d’Amérique du Nord, couvrant environ 495 millions d’habitants.

51
Q

L’Union européenne (UE)

A

 L’Union européenne (UE) : est une union politico-économique, créée en 1957 avec compte 27 pays
(États membres) : Elle s’étend sur un territoire de 4,2 millions de km², est peuplée de plus de 446 millions
d’habitants et est la troisième puissance économique mondiale par son PIB derrière les États-Unis et la
Chine. L’Union établit une union économique et monétaire dont la monnaie est l’euro (zone euro) est qui a accompagné la création et l’approfondissement du marché intérieur.

52
Q

Le Marché commun de l’Amérique du Sud: Mercosur

A

Le Marché commun de l’Amérique du Sud: Mercosur (Mercado Común del Sur), fondé le 26 mars 1991 par le traité d’Asunción entre le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay (membres permanents). On trouve également des pays associés tels que le Chili,
la Colombie, le Pérou ou l’Équateur, La Bolivie, ect.
Le Mercosur est le 3e marché intégré au monde derrière l’Union Européenne et l’ALÉNA.
À l’instar de l’Union Européenne, le Mercosur est un projet à la fois économique et politique
Ce regroupement vise la libre circulation des biens et des services, l’établissement d’un tarif
extérieur commun, la coordination des politiques économiques et l’harmonisation des
législations nationales. Il a pour objectif d’éliminer les barrières tarifaires ou non entre les
échanges commerciaux internes.

53
Q

La Coopération économique de la zone Asie-Pacifique (L’APEC)

A

a été établi en 1989, c’est un forum économique intergouvernemental visant à faciliter la croissance économique, la coopération, les échanges et l’investissement de la région Asie-Pacifique. Elle se réunit chaque année. À la différence de l’Union européenne ou d’autres organisations économiques multilatérales, l’APEC n’a aucun traité engageant ses membres. Les décisions prises par l’APEC sont obtenues par le consensus et les engagements sont entrepris sur une base volontaire.

54
Q

L’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN)

A

est une organisation politique, économique et culturelle regroupant dix pays d’Asie du Sud-Est (Philippines, Indonésie, Malaisie, Singapour et Thaïlande, Cambodge, ect.). Cette organisation a pour principal but de favoriser la coopération sur les plans culturel, social et
commercial entre les États membres. L’ASEAN cherche à développer les échanges commerciaux ainsi que
le partage des savoirs et des compétences entre les nations sud-est asiatiques.

55
Q

L’accord de libre-échange entre les États de l’Associations européenne de libre-échange (AELE)

A

Est une organisation intergouvernementale établie en 1960 par la convention AELE, qui promeut le libre échange et l’intégration économique entre ses membres (l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse) au sein de l’Europe et dans le monde.

56
Q

L’Accord économique et commercial global (AECG)

A

Est le traité établi entre le Canada d’une part, et l’Union européenne et ses 27 États membres qui est signé le 30 octobre
2016.
Il réduit drastiquement les barrières tarifaires et non-tarifaires aux échanges commerciaux, mais s’étend également à
de nombreux autres aspects liés à l’exportation des biens et des services, ainsi qu’aux possibilités
d’investissements des entreprises européennes et canadiennes.
En pratique, il doit réduire la quasi-totalité - près de 99 % - des barrières d’importations, permettre aux entreprises
canadiennes et européennes de participer aux marchés publics, de services et d’investissements de l’autre partenaire, et
renforcer la coopération entre le Canada et l’UE en termes de normes et de régulation.

57
Q

PESTEL

A

-POLITIQUE:
*stabilité gouvernementale
*politique fiscale
*commerce extérieur
*protection social

– LÉGAL
* Lois et réglementation:
Permis, certification, taxes, ect.
*lois sur les monopoles
*droit du travail
*législation sur la santé, normes du travail

-ÉCONOMIQUE
* Croissance - récession
* Coûts des matières
* Taux de change

-SOCIOCULTUREL
* Démographie (vieillissement
de population)
* Valeurs
* Niveau d’éducation

-TECHNOLOGIQUE
* Les TIC (Internet, e-commerce,etc.)
* Recherche & développement

ÉCOLOGIQUE
* Lois sur l’environnement
* Gestion des déchets
* Consommation énergétique
* Catastrophes naturelles

58
Q

Analyse SWOT (FFOM)

A

-Force
-Faiblesse
-Opportunités
-Menaces

59
Q

L’environnement Politique

A

Une nouvelle dynamique État/Entreprises: une ouverture croissante des économies
associées à un rôle plus développé de l’État qui peut aider à la compétitivité d’un pays.
 L’État :
 Favorise la mise en place d’un environnement adapté à l’essor des entreprises dans le
jeu de la compétition économique mondiale;
 Contribue par son réseau diplomatique au soutien international des entreprises;
 Contribue à créer l’environnement compétitif national nécessaire pour affronter la
mondialisation (éducation, recherche scientifique, etc.);
 S’implique de plus en plus ouvertement dans la conquête de marchés extérieurs
 Crée des zones de libre-échange;
 Inculque une idéologie dominante du libre-échange.

60
Q

L’environnement Géographique

A

 Facteurs physiques
 Frontières
 Obstacles (montagnes, fleuves)
 Facteurs climatiques
 Fruits tropicaux
 Équipement pour le froid

61
Q

L’environnement Légal

A

Le risque juridique est lié à l’hétérogénéité de l’environnement juridique international, car il
n’existe pas, pour l’entreprise qui exerce ses activités dans plusieurs pays, de règles ou de
juridiction supranationales qui lui permettraient d’évoluer dans un cadre juridique unifié.

Recherche de l’unité de la loi:
 Développement des lois uniformes;
 Développement des principes et usages du commerce international (OMC);
 Chambre de commerce internationale (CCI) et les «incoterms», la rédaction
des contrats, la résolution des conflits commerciaux, la protection de la
propreté intellectuelle (PI);
 Les mécanismes de l’irresponsabilité illimitée.

INCOTERMS: International commercial terms:
Les International Commerce Terms (Incoterms) sont les règles officielles dictées et gérées par la
Chambre de commerce internationale (CCI) pour l’interprétation des conditions commerciales
les plus couramment utilisées en commerce international.
Il existe 13 Incoterms regroupés en 4 catégories différentes. Ils sont classifiés à partir du terme EXW, qui
impose des obligations minimales au vendeur, jusqu’au terme DDP, qui impose des obligations maximales au
vendeur. Ils touchent les questions de transfert du coût et de transfert du risque.

62
Q

L’environnent économique

A

-Le produit intérieur brut (PIB): la valeur totale de la « production de richesse » effectuée par les agents économiques résidant à l’intérieur de ce territoire (ménages, entreprises, administrations publiques). (Production > Consommation=Exportation)
(Production < Consommation=Importation)

-Le PIB par habitant : mesure le niveau de vie et — de façon approximative — celui du pouvoir d’achat car n’est pas prise en compte de façon dynamique l’incidence de l’évolution du niveau général des prix.
Exemple en 2016 :
 52 254$ (USA) ; 38 235 (UE)
 2082$ (pays pauvres): importation des produits de première nécessité que des produits industriels
ou biens de luxe.

La balance commerciale: La balance commerciale des biens et services chiffre la différence entre les
exportations des biens et services et les importations des biens et services. Une balance positive indique
que les exportations dépassent en valeur les importations (excédent commercial). Une balance négative indique au contraire que les importations dépassent en valeur les exportations (déficit commercial).

L’indice de développement humain (IDH) : est un indice statistique composite pour évaluer le taux de
développement humain des pays du monde. L’IDH se fondait alors sur trois critères : le PIB par habitant,
l’espérance de vie à la naissance et le niveau d’éducation des enfants de 17 ans et plus. Vivre une vie
longue et en bonne santé, acquérir des connaissances et jouir d’un niveau de vie décent (Depraz, 2017).
IDH: < 0.5 (faible) ; 0.5 à 0.8 (moyen); > 0.8 (élevé)

La parité de pouvoir d’achat (PPA) : est une méthode utilisée en économie pour établir une
comparaison entre pays du pouvoir d’achat des devises nationales. Le pouvoir d’achat d’une quantité
donnée d’argent dépend en effet du coût de la vie, c’est-à-dire du niveau général des prix. La PPA permet
de mesurer combien une devise permet d’acheter de biens et services dans chacune des zones que l’on
compare.

63
Q

L’environnement Sociodémographique

A

Vieillesse, urbanisation et classes sociales:
 Accroissement démographique important vers une stabilisation un peu au-dessus de 9
milliards d’habitants en 2050.
* Mondiale: 1,2% par an  77 millions
* Actuelle: 8,1 G  en 2050: 9,1 G
* 60% de la population mondiale en Asie
* Croissance forte dans les PVD
http://www.worldometers.info/fr/population-mondiale/
 La croissance de la population humaine est due essentiellement à l’amélioration des
conditions sanitaires et alimentaires.
 Vieillissement démographique (22% de plus de 60 ans en 2050 contre11% aujourd’hui)

 Émergence d’une classe moyenne au niveau mondial tirée par les économies.
émergentes :1,8 milliards en 2010 à 3,2 milliards en 2020 et (4,9 milliards en 2030)
Au Brésil, 50% de la population appartient à la classe moyenne
 Exemple d’indicateurs pour identifier la classe moyenne :
 pouvoir d’achat entre 12 et 50 dollars par jour (PPA):10% de la population indienne.
 fourchette de revenu de 4 à 10 dollars par jour en PPA (150 millions de personnes en
Inde), 2 à 20 dollars par jour (en Afrique,320 millions de personnes).
 Accroissement des inégalités et de la pauvreté en particulier.
 Des phénomènes migratoires en hausse pour des raisons économiques, politiques,
climatiques ou d’éducation.

 L’urbanisation devient le modèle d’habitat dominant. Exode rural et
«bidonvilisation» du monde urbain.
- Surpeuplement
- Logements informels et de piètre qualité, majoritairement situés en périphérie des centres-villes
- Accès insuffisant à l’eau potable
- Manque d’hygiène
- Insécurité des personnes Le bidonville Dharavi à Bombay (800 000 habitants)

64
Q

L’environnement socioculturel

A

-langue
-nationalités
-éducations
-formation professionnelle
-groupe d’appartenance
-religion
-famille
-sexe
-classe social
-culture d’entreprise

-Le modèle de l’iceberg culturel
-Les dimensions de la culture:Les dimensions d’Hofstede,Le modèle de Trompenaars, Le modèle de Hall

65
Q

Modèle de ice Berg

A

Le niveau morphologique (partie haute du iceberg)
▪Les modes de vie
▪Les rites et rituels
▪Les institutions et l’organisation sociale
▪Les savoirs faire, les méthodes et les techniques
▪Les langues
▪La communication

Le niveau structurel (deuxième partie du iceberg)
▪Les normes
▪Les croyances
▪La religion (faire attention avec la religion c’est une bombe à retardement)

Le niveau mythique (3e partie)
-Les valeurs.
* Universalisme
* Bienveillance
* Conformité
* Tradition
* Sécurité
* Pouvoir
* Accomplissement
* Hédonisme
* Stimulation
* Autonomie

-Les symboles
-La mémoire collective

Des ajouts au modèle de l’iceberg
▪L’âge (relation moderne : l’avenir appartient aux jeunes les autres : les vieux c’est la sagesse, c’est d’eux qu’on apprend)
▪L’éducation (à quel point c’est important)

66
Q

Les dimensions d’Hofstede, Bond & Minkov

A
  • Distance hiérarchique: Mesure dans laquelle les membres moins puissants d’une société s’attendent à ce qu’il y ait une inégalité des pouvoirs.
  • Évitement de l’incertitude: Tolérance d’une société à l’ambiguïté et à l’incertitude.
  • Individualisme vs. Collectivisme: Dans quelle mesure les individus sont-ils intégrés dans des groupes?
  • Masculinité vs. Féminité: Répartition des rôles entre les genres.
  • Orientation à long terme vs. Orientation à court terme: Mesure de l’importance accordée aux traditions et aux valeurs par rapport aux défis actuels.
  • Indulgence vs. Restriction: Mesure de la manière dont une société contrôle les désirs et les pulsions de ses membres.
67
Q

Le modèle de Trompenaars

A

Fons Trompenaars a identifié sept dimensions culturelles pour comprendre les différences entre les cultures:
* Universalisme vs. Particularisme: Importance des règles par rapport aux relations.
* Individualisme vs. Communitarisme: L’individu par rapport au groupe.
* Émotion neutre vs. Émotion expressive: Dans quelle mesure les émotions sont-elles montrées?
* Évitement de l’incertitude: Niveau de confort avec l’ambiguïté et l’incertitude.
* Réalisation vs. Attribution: Mesure de la valeur basée sur la manière dont on réalise ou qui on est.
* Séquence vs. Synchronie: Approche du temps, linéaire vs. cyclique.
* Orientation interne vs. Orientation externe: Contrôle de l’individu sur l’environnement.

68
Q

Le modèle de Hall

A
  1. Le modèle de Hall: Edward T. Hall a concentré ses recherches sur la manière dont les cultures perçoivent et utilisent l’espace et le temps.
    * Communication à contexte élevé vs. Contexte faible: Dans les cultures à contexte élevé, beaucoup d’informations sont implicites, tandis que dans les cultures à faible contexte, la communication est explicite.
    * Proxémie: Étude de la manière dont les personnes utilisent l’espace.
    * Orientation temporelle: Perception et utilisation du temps (monochronique vs. polychronique).
69
Q

L’environnement Technologique

A

Industrie du savoir:
 Incitatifs à l’innovation
Appel à la technologie et au capital humain  se différencier
 Haute technologie
Pharmaceutique, aéronautique et spatiale, électronique
 Qualité des institutions d’enseignement

Infrastructures
 Ports, routes, aéroports, etc.

Technologie de l’information et communication
Téléphones cellulaires, télécommunication (WhatsApp, Facebook, etc.)

70
Q

L’environnement écologique

A

-pollutions
-changement climatique
-offre et demande pour matière première
-Coûts croissants de l’énergie

71
Q

4 Ps a l’internationale

A

La variable «produit »
* Les attributs du produit
* Le client
* La qualité
* L’emballage
* Les accessoires
* Le service après-vente

 La variable «prix»
* Les frais généraux d’exportation et de production (étude de marché, voyage, etc.)
* Le montant que le marché est prêt à payer pour le produit et/ou service
* La concurrence et le positionnement

 La variable « promotion ou communication »
* La langue et la culture
* Le comportement des consommateurs
* Outils et canaux (télé, radio, journal, foires commerciales, dépliants, etc.)

 La variable «distribution»
-le circuits de distribution
-la chaine logistique

72
Q

Démarches d’internationalisation : Deux étapes cruciales

A

1-L’analyse du produit : Voir comment on doit :
 Adaptation ou standardisation
 Couple produit/pays
2-L’objectifs de l’entreprise
 Le potentiel du marché

73
Q

Avantage et désavantage adaptation vs standardisation

A

Avantage:
-standardisation : économies d’échelles, baisse des couts, création d’une image de marque homogène
-adaptation: réponses au attente des différentes cibles , respect de la culture locale, réactivité forte à la concurrence local

Désavantages:
-standardisation :perte d’efficacité, perte de parts de marché, risque de proposer le plus petits dénominateur commun
-adaptation: couts élever, disparité d’image, absence de synergie des actions entre marchés

74
Q

Facteurs de segmentation à l’international

A

Caratéristiques générales:
Géographie
Language
Facteurs Politique
Démographie
Économie
Structure industrielle
Technologie
Organisation sociale
Religion
Education

Caractéristiques spécifiques:
Culture
Style de vie
Personnalité
Attitudes & goûts

(de plus Plus facilement mesurable, accessible et actionable à Plus difficillement mesurable, accessible et actionable Mais haut degré de pertinence)

75
Q

Les motivations pour s’internationaliser

A
  • Chercher un équilibre entre 3 objectifs : croissance, rentabilité et sécurité

Motivation réactives :
-pressions concurrentielles
-marché domestique petit et saturé
-excédent de production
-commandes non sollicitées
-vente étendues de produits saisonniers
-Proximité des clients internationaux

Motivations proactives
-profit et objectifs de croissance
-désir managérial
-compétence technologique/produit unique
-opportunités dans le marché étranger
-économies d’échelles
-avantages fiscaux

76
Q

Le potentiel du marché

A

deux axes (potentiel de marché (y) et ticket d’entrée (x))

Potentiel de marché: taille du marché ou du segment, marges de profits anticipées ou le seuil de rentabilité, tendances observées sur le marché, pérennité de l’effort de commercialisation, synergie probable avec d’autres intervenants

Ticket d’entrée: les couts à engager, les risques envisagés, les conditions de marchés barrières, réglementation et normalisation

Marché prioritaire: potentiel + te- (meilleur scénario)
Marché important: potentiel - te- (2e meilleur scénario)
Marché interessant: potentiel + te-
Marché à éviter: potentiel - te+

77
Q

Les approches opportunistes et planifiée

A

 L’approche opportuniste (réactive): l’entreprise vend à l’étranger par «hasard».
 L’approche planifiée (proactive) : l’entreprise s’efforce de trouver lequel des nombreux
marchés extérieurs est susceptible d’offrir le meilleur potentiel de ventes pour son
produit. Elle se présente sous deux formes :
 Ciblage axé vers le marché
 Ciblage axé vers le produit

78
Q

L’approche planifiée L’axée vers le marché

A

-Ciblage par expansion: cibler un marché à proximité (ex: Canada/USA)
-Ciblage par contraction: cibler plusieurs marchés, mais retenir (filtrer) celui qui a le plus de potentiel

79
Q

L’approche planifiée axée vers le produit

A

-Ciblage par diffusion (B2B): un produit vendu à une autre entreprise qui l’incorporera dans un article
manufacturé mieux connu (ex: bombardier vs ses fournisseurs).
-Ciblage par concentration: joindre un plus grand nombre de consommateurs sur un seul marché
dans lequel existe une forte demande potentielle.

80
Q

Les sources des données

A
  1. Données primaires : Ces données sont recueillies directement auprès de la source originale, généralement à des fins spécifiques à l’étude en cours. Cela peut inclure des enquêtes, des entretiens, des groupes de discussion, des observations sur le terrain, etc.
  2. Données secondaires : Il s’agit de données qui ont déjà été recueillies par d’autres personnes ou organisations pour d’autres raisons. Ces données peuvent être utilisées pour gagner du temps et de l’argent, mais elles peuvent ne pas toujours être parfaitement adaptées aux besoins spécifiques de l’étude en cours.
  3. Données internes : Ces données proviennent des systèmes d’information internes de l’entreprise, comme les ventes, les bases de données clients, les rapports financiers, etc.
  4. Données externes : Ces données proviennent de sources extérieures à l’entreprise, par exemple des études de marché publiées, des rapports gouvernementaux, des publications universitaires, etc.
  5. Banques de données officielles : Elles sont fournies par des organismes officiels ou gouvernementaux et peuvent inclure des statistiques, des enquêtes et d’autres informations pertinentes.
  6. Périodiques : Journaux, magazines, revues professionnelles et autres publications périodiques qui fournissent des informations actualisées sur les tendances, les innovations et les actualités du marché.
  7. Délégués commerciaux : Ce sont des représentants commerciaux gouvernementaux qui aident les entreprises à s’implanter sur de nouveaux marchés et fournissent des informations sur les conditions commerciales, les régulations et les opportunités sur ces marchés.
  8. Ambassades (consulats) : Ils peuvent fournir des informations sur les conditions politiques, économiques et commerciales dans un pays spécifique.
  9. Centres d’information : Il peut s’agir de bibliothèques, de centres de documentation ou d’autres institutions qui conservent et distribuent des informations sur divers sujets.
  10. Internet : Aujourd’hui, le web est une source inépuisable d’informations. Des sites spécialisés, des forums, des blogs, des médias sociaux, etc., peuvent fournir des informations précieuses.
  11. Entreprises de consultation en marketing : Ces entreprises spécialisées proposent des études de marché, des analyses et d’autres services liés au marketing pour aider les entreprises à prendre des décisions éclairées.
81
Q

Problèmes méthodologiques associés aux études comparatives

A

1-Équivalence conceptuelle (ex: souliers vs chaussures)
2-Équivalence fonctionnelle (Se réfère au degré de similarité quant à la manière que satisfont les fonctions de certaines activités ou produits dans divers pays) (canada vélo activité détente, chine vélo moyen de transport)
3-Équivalence de traduction
4-Équivalence de mesures (Ils sont liés d’abord aux perceptions et aux significations attachées aux objets perçus (couleurs, odeurs, formes, matières…) qui peuvent ne pas être équivalentes dans toutes les cultures car elles sont largement influencées par l’environnement naturel
et culturel.)

82
Q

Internet ses possibilités et ses limites

A

 L’essor récent de la nouvelle génération d’outils et services disponibles sur le WWW a fait
exploser les possibilités de la collecte d’information tant secondaire que primaire;
 À également modifier la façon dont un créneau de gens s’informe et magasine!!!
 Baisse des coûts, usage mondial
 Problème de protection du droit de la personne, échantillonnage, validité, l’intelligence
artificielle (est un processus d’imitation de l’intelligence humaine qui repose sur la création et
l’application d’algorithmes exécutés dans un environnement informatique dynamique (Ex: ChatGPT).

83
Q

Intelligence artificielle (IA)

A

+Prise de décision améliorée : Les algorithmes d’IA peuvent analyser de grandes quantités de données et fournir
des insights qui aident les entreprises à prendre des décisions plus informées;
+ Puissant outil prévisionnel sur le comportement du consommateur: La modélisation prédictive est un
outil puissant pour comprendre le comportement des clients. En exploitant les données pour mieux comprendre le
comportement des clients (ciblage, personnalisation, fidélisation, etc.)
+ Amélioration de l’efficacité opérationnelle : l’IA peut surveiller les processus et les systèmes en temps réel,
identifier les goulots d’étranglement et suggérer des améliorations;
+ Réduction des erreurs humaines : l’IA peut automatiser des tâches qui étaient auparavant réalisées par des
humains, réduisant ainsi les risques d’erreurs et d’inexactitudes;
+ Réduction des coûts : l’automatisation des tâches peut réduire les coûts associés à la main-d’oeuvre et à la
formation, ainsi qu’améliorer la productivité.
- Coût élevé : Si vous décidez de développer votre IA, soyez conséquent financièrement. Ces outils sont coûteux et
nécessitent des investissements importants;
- Manque de flexibilité : Soyez prudent quand vous utilisez l’AI car les décisions prises par les algorithmes de cette
dernière sont souvent rigides et ne tiennent pas compte des facteurs contextuels;
- Menace pour l’emploi : L’IA peut remplacer les travailleurs dans certaines tâches, ce qui peut avoir un impact
négatif sur le marché de l’emploi;
- Problèmes de confidentialité des données : l’IA peut avoir accès à de grandes quantités de données
personnelles, ce qui peut poser des problèmes de confidentialité comme elle ne choisit pas les données à garder et
celles à partager au public;
- Risque de piratage : L’IA peut être vulnérable aux cyberattaques et aux piratages de données.

84
Q
A