Intra Flashcards
La concentration sérique de glucose est contrôlée par (2)
- Les nombreuses hormones
- Utilisation par les tissus périphériques
Quelles substances contribuent au contrôle physiologique du taux de glucose sanguin? (5)
- Insuline
- Glucagon
- Glucocorticoïdes
- Épinéphrine
- Hormone de croissance
Que fait l’insuline?
- Absorption de glucose dans les tissus
- Inhibe la glycogénolyse
- Synthèse de glycogène
Que fait le glucagon?
- Favorise la gluconéogenèse
- Favorise la glycogénolyse
- Inhibe la synthèse de glycogène
Que font les glucocorticoïdes?
- Favorise la gluconéogenèse
- Favorise la relâche de glucagon
- Inhibe l’absorption de glucose
Que fait l’épinéphrine?
- Inhibe la relâche d’insuline
- Stimule l’hormone de croissance
- Stimule la glycogénolyse
Que fait l’hormone de croissance?
- Inhibe l’absorption de glucose
- Inhibe l’action de l’insuline
Quels sont les signes cliniques d’hypoglycémie et à quelle valeur apparaissent-ils?
Lorsque glucose < 1,5-1,7 mmol/L
1. Faiblesse musculaire, voire crises épileptiformes si sévère
2. Les animaux de compagnie apparaissent svt endormis
Causes générales d’hypoglycémie
- Augmentation de l’utilisation du glucose par les tissus
- Diminution de production de glucose
- Les deux
L’importance de vérifier si l’hypoglycémie est réelle ou in vitro?
- Échantillon séparé rapidement?
–> Utilisation du glucose par les cellules du sang pour les voies glycolytiques
–> Diminution d’environ 5-10% de la valeur après 1h de contact entre le sérum et les GR
Précautions pour hypoglycémie réelle vs in vitro
- Séparation rapide du sérum/GR
- Réfrigération = ralentit processus
- NaF (Fluoride de sodium) = tube gris = inhibe la voie glycolytique
Causes d’hypoglycémie chez les animaux de compagnie (10)
- *Insulinome
- *Insuffisance hépatique
- *Hypoglycémie juvénile (chez les chiens de race toy)
- *Hypoglycémie du chien de chasse
- *Septicémie
- Hypoadrénocorticisme (Addison’s)
- Iatrogénique
- Jeûne prolongé/cachexie
- Certaines tumeurs
- Xylitol (chien)
L’insulinome *
- Relâche excessive et incontrôlée d’insuline par les cellules béta pancréatiques néoplasiques
- Cause une augmentation de l’utilisation du glucose par les hépatocytes, myocytes et adipocytes
- Cause une diminution de production par les hépatocytes
- Chiens sont svt présentés pour des signes de faiblesse, crises convulsives, syncopes, tremblements, désorientation our chgmts de comportement. Une prise de poids ou une augmentation de l’appétit sont également parfois rapportés.
Insuffisance hépatique *
- La production de glucose n’est pas suffisance, diminution des réserves de glycogène
Hypoglycémie juvénile (chez les chiens de race toy) *
- Foie immature ou exercice important
- Gluconéogenèse insuffisante pour le taux métabolique et la consommation de glucose
Hypoglycémie du chien de chasse *
- Exercice important sans être nourri
Septicémie *
- Utilisation accrue par les tissus (interaction des endotoxines et des cytokines)
- Gluconéogenèse et glycogénolyse sont affaiblies a/n hépatique
- Autres chgmts hématologiques
Hypoadrénocorticisme (Addison’s)
- Manque de production de glucocorticoïde (un antagonise d’insuline)
RAPPEL: Les glucorticoïdes favorise la gluconéogenèse, la relâche de glucagon et inhibe l’absorption de glucose
Iatrogénique
- Trop forte dose d’insuline
- Drogues (Glipizide, glyburide) qui stimulent la sécrétion d’insuline et améliorent la réponse à l’insuline
Jeûne prolongé/cachexie
- Déplétion des nutriments nécessaires pour la gluconéogenèse
- L’animal sera emacié
Certaines tumeurs
- Carcinome hépatocellulaire, léiomyosarcome, hémangiosarcome
- Produisent une substance semblable à l’insuline
Xylitol (chien)
- Substitut de sucre dans la gomme à mâcher, dentifrice, bonbons, etc. qui crée une relâche d’insuline chez les chiens et les bovins (pas les humains)
Hypoglycémie chez les bovins et les ovins (3)
- Kétoacidose (vaches fortes productrices) = lors d’une production importante de lait après le vêlage = demande importante de glucose dans la glande mammaire
- Toxémie de gestation (ovins) = Maladie grave chez les brebis juste avant la mise-bas = très fort demande en hydrates de carbone, balance énergétique négative
- Septicémie/toxémie = gluconéogenèse et glycogénolyse sont affaiblies a/n hépatique et il y a augmentation de l’utilisation de glucose par les tissus
Hypoglycémie chez les chevaux (4)
- Septicémie/toxémie
- Hypoglycémie néonatale = Surtout si associé à une septicémie, le foie est inefficace, ne peut pas compenser pour les grosses demandes en énergie
- Exercice intense
- Insuffisance hépatique (aflatoxicose) = Les aflatoxines sont des métabolites de différentes souches de mousissures; Les aflatoxicoses sont caractérisées dans leurs formes aigus et subaigus par l’apparition d’une hépatite toxique
Seuil d’excrétion rénale = glycosurie clinique
- Chat = 15-20 mmol/L
- Chien = 10 mmol/L
- Veaux et chevaux = 8 mmol/L
- Bovins adultes = 5,5-7 mmol/L
Si le seuil est dépassé = glycosurie clinique
Causes d’hyperglycémie chez les animaux de compagnie
- *Diabètes mellitus
- Physiologique
- *Pancréatite
- *Hyperadrénocorticisme (chien) (Cushing’s)
- Acromégalie (chat)
- Diestrus (chienne)
- Phéochromocytome (chien)
- *Thérapie
Si présence de glycosurie
- Stress
- DM = si les signes cliniques sont compatibles
**Cependant si les signes cliniques sont obscurs/vagues = Mesure de la FRUCTOSAMINE sanguine
–> Une protéine reflétant la valeur sérique du glucose pour environ les 2-3 sem avant la prise de sang
–> Augmentation significative ett prolongée de la glycémie = compatible avec DM
–> Excellent pour le suivi d’animaux diabétiques lors de traitement
Diabète mellitus * = hyperglycémie chronique
- Signes cliniques = 4P
–> Polyurie = diurèse osmotique
–> Polydipsie de compensation
–> Perte de poids
–> Polyphagie - Animal d’âge moyen à avancé
Si ce n’est pas contrôlé, anorexique à la suite de l’accumulation de corps cétoniques en circulation
Physiologique
- Stress, postprandial, excitation
- Hyperglycémie de stress ressemble à DM surtout chez les chats!!!
Pancréatite *
- Dommage aux cellules béta, diminution d’excrétion et d’insuline
Hyperadrénocorticisme * (chien) (Cushing’s)
- Excès de cortisol, crée une résistance à l’insuline et stimule la gluconéogenèse
Acromégalie (chat)
- Excès d’hormone de croissance (GH), crée une résistance à l’insuline
- Signes cliniques:
–> Un DM insulino-résistant
–> Prognatisme = mâchoires projetées par l’avant
–> Augmentation des espaces interdentaires
–> Gonflement des tissus mous de la tête et du cou
–> Prise de poids, élargissement de l’abdomen et de la face
Diestrus
- Progestérone = stimule la gluconéogenèse et stimule la relâche d’hormones de croissance
Phéochromocytome (chien)
- Surproduction de catécholamines, stimule la glycogénolyse et la relâche d’hormones de croissance
Thérapie *
- Glucorticoïdes, progestagènes
Hyperglycémie chez les bovins et ovins
- Stress marqué
- Fièvre de lait * (stress)
- Administration de glucocorticoïdes*
- Animaux moribonds = secondaire à une forte libération de catécholamines et glucocorticoïdes
- Entérotoxémie ovine = secondaire à une forte libération de catécholamines et glucocorticoïdes
–> pathologie surague ou aigue = toxines produites par des bactéries telles que le clostridium perfringens - Infusion de glucose IV juste avant la prise de sang *
- De rares cas de DM ont été rapportés,dont certains secondaires au BVD = le virus détruit le pancréas = DM
Hyperglycémie chez les chevaux
- Stress marqué
- Infusion de glucose IV avant la prise de sang
- Thérapies = glucocorticoïdes ou autres médications
Synthèse de l’urée et de la créatinine
- Urée formée a/n hépatique à partir de l’ammoniac (catabolisme protéique)
- Créatinine est issue de la dégradation de la créatine, stockée dans les muscles où elle joue un rôle important dans la production d’énergie
- L’utilisation de créatine par les muscles produit des déchets le plus notable étant la créatinine. Celle-ci est transportée par le sang, filtrée par les reins et éliminée dans les urines.
Excrétion de l’urée et de la créatinine
- Urée + créatinine sont éliminées de façon passive par les reins
- Urée + créatinine sont donc des paramètres très utiles pour vérifier la FONCTION RÉNALE
Taux de filtration glomérulaire (GFR)
- Taux à laquelle le glomérule crée l’ultrafiltrat du plasma
- Une perte de >66% de la fonction rénale entraîne une perte de la capacité à concentrer l’urine = densité urinaire basse
- Une perte >75% de la fonction rénale (néphrons détruits) entraîne une augmentation de l’urée et de la créatinine
–> Ceci indique que dans la majorité des cas, un animal va perdre sa capacité à concentrer son urine AVANT que l’urée + créatinine augmente dans le sang
Créatinine vs urée
La créatinine est plus SPÉCIFIQUE que l’urée comme indicateur de la fonction rénale
–> Les 2 sont svt parallèles
–> Mais la présence de nombreuses causes extra-rénales peut augmenter l’urée
–> L’urée est un paramètre moins fiable pour évaluer la fonction rénale chez les bovins et équins = excrétion de l’urée dans le TGI = créatinine est paramètre de choix
**Attention!!! Des taux d’urée et de créatinine dans les limites de référence n’éliminent pas un dommage rénal!
Diminution de l’urée chez les animaux de compagnie
- Insuffisance hépatique *
–> Diminution de la synthèse hépatique - Shunt porto-systémique *
–> Court-circuit avec moins d’ammonium livré au foie et donc il y a moins d’urée synthétisé, hypoperfusion et diminution de la masse fonctionnelle hépatique - PU/PD importante (Diabète insipide)
–> washout médullaire, perte dans l’urine - Déficience d’enzymes dans le cycle de l’urée
–> Congénital, extrêmement rare
Diminution de la créatinine chez les animaux de compagnie
- Svt peu significatif cliniquement
- Fausse diminution * = échantillon ictérique lorsque forte hyperbilirubinémie
–> interférence = le plasma doit être jaune pour entraîner cette interférence - Perte marquée de masse musculaire
Diminution de l’urée chez les bovins et ovins
- Insuffisance hépatique
- Diète pauvre en protéines
Diminution de la créatinine chez les bovins et ovins
- Ictère lorsque forte hyperbilirubinémie = artéfact analytique
- Présence de corps cétoniques en quantité importante = interférence
Diminution de l’urée chez les chevaux
- Insuffisance hépatique
- Diète pauvre en protéines
- Administration de stéroïdes anabolisants = diminution du catabolisme protéique = diminution de production de l’urée
Diminution de la créatinine chez les chevaux
- Ictère lorsque forte hyperbilirubinémie = artéfact analytique
Est-ce qu’une augmentation de l’urée et de la créatinine indique toujours une insuffisance rénale?
NONNN!
1. Diminution d’excrétion rénale
–> Azotémie prérénale = déshydratation, hypovolémie, problème cardiaque
–> Azotémie rénale = >75% des néphrons détruits = maladie rénale
–> Azotémie postrénal = obstruction ou rupture urinaire
2. D’autres test sont essentiels, en plus des valeurs d’urée et de créatinine, afin de confirmer une maladie rénale
Un des tests les plus importants
- Détermination de la DENSITÉ URINAIRE avant l’administration de fluidothérapie
Un animal ayant une fonction rénale normale avec des augmentations des valeurs d’urée et de créatinine sériques…
- Conservera son eau afin de maintenir une homéostasie la plus normale possible
–> Une urine contenant moins d’eau et donc une densité urinaire plus élevée
–> Ceci permete de différenciere une azotémie prérénale d’une azotémie rénale, mais devrait être interprété avec prudence lors d’une azotémie postrénal
Qu’est-ce que la densité urinaire
- Densité urinaire (USG) = poids de l’urine / poids d’un volume égal d’eau distillée
- USG +/- corrélée à l’osmolalité
- L’osmolalité plasmatique est proportionnelle au nombre total d’ions et de particules non dissociées présentes dans le sang
- Hyposthénurie, isosthénurie, hypersthénurie = osmolalité urinaire vs plasmatique
Principe du réfractomètre
- Quand la lumière entre dans une solution, elle ralentit et est pliée/réfractée = réfléchie
- Le degré auquel elle est réfractée augmente proportionnellement à la concentration des solutés
- Si on utilise un réfractomètre humain, la densité urinaire peut sembler très légèrement plus concentrée qu’elle l’est vraiment, chez le chat, mais cette différence est minime et cliniquement peu significative
Azotémie prérénale vs rénale
- Mesure de la densité urinaire (avant fluidothérapie)
- Un animal azotémique (ou déshydraté) avec une fonction rénale adéquate devrait conserver ses fluides et donc avoir une densité urinaire élevée
- Une densité urinaire anormalement basse chez un animal azotémique (avant fluidothérapie) indique généralement une maladie rénale sauf dans certaines exceptions..
Densités urinaires normales
- Chien > 1,030
- Chat > 1, 035
- Bovins et chevaux > 1, 025
Exception Lévrier
- Créatinine supérieure à celle des autres races
- Une masse musculaire proportionnellement plus élevée que les autres chiens, et donc, produisent normalement plus de créatinine
L’international Renal Interest Society IRIS
- Indique qu’une créatinine > 125 umol/L est anormale chez le chien et qu’une créatininee > 140 umol/L est anormale chez le chat
Azotémie prérénale
- Diminution d’excrétion de l’urée et de la créatinine (diminution de la perfusion rénale)
–> Hypovolémie = déshydratation, pertes de sang, Addison’s
–> Choc = hypovolémique, cardiogénique
–> La capacité de concentrer l’urine est maintenue en l’absence de maladie rénale concomitante
Azotéme rénale
= maladie rénale
1. Distinction entre une maladie rénale chronique et aiguë (signes cliniques)
Aiguë = pas de perte de poids, fréquemment oligurique/anurique, reins possiblement gros
–> Densité urinaire variable
Chronique = Perte de poids, PU/PD fréquentes (anurie en phase terminale), anémie, reins plus petits
–> Densité urinaire basse
Azotémie postrénale
- Blocage urétral
- Blocage urétéral bilatéral (rare) ou unilatéral avec aussi une diminution de la fonction du rein contra-latéral
- Rupture de vessie *
- Signes cliniques, examen physique et imagerie médicale sont essentiels
–> Les signes cliniques sont svt classiques = dysurie, distension de la vessie et rétention urinaire - La capacité à concentrer l’urine est maintenue en l’absence de maladie rénale concomitante, bien que la densité urinaire puisse varier selon la cause et la durée de l’azotémie postrénale.
Azotémie postrénal - cas particulier de la rupture vésicale
- Attention: l’animal peut sembler uriner normalement, car la majorité des ruptures sont partielles
- Confirmation
–> Échographie = meilleur moyen
–> Xray = milieu de contraste
–> Comparer la créatinine dans le liquide abdominal/créatinine sérique = un ratio supérieur à 2 indique la présence d’urine dans la cavité abdominale. Cette molécule est plus grosse que l’urée donc s’équilibre moins rapidement entre la cavité abdominale et le sang.
–> Biochimie sérique!!!! HYPONATRÉMIE + HYPOCHLORÉMIE + HYPERKALIÉMIE fréquentes
Note sur l’interprétation concurrente de l’urée et de la créatinine
- Augmentation proportionnelle de l’urée et de la créatinine fréquente lors d’une diminution d’excrétion rénale
- Augmentation seule de l’urée ou augmentation disproportionnelle de l’urée par rapport à la créatinine = une augmentation de la production d’urée est à envisager
Augmentation de la production d’urée
- Augmentation de la production d’urée non associée à une augmentation de la créatinine, ou si augmentation plus marquée de l’urée comparativement la créatinine
–> Hémorragies intestinales
–> Augmentation de protéine dans la diète (ingestion récente)
–> Augmentation du catabolisme protéique (perte de poids importante)
Exceptions: Azotémie prérénale avec densité urinaire faible (pas de maladie rénale primaire)
- DM: glycosurie = diurèse osmotique entraînera perte marquée d’eau a/n urinaire
–> Contrôler urée et créatinine après 24-48 h de fluides - Hypoadrénocorticisme (Addison’s): presque uniquement chez les chiens et les signes cliniques seront svt vagues
–> Entraînera perte marquée de Na+ a/n rénal causant une diurèse secondaire
–> Environ 40-50% des chiens avec hypoadrénocorticisme auront une augmentation de l’urée/créatinine avec densité urinaire faible - Pyomètre: toxines de E. coli inhibent l’action de l’ADH (hormone antidiurétique)
- Insuffisance hépatique : diminution de l’urée plasmatique = diminution de la tonicité interstitielle, incapacité à concentrer l’urine, déshydration, augmentation de la créatinine (prérénale) et urée basse
SDMA
Diméthylarginine symétrique
1. Présente dans les protéines intracellulaires de toutes les cellules nucléées des vertébrés
2. Excrétée par les reins
3. Bien corrélée au taux de filtration glomérulaire chez les humains, les chiens et les chats
4. Quelques études démontrent que la SDMA pourrait être plus sensible que la créatinine et sa concentration pourrait augmenter plus tôt
5. La concentration de SDMA n’est pas influencée par la masse corporelle maigre
6. Il manque encore des études démontrant la spécificité
7. Ce test est utilisé en clinique, mais devrait être utilisé en association avec l’urée et la créatinine ainsi qu’en association avec les signes cliniques et l’urologie
Cholestérol
- Ingéré a/n GI
- Synthétisé a/n du foie (acetyl-CoA)
- Dégradé en acides biliaires au foie
- Influencé par certaines hormones
- Mesuré
–> Concentration totale retrouvée dans les lipoprotéines (CM, VLDL, LDL, HDL)
Lipoprotéine
- Composé complexe
- Centre de lipides = triglycérides et cholestérol
- Couvert par une couche de phospholipides, d’apolipoprotéine et de cholestérol
Influence des hormones et l’hypercholestérolémie
- Diminution de l’insuline dans le DM
- Augmentation du cortisol dans l’hyperadrénocorticisme
- Diminution de la T4 dans l’hypothyroïdie
La mesure du cholestérol peut nous donner des indications sur:
- La fct hépatique
- Des maladies GI
- Des maladies métaboliques
Hypocholestérolémie (4)
- Shunt porto-systémique *
- Entéropathies *
- Inflammation
- Malnutrition sévère
Shunt porto-systémique *
- Cholestérol synthétisé a/n hépatique
- Diminution de la masse hépatique = diminution de la production de cholestérol
Entéropathies *
- Diminution de l’absorption entraînant une perte de lipides et de protéines a/n intestinal
- Diminution de production des lipoprotéines secondaire à un état de cachexie
Inflammation
- Diminution du cholestérol de manière multifactorielle
Hypercholestérolémie (7)
- Postprandial ***
- Hypothyroïdisme *
- DM *
- Hyperadrénocorticisme *
- Pancréatite *
- Cholestase *
- Syndrome néphrotique
Postprandial ***
- Cause la plus commune d’augmentation de cholestérol dans le sang
- Postprandial = signifie après repas
Hypothyroïdisme *
- Cause un diminution de l’élimination du cholestérol dans le sang (diminution de lipolyse intravasculaire) permettant une accumulation de cholestérol sanguin.
- Moins de récepteurs a/n hépatique (chez les humains)
DM *
- Diminution de l’insuline = Diminution de l’action de l’enzyme lipoprotéine lipase
- Une augmentation de la production de VLDL (lipoprotéines) par les hépatocytes en réponse à une mobilisation de lipides vers le foie est aussi rapportée.
Hyperadrénocorticisme *
- Lipolyse exagérée dans les TISSUS avec une augmentation secondaire de cholestérol dans le sang
- Le cortisol est un antagoniste de l’insuline qui diminue l’activité de la lipoprotéine lipase (lipolyse intravasculaire)
Pancréatite *
- Diminution de l’insuline = inhibition de l’enzyme lipoprotéine lipase
- Présence d’une cholestase qui affecte le cholestérol
Cholestase *
- Diminution d’excrétion biliaire du cholestérol
Syndrome néphrotique
- Forte perte de protéines a/n rénal
- Perte probable d’une protéine nécessaire pour lier les lipoprotéines au cellules endothéliales (nécessaire à la lipolyse intravasculaire, donc lipolyse intravasculaire diminuée)
- Le syndrome néphrotique se caractérise en particulier par:
–> Des oedèmes
–> Protéinurie
–> Hypoprotéinémie - Le syndrome néphrotique peut petre la conséquence de différentes maladies comme l’amyloïdose, glomérulopathies, et diverses maladies du syst. immunitaire
Syndrome néphrotique vs Entéropathies
- Syndrome néphrotique = Protéines diminuent, cholestérol augmente
- Entéropathie = Protéines diminuent et cholestérol diminue
Les enzymes hépatiques secondaire à une relâche cellulaire (dommage) (4)
- ALT * = alanine aminotransférase (PA)
- GLDH * = glutamate déshydrogénase (GA, Exo)
- AST * = Aspartate aminotransférase (PA, GA, Muscles, GR)
- LDH - lactate déshydrogénase (Muscles, GR)
Les enzymes hépatiques d’induction ou de cholestase (2)
- ALP * = Phosphatase alcaline
- GGT * = Gamma-glutamyltransférase
Cholestase
- Une diminution de la sécrétion biliaire pouvant provoquer une jaunisse et entraîner un passage des composés de la bile dans le sang
- Une cholestase traduit un obstacle à l’évacuation de la bile, il peut s’agir d’une cholestase par obstacle intrahépatique ou extrahépatique
ALT: Alanine aminotransférase
- Présent a/n du cytoplasme des hépatocytes et des cellules musculaires
- Enzyme utile surtout les animaux de compagnie
- Activité hépatique de l’ALT très faible chez bovins, ovins, porcins, équins
- Augmentation de l’activité enzymatique par dommages hépatocellulaires
ALT: Augmentation
- Dommages hépatocellulaires (peu importe la cause) = augmentation de la perméabilité du cytosol
- Niveau d’ALT sérique proportionnel au nombre d’hépatocytes attteints
- Une augmentation n’indique PAS nécessairement la mort ou une nécrose hépatique
- La mesure de l’activité de l’ALT n’est PAS un test de fonction hépatique
- Une augmentation d’au moins 2-3 fois la limite supérieure de référence est considérée cliniquement significative chez les animaux de compagnie
- Demie-vie 2-3 jrs
ALT: Diminution
Non significative
ALT: Augmentation (7)
- Dégénérative
- Métabolique
- Néoplasique
- Inflammatoire
- Héréditaire
- Toxique
- Traumatique
Dégénérative
- Hypoxie après une anémie sévère
- Problème cardiaque = coeur droit, congestion crée un manque d’oxygène dans les hépatocytes
Métabolique
- DM = secondaire à une lipidose hépatique
- Hyperthyroïdie (chat) = induction enzymatique par l’hormone thyroïdienne
- Lipidose hépatique
- Hyperadrénocorticisme = excès de glucocorticoïde entraîne une déposition de glycogène dans les hépatocytes, augmentant leur perméabilité
Néoplasique
- Néoplasie impliquant le foie = lymphome, carcinome hépatocellulaire
Inflammatoire
- Hépatite/cholangiohépatite
- Pancréatite = l’inflammation remonte le conduit cholédoque
- Infectieux = PIF chez le chat, Leptospirose chez le chien, septicémie
Héréditaire
- Maladie à stockage du cuivre = certaines races de chiens prédisposées, comme le bedlington-terrier et le west highland white terrier
Toxique
- Toxines
- Drogues = phénobarbital, glucocorticoïdes, etc.
Traumatique
- Trauma abdominal = animal frappé par une voiture
ALP: Phosphatase alcaline
- Enzyme présente a/n des membranes des cellules
- Différents types d’ALP
–> a/n du foie = ALP hépatique et stéroïdienne
–> os, intestins, reins et placenta - Demie-vie de l’ALP d’origine rénale, placentaire et intestinale = < 6 mins
–> Pas de contribution à l’activité sérique de l’ALP - Activité hépatique de l’ALP très faible chez bovins, ovins, porcins et équins
ALP isoenzymes et isoformes
- Isoenzymes = fonction similaire, structure moléculaire variable
–> ALP hépatique
–> ALP non spécifique - Isoformes de l’ALP non spécifique = modification post-translationnelle
–> Hépatique
–> Stéroïdienne
–> Osseuse
–> Autres (placenta, reins)
ALP: Augmentation
Isoforme hépatique
- Enzyme présente dans les hépatocytes du côté des canalicules biliaires. Chez les chiens et chats, augmentation suggère une CHOLESTASE.
- Attention chez le chat!!! Demie-vie très courte, seulement 6 hrs, donc toute augmentation, même légère doit être considérée cliniquement significative
- Chez le chien, l’augmentation doit être environ 2-3 fois la limite supérieure de référence avant d’être considérér cliniquement significative
ALP: Augmentation
Isoforme stéroïdienne (chien seulement)
- Suite à l’administration ou la production chronique de glucocorticoïde
–> Traitement
–> Hyperadrénocorticisme - Augmentation (quelques jrs à environ 1 sem) après le début de l’administration/surproduction de glucocorticoïdes
- Degré et « vitesse » d’augmentation est fonction de la dose et du type de glucocorticoïde administré
- L’induction dure plusieurs semaines (3-6 sem. environ, selon le type et la dose de glucocorticoïde administré)
ALP: Augmentation
Isoforme osseuse
- Animaux en croissance = Il est normal d’avoir une augmentation 2-4 fois la limite supérieure de référence chez les animaux de < 6 mois
- Hyperthyroïdie (chat) = L’isoforme osseuse joue un rôle importantt dans l’augmentation de l’ALP (métabolisme osseux plus rapide)
- Fracture, ostéosarcome = Les adultes avec une destruction osseuse massive peuvent théoriquement avoir une augmentation de l’ALP
ALP: Diminution
Non significative
ALP: Augmentation
Une augmentation de l’ALP indique:
1. Une cholestase hépatique ou posthépatique
2. Induction enzymatique endogène (isoforme stéroïdienne) ou exogène (drogues)
ALP: Augmentation
Les causes de cholestase
- Dégénératives
- Inflammatoires
- Néoplasiques
- Métaboliques
- Toxiques
Dégénératives
- Nécrose ou gonflement des hépatocytes qui empêchent le flot biliaire
Inflammatoires
- Pancréatite
- Cholangiohépatite
- Cholécystite
- Cholélithiase
- Hépatite chronique
Néoplasiques
- Lymphome, carcinome pancréatique, carcinome biliaire
Métaboliques
- DM = secondaire à une lipidose hépatique
- Lipidose hépatique (surtout chat) = gonflement des cellules qui crée une choléstase hépatique
- Hypothyroïdie = près de 30% des chiens hypothyroïdiens vont avoir une augmentation des valeurs d’ALT et ALP. Ceci serait secondaire à un dérèglement du métabolisme des lipides causant un certain degré de lipidose hépatique
ALP: Augmentation
Induction enzymatique
- Drogues = phénobarbitaal, prednisone, primidone
- Hyperadrénocorticisme = 85-90% des chiens avec hyperadrénocorticisme vont démontrer une augmentation importante de cette enzyme
–> Des terriers écossais = pas de signes cliniques, parfois augmentation de l’ALP en réponse à l’isoforme stéroïdienne; un hyperadrénocorticisme sous-clinique probable
ALP: Augmentation
Note sur les anticonvulsants
- Phénobarbital, primidone, mais pas KBr
- Augmentaiton légère à modérée (2 à 6 fois la limite supérieure de référence). Dommages et induction?
- L’augmentation débute environ 3 sem. après le début du traitement
- La valeur d’ALP revient dans les limites de référence environ 3-5 sem. après l’arrêt du traitement
GGT: Gamma-glutamyltransférase
- Présente a/n du foie et des reins = la GGT a/n de cellules rénales est excrétée dans l’urine
- La majorité de la GGT hépatique est présente dans la partie des hépatocytes bordant les canalicules biliaires
- L’administration d’anticonvulsants cause une augmentation légère de la GGTT (environ 2 à 3 fois)
–> Une augmentation plus marquée suggère un dommage hépatobiliaire
GGT: Augmentation
- Suggère une cholestase (mm signification que pour l’ALP)
- La GGT est important chez les GA, car l’ALP hépatique a une faible activité chez eux
–> La GGT va augmenter lors d’une cholestase chez les bovins, équins, ovins et porcins
ALP, GGT et les chats!
- GGT augmentée, ALP normale
–> Peut être utile chez le chat lorsqu’une cholestase reste soupçonnée
–> Selon certains auteurs, plutôt en faveur d’un processus inflammatoire (cholangite) - GGT normale, ALP augmentée
–> D’autres études démontrent que ceci pourrait plutôt correspondre à une lipidose hépatique
GGT: Augmentation
Note sur l’ingestion de colostrum
- Chez certaines espèces, la glande mammaire a aussi une activité élevée de GGT associée aux membranes glandulaires épithéliales
- Chez les jeunes bovins, canins et ovins, le colostrum est riche en GGT et son ingestion peut causer une augmentation marquée de la valeur de GGT
–> Le colostrum des chevaux et des chats ne contient pas de GGT
GGT: Diminution
Non significative
GLDH: Glutamate déshydrogénase
- Enzyme présente dans les mitochondries des hépatocytes
- Utile pour vérifier l’intégrité des hépatocytes
- Rôle semblable à celui de l’ALT chez les animaux de compagnie
- La GLDH est utilisée surtout chez les bovins, rarement chez les chevaux
- Comme l’ALT est peu fiable chez eux, la GLDH permet de démontrer un dommage hépatocellulairee
GLDH: Augmentation
- Tout dommage hépatocellulaire chez le bovin (lipidose, hépatite, néoplasie, etc.) peut résulter en une augmentation de cette enzyme
- Enzyme sensible à un dommage hépatocellulaire, mais n’en indique pas la cause exacte
GLDH: Diminution
Non significative
–> La cause la plus commune = interférence par l’hémolyse
AST: Aspartate aminotransférase
- Muscles, foie, GR
- Enzyme utilisée surtout pour évaluer la présence de dommages hépatiques (utilisé chez les GA) ou musculaires
- Enzyme peu spécifique = doit donc être interprétée en fonction d’autres paramètres clinicopathologiques (ex: ALT, ALP, GGT, CK)
- Les érythrocytes sont riches en AST, une hémolyse peut donc causer une surestimation de la valeur de cette enzyme
AST: Augmentation
- Dommages hépatiques = Augmentation d’autres paramètres hépatiques (ALT, ALP, GGT, GLDH, Bilirubines) attendue
- Dommages musculaires = augmentation de la CK attendue
- Artéfact = hémolyse
- Chez les animaux de compagnie, l’AST peut revenir à la normale avant l’ALT lors d’insultes hépatiques aiguës
- Chez les bovins et équins, l’AST est un meilleur indicateur que l’ALT pour évaluer la présence de dommages hépatocellulaires en l’absence de dommages musculaires
AST: Diminution
Non significative
Que peut indiquer une augmentation de ces enzymes
1. Dommages hépatocellulaires
2. Cholestase
3. Induction enzymatique par drogues ou cortisol
4. Toutes ces réponses
Dommages hépatobiliaires
Enzymes musculaires
- AST
- CK
AST: Augmentation
- Muscles et foie!
- Dommages hépatiques = augmentation d’autres paramètres hépatiques (ALT, ALP, GGT, GLDH, Bilirubines) attendue
- Dommages musculaires = augmentation de la CK attendue