intra Flashcards
Adjectif grec politique
politikos : cité ou État –>science po = science de l’État
Politique est marqué par?
Relation de pouvoir
Max Weber définit la science politique en insistant sur quoi? Comment sont les groupements?
La notion de pouvoir. Ils sont politique ou de domination
Quelle est la définition de Max Weber de la politique?
Tout groupement de domination dont les ordres sont exécutés sur un
territoire donné par une organisation administrative et qui dispose, à cette fin, à la violence physique
et/ou à la menace d’y recourir.
Est-ce que la violence est toujours nécessaire selon Max Weber?
Non, sa menace peut être suffisante.
Qu’est-ce que Max Weber a apporté à la science politique?
Définitions, grille d’analyse, méthodologie basée sur le raisonnement politique.
Qu’est-ce qu’une communauté politique
Un groupe de personnes
vivant ensemble se dote de mécanismes et de structures pour s’imposer les unes aux autres, par sorte
de moyens, dans les limites de la communauté qu’ils forment.
Comment est-ce que Weber explique la politique en fonction du pouvoir?
Le mot politique
renvoie aussi au pouvoir que les individus et les groupes exercent entre eux et les uns sur les autres
Qu’est-ce qu’une relation politique selon Max Weber?
Un groupe de personnes qui se dote de mécanismes et de structures pour agir ensemble, pour
s’imposer les unes aux autres, parfois de façon contraignante et dans les limites de la communauté
qu’ils forment, des décisions que tous sont censés accepter même s’ils ont des valeurs, des objectifs
ou des intérêts différents.
Qu’est-ce que LE politique?
-“polity” en anglais
-dimension politique d’une société : polis, rées publics (la chose publique), la communauté politique ou le régime politique
-le théâtre politique, ce qu’on ne voit pas
-permet le vivre ensemble
(LE politique) Comment est-ce que le politique est impliqué dans la société?
- Promotion de l’intégration sociale
- Assure un ordre social
- Définition des finalités et des valeurs
Selon Aristote, qu’est-ce que la politique?
l’art du commandement social
permet à une société divisée de s’ordonner à une finalité supérieure –> vie en communauté
Qu’est-ce que LA politique
-terme anglais “Politics”
-Ensemble des activités politiques (vue politique, mobilisation d’acteurs politiques
La scène au théâtre
Quels sont les deux sens de LA politique
Large = activité d’un représentant syndical, d’un individu signant une pétition, etc
Étroit = l’action d’un élu, d’acteurs politiques au sens strict
Qu’est-ce qu’UN politique
un type particulier d’acteur politique, un professionnel de la politique. En anglais, on parle de «
political man » ou « politician ». Mais ça peut aussi désigner une personne qui a une intelligence
politique, qui a les qualités nécessaires pour faire des actions efficaces
Qu’est-ce que LES politiques?
- terme anglais “Policy”
-l’ensemble des mesures
gouvernementales
-programme d’action guidé par des objectifs établis dans un secteur particulier
-Ex : politique public
-Laswell : “Who gets what, when and how?”
Qu’est-ce que la politique publique?
Ensemble de décisions cohérentes, intentionnelles en vue (de souvent)
résoudre un problème perçus comme collectif, rendu public et politique.
Quel est le cycle de la politique publique?
1.Émergence et le formatage d’un problème publique
2. Mise à l’agenda
3. Sélection d’un programme d’action publique
4. Mise en oeuvre
5. Évaluation
Expliquer la conception maximaliste de ce qui est politique?
Tout est politique parce que le pouvoir est partout (Crozier et Friedberg).Toute activité même si elle n’est pas politique a priori le devient car elle contribue à
transmettre les valeurs que le système politique doit allouer pour permettre la cohésion sociale et elle
reproduit donc l’ordre social. (Foucault)
Qu’est ce que “tout est politique” dans un régime totalitaire?
on voit une politisation de toute la vie sociale pour permettre le
contrôle max par l’appareil gouvernemental de la société dans toutes ses dimensions.
Qu’est-ce que tout est politique dans un régime démocratique libérale?
la politisation de la société ne résulte pas d’une stratégie
manifeste et délibérée du pouvoir en place qui en fait une fin en soi.
Qu’est ce que la conception minimaliste de la politique
-Une société humaine n’a pas besoin nécessairement d’institutions spécialisées pour
avoir un ordre commun.
-Des sociétés primitives peuvent fonctionner sans
pouvoir centralisé.
-La politique a une place réduite voir inexistante.
Quel est le lien entre le sens minimaliste et des procédures de décisions publiques et des choix structurels d’organisation?
Ils doivent être le plus efficaces possibles (managériale/comme une entreprise)
Quel est le lien entre les anarchistes et la conception minimaliste de la politique?
Marx développait aussi cette idée en
disant que l’Etat allait disparaitre et que la société pouvait s’auto-gérer.
Quels sont les deux notions liées une notion plus managériale (minimaliste) de la société e
Utilitarisme
Technocratie
Qu’est-ce que l’utilitarisme?
L’utilitarisme est un courant disant quels critères doivent régir nos
décisions collectives afin que celles-ci soient objectives et neutres
Qu’est-ce que la technocratie
La technocratie s’est développée
après la Seconde Guerre mondiale, celle vise à décrire une situation dans laquelle le pouvoir est aux
mains d’experts et de techniciens spécialistes dans leur domaine. La politique est alors l’affaire d’un
corps de spécialistes. La politique est alors réduite à un secteur d’activité spécialisé parmi d’autres
Qu’est ce que la conception intermédiaire de ce qui est politique?
« Tout n’est pas politique mais tout peut le devenir ».
Vision constructiviste
Expliquer la vision constructiviste de la conception intermédiaire de ce qui est politique?
Ce n’est pas un constat normatif. Il part du principe qu’en fonction de la représentation (socialement
construite) qu’ont les acteurs d’une situation, du sens qu’ils donnent à une activité, des objectifs qu’ils
poursuivent, ils peuvent conférer une portée politique à un phénomène qui ne relève pas directement
du champ politique.
qu’est ce que la politisation?
La politisation en science politique permet de mesurer le degré d’une « prise en charge » politique,
d’engagement politique dans des activités.
Énoncez les niveaux différents d’analyse par rapport aux phénomènes politiques (politisation)
Micro (behaviourisme) : approche par rapport à l’individu
Macro (Marx) : approche par rapport à la société (ou aux classes d’acteurs dans leur ensemble).
Méso : l’action collective est la résultante des actions individuelles. = agrégation (partis
politiques ou groupe d’influence)
Expliquez la dépolitisation des phénomènes?
Au niveau macro : la politisation désigne un processus par lequel les éléments constitutifs du, de la,
des politique(s) sont relayés par des acteurs influents dans diverses arènes (parlement, gouvernement)
pour y faire l’objet de débat sociaux qui amène les décideurs politiques à se positionner par rapport à
lui. Des phénomènes qui pendant longtemps n’étaient pas des questions politiques peuvent le devenir
suite à une prise de conscience d’un groupe militant comme le mouvement féministe par exemple.
Ex : Le fait de fumer, la politique de « l’enfant unique » en Chine, les rapports hommes-femmes.
Expliquez la dépolitisation des citoyens?
Au niveau micro : la politisation a un deuxième sens, celui de la socialisation et la participation
politiques des individus. → Participation active et investissement des citoyens à la politique.
La vision varie d’une personne à l’autre et suivant la conjoncture. En temps de campagne électorale
ou en temps de crise, certains se sentent plus investis dans la politique qu’en temps normal
Quels sont les deux schémas de politisation des citoyens?
La politisation peut être « pragmatique » en ce que les personnes poursuivent des objectifs en
abordant des acteurs politiques qui sont perçus comme utiles pour les atteindre. Les objectifs
peuvent être collectifs ou individuels, peuvent concerner une personne ou un groupe, une
organisation. (EX : financement d’un parti démocrate par des groupes syndicaux).
La politisation peut être « idéaliste » : les personnes considèrent la politique comme un
combat pour de grandes causes prônant des valeurs de manière forte. La politique est alors
mobilisatrice, elle permet à un groupe de se sentir uni.
Qu’est-ce que la différence entre la science politique et savoir ordinaire?
les procédures particulières de sa production : Aussi
bien fondée que puisse être une intuition sur la réalité des choses, il manquera toujours à cette forme
de savoir courant tout ce travail préalable qui est nécessaire à la production d’une connaissance
scientifique et à sa validation à ce titre.
Différence entre science politique et savoir pratique
Le savoir des acteurs politiques (rapport intime d’obsécration de la pratique, participation personnelle, accès à des données confidentielles)
Production scientifique permet une plus grande prise de distance sur les phénomènes étudies
Différence entre science politique et savoir journalistique
Scientifique : Ce sont des observateurs de la vie politique, leurs descriptions et analyses façonnent les choix futurs
des politiques.
Journaliste : les rapporteurs au quotidien de l’action politique. Ils sont des
témoins privilégiés des confidences des acteurs politiques.
Quels sont les 4 grands axes d’études
La « théorie politique » = proche de la philo politique → définition de grands concepts + étude
de la pensée politique sur base des grands auteurs et des grandes idéologies
Les « institutions politiques » = science gouvernementale et administrative, imprégnée d’une
vision juridique des institutions politiques
Les « relations internationales » centrées sur le droit international → sur base des évènements
importants, on s’intéresse à l’histoire diplomatique (entre les Etats)
« Partis, groupes et opinion publique » // aux méthodes d’analyse des sciences sociales
modernes.
Quels sont les quatre instruments pour créer une association internationale et nationale
Encouragement à la création d’associations nationales de science politique
o Organisation régulière de congrès mondiaux
o Création de réseaux thématiques de recherche transnationaux
o Création d’une revue bimestrielle
On voit encore une nette séparation entre les différentes disciplines de la science politique. Mais on
peut remarquer 2 idéaux de l’approche politologique :
Paradigme stratégique = approche au niveau micro
Paradigme structuraliste = approche macro qui se dédouble entre un pôle plus conflictualiste
et un pôle plus intégrationniste
Qu’est ce que le paradigme stratégique
(actoriel) (Machiavel) est une approche // à celui de l’acteur économique
rationnel (Homoeconomicus). L’analyse est portée sur les actions des acteurs qui s’affrontent, guidés
par leurs intérêts opposés et cherchant à les maximiser. (// comportements électoraux, conflits, …)
Qu’est-ce que le paradigme structuraliste?
se base sur les analyses conflictualistes de Marx (lutte des classes) ainsi
que sur les analyses intégrationnistes de Durkheim (fonctionnalité sociale). L’analyse macro se base
sur « le jeu politique » qui dépasse les individus qui sont limités dans leur comportement par la
situation sociale, économique etc. Les acteurs en eux-mêmes sont interchangeables.
Quelles sont les deux sous-perspectives du paradigme structuraliste?
Conflictualiste (agonistique) // Marx. Cette perspective insiste sur les oppositions entre
groupes, les éléments de tension ou de contradictions du « système » qui explique les
dynamismes (approfondissement de l’opposition ou renversement du système).
Intégrationniste (fonctionnaliste) // Durkheim. Cette perspective est attentive à la
reproduction du système, aux éléments fonctionnels et leur utilité qu’elles apportent au système
Qu’est-ce qu’un paradigme?
Ensemble d’hypothèses de base et de présupposés sur la nature d’un phénomène qui fait
consensus au sein de la communauté scientifique. Ce sont des hypothèses qui sont considérées comme
acquises (qui ne sont pas mises en question durant le travail d’investigation) et elles orientent les
études scientifiques et donc le champ des découvertes sur ce phénomène en question.à
Expliquez l’expression de Jacques Lagroye, « la production des enjeux politiques »
Un enjeu est politisé lorsqu’il génère un clivage visible dans la communauté politique, amenant les acteurs et les citoyens à clarifier leurs positions, voire à se polariser autour d’elles.
Donnez une définition de l’État
- Création de l’ordre monopolisé sur un territoire défini
- Manifeste de différente façon
- Efficace ou inefficace
o Rébellion dans un région
o Crime organisé
o Règles de l’État sont bafouées - Organisation du pouvoir partout sur son territoire
Qu’est-ce que l’État par rapport au pouvoir?
- La forme établie de pouvoir politique légitime est souvent associée à l’État
o Sur sa capacité de maintenir l’ordre et l’organisation du pouvoir sur son territoire
o Sécurité et efficience - Pourquoi l’État? Qu’est-ce que l’État? L’institutionnalisation du pouvoir politique au sein d’une société sur un territoire donné
o Weber : le monopole de la violence légitime sur un territoire donné
Contrôler la force sur le territoire en tant qu’organisation
Institutionnalisation du pouvoir politique sur un territoire donné - Le pouvoir n’est plus dans les mains d’une seule personne
Maintenir la pérennité
Quels sont les formes de l’État au fil de l’histoire
- Les familles, clans, tribus, la cité
* Pouvoir charismatique/traditionnel
*petite population
*aspect territorial diffus - États anciens et empires
*territoire très vaste
*pas d’institution pour intégrer les territoires conquis militairement
*pas de monopole de la violence légitime
*décentralisé
*organisation et structure sont locaux
*paiement par tribu
* contrôle sur la vie, bureaucratie et administration sont limités
*incapacité d’uniformiser
3.État-Nation - État contemporain
État moderne et la centralisation du pouvoir
- Une réponse aux problèmes structurels pré-Étatique
- En pratique : le transfert des pouvoirs des individus vers une entité collective, concrète, mais aussi abstraite
o La sécurité
o Capacité de croissance et renforcement du pouvoir de l’État - Une dépersonnalisation du pouvoir politique? « L’État, c’est moi »
o Louis XIV
o Ironiquement, pour maximiser le pouvoir d’une personne
Formation des États modernes : la recherche de stabilité
- L’effritement des institutions médiévales personnalisées et fragmentées (Europe)
- Centralisation administrative et les impératifs fiscaux : besoins militaires et territoriaux de l’autorité politique
o On devait dépendre souvent de l’aristocratie en termes de soutien monétaire et de ressources
o Plusieurs guerres européennes pour le contrôle
Se payer la meilleure armée, les meilleurs stratèges
On va devoir récolter des impôts
o On doit trouver des manières d’extraire efficacement les ressources sur le territoire
o Maximiser le contrôle administratif local
o Uniformiser le territoire (route, infrastructures)
o Améliorer efficience comme organisation militaire
o Projection du pouvoir du centre sur l’ensemble du territoire
o Le but est de créer la guerre et d’augmenter le prestige de la guerre, mais cela a permis la création d’un État moderne - Renaissance et la séparation du politique et du religieux (Machiavel)
o On brise les dogmes religieux du passé
o Tout ne fonctionne pas sous le pouvoir de la divinité
o Il y a d’autres manières d’organiser le territoire - Nécessité de sécurité et d’efficacité (monopole du pouvoir)
- Développement du commerce et l’urbanisation (échanges, réseaux commerciaux et sécurité)
o Les commerçants deviennent de plus en plus importants
o L’international devient important au XVIe siècle
On découvre les Amériques, l’occident n’est plus le centre du monde
On veut exploiter, mobiliser et sécuriser les routes commerciales qui peuvent émerger
Légitimité de l’État
- Max Weber : « l’exercice légitime des prérogatives régaliennes – la force – sur un territoire »
- La légitimité
o Monarchie (légitimité traditionnelle)
o Révolutions et la citoyenneté
Privilège aristocratique va être remis en question
o Efficacité et les résultats
Les origines communes européennes
- Espace culturel commun
- Origine ancienne commune
- Échanges commerciaux et administratifs entre populations et États
o On rapporte les idées des autres
o Communications de l’époque - Population paysanne fixe
o Elle n’est pas nomade
o Forme d’organisation, une certaine structure - Une bourgeoisie urbaine
- Sociétés relativement intégrées (pré-État), organisées localement, mais décentralisées et fragmentées
o Réplication mutuelle
o Pas des communications modernes, donc il n’y a pas de proximité avec cultures plus lointaine
o Gerbe de la structure moderne
Émergence des États centraux
- Réaction centrale aux résistances locales
o Besoins fiscaux pour la guerre
Les souverains les plus brutaux ou violents en détruisant les résistances locales ont réussi à centraliser le pouvoir - Protection du territoire et la capacité de l’État
- Cas classique : la France et ses modes de centralisation
o Déconstruction des identités locales et des fiefs locaux
Richelieu et Mazarin - Penseurs
- Maximiser la capacité de l’État sur le territoire et à l’externe avec le militaire
- Conquérir le propre territoire de la France par le sang pour la monarchie
- Dans certains cas, en dehors de la France, la résistance de l’élite locale était beaucoup plus coriace, notamment en Allemagne
o La résistance locale est trop forte pour la capacité d’un centre qui n’a jamais été dominant
o On a seulement réussi au 19e siècle
Le résultat européen ; de 500 à 25 États en 4 siècles
- Il reste des vestiges du passé (micro État)Principauté de Monaco
- Contrôle politique varié
- Conquêtes
- Intégration cités-états et de principautés fragmentées
- Intégration de groupes/clans familiaux relativement faibles
De l’État à l’État-nation
Le mariage État et nation
- Quand les États se développent tôt
- Quand l’homogénéité culturelle est forte sur l’ensemble du territoire
o Expérience commune
o Exposition commune
o Vécu avec des repères, des symboles
o Langues communes
o Éducation commune/nationale - Fusion du territoire et de l’identité
o Projection de qui nous sommes ne dépend pas de qui nous connaissons ou de qui est à proximité de nous - État devient le lieu ultime de la représentation de l’identité collective : la citoyenneté
- Réalisation de la misère, compréhensions des enjeux de sociétés communs va créer une nécessité de chercher l’émergence d’une nation, de la souveraineté du peuple
- Diffusion des messages par les artistes, commerçants, voyageurs qui se déplacent à travers les nations
- Désir de liberté politique et d’autodétermination
Les outils de formation de l’État-nation
- La centralisation politique et administrative
- L’éducation nationale centralisée
- Les infrastructures publiques
- La création de symboles identitaires
- Une religion officielle
L’évolution des État-nations
- Consolidation au 19ième siècle
- L’exacerbation de la nation : la 1ière Guerre Mondiale
- Les dérapages de la 2ième Guerre Mondiale
- Les défis de l’internationalisation politique et de la mondialisation économique
Quels sont les indicateurs de la primauté de l’État?
- Monde terrestre habité sur le plan juridique par l’État
a. Exception de zone inhabitée (haute mer ou Antarctique)
b. Secteurs revendiqués
c. Mer et air sont intégrés en annexe à leur base terrestre - Le principe de souveraineté étatique et l’égalité des Étatsdroit international
a. Interne : pouvoir suprême, édicter des normes juridiques
b. International : État ou organisation constituées d’États, édiction des normes juridiques internationales sous forme de conventions internationales (traités)- ONU - Contestation de l’autorité de l’État au bénéfice d’une mutation étatique
a. Changement de régime politique (révolution)
b. Création d’un nouvel État avec détachement territorial (mouvement nationaliste/population de référence)
c. Élargissement de l’assise territoriale d’un État préexistant (échelle territoriale)caractère hégémonique
Concept wébérien de l’État
Le savant et la politique (1919)
* L’État est cette communauté humaine qui, à l’intérieur d’un territoire déterminé, revendique pour elle-même et parvient à imposer le monopole de la violence physique légitime
Économie et société (1922)
* Une entreprise politique de type institutionnel lorsque et tant que sa direction administrative revendique avec succès, dans l’application des règlements, le monopole de la contrainte physique légitime
Les éléments matériels de la définition de l’État?
Monopole de la violence physique
* Individus ont droit à la violence dans la mesure où l’État le tolère
* Centralisation du recours légitime à la force
* Concentration des moyens de coercition (forces armées et policières, armes, prisons)
Exercer le monopole de la violence légitime
* Sur une population déterminable par sa localisation sur un territoire géographique également déterminé
* Frontières
Groupement de domination de grande taille
* État-institution (direction administrative)
o Maintien de l’ordre est déterminé par des personnes spécialisées instituée possédant un pouvoir représentatif
o Importance de l’administration publique (élément tangible de l’État à travers rapport direct)
* État-communauté (communauté humaine)
Dimension de légitimité de l’État
Légitimité de la structure de domination
* Sentiment chez la population que l’emploi de la violence physique et de la menace du recours est bien fondé
* Obéissance
* Reconnaissance est moins coûteuse que si la contrainte physique ou sa menace devaient toujours être utilisées
Trois idéaux-types de Weber
- Rationnelle-légale se rapproche le plus de l’État
o Légitimité de domination étatique se base sur le droit (bureaucratie, autorité constituée)
o Mise en œuvre dans u cadre de règles juridiques
o Individus juridiquement habiletés (légal)
o Savoir-faire suffisant, diplôme, expérience professionnelle (rationnelle)
Autorité constituée, état de droit et démocratie
Autorité constituée (1922)
- S’exerce dans un cadre formel et hiérarchisé de règles générales et impersonnelles, permettant d’attribuer des compétences et des responsabilités à des organes qu’elles établissent
- Constitutioncadre
- Les postes appartiennent à l’État
- Finalités publiques
o Autrement, incrimination juridique (détournement de fonds publics, corruption, abus de biens sociaux, etc.) - Renvoie à l’État de droit
Hans Kelsen : l’État se conforme au droit qu’il applique sur son territoire
- Au sens formel : État despotique peut être un État de droit dans la mesure que sa Constitution dénigre elle aussi les droits humains
- Au sens substantiel : certains principes sont intouchables, notamment les droits humains fondamentaux
o Pas de peine sans loisi le droit pénal ne prévoit pas la peine de mort, alors elle ne s’applique pas
o Le temps permet de discerner si effectivement le principe ou la règle juridique reste intouchable et donc substantiel
Ex. Maximum 2 mandats aux États-Unis, constamment mis en vigueur depuis la Deuxième Guerre mondiale - Au sens opérationnel : les organes juridictionnels (cours et tribunaux ordinaires, Conseil d’État et juridiction constitutionnelle) contrôlent la légalité des actes posés par les organes de l’État en charge de l’exercice du pouvoir (exécutif)
o Séparation des pouvoirs
Les organes juridictionnels ne peuvent pas adopter de nouvelles règles juridiques (législatif)
Pouvoir de censure des juges toutefois, d’où la nécessité de l’indépendance des organes juridictionnelles - Juges ont un pouvoir d’interprétation
- Il est question de prescrits juridiques comme le principe de non-discrimination
Autorité constituée, Etat de droit et démocratie
« L’autorité constituée », c’est l’autorité qui s’exerce dans un cadre formel et hiérarchisé de règles
générales et impersonnelles qui permettent d’attribuer des compétences et des responsabilités à des
organes qu’elles établissent. Ce cadre légitime est la Constitution, pour les Etats. Ces postes et moyens
associés n’appartiennent pas à ceux qui les exercent, les fonctionnaires, mais ils appartiennent bien à
Téléchargé par Samuel Doray (samdoray@gmail.com)
lOMoARcPSD|13799658
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l’Etat. Ceux-ci ne peuvent pas être utilisés à des fins privées (dans ce cas, on parle de détournement
de fonds publics, abus de biens sociaux etc.).
Cette notion de l’autorité constituée de Webber renvoie à la notion « d’Etat de droit ». Selon Kelsen,
les normes juridiques qu’édicte l’Etat ayant sur son territoire une portée générale s’appliquent à l’Etat
lui-même, qui doit lui aussi s’y conformer. C’est ainsi que les lois qu’édicte l’Etat lui sont aussi
applicables : « Nulle n’est au-dessus des lois ». C’est le contraire de la « citation » de Louis XIV « L’Etat,
c’est moi ». C’est le sens premier de la notion d’Etat de droit, les décideurs ne peuvent produire du
droit que si celui-ci est produit conformément aux règles en vigueur.
Il existe trois sens à la notion d’Etat de droit :
Le sens formel de l’Etat de droit ne dote les règles d’aucun contenu particulier à respecter.
(D’où le fait que les régimes despotiques pourraient fonctionner comme un Etat de droit.)
Sens substantiel : L’utilisation de la notion d’Etat de droit dans un régime démocratique : La
notion revête un autre sens : Certaines règles juridiques sont indérogeables, limitant la marge
de manoeuvre des gouvernants (exemple : les Droits de l’Homme).
Sens opérationnel de l’Etat de droit : il permet aux cours et tribunaux de contrôler la légalité
des actes posés par les organes de l’Etat. Si au travers d’un contrôle de légalité, un organe
juridictionnel peut constater la non-conformité d’un acte d’un organe étatique avec une règle
juridique en vigueur, voire annuler l’acte en question qui s’en trouve alors dépourvu de valeur
juridique, il ne peut se substituer à un organe législatif ou exécutif en matière d’adoption de
nouvelles règles juridiques. Seuls les organes législatifs et exécutifs restent compétents à cet
égard.
l’autorité bureaucratique
s’articule autour d’une organisation
spécialisée de l’action étatique divisée en chainons de fonctions de plus en plus spécialisées avec des
responsabilités de moins en moins importantes.
Comment est-ce que l’autorité bureaucratique peut engendrer la technocratie?
au sens où cela viendrait contre le
principe du pouvoir qui revient à la communauté des citoyens (démocratie).
Certains Etats démocratiques ont mis en place certains dispositifs afin de réduire les risques de voir
accéder au pouvoir des dirigeants « peu compétents » sur base de jugement populaire venant des
citoyens. (vote censitaire ou capacitaire, le système des grands électeurs…)
De manière non explicite Webber parle de 2 types de légitimité.
La domination politique est considérée comme bien fondée car elle est exercée par une
majorité de la communauté sur laquelle elle s’exerce. Cette majorité a longtemps été
considérée comme moyen opérationnel de faire prendre une décision par un groupe.
L’unanimité n’est plus nécessaire, il suffit d’une majorité de voix.
La légitimité comporte aussi une dimension internationale. C’est le fait pour un Etat d’être
reconnu en tant que tel par les autres Etats formant la communauté internationale. Cette
reconnaissance augmente le potentiel de stabilité de cet Etat.
Trois critères sont à respecter pour qu’une organisation politique puisse être considérée comme Etat
(au sens matériel du terme) :
une population, un territoire et un gouvernement.
Sur le plan juridique, la population assujettie à l’Etat se distingue en 2 catégories :
Les nationaux, ce sont les détenteurs de la nationalité par filiation ou acquisition et ce même
s’ils quittent le territoire étatique.
Étrangers séjournant sur le territoire de l’Etat sans en posséder la nationalité.
En démocratie sur le plan politique :
La population est considérée comme
l’ensemble des citoyens participant à la gestion de la « res
publica », la « chose publique » en tant qu’électeurs, membres d’associations ou de partis politiques,
fonctionnaires, travailleurs etc.