intra Flashcards
État actif & structuré
sommeil
état physiologique périodique & réversible pendant lequel la vigilance est suspendue
sommeil
Application de l’esprit vers quelque chose ; prise de possession par l’esprit, sous une forme claire et vive, d’un objet ou d’une suite de pensées.
Attention
Capacité à réagir à l’environnement ;
_____ est une des composantes de l’attention
vigilance
capacité diminuée à fournir un effort
fatigue
capacité diminuée à maintenir l’éveil
somnolence
Mesure du sommeil subjective :
- le point de vue du dormeur
- «auto-rapportées»
Mesure du sommeil objectives :
- le point de vue des somnologues
- l’équipement transcrira ce qu’il détecte, selon les paramètres qu’on a prévu (ondes cérébrales, réaction au toucher, fréquence cardiaque, etc.)
Théorie de ______ : on dort pour récupérer ou restaurer le corps, y compris le cerveau, suite aux exigences des activités de la veille ou pour protéger l’organisme des inconvénients de l’éveil prolongé
théorie de la restauration
Théorie ____ : il est nécessaire de rester éveillé assez longtemps pour se nourrir et donc dormir peu pour survivre
théorie du maintien de la veille
Théorie ____ : Plus on dort, moins on dépense d’énergie ; pour les espèces qui ne possèdent que de faibles réserves énergétiques, les dépenses sont moindres pendant le sommeil que pendant l’éveil
théorie de l’économie des ressources / préservation de l’énergie
Enquêtes épidémiologiques - Better Sleep Council Canada 2007 : le perturbateur du sommeil le plus commun =
bruit de la rue
Type de questionnaires personnels de sommeil (5) :
- échelle visuelle analogique
- Stanford Sleepiness Scale (SSS)
- Échelle de somnolence de l’institut Karolinska (KSS)
- Questionnaire d’Epworth Sleepiness Scale
- questionnaire des habitudes de sommeil (ex. Pittsburg Sleep Quality Index PSQI)
2 calculs sur l’Efficacité du sommeil :
- ( temps dormi / temps au lit ) x 100
- ( temps dormi / temps dormi + durée éveils nocturnes ) x 100
L’Actigraphie est une mesure directe ou indirecte du sommeil
indirecte
1 avantage et 1 désavantage de l’Actigraphie :
avantage :
- faible cout
- tolérable et facile d’accès
- enregistrement longue durée
- peut capter les signaux environnementaux ex. lumière
désavantage :
- peut surestimer le nb d’heure de sommeil si la personne est coucher à rien faire
Le gold standard dans l’étude du sommeil :
polysomnographie
Polysomnographie Requiert minimalement :
EEG
EOG
EMG
mesure utilisé pour identifier les stades de sommeil, pour le diagnostic des troubles du sommeil,
pour identifier les anomalies de sommeil, etc :
Polysomnographie
EMG permet de détecter :
tonus musculaire, mouvement des jambes
électromyogramme
note. Polysomnographie permet :
Rapport automatisée d’un enregistrement nocturne
ambulatoire pour les apnées du sommeil : effort
respiratoire, flot respiratoire, saturation en oxygène, pouls, ronflement et position du corps.
.
note.
Enquêtes épidémiologiques pour avoir un portrait global dans une population
.
note.
important pour la narcolepsie = délai d’apparition du sommeil paradoxal
.
Évolution des stades de sommeil à travers la nuit :
le 1er 30-50% de la nuit = surtout sommeil _____
la fin de la nuit = surtout sommeil _____
sommeil lent profond (N3)
sommeil paradoxal
Exemple de Somnotype
court ou long dormeur
Exemple de Chronotype :
moment de la journée
- type matin
- type soir
l’incidence d’insomnie : Augmente ou diminue
augmente QC & CA
VRAI ou FAUX :
La privation partielle, la fragmentation et le déphasage du sommeil peuvent avoir plus d’impacts négatifs que la privation totale de 1 nuit.
vrai
Difficulté à induire et maintenir le sommeil =
insomnie
Troubles de la somnolence excessive
hypersomnie
Manifestations comportementales épisodiques au cours du sommeil
parasomnie
Troubles de l’horaire veille-sommeil
Dyschronie
note.
certains Trouble de sommeil & éveil Associés à des conditions médicales = Signes ou symptômes induits ou accentués par le sommeil
.
Dr. Jacques Montplaisir =
Considéré comme un des pères de la médecine du sommeil à travers le monde
Considéré comme un des pères de la médecine du sommeil à travers le monde = Dr
Jacques Montplaisir
Fondateur du Centre d’études avancées en médecine du sommeil (CEAMS)
Dr. Jacques Montplaisir
Fonde le laboratoire et la clinique du sommeil de l’hôpital en santé mental Rivière-des-Prairies
Roger Godbout
Fonde le laboratoire de chronobiologie
Marie Dumont
____ a ouvert le 1er labo de rythme circadien :
Franz Halberg
Chronobiologie :
chrono = temps
bio = vie
logo = étude
étude de l’organisation temporelle des êtres vivants
étude de l’organisation temporelle des êtres vivants
chronobiologie
Rythmes biologiques :
tous les processus biologiques, comportementaux ou psychologiques qui se répètent à intervalles réguliers
peuvent être déterminés par des stimuli externes ou endogène
Période d’un rythme biologique :
durée d’un cycle complet
Amplitude d’un rythme bio :
la différence entre le min et le max
ou
la moitité de la différence entre le min et le max
Phase d’un rythme biologique :
moment de l’occurence d’un point de référence (ex. min Température) au cours du cycle
moment de l’occurrence d’un point de référence (ex. le maximum) au cours du cycle = ___ d’un rythme bio
phase
Rythmes circadiens : définition
processus biologiques cycliques dont la période est d’environ 24h
Rythme ____
- endogène
- sensible à l’environnement / capable d’être entrainer
rythme circadien
note.
Rythmes circadiens :
circa = environ
die = jour
.
Les rythmes circadiens se retrouvent dans toutes les fonctions :
- physio : métabolique, sécrétion hormone, division cellulaire, expression gènes, etc.
- psycho : module la cognition, vigilance, performance, humeur, etc.
- Comportementale : cycle activité-repos, recherche nourriture, etc.
Les rythmes circadiens se retrouvent dans tous les êtres vivants ;
unicellulaire à l’humain
Les rythmes circadiens se retrouvent dans :
(2)
- toutes les fonctions
- tous les êtres vivants
2 propriétés des rythmes circadiens :
rythme circadien son :
- endogènes
- capable d’entrainement
2 Rôles des rythmes circadiens :
- synchroniser l’organisme aux rythmes environnementaux
- assurer l’organisation temporelle interne
note.
les rythmes sont endogènes : ils se maintiennent même si l’organisme est gardé dans une environnement constant.
.
Les rythmes circadiens = endogène :
Jean-Jacques d’Ortous de Mairan - 1729
1er ex : les plantes sentent le soleil dans le voir ;
mimosa ouvre ses feuilles le jour même si elle ne voit pas le soleil
note.
.
Les rythmes circadiens = endogène :
Augustin de Candolle - 1832 : Le mimosa en lumière continue = cycle différent de 24h (un peu plus court)
«disposition de mouvement périodique inhérent au végétal»
note.
.
Les rythmes circadiens = endogène :
Auguste Forel - 1910 :
arrivée quotidienne des abeilles au déjeuner
«mémoire du temps» elles se rappelle de l’endroit où il prend son déjeuner chaque jour et arrive avant lui
note.
.
Les rythmes circadiens = endogène :
Karl Von Frisch & Ingeborg Beling - 1929 :
abeille dans environnement constant (Mine de sel, 180m sous terre) = anticipation de la nourriture à un certain moment
les abeilles peuvent apprendre le temps (période d’environ 24h).
note.
.
Les rythmes circadiens = endogène :
Maximilian Renner - 1955 :
voyage Paris-NY = les abeilles cherchent la nourriture à l’heure de Paris
note.
.
Les rythmes circadiens = endogène :
Michel Siffre - 1962 :
Établit les fondements de la chronobiologie humaine
chez l’humain, isolation temporelle dans une grotte pendant 3 mois à 3degré Celsius sans indice temporel. Décalage de l’activité chaque jours.
note.
.
Qui établit les fondements de la chronobiologie humaine
Michel Siffre
les rythmes circadiens = capables d’entrainement
définition entrainement :
Entrainement : processus actif par lequel s’accomplit la synchronisation entre l’horloge circadienne interne et le cycle jour-nuit de l’environnement
entrainement rythmes circadiens :
Le mécanisme d’entraînement va contrôler la phase et la période de l’horloge interne pour l’ajuster sur 24
heures
- il utilise des indices environnementaux périodique (synchroniseur)
le principale =
la lumière
Rôles rythmes circadiens ; synchroniser l’organisme aux rythmes environnementaux
exemple d’orientation :
- temporelle
- spatiale
- préparer l’organisme aux variations prévisibles dans l’Environnement
rythme circadien : synchronise l’organisme aux rythmes environnementaux
- Préparer l’organisme aux variations prévisibles dans l’environnement
Exemple :
Prévoir plutôt que réagir
les animaux prévoir les périodes dangereuses pour se cacher des prédateurs plutôt que de réagir, se réveiller au moment où la chasse de nourriture est plus simple
rythme circadien : assurer l’organisation temporelle interne de l’organisme
- Synchroniser les fonctions complémentaires et séparer dans le temps les fonctions qui sont incompatibles (importance de l’Angle de phase)
exemple :
Ex. éveil optimal le jour, sommeil optimal la nuit ; sécrétion de cortisol le matin pour nous réveiller, mélatonine la nuit pour soutenir le sommeil
si angle de phase défavorable au soutien de l’éveil ou de sommeil : pic de production de cortisol et de mélatonine en même temps
Mesurer les rythmes circadiens chez l’humain
3 types de mesures :
- mesure ambulatoire
- marqueurs de l’horlogie biologique
- protocole de mesure en labo
Les mesures ambulatoires permettre de mesurer la régularité du cycle éveil-sommeil ou son évolution sur plusieurs jours/semaines (horaire & régularité du cycle éveil-sommeil) :
2 types de mesures utilisées ;
- agenda de sommeil
- actigraphie
Mesurer les marqueurs de l’horloge bio ; pour estimer les paramètres (période, amplitue, phase) de l’horloge circadienne
on utilise 2 rythmes car ils sont sous forts contrôle de l’horloge circadienne & ont une forte composante endogène =
rythme de :
- température corporelle
- sécrétion de la mélatonine
Type de protocoles de mesure en laboratoire - pour mesurer rythme circadiens chez l’humain :
(3)
- étude libre cours
- protocole de routine constante
- protocole de désynchronisation forcé par imposition de cycle éveil-sommeil très courts ou très longs
Les marqueurs de l’horloge bio les plus robustes
2 choses ;
- Ont une forte composante endogène = peu affectés par l’environnement interne ou externe
- Sont facilement mesurables : ont une grande amplitude et sont relativement accessibles (varient sur 24h)
température centrale vs distale :
sont opposées
- si fort central = faible extrémité
Nadir & acrophase de température humain
nadir = minimum = 2h avant éveil
acrophase = max = début de soirée
Marqueurs de l’horloge biologique - mélatonine
Début sécrétion : ______ souvent __h avant l’heure du coucher
Acrophase :
Début sécrétion : début de soirée souvent 2h avant
Acrophase mélatonine : souvent 1h avant le Tmin
Acrophase mélatonine : souvent _____ avant ____
souvent 1h avant le Tmin
Mesure en laboratoire - protocole de routine constante
Objectif :
ont mesure :
diminuer les effets du comportement et de l’environnement sur les rythmes mesuré
Mesurer la phase et l’amplitude des rythmes générés par l’oscillateur endogène (la vrai phase endogène)
VRAI ou FAUX :
protocole de routine constante ne permet pas de mesure la période
vrai car la durer du protocole = 26 à 40h
protocole de routine constante
Principaux facteurs contrôlés
(5)
- Alternance éveil-sommeil : le sujet est maintenu éveillé (car cause beaucoup de masking sur la température centrale)
- Posture : le sujet reste au lit dans une position semi-allongée pour diminuer l’effet de changement de posture sur les rythmes mesuré
- Prise de nourriture : mini-repas (collations environ 1-2h), cathéter, pas de gros repas pour ne pas donner d’indices du temps qu’il est
- Luminosité ambiante : lumière tamisée constantes (<15 lux)
- Pas de connaissance de l’heure de la journée : isolation temporelle car influence les rythmes si on le sait
Mesure en laboratoire - Désynchronisation forcée
Objectif :
Séparer les effets circadiens des effets de l’alternance éveil-sommeil
Mesure en laboratoire - Désynchronisation forcée
Oblige le cycle éveil-sommeil à suivre une période imposée (T) que l’horloge biologique est incapable de suivre (plus courte que __h ou plus longue que __h)
22h ou 26h
Désynchronisation forcée permet de mesurer
la période endogène que l’horloge biologique central (oscillateur circadien) adopte en ignorant le reste
Désynchronisation forcée
Principaux facteurs à contrôler : (2)
Influence du cycle environnemental : essentiel de maintenir le sujet en isolation temporelle
Luminosité ambiante: lumière tamisée constante (<15 lux)
Désynchronisation forcée - 1 inconvénient :
peut duré 1 mois ; donc très long
Dans un Ultra-short sleep-wake protocol =
- Journée ultra courte & étude dure environ 2-3 jours au lieu d’un mois :
Dans la nuit. on voit
- diminution de (2)
- augmentation de (4)
Diminution
- Vigilance psychomotrice
- vigueur
Augmentation :
- confusion
- fatigue
- somnolence
- humeur perturbé
Les rythmes biologiques et circadiens sont caractérisés par leur ____, leur ____et leur _____
période
amplitude
phase
Les rythmes servent à:
○ Synchroniser l’organisme aux rythmes environnementaux
○ Assurer l’organisaTon temporelle interne de l’organisme
.
.
l’oscillateur circadien / Oscillateur principal =
NSC ; noyaux suprachiasmatiques
NSC
Dans :
Est _____ , de chaque côté du _____ au dessu du ____
dans l’hypothalamus
bilatéral de chaque côté du 3e ventricule, au-dessus du chiasma optique
NSC Identifiés chez l’humain en
1980
VRAI ou FAUX
NSC : Activité neuronale augmentée le jour et
réduite la nuit (même chez l’animal nocturne)
vrai
Enfant avec Tumeur de l’hypothalamus comprinant les NSC = altération du fonctionnement donc NSC qui ne pouvait plus exercer leur rôle d’oscillateur principale ; donc abolition de rythmicité circadienne (activité et repos éparpiller).
.
NSC - coeur :
- reçoit et intègre les informations des synchronisateurs (surtout info de lumière)
- Contient les cellules ___, qui sont tout de même essentielles à la production d’un rythme circadien
non-rythmiques
NSC - coquille
- génère et transmets le signal rythmique
- Contient la plupart des cellules rythmiques, qui ont la même ____mais pas nécessairement la même ____
ont la même période mais pas nécessairement la même phase
Bases moléculaires - boucle de rétroaction d’environ 24h :
Au début du jour, transcription de CLOCK & Bmal1 commence et les protéines CLOCK & BMAL1 = synthétisées en tandem.
Lorsque leur concentration a suffisamment augmenté dans le noyau, ces protéines s’associent sous forme de dimères et se lient aux séquences régulatrices de l’ADN (boîtes E) dans le promoteur des gènes Per1, 2 et 3 et Cry1 et 2 = production des protéines PER et CRY qui diffusent dans le cytoplasme.
Lorsque la quantité des protéines PER et CRY devient suffisamment élevée dans le cytoplasme, les 2 protéines dimérisent (s’unir) et re-pénètrent dans le noyau = inhibent l’activité transcriptionnelle de CLOCK-BMAL1, et donc leur propre expression.
Avec le temps, les protéines PER et CRY sont phosphorylées et dégradées (par la caséine kinase). L’inhibition du complexe CLOCK-BMAL diminue, ce qui permet la reprise de la transcription de Per et Cry.
Une fois séparé de CRY, PER2 stimule la transcription de CLOCK et de Bmal1 et le cycle reprend…
Boite E =
séquences régulatrices de l’ADN
Les protéines CLOCK & BMAL1 s’associent sous forme de dimères et se lient aux séquences régulatrices de l’ADN (boîtes E) dans le promoteur des gènes Per1, 2 et 3 et Cry1 et 2.
.
note.
La boucle d’autorégulation moléculaire se retrouve dans presque tous les tissus du corps
.
Contrairement aux NSC, les organes périphériques ne peuvent pas maintenir un rythme par eux-mêmes,
et sont incapables de réagir à la lumière.
.
Afin de se synchroniser correctement au
cycle jour-nuit extérieur par le mécanisme
d’entraînement, l’oscillateur circadien doit
recueillir des indices temporels
(zeitgebers), les interpréter et ajuster sa
phase et sa période en conséquence
.
La perception lumineuse de l’œil à 2 fonctions principales :
1. Fonction visuelle - voies visuelle
2. Fonction d’entrainement circadien - voie rétino-hypothalamique
.
voie rétino-hypothalamique
- Voie monosynaptique (autoroute directe)
- Voie directe entre la rétine et les NSC
- Indépendante des voies visuelles
.
Cellules ganglionnaires rétiniennes
intrinsèquement photosensibles = ipRGC
- Réparties dans toute la rétine - Mais sont Minoritaire (1-2% des cellules rétiniennes)
- Réagissent au Photopigment : mélanopsine
.
si Cônes & bâtonnets non fonctionnels : Les cellules ganglionnaires photosensibles sont ____
sont présente quand même
vrai ou faux :
On a besoin soit : des cônes & bâtonnets OU la mélanopsine
vrai si les 2 sont absent il y a une absence d’entrainement circadien.
Point pivot de la courbe de réponse de phase à la lumière :
moment où l’effet de la lumière bascule entre l’avance de phase et le délai de phase.
Lumière avant le point pivot =
délai de phase
Lumière après le point pivot =
avance de phase
ingestion de mélatonine près du point pivot =
pas d’effet, car on en a déjà une grande quantité.
prise de mélatonine vers 18h, loin du point pivot =
avance de phase
prise de mélatonine vers 8h am =
délai de phase
l’intensité de la lumière joue un rôle :
Avance de phase plus prononcée avec une intensité lumineuse plus forte
ipRGC : maximalement sensible à 460-480 nm (lumière bleu) donc l’effet est plus prononcée que si on s’expose à la lumière rouge (ex. 600, 700 nm)
vient annuler l’effet de la mélatonine
.
la nuit environnementale est déterminée
selon une intensité lumineuse relative et non
absolue.
.
si on est pas habituer à la lumière vive= effet plus fort de la lumière.
Groupe : déjà exposer à 90 lux pendant 3 jours ont eu une suppression de mélatonine d’environ 50% suite à l’exposition lumineuse
- Délai de phase = 1h+
Groupe 1 lux : après une exposition lumineuse de 90 lux : on réagit plus fortement et ils ont une suppression de mélatonine au-delà de 80%
- Délai de phase = 1h30+
.
Synchroniseurs non-photiques
- horaire de sommeil
- sport
- stimulation
- indices sociaux (travail)
- alimentation
- stimulation auditive
Hypothalamus trasmet aux autres centre de régulation signaux sur ;
thermorégulation
sommeil-éveil
métabolisme
alimentation
Transmission du signal circadien aux tissus périphériques : Via le noyau paraventriculaire (PVN) de l’hypothalamus :
Signale le début de la nuit biologique par une augmentation de l’Activité parasympathique avant l’heure habituelle du coucher
Signale le début du jour biologique par une augmentation de l’Activité sympathique avant l’heure habituelle du lever
Processus C :
Processus circadien : rythme endogène de 24h dans la propension au sommeil et à l’éveil qui est contrôler par l’oscillateur principal
Processus S :
Processus homéostatique : «pression au sommeil» qui augmente durant l’éveil et diminue durant le sommeil.
pression de sommeil peut être mesurer avec l’activité à ondes lentes (SWA ; slow wave activity)
.
Plus on a d’activité à onde lente durant le sommeil = on avait une plus grande pression au sommeil accumulé.
.
Si on fait une sieste en journée, on a une moins grande pression au sommeil le soir ce qui fait en sorte qu’on a un sommeil moins profond ou il y a moins d’ondes lentes.
.
c’est l’interaction entre processus C & S qui permet la régulation du cycle éveil-sommeil ; on doit à la fois avoir accumuler une pression au sommeil & être au bon moment circadien pour s’endormir et avoir un sommeil de qualité
.
Porte du sommeil :
augmentation rapide de la somnolence qui se produit en fin de soirée et qui marque le début de la période nocturne caractérisée par des niveaux élevés de propensions au sommeil
VRAI ou FAUX :
l’heure à laquelle se produit la sleep gate est très stable d’une journée à l’autre chez un même sujet.
vrai
VRAI ou FAUX
La sécrétion de la mélatonine débute 100-120 min avant la sleep gate.
vrai
zone interdite du sommeil (ou zone de maintien de l’éveil) :
précède immédiatement la sleep gate.
Dure environ 2-3h et est caractérisé par une propension au sommeil très faible (donc serait très difficile de s’endormir)
la propension circadienne au sommeil = a son minimum alors que la propension homéostatique au sommeil = a son maximum .
.
Zone interdite au sommeil : on a notre maximum de température pour nous garder éveiller quelques heures de plus.
.
Processus W =
inertie du sommeil : Période de transition entre le sommeil et l’éveil, qui peut durer jusqu’à 2-3h durant laquelle la vigilance subjective et objective va augmenter de façon exponentielle
Une privation de sommeil d’une nuit affecte moins les fonctions cognitives, que l’état de nos fonctions au moment où on se réveille (même après privation, nos fonctions cognitive son meilleure vs 1h après une sieste)
.
Transition de l’éveil au sommeil - Changements de température précèdent le coucher
- Début de la sécrétion de mélatonine produit une vasodilatation dans les mains et pieds
- Donc perte de chaleur et diminution de la température centrale
Ces changements dans la thermorégulation s’accompagnent d’une augmentation de la somnolence et de la propension au sommeil
On peut favoriser l’endormissement en facilitant le réchauffement des extrémités
-
.
l’interaction des processus circadiens et homéostatiques permet la consolidation du sommeil et de l’éveil
.
Afin que le sommeil et l’éveil puissent être consolidés, ils doivent survenir à la bonne phase circadienne
.
Temps du synchroniseur : Défini par le rythme du synchroniseur (environnement)
.
Temps circadien : définit par le rythme endogène / rythme interne
NSC contiennent neurones GABAnergiques
.
Le rythme endogène d’activité-repos mesuré en obscurité constante est le plus souvent utilisé chez les rongeurs pour mesurer les variables dépendantes du système circadien.
.
Les NSC de l’hypothalamus représentent l’oscillateur central du système circadien car une lésion de ces noyaux abolit le rythme circadien d’activité-repos.
.
Les NSC sont composés de neurones GABAergiques contenant divers neuropeptides et qui sont organisés en deux zones relativement distinctes (le cœur et la coquille).
.
Le cœur reçoit des afférences de la rétine, du feuillet intergéniculé latéral et du noyau raphé.
.
La coquille reçoit des afférences du système limbique, du tronc cérébral, du thalamus et de l’hypothalamus.
.
Le cœur projettent vers la coquille et les efférences des deux zones des NSC sont dirigés majoritairement vers l’hypothalamus.
.
En résumé : Gènes de l’horloge
- Sont exprimés de façon rythmique (environ 24h) dans la majorité des tissus.
- Leur absence affecte les rythmes comportementaux et moléculaires d’expression.
- Sont régulés par une variété de signaux qui affectent leur expression génique de manière dépendante du tissu.
- Contrôlent la physiologie cellulaire.
- Sont impliqués dans un large éventail de fonctions biologiques.
La période est relié au chronotype
.
une période courte amène une phase hative donc sommeil hatif = type matin
.
période longue = phase tardive = sommeil tadif = type soir
.
Diminution du besoin homéostatique de sommeil durant l’épisode de sommeil : plus rapide chez les chronotypes du matin
.
CYCLE ÉVEIL-SOMMEIL CHEZ LE NOURRISSON :
naissance = libre cours pas de rythme endogène
9 semaines : sécrétion mélatonine
3 mois : rythme circadiens significatif
1 mois à cycle éveil-sommeil ultradien, avec une périodicité de 3 à 4 heures.
Après 1 mois à >50% d’éveil de jour
Entre 2 à 4 mois à établissement d’un rythme circadien éveil-sommeil
6 mois durée de sécrétion similaire à l’Adulte
Quantité de social jet lag = Influence sur performances cognitives
.
décalage de chronotype a l’ado commence plus tôt chez les filles
.
DLMO diminue après la mi 20e
.
Trouble circadien :
1 er symptomes :
1er symptôme: problème de sommeil ou d’éveil
Troubles circadiens d’origine interne : (3)
- trouble sommeil en avance de phase
- trouble sommeil en délai de phase
- trouble hypernycthéméral ; libre cours (aveugle)
Troubles circadiens d’origine comportementale :
- syndrome du jet lag
Trouble circadien : cause la plus fréquente :
phase anormale entre le rythme endogène et le cycle jour-nuit
Trouble du sommeil en avance de phase :
symptômes & conséquences :
- Forte somnolence en soirée
- Incapacité à reporter le moment du coucher
- Éveil prématuré le matin
- Pas de difficulté à maintenir le sommeil
- Pas de trouble de l’humeur durant l’éveil
- Typiquement coucher entre 18h00 et 20h00, éveil final avant 5h am.
- Touche environ 1% de la population
- Conséquence :
○ Isolement social le soir
○ Risques d’accidents en soirée
○ Privation chronique de sommeil (effets cognitifs)
Trouble du sommeil en délai de phase (le plus fréquent) : conséquence :
insomnie (ado et jeunes adultes surtout)
Forcés de quitter école/emploi
Risque accrus de troubles de l’humeur (dépression, anxiété) toxicomanie et trouble du comportement
Trouble sommeil en délai de phase ; comportment :
Difficulté à se lever le matin et à s’endormir le soir
Pas de difficulté à maintenir le sommeil
Si obligations : sommeil très court et forte somnolence diurne
Si libre : coucher entre 2h00 et 6h00 et lever entre 11h00 et 15h00
Possible explication du trouble de sommeil en délai de phase :
longue période circadienne endogène
lente accumulation de la pression homéostatique au sommeil (processus S)
Syndrome du jet lag (décalage horaire) :
Dissociation transitoire entre le cycle environnemental dans le nouveau fuseau horaire et le cycle interne de l’horloge biologique
cause de la :
Fatigue, baisse de performance
Difficultés à dormir durant la nuit
Troubles gastro-intestinaux
Maux de tête
Désynchronisation interne entre les différents rythmes du corps :
Risques à long-terme : risques accrus de trouble cardiovasculaires, métaboliques et cancer
.
Désynchronisation entre le rythme circadien et le cycle éveil-sommeil imposé :
Risque à court-terme : troubles du sommeil, somnolence diurne, baisse de la performance, baisse de vigilance, risque d’accident, fatigue chronique, etc.
.
Luminothérapie = effet stimulant
Les effets stimulants de l’exposition à la lumière semblent dépendre du même système de photo-réception que le système circadien
.
Mélatonine ; récepteur MT1 :
- Produisent inhibition de l’activité neuronale des NSC, ce qui diminue le signal circadien d’éveil
- Plus spécifiquement impliqués dans les effets hypnotiques de la mélatonine
Mélatonine ; récepteur MT2 :
- Modifient le moment de l’activité neuronale dans les NSC
- Plus spécifiquement impliqués dans les effets chronobiotiques de la mélatonine
Ontogénèse :
développement de l’individu, depuis la fécondation de l’œuf jusqu’à l’état adulte
Phylogénie :
étude des liens existant entre espèces apparentées. Grâce à elle, il est possible de retracer les principales étapes de l’évolution des organismes depuis un ancêtre commun et ainsi de classifier plus précisément les relations de parentés entre les êtres vivants.
phylogénie du sommeil :
étude des liens entre les espèces par rapport à leur caractéristiques du sommeil
Théorie de la récapitulation (Haeckel) (aussi appelé loi biogénétique fondamentale) : on a déjà pensé qu’avec le vieillissement on retournait au style de sommeil des enfants ou même du nourrisson : un sommeil indifférencié, polyphasique (plusieurs épisodes de sommeil par 24 heures). Cette vision a été maintes fois réfuté.
.
Théorie de la conservation de l’énergie: vrai pour les grands animaux qui peuvent en stocker beaucoup (éléphants, girafes), faux pour les plus petits comme la taupe (8h½)
- Dormir moins si on est capable d’emmagasiner le plus d’énergie
.
Théorie de la restauration: ceux qui dorment beaucoup sont ceux qui dépensent beaucoup d’énergie.
- Pourtant l’opossum dort 18h/j, soit plus que l’écureuil
.
Positions au cours du sommeil :
Les animaux adoptent une position particulière à chaque état (exemple le chat en sommeil lent reste assis et en sommeil paradoxal ils sont en position presque fœtal, un peu comme le rat)
Par contre chez l’humain, la position de sommeil informe très peu / ne permet pas de caractérisé le sommeil
.
Un peu comme l’humain, le rat (animal nocturne) montre un maximum de sommeil lent profond (SLP) en début de période principale de sommeil (période de lumière) et un maximum de sommeil paradoxal (SP) à la fin.
.
Les mammifères ont un cycle veille-sommeil qui correspond à leur place dans la niche écologique. (ex. recherche de nourriture, être éveiller quand il y a le moins de prédateur, être éveiller le jours car on ne voit pas dans le noir, etc.)
- L’humain est diurne,
- Rat est nocturne
- Chat est polyphasique
.
Sommeil uni-hémisphérique ; dormir une hémisphère à la fois
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Les organismes unicellulaires ont une horloge circadienne qui oscille sur ~ 24 h (rythmicité dans le comportement, pas de sommeil)
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Les invertébrés (scorpion, abeille, coquerelle…) montrent du « repos » cyclique (polyphasique)
- immobilité
- posture caractéristique
○ diminution de la température
○ baisse du tonus musculaire de la nuque
○ élévation du seuil d’éveil
○ repos plus long après un éveil allongé - Réagit à la privation de sommeil
Les poissons et reptiles ont peut-être du sommeil paradoxal (ex. dragon pogona)
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Les oiseaux ont un sommeil paradoxal extrêmement court.
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Sommeil monophasique apparu chez les grands singes.
Pourquoi (niche écologique) : espèce surtout herbivores, donc la source de nourriture est toujours disponible, donc structure moins le besoin de dormir à un moment spécifique. Ils dorment + protégés des prédateurs donc peuvent soutenir le sommeil longtemps.
Le poids corporel & le poids du cerveau sont les meilleurs prédicteurs du sommeil : Plus l’animal a un poids élevé, moins sa durée de sommeil est longue et plus ses cycles de sommeil sont long.
Ex. un éléphant va avoir une durée de sommeil plus courte, mais des cycles plus long qu’un écureuils
Plus le cerveau de l’espèce est lourd, plus le temps de sommeil est court mais les cycles de sommeil sont long
Le taux métabolique (quantité d’énergie que le corps brule au repos)
- Plus on brule de calorie au repos, plus notre temps total de sommeil est prolongé, mais plus nos stades sont courts.
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Études sur le poids et temps total de sommeil
- Confirmation de la corrélation négative : plus le poids moyen est élevé dans une espèce plus le temps total de sommeil est court
- Corrélation négative : Plus le poids moyen est élevé dans une espèce plus la durée du sommeil paradoxal est courte
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Évolution du sommeil paradoxal en début de vie chez les espèces immature à la naissance :
- SP très élevé à la naissance et décroit près des valeurs adultes
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Le sommeil paradoxal serait apparu en même temps que le cortex frontal aurait cessé de croître (quand les espèce atteignent la taille cérébral qu’ils maintiennent). Ainsi les espèces les plus évoluées n’ont pas à traiter immédiatement toute information à mesure qu’elle est reçue car elle peut l’être pendant le sommeil.
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Le sommeil paradoxal est impliqué dans la régulation du cortex frontal.
MAIS
L’échidné = exception à la règle : (un fourmilier) qui a un immense cortex frontal, mais qui n’a pas de sommeil paradoxal.
Le sommeil du nouveau-né
- Présence de sommeil indéterminé ou transitionnel (serait un 3e stade de sommeil dans lequel on retrouve des caractéristiques du sommeil calme et agité. Ce sommeil est moins clairs à identifier, mais serait la en proportion minime comparée au 2 autres types)
- Durée des cycles = 50 à 60 min.
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Bébé - Sommeil calme :
- Peu de mouvements corporel (tonus musculaire persiste)
- Visage peu expressif, aucune mimique en dehors de quelques mouvements de succion
- Les yeux sont fermés sans mouvement oculaire.
- La respiration et les battements cardiaques sont assez lents et réguliers.
- Généralement peu interrompu par des éveils; durée très stable, autour de 20 minutes
- Ressemble au sommeil lent profond de l’adulte
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Bébé - sommeil agité :
- Série de mouvements corporels (tonie musculaire pas encore installée)
- Visage très expressif, multiples mimiques parmi lesquelles on reconnait les expressions des émotions fondamentales.
- Présence de mouvements oculaires rapides
- Respiration irrégulière, parfois haletante.
- Le rythme cardiaque s’accélère un peu et devient moins régulier.
- Durée variable, de 10 à 45 minutes, moyenne de 25 minutes.
Ressemble au sommeil paradoxal de l’adulte.