Intra 1 Flashcards
Où est mentionnée la philosophie pour la première fois?
Dans un texte d’Héraclite (Grèce antique)
Qui donne la première définition de la philosophie et quelle est-elle?
Platon: activité, manière d’être, mode de vie, quête d’un tout cohérent, réponses
Quelle est l’étymologie du mot philosophie?
Philo: amour, amitié, désir (sous-entend un manque, une quête, donc une absence de dogmatisme et de scepticisme)
Sophia: savoirs fondamentaux (principes, causes qui fondent la réalité) ou sagesse
Quelles sont les branches de la philosophie?
Anthropologie Éthique Épistémologie Logique Métaphysique Ontologie Philosophie politique Psychologie
Anthropologie
étude de l’être humain (vs animal, distinctions)
Éthique
finalité, bonheur, moral, bien vs mal, jugement, individu
Épistémologie
étude de la connaissance (vrai vs faux)
Logique
étude des raisonnements valides
Métaphysique
tentative de connaître tout ce qui est par-delà (méta) de la physique (Dieu, liberté) ou quête des premiers principes de la réalité.
Ontologie
étude de l’être, l’existence
Philosophie politique
principes fondamentaux de la vie collective
Psychologie
étude de l’âme, l’esprit, la conscience.
Quelles branches sont l’aboutissement de la philosophie de nos jours?
Philosophie politique & éthique
Qu’est-ce qu’un bon philosophe?
conscient de ne pas être sage quête continuelle, route sans fin ouverture d'esprit remise en question possibilité d'évolution malgré le désaccord progrès inéluctable
Qu’est-ce que la rationalité?
Logique, comment, quoi
Quelles sont les étymologies du mot rationalité?
Latin: raison (ratio): calcul & mise en ordre, utiliser sa raison pour comprendre, découvrir, éclaircir, ce qui sous-entend que le réel est ordonné. Connaître la logique du monde, esprit capable de la dévoiler
Grec: logos: discours vrai, bien argumenté, parole, correspond à la réalité, cohérent, sans contradictions, universel (s’applique à tous les cas)
Qu’est-ce qui caractérise la période des premiers philosophes?
Aspect fragmentaire (aucune oeuvre complete)
Discours rapportés par d’autres auteurs, ce qui entraîne des incohérences (contradictions, qui dit vrai?)
Peu ou pas d’éthique, principalement leur physique, cosmologie et cosmogénèse (origine du cosmos)
Pas de réflexions sur le bien/mal, la justice, le mode de vie, etc.
Cherchent le permanent derrière les changements, ce qui est stable et pourrait expliquer les changements (pour plusieurs, ce qui est permanent est la cause des changements (premier(s) principe(s))). L’existence d’une stabilité dans le réel rend la science possible.
Quels sont les intérêts des premiers philosophes?
Ne trouvent pas de vérités, beaucoup de théories physiques réfutées aujourd’hui.
Avènement de la pensée rationnelle: premières tentatives de fournir des explications non-mythologiques à certains phénomènes naturels (spéculation, pas d’outils appropriés).
Naissance de certains concepts encore d’actualité.
Nécessaire pour comprendre la suite de la philosophie, car les philosophes se répondent entre eux.
Voyage, permet de sortir pour mieux revenir.
Quels sont les concepts que l’on a conservés des premiers philosophes?
Phūsis Arkhé Cosmos Logós Doxa Polemos Harmonie
Phūsis
terme qui a donné « physique » et «nature » (en tant que tout et en tant que nature d’une chose): tout ce qui croît, change
Arkhé
principe, ce qui est premier, quelle unité se cache derrière la multiplicité, lien(s) entre tout, ce qui commande (a donné le mot « archéologie »)
Cosmos
le tout organisé, qui contient un ordre
Logós
discours rationnel
Doxa et paradoxa
doxa: opinion dominante, point de vue dominant sur les choses, remis en question par les philosophes (infondées, injustifiées). Les philosophes cherchent à comprendre le cadre, s’interrogent et tirent des conclusions contraires à la dora, contre-intuitives.
paradoxa: para: à côté, contre, doxa: opinion dominante. Donc, paradoxe: idée contraire à l’opinion dominante.
Polemos
conflit
Qu’est-ce qu’un principe?
La cause première, provenance, source, fondement, vérité première d’idées ou d’autres choses
Thalès
Premier à prédire une éclipse solaire
Spéculations sur l’eau (Terre qui flotte sur l’eau)
Anaximandre
Créateur de la métaphysique
Premier principe: illimité (apeiron): condition de possibilité du limité, chose qui existe
Vie extraterrestre?
Terre = colonne + flute
Anaximène
Premier principe: air: transformations lorsqu’il se raréfie.
Tout chevauche l’air
Héraclite
Mobilisme universel: ce qui est permanent derrière le changement: le changement lui-même.
Premier principe: l’absence de premier principe, le changement.
Destin: changements et prédictions
Toute chose est constituée de ce qu’elle est et de ce qu’elle n’est pas: tu es jeune/vivant car tu es destiné à devenir vieux/mourir.
Conflit, division féconde, génère du bien
Feu
Parménide
Rejette Héraclite
Il existe deux voies, perspectives sur la réalité, manières de voir le monde: opinion (doxa), tout change constamment, toute chose est constituée de ce qui est et de ce qui n’est pas. Et la vérité: le changement est une illusion, l’être est, est inengendré car sinon vient du non-être. L’être est plein (pas vide) et atemporel
Si ce n’est pas cohérent, ce n’est pas réel.
Ce qui est logique est vrai.
Suis-je certain que le monde est tel que je le perçois?
Pythagore
Prend des concepts humains pour des réalités
Mathématiques existent
Invente le concept du cosmos (qui est ordonné, donc les humains aussi)
Âme harmonieuse chez certains humains.
Premier à associer une connaissance/un concept à une définition
Pour lui, la connaissance est la capacité de produire une définition inattaquable.
Métempsychose de l’âme: peut se réincarner dans n’importe quelle vie (bien vivre = ne pas renaître)
Empédocle
Premier pluraliste (plusieurs principes), opposé au monisme (un seul principe):
Matériel: quatre éléments (eau, feu, terre, air)
Forces: amitié et discorde, puissances qui déplacent la matière (unifient/divisent)
Démocrite
Atomes qui s’accrochent les uns aux autres
Vide
Anaxagore
Vide et intelligence (pas le hasard qui a organisé notre monde)
Opposition à Démocrite: approche par la division plutôt que la combinaison.
Sophistes
théoriciens et professeurs de rhétorique (art de persuader, mais pas de convaincre à l’aide d’arguments: manipulation, tous les moyens sont permis.
ne s’entendent pas avec les philosophes
importance de la rhétorique en raison de la démocratie, car il faut persuader le peuple que ses intérêts sont tes intérêts, l’amener à penser ce que tu voudrais.
sont aussi des théoriciens qui réfléchissent à des questions philosophiques et des propositions de cet ordre (premiers principes, questions fondamentales)
sont parfois des législateurs ou des conseillers politiques (experts en droit, rédacteurs de textes importants comme des constitutions).
Étymologie de sophistes
« Sage »: pas de doute ou de remise en question
démocratie
pouvoir au peuple
Sophistes: représentants
Protagoras (conseiller politique de Périclès, le plus connu/important)
Gorgias
Hippias
Thrasymaque
Pas dans des dialogues socratiques de Platon: Antiphon & Prodicos
Ne s’entendent pas forcément tout le temps entre eux
Sources de rivalités sophistes/philosophes
- Vertu
- Transmission du savoir
- Charlatans (vertu = bonheur = pouvoir (d’influence) tandis que selon les philosophes, bonheur = savoir = être une bonne personne)
- Remise en question
- Régimes politiques
- Relativisme/universalisme
- Agnoticisme
Vertu étymologie
Arète: excellence dans sa fonction
*Arète: aristo(cratie)
Vertu sophistes/philosophes
Qu’est-ce que l’excellence citoyenne, humaine?
Sophistes: maîtrise de la rhétorique
Philosophes: savoir (savoir-être, remise en question, ouverture, quête), justice, courage, maîtrise de soi, morale
Transmission du savoir sophistes/philosophes
P reprochent aux S de vendre leur savoir (surtout à des gens au moral parfois douteux), donc savoir au service du mal
Preuve de leur cupidité, égoïsme (pensent pas aux conséquences de leur enseignement), volonté de s’enrichir, nuisibilité.
Pas forcément au service du bien, préoccupés par leurs intérêts personnels.
Remise en question sophistes/philosophes
S ne se remettent pas en question et se prennent trop au sérieux
Prétentieux, imbus d’eux-mêmes, dogmatiques
Politique sophistes/philosophes
Meilleur système possible:
Protagoras: pro-démocratie (comme la majorité des Athéniens de l’époque), défense des intérêts populaires: changements fréquents, vote de la population.
Socrate/Platon: contre la loi de la majorité (faire confiance aux spécialistes), bon/meilleur politicien: compétence morale (met de côté ses propres intérêts, défend ceux du peuple), pas motivé par l’amour du pouvoir ou par la volonté de devenir politicien, mais le voit comme un devoir citoyen, sa conscience le pousse à faire le bien et il sait qu’il est le mieux placé. Ceux qui font de la politique pour défendre leurs propres intérêts préoccupent Platon. Ils défendent l’aristocratie (pouvoir aux meilleurs, vertueux). Conditions de Platon: pas de possessions personnelles/partenaire, formation de 25 ans (5 à 30 ans: à 5 ans, distinctions entre 3 catégories (dirigeants: naturel philosophique, guerriers: enragés avec l’ennemi et doux avec les alliés et producteurs).
Relativisme/universalisme sophistes/philosophes
S: relativisme: ce qu’on considère vrai l’est et dépend du point de vue, des émotions ressenties de chacun. Toutes les opinions ont une valeur. Conventionalisme (par convention, chaque société a sa propre vision de la justice, du bien et du mal)
P: universalisme: vérités absolues, certaines opinions sont vraies, d’autres sont fausses, quête de la vérité.
Rivalité épistémologique (qu’est-ce que la vérité) devient aussi un débat éthique et politique.
Agnoticisme sophistes/philosophes
S: l’existence de Dieu ne peut être prouvée ni définie
P: croient en l’existence de Dieux
Être
indéfinissable, besoin de ce qui n’est pas pour le définir
Les différents régimes politiques
Cb pouvoir/Intérêts Gouvernés Gouvernants
1 Royauté Tyrannie
Petit nombre Aristo (vertueux) Oligarchie ($)
Grand nombre Bonnes démo. Mauvaises démo.
(constitution) (propres intérêts)
Distinction conceptuelle phusis/nomos sophistes/philosophes
opposition (débat, discussion) entre le phusis (justice à l’état de la nature) et le nomos (justice des hommes):
Que serait la justice s’il n’y avait ni lois ni état? donc selon l’État de nature?
Qu’est-ce que la justice des hommes
Égalité face à la nature vs créée par les hommes
S: obéir aux règles, aux conventions du nomos (propres à chaque société)
P: nomos, mais existe une vérité pour celui-ci.
Pourquoi est-ce que Socrate est considéré comme le père de la philosophie?
Professeur de Platon –> professeur d’Aristote
Professeur d’Antithèse (cynique) –> professeur de Diogène –> professeur de Zénon (stoïcisme)
Professeur d’Aristippe de Cyrène (cyrénaïsme –> hédonisme (bonheur = plaisir) –> épicurisme)
Professeur de Xénophon (source de textes sur Socrate)
Qui est Socrate?
Famille modeste, parents: sculpteur & sage-femme
Femme: Xanthippe, insupportable
Courage: militaire & politique (refuser de commettre l’injustice)
Problématique: laid (belles âmes = beaux corps à l’époque), donc le personnage fascine
Pauvre par choix: pas nuisible, la connaissance > l’argent
Accusé et condamné à mort (470-399)
Pourquoi a-t-il été cité en justice?
Hypothèse textuelle (apologies de Socrate par Platon et Xénophon): calomnies, faire de l’argument le plus faible le plus fort et d’enseigner aux autres de faire ainsi.
Accusations officielles: corruption de jeunesse, ne reconnaît pas les Dieux de la cité et d’introduire de nouvelles divinités.
Hypothèse contextuelle: guerre du Péloponnèse: règlement de vieux comptes.
Hypothèse pédagogique: pédagogie de Socrate dérange.
Hypothèse textuelle
Calomnies: cause: Aristophane et sa pièce Les Nuées: mène des recherches inconvenantes (cosmologie: astres plus puissants que les Dieux, interdit en 432 par Cléon)
Faire de l’argument le plus faible le plus fort
Enseigner aux autres de faire ainsi: faire du sophisme, répond qu’il n’a jamais enseigné, mais pose plutôt des questions à tout le monde, les amène à prendre conscience de leur ignorance mais ne transmet pas de savoirs.
Accusations officielles
Corruption de jeunesse: parce qu’il passe sa vie à faire en sorte que les gens se contredisent, donc ses jeunes fans l’imitent (argumentent, manquent de respect à leurs parents). Il répond qu’il est impossible de volontairement corrompre quelqu’un car il est impossible de chercher le mal (tout le monde cherche le bien). Corrompre: rendre quelqu’un mauvais, si on rend les gens autour de nous mauvais, ils sont nous faire du mal (se retournent contre toi), ce qu’on ne veut pas par nature. Donc, il n’a pas corrompu intentionnellement, mais peut-être par erreur. Sa faute est donc moins grave.
Ne reconnaît pas les Dieux de la cité: sort l’histoire d’Apollon et de l’oracle, dit qu’il obéit à Apollon, qu’il est très pieux puisque suivre ses ordres lui a causé des problèmes.
introduire de nouvelles divinités: Socrate prétend entendre un daîmon qui lui déconseille de faire certaines choses. Il répond qu’un daîmon est le fils des Dieux donc il reconnaît les dieux et n’a rien inventé
Hypothèse contextuelle
Guerre du Péloponnèse (431-404): défaite contre Sparte, Socrate formait des dirigeants politiques, donc certains de ses proches ont joué des mauvais roles dans la guerre (dont Alcibiade: colérique, responsable de la perte de la flotte athénienne). Règlement de vieux comptes.
Hypothèse pédagogique
Pédagogie de Socrate dérange: il amène ses interlocuteurs, des « experts » et célébrités à se contredire (les détruire) sur la place publique, donc il ne se fait pas beaucoup d’amis.
Comment se déroule le procès de Socrate?
Devant jury, peut être biaisé, Socrate commence par détruire les calomnies. Il se défend mal, commence à être malade et à vieillir donc peut-être que cela ne le dérangeait pas de mourir. Cela sert de leçon de morale aux Athéniens: accepte la justice.
Lorsqu’il a le choix de sa peine, Socrate dit qu’il devrait être nourri au Prytanée (argent public) car il est l’homme le plus utile d’Athènes.
Histoire de l’oracle
La pythie a dit à un pèlerin que l’homme le plus sage d’Athènes était Socrate. Il interroge donc les gens autour de lui (politiciens, artisans, artistes) et se rend compte qu’il ne pense pas connaître ce qu’il ne connaît pas, ce qui est un signe de sagesse.
Daîmon
traduit vers démon, mais en vrai un daîmon est une créature à mi-chemin entre les Dieux et les humains qui communique avec ces derniers.
Pédagogie de Socrate
- Amener les gens à se soucier véritablement d’eux-mêmes, donc à être plus utiles aux autres, en se connaissant soi-même.
- Suite à ce questionnement, devenir ouverts à une quête de la vérité et reconnaître son ignorance
Pédagogie de Socrate: se connaître soi-même
En tant qu’être humain (constitué d’une âme et d’un corps): le contenu de l’âme explique les actions et les comportements. C’est le siège de la connaissance (morale), qui est le siège de l’action.
En tant que personne (travailler dessus): analyser ses idées, distinguer le vrai du faux, de l’incertain, de la doxa, reconnaître les convictions qui causent les actions et qui peuvent être nuisibles, remettre en question les opinions infondées qui proviennent de la doxa à l’aide de questionnements tels que ceux de Socrate (qui amènent à se contredire).
Elenchos
Pas une réfutation (démontrer que la thèse de quelqu’un est fausse)
Amener quelqu’un à se contredire (en mettant ses mots dans sa bouche, se déclarant ignorant et le laissant parler)
p mais q = r ≠ p
Socrate utilise cette technique pour que les gens prennent conscience de la doxa en eux. Il préfère cette technique à la réfutation, puisque plutôt de détruire quelqu’un en présentant la vérité, il le laisse voir ses propres contradictions, ce qui crée un désir du vrai.
Paradoxes socratiques
Une vie sans examen de soi (où on n’essaie pas de se départir de ses illusions) ne vaut pas (la peine) d’être vécue.
Les biens de l’âme avant ceux du corps et avant les biens extérieurs.
Biens âme/corps/extérieurs
A C E
Sagesse Beauté Richesse
Justice Santé Pouvoir
Courage Vivacité Honneur
Maîtrise de soi Force
Les biens de l’âme ont une influence sur les autres (ø maitrise de soi = ø santé = dilapidation de la richesse = perte de l’honneur) (ø justice = richesse (fraude) = pouvoir obtenu de façon malhonnête = va se faire prendre)
Thèse
Proposition principale défendue par un texte
Argument
Affirmation (/série de…) dont la visée est d’établir la vérité d’une conclusion
Argumentaire
Ensemble des arguments
Objection
Affirmation (/série de …) visant à révéler un problème dans une thèse/des arguments/un argumentaire en montrant que certains éléments sont problématiques/insuffisants/impertinents/incohérents ou que l’affirmation centrale est fausse.
Réponse à l’objection
Affirmation (/série de …) visant à surmonter une objection pour sauver la thèse/l’argumentaire en dévoilant un problème dans l’objection, précisant un aspect ou faisant une concession. ø une répétition
Réfutation
Objection n’a pas su être surmontée
Concept
Idée générale et abstraite qui réunit les caractères communs à une catégorie
Maîtriser un concept = le définir correctement = identifier son essence
Comment définit un concept?
Identifier son genre (concept plus général) et son/ses attribut(s) spécifique(s): ce qui le distingue des autres du même genre.
Erreurs de définition
Trop large
Trop restreinte
Circulaire
Négative (être humain est un animal qui ne sait pas voler)
Mauvais genre (être humain est un oiseau rationnel)
Diviser un concept
Analyser un concept pour extraire l’ensemble des concepts moins généraux qu’il contient
Jugement
Opération mettant en rapport deux concepts (ou un concept et un individu) et qui vise à affirmer/nier une relation entre les deux. Ils peuvent être vrais ou faux. Il est universel (tous les …) ou particulier (certains…).
Types de jugement
Catégorique: A est B Hypothétique: Si A, alors B Disjonctif: ou bien A, ou bien B Conjonctif: A et B sont C, A est B et C De fait De valeur (c'est mauvais) De préférence (je n'aime pas) De prescription (ordre)
Raisonnement
lier des propositions (dont une conclusion) entre elles. Il contient donc une conclusion et une prémisse au minimum.
Indicateur d’inférence
Indiquent un lien logique
de prémisse: car, puisque, parce que, étant donné que, comme
de conclusion: par conséquent, donc, ainsi, c’est pourquoi
Parfois, ils ne sont pas présents.
Raisonnement vs explication
R: démontrer/convaincre de quelque chose
E: rendre compte d’un état de choses (trouver une cause à un phénomène connu)
Évaluation d’un raisonnement
- Vérité des prémisses
- Validité du raisonnement: est-ce que les prémisses soutiennent suffisamment/correctement la conclusion, sont pertinentes, le tout est cohérent? Si les prémisses sont vraies, la conclusion est nécessairement vraie.
Types de raisonnement
Déduction
Induction
Par analogie
Raisonnement inductif
Généraliser une propriété/relation vérifiée dans un certain nombre de cas: tous les A que je vois sont B. A est B
L’échantillonnage doit être suffisamment important
Raisonnement par analogie
Si certaines ressemblances entre des éléments sont connues, il en existe d’autres: A et B sont C (ou +). A est D. B est D.
Raisonnement déductif
Si les prémisses sont vraies, la conclusion est nécessairement vraie.
Syllogisme catégorique/disjonctif/hypothétique
Modus ponens/tollens
Dilemme constructif
Syllogisme catégorique
Tous les b sont c
a est b
a est c
Syllogisme disjonctif
ou bien p, ou bien q
or, non p (ou p, q ou non q)
donc, q
Syllogisme hypothétique
si p, alors q
si q, alors r
donc, si p, alors r
Modus ponens
si p, alors q
or, p
donc q
Modus tollens
si p, alors q
or, non q
donc, non p
Dilemme constructif
ou bien p, ou bien q
si p, alors r
si q, alors s
donc, r ou s
Sophisme
Raisonnement incorrect
Exemples de sophisme
- généralisation hâtive (mauvais raisonnement inductif)
- lien causal douteux (cause à effet sans preuve)
- faux dilemme (deux options alors que plus, une désirable)
- fausse analogie
- attaque à la personne
- caricature (déformer la position)
- pente fatale (prédiction d’une catastrophe)
- appel à la popularité (grand nombre y adhère)
- double faute (d’autres font pire)
- appel à l’ignorance (concept est vrai parce que fausseté non démontrée)
- appel à la tradition/nouveauté/modernité (certains y adhéraient ou c’est nouveau, donc mieux)
- appel à l’autorité (autorité y adhère)
- appel à l’émotion (pas de raison valable)
Mythe
récit infalsifiable raconté oralement et non-argumenté. répond à certaines questions fondamentales