Interventions Flashcards
Quels sont les CONTEXTE DE PRATIQUE EN GÉRIATRIE
Centre hospitalier
Urgence
GMF
CLSC
CHSLD
Centre de réadaptation (URFI, UTRF, hôpital de jour..)
Clinique privée
Vrai ou faux. La dysphagie peut être latente chez plusieurs personnes âgées dites « fragiles ».
Vrai
Vrai ou faux. Les demandes de consultation pour l’évaluation de la déglutition sont en baisse importante pour la clientèle âgée.
Faux. Augmentation
Quels sont les ASPECTs ÉTHIQUE EN ALIMENTATION à considérer
Choix du client et/ou du répondant
Motivation du client et intérêt
Sévérité du diagnostic, des atteintes
Pronostic, Niveau de soins
Risques vs sécurité
Disponibilité des soignants ou aidants naturels
Signes de DÉGLUTITION ET VIEILLISSEMENT NORMAL
Changements anatomiques et physiologiques affectant le mécanisme de déglutition
Changements sensoriels (perte de goût, sucrée plus plus)
Hygiène bucco-dentaire
Modification de la masse musculaire et fonction musculaire (langue, lèvres, voile, larynx, poumons)
Ossification des cartilages thyroïde et cricoïde
Perte d’élasticité des tissus pulmonaires.
↓ capacité respiratoire
↑ temps de déglutition et d’alimentation
↓fréquence de déglutition vs jeunes adultes
Impact des prothèses dentaires
VIEILLISSEMENT NORMAL : phase orale
↓perception goût et odorat
↓amplitude de mvt et de la force linguale
↓ efficacité masticatoire
↑ temps oral
↑stases post-déglutition
VIEILLISSEMENT NORMAL : phase pharyngée
délai dans l’amorce du réflexe de déglutition
↑résidus pharyngés post-déglutition
↓ excursion laryngée
↓ sensation pharygno-laryngée
VIEILLISSEMENT NORMAL : phase oesophagienne
↓ vitesse de transir
↓ efficacité de vidange de l’oesophage
qu’est-ce que la PRESBYPHAGIE
Changements typiques du mécanisme de déglutition dans le vieillissement normal
Ralentissement global du processus de déglutition qui affecte toutes les phases de la déglutition
Comment se manifeste la presbyphagie
Par une sarcopénie et des changements a/n sensorimoteur (efficacité et précision) qui amène:
◦ ↓ « tempo », ↓ fluidité des mouvements
◦ ↓ force des structures impliquées à la déglutition.
Prévalence de la dysphagie chez les 65 et +
10 à 20%
La dysphagie peut être latente chez plusieurs personnes âgées dites « fragiles » et est associé à quoi ?
associée à une ↑ du niveau de dépendance fonctionnelle, d’institutionnalisation et de mortalité.
Quel est le % chez les personnes âgées vivant dans la communauté présentent une dysphagie non identifiée?
15 à 40 % présentent une dysphagie non identifiée
Qu’est ce qui peut mener à des risques de complications qui précipiteront notamment la malnutrition, la fragilité et la sarcopénie
De personne âgés qui ne rapporteront pas des symptômes liés à des difficultés de déglutition
Qu’est ce que la DYSPHAGIE SARCOPÉNIQUE
Déclin progressif lié à l’âge de la masse et force musculaire et peut être accentué par hospitalisation (déconditionnement)
◦ ↓ activité physique/mobilisations
◦ Détérioration de l’état nutritionnel
◦ Restriction de l’alimentation per os (↓ opportunités de déglutition)
Une diminution de l’autonomie fonctionnelle augmente quel risque?
Augmentation des risques de dysphagie
Un risque de la diminution de l’autonomie fonctionnelle
Augmentation des risques de dysphagie
Quel est la 2ème cause de décès évitable dans les établissements de soins aux personnes âgées
L’étouffement alimentaire
Les personnes âgées de plus de 65 ans présentent un risque combien de fois plus grand d’étouffement vs. enfant?
7 fois plus grand
Quels sont les facteurs de risque liés à l’étouffement alimentaire ?
Les caractéristiques des aliments, de la personne (dont les incapacités) et de son environnement
Quels sont les Caractéristiques des aliments qui augmentent les facteurs de risque?
oLes aliments fibreux, durs, fermes, filandreux, caoutchouteux, secs, collants, friables, croquants ou dont la forme est telle qu’ils peuvent obstruer les voies respiratoires (rond/long) amènent un risque d’étouffement (ex: viande, pain, sandwiches, rôtie…).
oCes aliments partagent une caractéristique commune au regard de la structure fibreuse complexe qui se défait le plus efficacement à l’aide d’une mastication rotative.
Quels sont les facteurs de risques associés à la personne?
õDentition inadéquate, fatigue, difficulté de contrôle postural et de positionnement, difficultés cognitives et comportementales
õL’étouffement survient généralement chez des personnes ayant des difficultés liées à la déglutition - L’occurrence des conditions affectant la déglutition étant plus grande chez la population âgée, cela explique que le risque d’étouffement alimentaire chez les P.A. soit plus élevé que dans la population générale.
õPlusieurs conditions se manifestent par la présence d’incapacités sensorimotrices, cognitives, affectives et/ou comportementales
Quels sont les deux maladies les plus fortement associées aux causes de décès par étouffement alimentaire chez la clientèle âgée
La maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer
Quels sont les facteurs de risques associés à l’environnement
õLe besoin de supervision est un facteur augmentant le risque d’étouffement alimentaire
õLa littérature évoque qu’on ne peut supposer que le personnel infirmier ou les soignants couperont spontanément l’aliment à la taille requise pour assurer la sécurité de la déglutition
Clientèle- TNC majeur -Symptôme
Troubles perceptivocognitifs importants
Perte du contrôle cognitif de la déglutition
Perte d’autonomie à l’alimentation
Processus de déglutition ralenti et prolongé
Difficultés à s’alimenter de façon autonome
Apparition de réflexes primitifs (stade avancé)
Perte d’appétit:
Perte de poids « inexpliquée »
Polypharmacie
Clientèle- TNC majeur - Les troubles de déglutition dépendent
o Type de TNC
o Sévérité
prévalence de la dysphagie- TNC majeur
oJusqu’à 70 % de la clientèle à un stade avancé
Maladie d’Alzheimer - symptôme
Présence de dysphagie à tous les stades de la maladie.
Ralentissement global du processus de déglutition (phase orale et pharyngée)
Déficits plus marqués de l’aspect sensoriel de la déglutition
Perte des habiletés fonctionnelles permettant de s’alimenter de façon indépendante
principale cause de décès - maladie d’Alzheimer
Pneumonie d’aspiration
TNC fronto-temporale - symptôme
Hyperoralité, compulsion alimentaire et aspiration liés à l’aspect comportemental de l’alimentation
Tendance à manger rapidement et compulsivement
Choix inadéquats
Tendance à prendre de grosses bouchées
Écoulement précoce de nourriture vers le pharynx durant la mastication
Résidus pharyngés
que signifie l’apparition de dysphagie - TNC fronto-temporale
signale une progression de la DFT vers le tronc cérébral.
TNC d’origine vasculaire - Symptôme
Déficits plus marqués de l’aspect moteur de la déglutition
Déficits de la mastication et de la formation du bolus
↓ amplitude de mouvement hyolaryngé et de l’inversion de l’épiglotte
Fréquence d’aspirations silencieuses plus élevée que chez les personnes atteintes de MA.
Considérer également les séquelles d’AVC sur la capacité à s’alimenter
TNC à corps de Lewy- Symptôme
Difficulté comparable entre DCL et Parkinson
Pharyngée»_space;> orale ◦ Haut facteur de risque de décès par pneumonie aspiration
Difficulté à avaler les solides significativement plus élevée que chez les personnes atteintes de MA.
Diminution de l’appétit plus marqué que chez les personnes atteintes de MA.
Apraxie motrice liée à des symptômes extrapyramidaux.
Dysphagie à préciser avec VF car peu de symptômes rapportés (32%) vs réalité (92%)
Prédicteurs de dysphagie- Parkinson
Réflexe de toux
Bavement/sialorrhée (mauvaise déglutition)
Perte de poids ou IMC < 20
TNC
Complications- Parkinson
oAtteinte qualité de vie
oPrise de Rx difficile (effet sur autonomie globale)
oDénutrition, déshydratation
oAspiration et pneumonie d’aspiration –> 1ère cause décès
Déglutition et Parkinson- Symptôme Phase orale:
oTremblements de la langue, du voile
o « pompage lingual » répétitif *
oRésidus oraux
oDéglutition fractionnée
Déglutition et Parkinson- Symptôme Phase pharyngée:
oRésidus valléculaires*»_space; sinus piriformes
o↓ élévation laryngée*
o↓ rythme déglutition spontanée (48/h vs 71/h)
oAspiration
Déglutition et Parkinson- Symptôme
Phase oesophagienne
oDélai transport oesophagien
oStases
oDysfonction segment pharyngoeosophagien (déficit sensoriel)
Déglutition et Parkinson- symptôme les plus fréquents
« pompage lingual » répétitif
Résidus valléculaires*»_space; sinus piriformes
↓ élévation laryngée
Parkinson-Intervention
Pharmacologie
Doit être individualisé
Peu d’évidence
Pistes:
- EMST (expiratory swallowing therapy)
- VAST (video-assisted swallowing therapy)
- Techniques compensatoires (ex: déglutition forcée, doubles déglutitions, flexion antérieure de la tête)
- Aides techniques (ex: Ustensiles, gobelet, etc.)
- Modifier texture/consistance (↑ input sensoriel)
- Plusieurs petits repas dans la journée
- Plan d’intervention à revoir dans le temps
Syndromes parkinsoniens atypiques
Atrophie multisystème (AMS)
Paralysie supranucléaire progressive (PSP)
Dégénérescence corticobasale
Quels sont les Prérequis à l’alimentation orale
Stabilité médicale vs soins aigus
Fonctions neuro
Capacité de déglutition volontaire
Fonctions pulmonaires
Gestion des sécrétions et salive
Intégrité et fonctionnalité du système digestif
Fatigabilité
Quels sont les facteurs de risque de pneumonie d’aspiration
Troubles cognitifs
Delirium
Présence de dysphagie
Perte d’autonomie fonctionnelle (dépendance au transfert)
Âge avancé
Polypharmacie
MPOC
Tabagisme
Alcool
Quels sont les trois facteurs les plus importants de pneumonie d’aspiration
Dépendance à l’alimentation
Dépendance aux soins bucco-dentaires
Présence de carie dentaire
Quels sont les techniques d’alimentation
Niveau d’assistance à l’alimentation.
1.Stimulation « sociale » et encouragement (manger avec d’autres gens + encourageant)
2.Indices non-verbaux (disposition du plateau pour faciliter l’accès, ouverture des contenants, viande coupée, etc.)
3.Indices verbaux (Voulez-vous goûter à la soupe?)
4.Guidance physique (assister la personne pour tenir sa tasse, son ustensile)
5. Assistance physique complète (la personne est alimentée par autrui).
Combien de temps en moyenne une personne âgée à besoin d’assistance au repas
En moyenne 35-40 minutes d’assistance du personnel pour permettre une prise d’apports orale adéquate.
Quels sont les aspect relationnel et approche de l’aidant en alimentation
Viser la « normalisation » entourant le repas
Assurer une relation de confiance: attention au roulement de personnel…
Favoriser un contact visuel, de proximité
Être sensible aux signes de fatigue ou d’inconfort
Ne jamais « forcer », mais plutôt encourager, féliciter, stimuler….
Respect du rythme et de la vitesse d’alimentation
Quels sont les façons de modifier l’activité de s’alimenter
Une bouchée à la fois (quantité à préciser)
Ustensile ou « finger food »
Valider la pertinence d’alterner solide-liquide
Plat par plat
Sécurité avec les boissons chaudes (manipulation)
Aides techniques
Qu’est- ce que l’approche Montessori
Entraînement à l’alimentation:
- Coordination œil-main
- Utilisation de la cuillère (cuillerée)
- Verser
- Presser
- Manipuler
- Catégorisation (comestible vs noncomestible
Que vise les interventions « Montessori “
la pratique d’habiletés procédurales
Quels sont les techniques et stratégies
Pour une déglutition retardée:
Favoriser une prise d’aliments chauds ou froids, et non tiède (se rapprochant de la température corporelle
Utiliser un ustensile bien refroidi dans de l’eau glacée si le réflexe de déglutition est difficile à déclencher.
Placer le doigt sous le menton à la base de langue, bouger le doigt vers le haut pour faciliter le mouvement de la langue.
« Dry swallow »
Quels sont les techniques et stratégies Pour favoriser l’ouverture de la bouche:
Appuyer légèrement sur la lèvre inférieure à l’aide d’une cuillère.
Appliquer une légère pression sur le menton à l’aide d’un doigt, tout en demandant à la personne d’ouvrir la bouche.
Frotter le muscle digastrique
Stimuler autour de la bouche avec une cuillère très froide
Recommandations usuelles AVANT le repas
Planifier une période de repos avant le repas.
Environnement : chambre, salle à manger
Positionnement : ex :Installer l’usager à 90° pour les repas / collations : fauteuil / lit Limiter les stimulations distrayantes.
Procéder à l’hygiène buccale (dents, langue, prothèses dentaires).
Doit porter ses prothèses dentaires, verres correcteurs et appareils auditifs pour manger.
Préparer les aides techniques, ustensiles, vaisselle
Préparer le plateau.
Épaissir tous les liquides selon la consistance demandée.
Qu’est-ce qui est important d’adapté?
L’environnement
Recommandations usuelles PENDANT le repas - Posture et comportement
S’alimente : Seul / avec aide physique / avec aide verbale/ supervision
Emplacement de l’intervenant :_Côté dominant
Faire pencher la tête vers l’avant pour avaler.
Faire tourner la tête à ______ pour avaler. (dans les cas d’AVC)
Veiller à ne pas parler ou rire en mangeant ou en buvant (suspendre l’alimentation le cas échéant).
Alimenter / nourrir lentement.
Écraser les médicaments (valider la possibilité)
Faire prendre les médicaments avec de la purée.
Noter la fatigabilité à l’alimentation / repas
Recommandations usuelles PENDANT le repas - Posture et comportement- Mise en bouche
Présenter un plat à la fois
Ça serait de placer les aliments dans les champs visuels ________
Placez la nourriture dans la bouche à *gauche *droite
Stimuler à avaler avant de donner une autre bouchée. Stratégie à employer:______________Boire avec une paille. / Ne jamais boire avec une paille.
Ne jamais boire en mangeant.
Prendre des bouchées * petites / * moyennes.
Bien mastiquer.
Recommandations usuelles PENDANT le repas - Posture et comportement- Post-déglutition
Boire après chaque bouchée.
Vérifier s’il reste des résidus d’aliments dans la bouche avant de donner une autre bouchée.
Vérifier s’il reste des résidus d’aliments dans la bouche au cours du repas et à la toute fin.
Stimuler à avaler à ___ reprises après chaque bouchée.
Faire dérhumer après chaque bouchée.
Faire tousser entre chaque bouchée.
Recommandations usuelles APRÈS le repas
Noter les apports alimentaires consommés (bilan alimentaire).
Mettre la tête du lit à 30° minimum pour les périodes de repos.
Rester assis au moins ___ minutes après chaque repas.
Vérifier s’il reste des résidus dans la bouche.
Hygiène buccale rigoureuse après chaque repas (incluant la langue).
Hygiène buccale Facteur de risque d’une pneumonie d’aspiration
- Causes de modifications à la flore bactérienne en bouche:
Condition médicale sous-jacente
Inactivité
Malnutrition
Quantité réduite de salive
Xérostomie (↑ concentration de bactéries)
Fonction des glandes salivaires
Sécrétion continuelle de salive pour humecter la muqueuse buccale
En présence de nourriture, la sécrétion augmente pour lubrifier les aliments et amorcer leur dégradation
Quelles sont les 3 paires de glandes salivaires
Glandes sublinguale (10%)
Glande sous-mandibulaire (65%)
Glande parotide (25%)
Fonctions de salive
Digestive:
Manipulation « mécanique » (mastication, formation du bolus, déglutition)
Dégradation chimique des aliments
Fonctions de salive- Protective:
Nettoyage et lubrification des structures
Dilution des aliments chauds, froids ou épicés,
Maintien du pH salivaire (autour de 7,0)
Maintien de l’intégrité dentaire
Action antibactérienne
Quels sont les Impacts d’une mauvaise hygiène buccale
Esthétisme – apparence - odeur
– Diminution de l’estime de soi qui peut limiter les contacts sociaux
Augmentation des caries, saignement, infection, douleur
Difficulté de déglutition, mastication ad restrictions de textures
Quels sont les impacts de Xérostomie
Inconfort, ad sensation étouffement
Irritation bouche; ex muguet (candidose)
Déshydratation
Diminution de la santé buccale
Réveil nocturne
Difficulté à mastiquer, avaler, dégager cordes vocales
Salive visqueuse: Peut augmenter le risque d’aspiration par adhésion des aliments à la salive
Intervention pour Xérostomie
Favoriser une bonne hygiène buccale
Augmenter le flot salivaire
Si résulte de mdx; discuter avec équipe médicale
Selon les habiletés de déglutition:
◦ Aliments durs à basse calories; céleri, carotte, gomme ou pastille sans sucre
◦ Augmenter l’apport liquidien; boire plus souvent de petites quantités
Rendre l’eau disponible et accessible; attention à la capacité motrice pour accéder
Obstacles à la Santé bucco-dentaire en CHSLD
- Formation du personnel soignant
intérêt diminué
âgisme - incapacités fonctionnelles : Déficits moteurs, déficits visuels, déficits cognitifs et perceptuels, troubles de comportements
La Santé bucco-dentaire en CHSLD- La réalité
-> TNCM= appauvrissement de l’hygiène buccale
->63,4% des aînés sont complètement édentés
->prothèse dentaires:moyenne de 12,5 ans
->1/5 éprouve des ennuis ou douleurs avec prothèse dentaires
->57,3 % des aînés ont - de 4 paires de dents antagonistes
-> carie dentaire: 44-76%
-> Gingivite: 66-74%
Interventions ergothérapie pour l’hygiène buccale
L’ergothérapeute interviendra afin d’assurer des soins de bouche sécuritaire et prévenir une pneumonie d’aspiration.
* Entraînement à la tâche (ex: suite à AVC)
* Déterminer de la méthode de soins de bouche en fonction des capacités fonctionnelles du client.
->Positionnement de la personne/proche/soignant
->Environnement où les soins doivent avoir lieu
->Séquence/étapes de la tâche ( ex: activité préparatoire?)
->Équipements à utiliser (ex: aides techniques, brosses à dent, dentifrice, rince-bouche en accord avec md)
->Techniques et stratégies à privilégier (indices visuels, verbal, proprioceptifs, technique de déglutition, renforcement, etc.)
->Niveau d’assistance
->Fréquence quotidienne
Que permettent les soins buccaux ?
↑ réflexe de déglutition
↑ réflexe de toux
↓ risque de pneumonie d’aspiration
Que signifie une diminution des habiletés de rinçage de la bouche
Présence de dysphagie
Adapter le matériel pour hygiène dentaire- comment modifier la brosse à dents
Le manche de la brosse à dents peut être modifié en fonction de 3 facteurs :
1.La longueur
2.La grosseur (ou le diamètre)
3.L’orientation du manche.
Interventions pour le Nettoyage de la langue
Utilisation: On saisit la pointe de la langue entre pouce et index ou on sort la langue et on passe le racloir à langue d’arrière en avant.
Option: produits commerciaux ou cuillère en plastique inversée
Certains modèles sont vendus via matériel pour soins dentaires
identifier les Substitut de brosse à dents
Toothette: utiliser en milieu hospitalier, peu recommandé par dentistes, peu efficace
Débarbouillette ou gaz 4 x 4 mouillée avec eau ou NaCl ou gargarisme maison
«Ouvre-bouche»: (Open-Wide-Mouth-Rests):
Sert à garder la bouche ouverte pendant les soins
Modèle commerciale ou manche de la brosse à dents
Les interventions d’hygiène buccale pour la clientèle avec TNC
Privilégier de faire les soins dans un milieu connu et familier comme la salle de bain (items à proximité)
Il peut être pertinent de remettre au client une débarbouillette ou balle molle qu’il pourra presser durant le soin (diversion)
Adapter l’environnement (lumière, musique douce, calme)
Si plus d’une personne donne les soins, favoriser qu’une personne parle durant le soin buccal.
Deux brosses à dent peuvent être utiliser en même temps pour raccourcir le temps des soins.
Qu’est-ce qui est cruciale lors d’interventions en gériatrie
Une communication claire et précise avec le personnel soignant
Quel est le rôle de l’ergo en alimentation en gériatrie
L’ergothérapeute détient un rôle d’expert et se doit d’éduquer les équipes de soins /proches aidants sur les troubles de déglutition et les difficultés d’alimentation vu les préjudices associés.
Impact des atteintes neurologique niveau Cortical
moteur:
intention
initiation
la programmation
exécution
sensoriel:
reconnaissance
conscience
réglage moteur
Impact des atteintes neurologique niveau sous cortical (ganglion de la base)
moteur:
initiation
raffinement
inhibition
sensoriel:
Conscience
Réglage moteur
Conduit sensoriel
Réflexes
Impact des atteintes neurologique niveau tronc cérébral
Moteur
Boîte de jonction:
- motoneurone supérieur/motoneurone inférieur
- “Centres” moteurs/sensoriels
- avaler
- respiration
- cœur
sensoriel:
- réflexes
- conduit sensoriel
Impact des atteintes neurologique niveau cervelet
Moteur:
raffinement
inhibition
sensoriel:
raffinement
Impact des atteintes neurologique niveau nerfs périphérique
Moteur:
neurone moteur inférieur
conduire le mouvement
sensoriel:
conduit sensoriel
Impact des atteintes neurologique niveau muscles et récepteurs sensoriel
moteur:
Effect du mouvement
sensoriel:
réception des sensations
Quels sont les fonction du tronc cérébral
déglutition et respiration
Fonction du motoneurone supérieur
Il est le boss, il décide
Fonction du motoneurone inférieur
il fait l’action dicté par le supérieur
Un AVC du tronc cérébral mène à haut risque de quoi ?
Dysphagie
Prévalence de dysphagie chez l’AVC aigu
29-80%
o Varie selon le site
Quel est le % d’amélioration de dysphagie post AVC
Amélioration rapide chez 50-90 % des cas
o 11-50 % présenteront une persistance de dysphagie après 6 mois
quel est le % de gens présentant de l’aspiration post AVC?
50 % présentent de l’aspiration
o 2-66 %présenteront aspiration silencieuse
La dysphagie augmente le risque de quel maladie ?
Dysphagie ↑ le risque de développer une pneumonie d’aspiration
quel est la première cause de décès poste AVC ?
35% développent une pneumonie d’aspiration(augmentation toux difficulté respiratoire donc diminution oxygénation donc augmentation atteinte nerveuse
Quels sont les type d’AVC
Hémisphérique 39-40 % Mixte: 41-55 %
Tronc cérébral: 40-80 %
Autres:
o Atteinte cérébelleuse (Crary, 2016)(trouble équilibre, ataxie, difficulté de coordination ) :
Structure à proximité du tronc cérébral **
Rôle peu compris dans la déglutition
Signes cliniques;
* Ataxie, tremblement d’intention, hypotonie
Quelles sont les atteintes pariétale post AVC ?
oHéminégligence
oNe perçoit pas la nourriture dans la partie de sa bouche, trouble perceptuel
oPas besoin de déglutir, je ne sens rien
Qu’est- ce qui augmente la sévérité de la dysphagie (en AVC)
AVC bilatéraux
Dans quel hémisphère cérébraux les fonctions motrices de la déglutition sont-elles représentées ?
2 hémisphères cérébraux.
Si atteinte à l’hémisphère dominant, qu’est-ce qui est disponible pour faciliter la récupération?
un « backup » est disponible pour faciliter la récupération
Qu’est-ce qui apparait avec le temps post-AVC
Une forme de « plasticité corticale »
Qu’est-ce qui caractérise l’AVC hémisphérique?
Atteinte du contrôle moteur
Incoordination des mouvements oraux
Difficulté à initier déglutition salivaire (« dry swallow »)
Retard de l’amorce phase pharyngée
↓ constriction pharyngée
↑ temps de transit pharyngé
Aspiration (videofluoroscopie) (plus le temps de la phase pharyngé augmente, plus l’asipration augmente. Après 5 sec ca augmente beaucoup les risques.)
Dysfonction segment pharyngoesophagien
Troubles cognitifs
Qu’est-ce qui caractéristique l’AVC du tronc cérébral
Généralement, symptômes pires que l’AVC hémisphérique
Déficits pharyngés
oRetard/absence de la réponse pharyngée
o↓ mouvement laryngé (=réduction ouverture et relaxation SOS)
↓ des phénomènes de protection des voies respiratoires
o↓ contraction oro-pharyngée
oIncoordination généralisée (incluant de la respiration)
AVC- Interventions
« Traditionnelles »
post-AVC selon l’approche de réadaptation
Exercices oro-pharyngés
Stimulation sensori-motrice
Stimulation tactile-thermale
Techniques de déglutition
AVC- Interventions
« Traditionnelles »
post-AVC selon l’Approche compensatoire
Positionnement/Posture compensatoire
Techniques de déglutition
Modification des caractéristiques des aliments
Modification de la façon de s’alimenter (assistance, consignes, aides techniques, etc.)
Enseignement +++
Qu’est-ce qu’on priorise avant toute chose lors d’intervention en AVC
le contrôle postural avant toute chose
Qu’est ce que la Stimulation électrique Neuromusculaire (NMES)
Terme général pour englober toutes les techniques utilisant des stimulations électriques
Nécessite des connaissances avancées en neurophysiologie et neuroanatomie
Fait le plus souvent par les physiatres: 3/1h/semaine pour 10 sessions.
Sur quoi se base le choix des interventions en AVC
être basé sur l’évaluation complète en ergothérapie et l’essai des interventions pendant VFS.
Nommer des exemples d’intervention- AVC
Stimulation tactile-thermique: 4-5, 10- 15min/jour
Objectif prévu: Faciliter la phase pharyngée
Résultat obtenu: Effet immédiat mais temporaire
*Donc bénéfique avant l’alimentation
Prévalence de dysphagie poste TCC
varie de 26 % à 70 %.
Ce qui augmente le risque d’aspiration post TCC
Selon la sévérité du TCC *
Intubation et sa durée
Trachéotomie
Alimentation via TNG > gastrostomie
Après combien de temps il y a une amélioration post TCC
La majorité présente une amélioration dans les 3 premiers mois
Quels sont les problèmes les plus souvent notés post-TCC
Transit de la phase orale prolongé (87,5 %)
Réflexe de déglutition retardé (87,5 %)
Diminution du contrôle oral du bolus alimentaire (79%)
Diminution de la rétraction linguale (61 %)
Écoulement passif dans les vallécules et sinus pyriformes (62,5%)
Paralysie unilatéral pharynx (24%)
** Les troubles cognitifs ont souvent un impact sur les difficultés de déglutition chez cette clientèle.**
Principe d’intervention essentiels post TCC
Favoriser l’alimentation autonome
Hygiène orale, soins bucco-dentaires optimaux
Interventions post-TCC selon l’approche de réadaptation
ex: exercices oro-pharyngées, sensori-moteurs, adduction cordes vocales, stimulation tactilethermique, Shaker, etc.)
Interventions post-TCC selon l’Approche compensatoire
Positionnement
Techniques de déglutition:
Modification des caractéristiques des aliments
Modification de la façon de s’alimenter: ex:
- Petites gorgées de liquide à la fois
- Déposer la cuillère sur la table avant chaque bouché
- Aide technique: ex: RijeCup (contrôle qté volume)
Quel protocole peut être envisager (TCC)
le “Frazier water protocol”
Taux de dysphagie Sclérose en plaques
Dysphagie: prévalence: varie selon le stade
Touche environ 50 % des patients
Atteinte alimentation SEP
Atteint tardivement la déglutition par problèmes de contrôle musculaire, fatigabilité, rigidité, akinésie.
Diminution de l’autonomie à l’alimentation
Reflexe de toux diminuer
Quels sont les problèmes de déglutition- SEP
- Xérostomie
- ralentissement, diminution de la coordination et du contrôle du bolus en bouche
- Retard amorce de a déglutition
- diminution du mouvement laryngé
-diminution MVT base de la langue (rétraction) - diminution de la contraction pharyngée
Intervention alimentation SEP
o Souvent 2 composantes au PI Exercices pour maintien/amélioration
Stratégies compensatoires : Positionnement
Stimuler la sensibilité orale avant la déglutition pour favoriser une déglutition plus efficace
Techniques de déglutition
Enseignement au client/proche (« conscience »)
Modification de la tâche, de l’environnement
Quels sont les facteurs à considérer pour le choix des stratégies en SEP
: FATIGUE et COGNITION
Qu’est ce que les Syndromes parkinsoniens atypiques
Paralysie du regard vertical qui peut rendre l’alimentation difficile
Rigidité axiale et instabilité posturale
Dysarthrie
Dysphagie: Phase pharyngée comparable au Parkinson.
Signes de dysphagie Syndromes parkinsoniens atypiques
Résidus valléculaires*»_space; sinus piriformes
↓ élévation laryngée*
↓ rythme déglutition spontanée
Pénétration et aspiration
Syndromes parkinsoniens atypiques - principale cause de décès
Pneumonie d’aspiration
Qu’est-ce que la Paralysie supranucléaire progressive et les symptômes
õ Changement de la personnalité et de la cognition:
o Symptômes lobe frontal:
- Persévération
- Difficultés à résoudre des problèmes
- ↓ abstraction et autocritique
Apathie (90% des cas)
Dépression, anxiété
Problèmes physiques, cognitifs et affectifs: impacts sur la capacité à s’alimenter.