Interventions Flashcards

1
Q

Quels sont les CONTEXTE DE PRATIQUE EN GÉRIATRIE

A

Centre hospitalier
Urgence
GMF
CLSC
CHSLD
Centre de réadaptation (URFI, UTRF, hôpital de jour..)
Clinique privée

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2
Q

Vrai ou faux. La dysphagie peut être latente chez plusieurs personnes âgées dites « fragiles ».

A

Vrai

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3
Q

Vrai ou faux. Les demandes de consultation pour l’évaluation de la déglutition sont en baisse importante pour la clientèle âgée.

A

Faux. Augmentation

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4
Q

Quels sont les ASPECTs ÉTHIQUE EN ALIMENTATION à considérer

A

Choix du client et/ou du répondant
Motivation du client et intérêt
Sévérité du diagnostic, des atteintes
Pronostic, Niveau de soins
Risques vs sécurité
Disponibilité des soignants ou aidants naturels

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5
Q

Signes de DÉGLUTITION ET VIEILLISSEMENT NORMAL

A

Changements anatomiques et physiologiques affectant le mécanisme de déglutition
Changements sensoriels (perte de goût, sucrée plus plus)
Hygiène bucco-dentaire
Modification de la masse musculaire et fonction musculaire (langue, lèvres, voile, larynx, poumons)
Ossification des cartilages thyroïde et cricoïde
Perte d’élasticité des tissus pulmonaires.
↓ capacité respiratoire
↑ temps de déglutition et d’alimentation
↓fréquence de déglutition vs jeunes adultes
Impact des prothèses dentaires

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6
Q

VIEILLISSEMENT NORMAL : phase orale

A

↓perception goût et odorat
↓amplitude de mvt et de la force linguale
↓ efficacité masticatoire
↑ temps oral
↑stases post-déglutition

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7
Q

VIEILLISSEMENT NORMAL : phase pharyngée

A

délai dans l’amorce du réflexe de déglutition
↑résidus pharyngés post-déglutition
↓ excursion laryngée
↓ sensation pharygno-laryngée

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8
Q

VIEILLISSEMENT NORMAL : phase oesophagienne

A

↓ vitesse de transir
↓ efficacité de vidange de l’oesophage

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9
Q

qu’est-ce que la PRESBYPHAGIE

A

Changements typiques du mécanisme de déglutition dans le vieillissement normal
Ralentissement global du processus de déglutition qui affecte toutes les phases de la déglutition

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10
Q

Comment se manifeste la presbyphagie

A

Par une sarcopénie et des changements a/n sensorimoteur (efficacité et précision) qui amène:
◦ ↓ « tempo », ↓ fluidité des mouvements
◦ ↓ force des structures impliquées à la déglutition.

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11
Q

Prévalence de la dysphagie chez les 65 et +

A

10 à 20%

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12
Q

La dysphagie peut être latente chez plusieurs personnes âgées dites « fragiles » et est associé à quoi ?

A

associée à une ↑ du niveau de dépendance fonctionnelle, d’institutionnalisation et de mortalité.

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13
Q

Quel est le % chez les personnes âgées vivant dans la communauté présentent une dysphagie non identifiée?

A

15 à 40 % présentent une dysphagie non identifiée

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14
Q

Qu’est ce qui peut mener à des risques de complications qui précipiteront notamment la malnutrition, la fragilité et la sarcopénie

A

De personne âgés qui ne rapporteront pas des symptômes liés à des difficultés de déglutition

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15
Q

Qu’est ce que la DYSPHAGIE SARCOPÉNIQUE

A

Déclin progressif lié à l’âge de la masse et force musculaire et peut être accentué par hospitalisation (déconditionnement)
◦ ↓ activité physique/mobilisations
◦ Détérioration de l’état nutritionnel
◦ Restriction de l’alimentation per os (↓ opportunités de déglutition)

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16
Q

Une diminution de l’autonomie fonctionnelle augmente quel risque?

A

Augmentation des risques de dysphagie

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16
Q

Un risque de la diminution de l’autonomie fonctionnelle

A

Augmentation des risques de dysphagie

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17
Q

Quel est la 2ème cause de décès évitable dans les établissements de soins aux personnes âgées

A

L’étouffement alimentaire

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18
Q

Les personnes âgées de plus de 65 ans présentent un risque combien de fois plus grand d’étouffement vs. enfant?

A

7 fois plus grand

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19
Q

Quels sont les facteurs de risque liés à l’étouffement alimentaire ?

A

Les caractéristiques des aliments, de la personne (dont les incapacités) et de son environnement

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20
Q

Quels sont les Caractéristiques des aliments qui augmentent les facteurs de risque?

A

oLes aliments fibreux, durs, fermes, filandreux, caoutchouteux, secs, collants, friables, croquants ou dont la forme est telle qu’ils peuvent obstruer les voies respiratoires (rond/long) amènent un risque d’étouffement (ex: viande, pain, sandwiches, rôtie…).
oCes aliments partagent une caractéristique commune au regard de la structure fibreuse complexe qui se défait le plus efficacement à l’aide d’une mastication rotative.

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21
Q

Quels sont les facteurs de risques associés à la personne?

A

õDentition inadéquate, fatigue, difficulté de contrôle postural et de positionnement, difficultés cognitives et comportementales
õL’étouffement survient généralement chez des personnes ayant des difficultés liées à la déglutition - L’occurrence des conditions affectant la déglutition étant plus grande chez la population âgée, cela explique que le risque d’étouffement alimentaire chez les P.A. soit plus élevé que dans la population générale.
õPlusieurs conditions se manifestent par la présence d’incapacités sensorimotrices, cognitives, affectives et/ou comportementales

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22
Q

Quels sont les deux maladies les plus fortement associées aux causes de décès par étouffement alimentaire chez la clientèle âgée

A

La maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer

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23
Q

Quels sont les facteurs de risques associés à l’environnement

A

õLe besoin de supervision est un facteur augmentant le risque d’étouffement alimentaire
õLa littérature évoque qu’on ne peut supposer que le personnel infirmier ou les soignants couperont spontanément l’aliment à la taille requise pour assurer la sécurité de la déglutition

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24
Q

Clientèle- TNC majeur -Symptôme

A

Troubles perceptivocognitifs importants
Perte du contrôle cognitif de la déglutition
Perte d’autonomie à l’alimentation
Processus de déglutition ralenti et prolongé
Difficultés à s’alimenter de façon autonome
Apparition de réflexes primitifs (stade avancé)
Perte d’appétit:
Perte de poids « inexpliquée »
Polypharmacie

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25
Q

Clientèle- TNC majeur - Les troubles de déglutition dépendent

A

o Type de TNC
o Sévérité

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26
Q

prévalence de la dysphagie- TNC majeur

A

oJusqu’à 70 % de la clientèle à un stade avancé

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27
Q

Maladie d’Alzheimer - symptôme

A

Présence de dysphagie à tous les stades de la maladie.
Ralentissement global du processus de déglutition (phase orale et pharyngée)
Déficits plus marqués de l’aspect sensoriel de la déglutition
Perte des habiletés fonctionnelles permettant de s’alimenter de façon indépendante

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28
Q

principale cause de décès - maladie d’Alzheimer

A

Pneumonie d’aspiration

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29
Q

TNC fronto-temporale - symptôme

A

Hyperoralité, compulsion alimentaire et aspiration liés à l’aspect comportemental de l’alimentation
Tendance à manger rapidement et compulsivement
Choix inadéquats
Tendance à prendre de grosses bouchées
Écoulement précoce de nourriture vers le pharynx durant la mastication
Résidus pharyngés

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30
Q

que signifie l’apparition de dysphagie - TNC fronto-temporale

A

signale une progression de la DFT vers le tronc cérébral.

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31
Q

TNC d’origine vasculaire - Symptôme

A

Déficits plus marqués de l’aspect moteur de la déglutition
Déficits de la mastication et de la formation du bolus
↓ amplitude de mouvement hyolaryngé et de l’inversion de l’épiglotte
Fréquence d’aspirations silencieuses plus élevée que chez les personnes atteintes de MA.
Considérer également les séquelles d’AVC sur la capacité à s’alimenter

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32
Q

TNC à corps de Lewy- Symptôme

A

Difficulté comparable entre DCL et Parkinson
Pharyngée&raquo_space;> orale ◦ Haut facteur de risque de décès par pneumonie aspiration
Difficulté à avaler les solides significativement plus élevée que chez les personnes atteintes de MA.
Diminution de l’appétit plus marqué que chez les personnes atteintes de MA.
Apraxie motrice liée à des symptômes extrapyramidaux.
Dysphagie à préciser avec VF car peu de symptômes rapportés (32%) vs réalité (92%)

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33
Q

Prédicteurs de dysphagie- Parkinson

A

Réflexe de toux
Bavement/sialorrhée (mauvaise déglutition)
Perte de poids ou IMC < 20
TNC

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34
Q

Complications- Parkinson

A

oAtteinte qualité de vie
oPrise de Rx difficile (effet sur autonomie globale)
oDénutrition, déshydratation
oAspiration et pneumonie d’aspiration –> 1ère cause décès

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35
Q

Déglutition et Parkinson- Symptôme Phase orale:

A

oTremblements de la langue, du voile
o « pompage lingual » répétitif *
oRésidus oraux
oDéglutition fractionnée

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36
Q

Déglutition et Parkinson- Symptôme Phase pharyngée:

A

oRésidus valléculaires*&raquo_space; sinus piriformes
o↓ élévation laryngée*
o↓ rythme déglutition spontanée (48/h vs 71/h)
oAspiration

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37
Q

Déglutition et Parkinson- Symptôme
Phase oesophagienne

A

oDélai transport oesophagien
oStases
oDysfonction segment pharyngoeosophagien (déficit sensoriel)

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38
Q

Déglutition et Parkinson- symptôme les plus fréquents

A

« pompage lingual » répétitif
Résidus valléculaires*&raquo_space; sinus piriformes
↓ élévation laryngée

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39
Q

Parkinson-Intervention

A

Pharmacologie
Doit être individualisé
Peu d’évidence
Pistes:
- EMST (expiratory swallowing therapy)
- VAST (video-assisted swallowing therapy)
- Techniques compensatoires (ex: déglutition forcée, doubles déglutitions, flexion antérieure de la tête)
- Aides techniques (ex: Ustensiles, gobelet, etc.)
- Modifier texture/consistance (↑ input sensoriel)
- Plusieurs petits repas dans la journée
- Plan d’intervention à revoir dans le temps

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40
Q

Syndromes parkinsoniens atypiques

A

Atrophie multisystème (AMS)
Paralysie supranucléaire progressive (PSP)
Dégénérescence corticobasale

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41
Q

Quels sont les Prérequis à l’alimentation orale

A

Stabilité médicale vs soins aigus
Fonctions neuro
Capacité de déglutition volontaire
Fonctions pulmonaires
Gestion des sécrétions et salive
Intégrité et fonctionnalité du système digestif
Fatigabilité

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42
Q

Quels sont les facteurs de risque de pneumonie d’aspiration

A

Troubles cognitifs
Delirium
Présence de dysphagie
Perte d’autonomie fonctionnelle (dépendance au transfert)
Âge avancé
Polypharmacie
MPOC
Tabagisme
Alcool

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43
Q

Quels sont les trois facteurs les plus importants de pneumonie d’aspiration

A

Dépendance à l’alimentation
Dépendance aux soins bucco-dentaires
Présence de carie dentaire

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44
Q

Quels sont les techniques d’alimentation

A

Niveau d’assistance à l’alimentation.
1.Stimulation « sociale » et encouragement (manger avec d’autres gens + encourageant)
2.Indices non-verbaux (disposition du plateau pour faciliter l’accès, ouverture des contenants, viande coupée, etc.)
3.Indices verbaux (Voulez-vous goûter à la soupe?)
4.Guidance physique (assister la personne pour tenir sa tasse, son ustensile)
5. Assistance physique complète (la personne est alimentée par autrui).

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45
Q

Combien de temps en moyenne une personne âgée à besoin d’assistance au repas

A

En moyenne 35-40 minutes d’assistance du personnel pour permettre une prise d’apports orale adéquate.

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46
Q

Quels sont les aspect relationnel et approche de l’aidant en alimentation

A

Viser la « normalisation » entourant le repas
Assurer une relation de confiance: attention au roulement de personnel…
Favoriser un contact visuel, de proximité
Être sensible aux signes de fatigue ou d’inconfort
Ne jamais « forcer », mais plutôt encourager, féliciter, stimuler….
Respect du rythme et de la vitesse d’alimentation

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47
Q

Quels sont les façons de modifier l’activité de s’alimenter

A

Une bouchée à la fois (quantité à préciser)
Ustensile ou « finger food »
Valider la pertinence d’alterner solide-liquide
Plat par plat
Sécurité avec les boissons chaudes (manipulation)
Aides techniques

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48
Q

Qu’est- ce que l’approche Montessori

A

Entraînement à l’alimentation:
- Coordination œil-main
- Utilisation de la cuillère (cuillerée)
- Verser
- Presser
- Manipuler
- Catégorisation (comestible vs noncomestible

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49
Q

Que vise les interventions « Montessori “

A

la pratique d’habiletés procédurales

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50
Q

Quels sont les techniques et stratégies
Pour une déglutition retardée:

A

Favoriser une prise d’aliments chauds ou froids, et non tiède (se rapprochant de la température corporelle
Utiliser un ustensile bien refroidi dans de l’eau glacée si le réflexe de déglutition est difficile à déclencher.
Placer le doigt sous le menton à la base de langue, bouger le doigt vers le haut pour faciliter le mouvement de la langue.
« Dry swallow »

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51
Q

Quels sont les techniques et stratégies Pour favoriser l’ouverture de la bouche:

A

Appuyer légèrement sur la lèvre inférieure à l’aide d’une cuillère.
Appliquer une légère pression sur le menton à l’aide d’un doigt, tout en demandant à la personne d’ouvrir la bouche.
Frotter le muscle digastrique
Stimuler autour de la bouche avec une cuillère très froide

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52
Q

Recommandations usuelles AVANT le repas

A

Planifier une période de repos avant le repas.
Environnement : chambre, salle à manger
Positionnement : ex :Installer l’usager à 90° pour les repas / collations : fauteuil / lit Limiter les stimulations distrayantes.
Procéder à l’hygiène buccale (dents, langue, prothèses dentaires).
Doit porter ses prothèses dentaires, verres correcteurs et appareils auditifs pour manger.
Préparer les aides techniques, ustensiles, vaisselle
Préparer le plateau.
Épaissir tous les liquides selon la consistance demandée.

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53
Q

Qu’est-ce qui est important d’adapté?

A

L’environnement

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54
Q

Recommandations usuelles PENDANT le repas - Posture et comportement

A

S’alimente : Seul / avec aide physique / avec aide verbale/ supervision
Emplacement de l’intervenant :_Côté dominant
Faire pencher la tête vers l’avant pour avaler.
Faire tourner la tête à ______ pour avaler. (dans les cas d’AVC)
Veiller à ne pas parler ou rire en mangeant ou en buvant (suspendre l’alimentation le cas échéant).
Alimenter / nourrir lentement.
Écraser les médicaments (valider la possibilité)
Faire prendre les médicaments avec de la purée.
Noter la fatigabilité à l’alimentation / repas

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55
Q

Recommandations usuelles PENDANT le repas - Posture et comportement- Mise en bouche

A

Présenter un plat à la fois
Ça serait de placer les aliments dans les champs visuels ________
Placez la nourriture dans la bouche à *gauche *droite
Stimuler à avaler avant de donner une autre bouchée. Stratégie à employer:______________Boire avec une paille. / Ne jamais boire avec une paille.
Ne jamais boire en mangeant.
Prendre des bouchées * petites / * moyennes.
Bien mastiquer.

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56
Q

Recommandations usuelles PENDANT le repas - Posture et comportement- Post-déglutition

A

Boire après chaque bouchée.
Vérifier s’il reste des résidus d’aliments dans la bouche avant de donner une autre bouchée.
Vérifier s’il reste des résidus d’aliments dans la bouche au cours du repas et à la toute fin.
Stimuler à avaler à ___ reprises après chaque bouchée.
Faire dérhumer après chaque bouchée.
Faire tousser entre chaque bouchée.

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57
Q

Recommandations usuelles APRÈS le repas

A

Noter les apports alimentaires consommés (bilan alimentaire).
Mettre la tête du lit à 30° minimum pour les périodes de repos.
Rester assis au moins ___ minutes après chaque repas.
Vérifier s’il reste des résidus dans la bouche.
Hygiène buccale rigoureuse après chaque repas (incluant la langue).

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58
Q

Hygiène buccale Facteur de risque d’une pneumonie d’aspiration
- Causes de modifications à la flore bactérienne en bouche:

A

Condition médicale sous-jacente
Inactivité
Malnutrition
Quantité réduite de salive
Xérostomie (↑ concentration de bactéries)

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59
Q

Fonction des glandes salivaires

A

Sécrétion continuelle de salive pour humecter la muqueuse buccale
En présence de nourriture, la sécrétion augmente pour lubrifier les aliments et amorcer leur dégradation

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60
Q

Quelles sont les 3 paires de glandes salivaires

A

Glandes sublinguale (10%)
Glande sous-mandibulaire (65%)
Glande parotide (25%)

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61
Q

Fonctions de salive
Digestive:

A

Manipulation « mécanique » (mastication, formation du bolus, déglutition)
Dégradation chimique des aliments

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62
Q

Fonctions de salive- Protective:

A

Nettoyage et lubrification des structures
Dilution des aliments chauds, froids ou épicés,
Maintien du pH salivaire (autour de 7,0)
Maintien de l’intégrité dentaire
Action antibactérienne

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63
Q

Quels sont les Impacts d’une mauvaise hygiène buccale

A

Esthétisme – apparence - odeur
– Diminution de l’estime de soi qui peut limiter les contacts sociaux
Augmentation des caries, saignement, infection, douleur
Difficulté de déglutition, mastication ad restrictions de textures

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64
Q

Quels sont les impacts de Xérostomie

A

Inconfort, ad sensation étouffement
Irritation bouche; ex muguet (candidose)
Déshydratation
Diminution de la santé buccale
Réveil nocturne
Difficulté à mastiquer, avaler, dégager cordes vocales
Salive visqueuse: Peut augmenter le risque d’aspiration par adhésion des aliments à la salive

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65
Q

Intervention pour Xérostomie

A

Favoriser une bonne hygiène buccale
Augmenter le flot salivaire
Si résulte de mdx; discuter avec équipe médicale
Selon les habiletés de déglutition:
◦ Aliments durs à basse calories; céleri, carotte, gomme ou pastille sans sucre
◦ Augmenter l’apport liquidien; boire plus souvent de petites quantités
Rendre l’eau disponible et accessible; attention à la capacité motrice pour accéder

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66
Q

Obstacles à la Santé bucco-dentaire en CHSLD

A
  • Formation du personnel soignant
    intérêt diminué
    âgisme
  • incapacités fonctionnelles : Déficits moteurs, déficits visuels, déficits cognitifs et perceptuels, troubles de comportements
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67
Q

La Santé bucco-dentaire en CHSLD- La réalité

A

-> TNCM= appauvrissement de l’hygiène buccale
->63,4% des aînés sont complètement édentés
->prothèse dentaires:moyenne de 12,5 ans
->1/5 éprouve des ennuis ou douleurs avec prothèse dentaires
->57,3 % des aînés ont - de 4 paires de dents antagonistes
-> carie dentaire: 44-76%
-> Gingivite: 66-74%

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68
Q

Interventions ergothérapie pour l’hygiène buccale

A

L’ergothérapeute interviendra afin d’assurer des soins de bouche sécuritaire et prévenir une pneumonie d’aspiration.
* Entraînement à la tâche (ex: suite à AVC)
* Déterminer de la méthode de soins de bouche en fonction des capacités fonctionnelles du client.
->Positionnement de la personne/proche/soignant
->Environnement où les soins doivent avoir lieu
->Séquence/étapes de la tâche ( ex: activité préparatoire?)
->Équipements à utiliser (ex: aides techniques, brosses à dent, dentifrice, rince-bouche en accord avec md)
->Techniques et stratégies à privilégier (indices visuels, verbal, proprioceptifs, technique de déglutition, renforcement, etc.)
->Niveau d’assistance
->Fréquence quotidienne

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69
Q

Que permettent les soins buccaux ?

A

↑ réflexe de déglutition
↑ réflexe de toux
↓ risque de pneumonie d’aspiration

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70
Q

Que signifie une diminution des habiletés de rinçage de la bouche

A

Présence de dysphagie

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71
Q

Adapter le matériel pour hygiène dentaire- comment modifier la brosse à dents

A

Le manche de la brosse à dents peut être modifié en fonction de 3 facteurs :
1.La longueur
2.La grosseur (ou le diamètre)
3.L’orientation du manche.

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72
Q

Interventions pour le Nettoyage de la langue

A

Utilisation: On saisit la pointe de la langue entre pouce et index ou on sort la langue et on passe le racloir à langue d’arrière en avant.
Option: produits commerciaux ou cuillère en plastique inversée
Certains modèles sont vendus via matériel pour soins dentaires

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73
Q

identifier les Substitut de brosse à dents

A

Toothette: utiliser en milieu hospitalier, peu recommandé par dentistes, peu efficace
Débarbouillette ou gaz 4 x 4 mouillée avec eau ou NaCl ou gargarisme maison
«Ouvre-bouche»: (Open-Wide-Mouth-Rests):
Sert à garder la bouche ouverte pendant les soins
Modèle commerciale ou manche de la brosse à dents

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74
Q

Les interventions d’hygiène buccale pour la clientèle avec TNC

A

Privilégier de faire les soins dans un milieu connu et familier comme la salle de bain (items à proximité)
Il peut être pertinent de remettre au client une débarbouillette ou balle molle qu’il pourra presser durant le soin (diversion)
Adapter l’environnement (lumière, musique douce, calme)
Si plus d’une personne donne les soins, favoriser qu’une personne parle durant le soin buccal.
Deux brosses à dent peuvent être utiliser en même temps pour raccourcir le temps des soins.

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75
Q

Qu’est-ce qui est cruciale lors d’interventions en gériatrie

A

Une communication claire et précise avec le personnel soignant

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76
Q

Quel est le rôle de l’ergo en alimentation en gériatrie

A

L’ergothérapeute détient un rôle d’expert et se doit d’éduquer les équipes de soins /proches aidants sur les troubles de déglutition et les difficultés d’alimentation vu les préjudices associés.

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77
Q

Impact des atteintes neurologique niveau Cortical

A

moteur:
intention
initiation
la programmation
exécution

sensoriel:
reconnaissance
conscience
réglage moteur

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78
Q

Impact des atteintes neurologique niveau sous cortical (ganglion de la base)

A

moteur:
initiation
raffinement
inhibition

sensoriel:
Conscience
Réglage moteur
Conduit sensoriel
Réflexes

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79
Q

Impact des atteintes neurologique niveau tronc cérébral

A

Moteur
Boîte de jonction:
- motoneurone supérieur/motoneurone inférieur
- “Centres” moteurs/sensoriels
- avaler
- respiration
- cœur

sensoriel:
- réflexes
- conduit sensoriel

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80
Q

Impact des atteintes neurologique niveau cervelet

A

Moteur:
raffinement
inhibition

sensoriel:
raffinement

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81
Q

Impact des atteintes neurologique niveau nerfs périphérique

A

Moteur:
neurone moteur inférieur
conduire le mouvement

sensoriel:
conduit sensoriel

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82
Q

Impact des atteintes neurologique niveau muscles et récepteurs sensoriel

A

moteur:
Effect du mouvement

sensoriel:
réception des sensations

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83
Q

Quels sont les fonction du tronc cérébral

A

déglutition et respiration

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84
Q

Fonction du motoneurone supérieur

A

Il est le boss, il décide

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85
Q

Fonction du motoneurone inférieur

A

il fait l’action dicté par le supérieur

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86
Q

Un AVC du tronc cérébral mène à haut risque de quoi ?

A

Dysphagie

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87
Q

Prévalence de dysphagie chez l’AVC aigu

A

29-80%
o Varie selon le site

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88
Q

Quel est le % d’amélioration de dysphagie post AVC

A

Amélioration rapide chez 50-90 % des cas
o 11-50 % présenteront une persistance de dysphagie après 6 mois

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89
Q

quel est le % de gens présentant de l’aspiration post AVC?

A

50 % présentent de l’aspiration
o 2-66 %présenteront aspiration silencieuse

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90
Q

La dysphagie augmente le risque de quel maladie ?

A

Dysphagie ↑ le risque de développer une pneumonie d’aspiration

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91
Q

quel est la première cause de décès poste AVC ?

A

35% développent une pneumonie d’aspiration(augmentation toux difficulté respiratoire donc diminution oxygénation donc augmentation atteinte nerveuse

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92
Q

Quels sont les type d’AVC

A

Hémisphérique 39-40 % Mixte: 41-55 %
Tronc cérébral: 40-80 %

Autres:
o Atteinte cérébelleuse (Crary, 2016)(trouble équilibre, ataxie, difficulté de coordination ) :
 Structure à proximité du tronc cérébral **
 Rôle peu compris dans la déglutition
 Signes cliniques;
* Ataxie, tremblement d’intention, hypotonie

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93
Q

Quelles sont les atteintes pariétale post AVC ?

A

oHéminégligence
oNe perçoit pas la nourriture dans la partie de sa bouche, trouble perceptuel
oPas besoin de déglutir, je ne sens rien

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94
Q

Qu’est- ce qui augmente la sévérité de la dysphagie (en AVC)

A

AVC bilatéraux

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95
Q

Dans quel hémisphère cérébraux les fonctions motrices de la déglutition sont-elles représentées ?

A

2 hémisphères cérébraux.

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96
Q

Si atteinte à l’hémisphère dominant, qu’est-ce qui est disponible pour faciliter la récupération?

A

un « backup » est disponible pour faciliter la récupération

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97
Q

Qu’est-ce qui apparait avec le temps post-AVC

A

Une forme de « plasticité corticale »

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98
Q

Qu’est-ce qui caractérise l’AVC hémisphérique?

A

Atteinte du contrôle moteur
Incoordination des mouvements oraux
Difficulté à initier déglutition salivaire (« dry swallow »)
Retard de l’amorce phase pharyngée
↓ constriction pharyngée
↑ temps de transit pharyngé
Aspiration (videofluoroscopie) (plus le temps de la phase pharyngé augmente, plus l’asipration augmente. Après 5 sec ca augmente beaucoup les risques.)
Dysfonction segment pharyngoesophagien
Troubles cognitifs

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99
Q

Qu’est-ce qui caractéristique l’AVC du tronc cérébral

A

Généralement, symptômes pires que l’AVC hémisphérique
Déficits pharyngés
oRetard/absence de la réponse pharyngée
o↓ mouvement laryngé (=réduction ouverture et relaxation SOS)
↓ des phénomènes de protection des voies respiratoires
o↓ contraction oro-pharyngée
oIncoordination généralisée (incluant de la respiration)

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100
Q

AVC- Interventions
« Traditionnelles »
post-AVC selon l’approche de réadaptation

A

Exercices oro-pharyngés
Stimulation sensori-motrice
Stimulation tactile-thermale
Techniques de déglutition

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101
Q

AVC- Interventions
« Traditionnelles »
post-AVC selon l’Approche compensatoire

A

Positionnement/Posture compensatoire
Techniques de déglutition
Modification des caractéristiques des aliments
Modification de la façon de s’alimenter (assistance, consignes, aides techniques, etc.)
Enseignement +++

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102
Q

Qu’est-ce qu’on priorise avant toute chose lors d’intervention en AVC

A

le contrôle postural avant toute chose

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103
Q

Qu’est ce que la Stimulation électrique Neuromusculaire (NMES)

A

Terme général pour englober toutes les techniques utilisant des stimulations électriques
Nécessite des connaissances avancées en neurophysiologie et neuroanatomie
Fait le plus souvent par les physiatres: 3/1h/semaine pour 10 sessions.

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104
Q

Sur quoi se base le choix des interventions en AVC

A

être basé sur l’évaluation complète en ergothérapie et l’essai des interventions pendant VFS.

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105
Q

Nommer des exemples d’intervention- AVC

A

Stimulation tactile-thermique: 4-5, 10- 15min/jour
Objectif prévu: Faciliter la phase pharyngée
Résultat obtenu: Effet immédiat mais temporaire
*Donc bénéfique avant l’alimentation

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106
Q

Prévalence de dysphagie poste TCC

A

varie de 26 % à 70 %.

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107
Q

Ce qui augmente le risque d’aspiration post TCC

A

Selon la sévérité du TCC *
Intubation et sa durée
Trachéotomie
Alimentation via TNG > gastrostomie

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108
Q

Après combien de temps il y a une amélioration post TCC

A

La majorité présente une amélioration dans les 3 premiers mois

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109
Q

Quels sont les problèmes les plus souvent notés post-TCC

A

Transit de la phase orale prolongé (87,5 %)
Réflexe de déglutition retardé (87,5 %)
Diminution du contrôle oral du bolus alimentaire (79%)
Diminution de la rétraction linguale (61 %)
Écoulement passif dans les vallécules et sinus pyriformes (62,5%)
Paralysie unilatéral pharynx (24%)
** Les troubles cognitifs ont souvent un impact sur les difficultés de déglutition chez cette clientèle.**

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110
Q

Principe d’intervention essentiels post TCC

A

Favoriser l’alimentation autonome
Hygiène orale, soins bucco-dentaires optimaux

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111
Q

Interventions post-TCC selon l’approche de réadaptation

A

ex: exercices oro-pharyngées, sensori-moteurs, adduction cordes vocales, stimulation tactilethermique, Shaker, etc.)

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112
Q

Interventions post-TCC selon l’Approche compensatoire

A

Positionnement
Techniques de déglutition:
Modification des caractéristiques des aliments
Modification de la façon de s’alimenter: ex:
- Petites gorgées de liquide à la fois
- Déposer la cuillère sur la table avant chaque bouché
- Aide technique: ex: RijeCup (contrôle qté volume)

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113
Q

Quel protocole peut être envisager (TCC)

A

le “Frazier water protocol”

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114
Q

Taux de dysphagie Sclérose en plaques

A

Dysphagie: prévalence: varie selon le stade
Touche environ 50 % des patients

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115
Q

Atteinte alimentation SEP

A

Atteint tardivement la déglutition par problèmes de contrôle musculaire, fatigabilité, rigidité, akinésie.
Diminution de l’autonomie à l’alimentation
Reflexe de toux diminuer

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116
Q

Quels sont les problèmes de déglutition- SEP

A
  • Xérostomie
  • ralentissement, diminution de la coordination et du contrôle du bolus en bouche
  • Retard amorce de a déglutition
  • diminution du mouvement laryngé
    -diminution MVT base de la langue (rétraction)
  • diminution de la contraction pharyngée
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117
Q

Intervention alimentation SEP

A

o Souvent 2 composantes au PI Exercices pour maintien/amélioration
Stratégies compensatoires : Positionnement
Stimuler la sensibilité orale avant la déglutition pour favoriser une déglutition plus efficace
Techniques de déglutition
Enseignement au client/proche (« conscience »)
Modification de la tâche, de l’environnement

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118
Q

Quels sont les facteurs à considérer pour le choix des stratégies en SEP

A

: FATIGUE et COGNITION

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119
Q

Qu’est ce que les Syndromes parkinsoniens atypiques

A

Paralysie du regard vertical qui peut rendre l’alimentation difficile
Rigidité axiale et instabilité posturale
Dysarthrie
Dysphagie: Phase pharyngée comparable au Parkinson.

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120
Q

Signes de dysphagie Syndromes parkinsoniens atypiques

A

Résidus valléculaires*&raquo_space; sinus piriformes
↓ élévation laryngée*
↓ rythme déglutition spontanée
Pénétration et aspiration

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121
Q

Syndromes parkinsoniens atypiques - principale cause de décès

A

Pneumonie d’aspiration

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122
Q

Qu’est-ce que la Paralysie supranucléaire progressive et les symptômes

A

õ Changement de la personnalité et de la cognition:
o Symptômes lobe frontal:
- Persévération
- Difficultés à résoudre des problèmes
- ↓ abstraction et autocritique
Apathie (90% des cas)
Dépression, anxiété
Problèmes physiques, cognitifs et affectifs: impacts sur la capacité à s’alimenter.

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123
Q

Quelles sont les interventions en dysphagie - Paralysie supranucléaire progressive

A

Peu d’évidence
Pistes:
Optimiser l’hygiène buccale
Ajustement du positionnement et hauteur de table selon rigidité axiale et paralysie du regard
Favoriser flexion tête à l’alimentation
Favoriser une texture plus tendre, molle, humide
Ajuster quantité bouchée/gorgée
Assurer que la nourriture est avalée avant de prendre une seconde bouchée
Déglutition forcée
Déposer l’ustensile avant de prendre une seconde bouchée (idem pour gorgée)
Utiliser des aides techniques pour ↑ autonomie et sécurité

124
Q

Quels sont les symptômes- Sclérose latérale amyotrophique

A

Faiblesse musculaire globale ET FATIGUE

Dysphagie toujours présente, mais début variable selon la forme
- Par dégénérescence des nerfs crâniens IX, X et XII

Forme bulbaire débute par dysarthrie et dysphagie

Atteintes respiratoires
Changements cognitifs

La plupart présentent des difficultés à maintenir une hygiène orale satisfaisante

125
Q

Signes cliniques de dysphagie phase orale- SLA

A

difficulté à manipuler le bolus à cause de la diminution des mouvements linguaux
Difficulté avec la contention postérieur du bolus qui cause écoulement passif et indique le début de dysphagie plus sévère
insuffisance vélo-palatine –> reflux et/ou écoulement nasal

126
Q

Signes cliniques de dysphagie phase pharyngée- SLA

A

diminution de élévation laryngée et fermeture voies respiratoire
faiblesse contraction pharynx avec stases
Transit pharyngé plus long
Dysfonction du SOS

aspiration avant/pendant/après déglutition

127
Q

Signes de dysphagie - SLA

A

Écoulement nasal
Toux occasionnel en buvant
Toux occasionnel avec salive
Dérhumage fréquent
Voix mouillée
Sensation de nourriture « prise » dans la gorge
Dysphonie ou dysarthrie
Capacité respiratoire/fatigabilité/endurance diminuent en parallèle
Tendance à sous-estimer et peu signaler
Indicateur: Perte de poids

128
Q

Stratégies les plus recommandées en SLA étaient

A

Ajustement des consistances et textures
Ajustement sensoriel : volume du bolus, Température, goût

129
Q

Stratégies d’intervention compensatoires- SLA

A

Flexion de la tête
Déglutition forcée
Déglutitions multiples
Porter attention sur chaque déglutition
Prendre de petites bouchées
Éviter de parler pendant l’alimentation
Alterner liquide-solide

130
Q

Myasthénie Grave % de dysphagie

A

15-40%

131
Q

La présence de dysphagie et de dysarthrie dans la MG est une conséquence de?

A

de la faiblesse des muscles striés de la langue, des lèvres, de la mandibule, du voile du palais et du pharynx.

132
Q

Qu’est-ce qui cause la diminution de l’habileté à déglutir- MG

A

Fatigabilité musculaire augmente au cours du repas et la journée

133
Q

Symptômes de dysphagie phase orale- MG

A

Difficulté à former le bolus avec la langue.
Mouvements de langue limités
Surmastication
Pression intra-orale réduite, accumulation de nourriture dans les sulci latéraux
Transport du bolus lent
Déglutition fractionnée
Résidus à la base de la langue et du palais mou

134
Q

Symptômes de dysphagie phase pharyngée- MG

A

Réflexe de déglutition retardé
Fermeture incomplète du larynx
Motilité de l’épiglotte réduite

135
Q

Symptômes de dysphagie phase oesophagienne - MG

A

Altération de la motilité des segments oesophagiens composés de muscles lisses.

136
Q

Interventions en dysphagie lors de Myasthénie Grave

A

Peu documenté
Enseignement de techniques posturales et compensatoires
Stratégies de gestion de l’énergie
Fréquence des repas
Ajustement des consistances et textures

137
Q

Dystrophie musculaire de Duchenne- Fatigue de la musculature respiratoire, cardiaque et oropharyngée peut provoquer:

A

Difficulté à mastiquer et fragmentation du bolus
Davantage de difficultés à la phases pharyngée
Autant avec les solides que les liquides

138
Q

Dystrophie musculaire de Duchenne- Conséquences:

A

Temps de repas prolongé
Autonomie ↓ au repas
Stases pharyngées
Pénétration-aspiration (épisodes de toux ou expectorations souvent notés durant le repas)

139
Q

DM Steinert; Atteinte

A

Muscles de la mastication
SOS n’ouvre pas adéquatement
Résidus aux sinus pyriformes débordent dans les voies respiratoires
Tête et cou surtout

140
Q

Dystrophie oculo-pharyngée- Atteinte

A

Dysfonction du muscle crico-pharyngé;
- Le SOS n’ouvre pas complètement
Suivi progressivement d’une faiblesse musculaire débutant par les ceintures

141
Q

interventions- Dystrophie oculo-pharyngée

A

Intervention axée sur:
oouverture du crico par enseignement d‘exercices pour maintenir la fonction
oajustement des consistances et textures
ochx (myotomie du crico)

142
Q

Qu’est ce qui est importants de considéré- maladie d’origine neurologique

A

Toujours considérer la qualité de vie et les attentes de notre client et son entourage

L’impact des atteintes neurologiques sur la déglutition et les habiletés fonctionnelles à l’alimentation

143
Q

Prévalence des troubles reliés à l’alimentation et à la dysphagie en PED sont ?

A

10-25

144
Q

% de dysphagie chez les enfants prématurés

A

40-70 %

145
Q

% de dysphagie chez les enfants présentant un trouble de développement ou une déficience motrice cérébrale

A

70-80 %

146
Q

Pourquoi le nouveau-né peut boire en décubitus dorsal ?

A

Structure très près l’une de l’autre (épiglotte et palais mou)
Larynx plus haut donc protection,
jusqu’à 4 mois

147
Q

Différences anatomiques chez l’enfant

A

Présence de tissus adipeux sur les joues et la langue (langue peu mobile)
- optimise le contact pour la compression et la succion
- stabilise l’articulation temporo-mandibulaire (juste un plan de mouvement de la machoire)
Mâchoire inférieure petite et rétractée
Respiration nasale (d’avantage)

148
Q

La déglutition chez le jeune enfant évoluera en fonction des changements anatomiques, lesquels?

A

La cavité orale devient plus grande
Apparition oropharynx
Musculature augmente
Mâchoire avance
Langue diminue
Plus de mobilité
Nouveau patron moteur

149
Q

À quelle âge se produit les changement anatomique chez l’enfant ?

A

changement 4 mois

150
Q

DÉVELOPPEMENT ORAL-MOTEUR- quand se produit l’apparition des réflexes oraux et de déglutition

A

Réflexe oraux dès 2 mois de gestation
Le réflexe de déglutition est déjà présent et régule la quantité de liquide amniotique

151
Q

L’enfant né à terme peut prendre des liquides de façon sécuritaire en raison :

A

des réflexes oraux :
- fouissement (trouver la nourriture)
- transverse de la langue
- points cardinaux (ouvre la bouche par stimulation)
- vomissement / toux (pour protégé les voix respiratoire, 1e quart antérieur de la langue)
- déglutition
- succion ( 2 à 5 mois) prise réflexe de liquide (succion non nutritive–> suce pour calmé le bb et succion nutritive–> pour manger)

de la coordination de la succion, déglutition, respiration (SSB)

152
Q

Texture
- DÉVELOPPEMENT 0-3 MOIS

A

texture: liquide

153
Q

DÉVELOPPEMENT 0-3 MOIS- Caractéristiques

A

Réflexes oraux présents: succion/points cardinaux/fouissement

Pression négative (succion)(plus le sein) (lèvre autour de la source) et positive (compression) (comprimé l’embout du biberon)

Mouvements oraux symétriques

Nourri en position inclinée
* protection anatomique des voies respiratoires

Ouvre la bouche à la vue du sein ou du biberon (1 mois)

154
Q
  • le développement oral-moteur est directement corrélé avec quoi (0-3 mois)
A

au développement moteur global du corps

155
Q

texture- DÉVELOPPEMENT 4-6 MOIS

A

Texture: purée lisse

156
Q

DÉVELOPPEMENT 4-6 MOIS- caractéristiques

A

(la succion disparaît, ce n’est plus automatique)
Intégration des réflexes oraux primitifs
Alimentation devient plus volontaire et moins automatique (patron de succion plus mature)
Mouvements oraux symétriques
Changements anatomiques
langue mobile
exploration orale (très importante, normalise les sensations pour la purée)
Porte ses mains à sa bouche et sur le biberon/sein
Est nourri en position davantage verticalisée

157
Q

Qu’est-ce que le SUCKLING

A

Patron de mouvement transitoire (0-5 mois)

Le suckling consiste :
mouvement lingual rythmique

extension-rétraction dans un plan horizontal

mouvement indissocié d’ouverture-fermeture prononcé de la mandibule

La langue peut être en protrusion légère sur le bord des lèvres

Perte de liquide aux commissures des lèvres

Ratio 1 succion : 1déglutition

158
Q

Qu’est-ce que le SUCKING

A

Le sucking consiste:
- mouvement lingual rythmique
- élévation – abaissement dans le plan vertical
- associé à des mouvements de la mandibule de plus faible amplitude

Langue demeure dans la bouche

Lèvres plus actives: pression négative à l’intérieur de la bouche

Succion très efficace

À 4 mois, 20 succions avant de faire une pause (20:1)

159
Q

Développement 5 mois- Caractéristique

A

apparition du réflexe phasique de morsure

rythme régulier d’ouverture et de fermeture de la bouche, mouvement automatique

la langue bouge de haut en bas

160
Q

DÉVELOPPEMENT 6-8 MOIS- Texture

A

Texture: purée lisse et texturée, solide mou

161
Q

DÉVELOPPEMENT 6-8 MOIS- Caractéristique

A

Ouvre la bouche à la vue de la cuillère
Présence de mâchonnement
* mouvement haut-bas de la mâchoire et de la langue simultanément

Émergence de mouvements latéraux de la langue
Contrôle moteur augmenter des structures orales
* apprend à vider le contenu de la cuillère

Introduction du gobelet (paille, à bec)
Mange assis dans une chaise haute
Apparition des premières dents

162
Q

DÉVELOPPEMENT 12 MOIS- Textures

A

Textures : nourriture de table coupée grossièrement, viande tendre, mixte

163
Q

DÉVELOPPEMENT 12 MOIS- Caractéristiques

A

Perfectionnement des habiletés de mastication:
o Émergence des mouvements rotatoires de la mâchoire
o Latéralisation de la langue : transfert plus contrôlé à partir du centre de bouche

Les lèvres sont actives lors mastication (bouche mieux fermé)

Peut détacher un morceau de l’aliment avec ses dents avant

Boit au gobelet avec un mouvement de sucking (retrait biberon)

Mandibule pas encore assez stable pour le verre, beaucoup de perte de liquide

164
Q

DÉVELOPPEMENT 18 MOIS- Textures

A

Textures : solides plus complexes, fruits crus

165
Q

DÉVELOPPEMENT 18 MOIS - Caractéristiques

A

Est davantage efficace et rapide lors de la préparation : bouche fermée

Force de mastication plus grande avec mouvements rotatoires

Peut manger sur un siège d’appoint

La mâchoire est stable sans perte de liquide (verre)

166
Q

DÉVELOPPEMENT 24 MOIS ET + - Textures

A

Textures : solide plus difficile à mastiquer, nourriture de table * solides durs

167
Q

DÉVELOPPEMENT 24 MOIS ET + - Caractéristiques

A

Lèvres fermées lors de la mastication et déglutition

Mouvements rotatoires de la mâchoire plus efficaces avec des morceaux plus durs et plus gros

Transfert possible lors de la mastication

Présente un patron mature pour boire

Développement de la mastication jusqu’à 8 ans
Pas avant 4 ans les solides durs

168
Q

Qu’est ce qui influence le contrôle salivaire

A

Type d’activité, le contrôle et le développement oral-moteur

169
Q

DÉVELOPPEMENT DU CONTRÔLE SALIVAIRE
1-3 mois
6 mois
9 mois
15 mois et +
24 mois

A

Production réduite avant 3 mois

1-3 mois : selon la position

6 mois : selon position, activité et apparition dentition

9 mois : salivation lors de nouveaux apprentissages et la dentition

15 mois et + : salivation lors nouveaux apprentissages

24 mois : contrôle salivaire acquis

170
Q

développement de l’autonomie- Liquide

A

4 mois : tient le biberon à 2 mains

5-6 mois:tiens le biberon à une main
introduction du gobelet

12 mois: bois au vert avec perte de liquide

24 mois Boit au verre tenue à une main

171
Q

Développement de l’autonomie- Solide

A

5-7 mois est alimenté à la cuillère (céréales)

6-9 mois tiens la cuillère et la cogne sur la table
porte des aliments à sa bouche (Ex. biscuit farley)

9-13 mois apporte les aliments en morceaux à sa bouche

12-14 mois porte la cuillère remplie à sa bouche

15-18 mois remplit la cuillère et la porte à sa bouche (dégâts)

24 mois oriente la cuillère à sa bouche

24-36 mois utilise la fourchette

172
Q

Vrai ou faux : Manger est la priorité du corps humain

A

FAUX C’EST RESPIRER

173
Q

Vrai ou faux : Ce n’est pas approprié de toucher et de jouer avec la nourriture

A

FAUX, L’EXPLORATION EST TRÈS IMPORTANTE

174
Q

Vrai ou faux: Si un enfant a assez faim, il va manger. Il ne se laissera pas mourir de faim

A

Faux

175
Q

Vrai ou faux: Les enfants ont besoin de manger 3 fois par jour

A

FAUX 6 FOIS ENVIRON (COLLATION)

176
Q

vrai ou faux: Certains aliments doivent seulement être mangés à certains moments de la journée

A

faux

177
Q

Vrai ou faux: SI un enfant ne mange pas, il a SOIT un problème de comportement ou une cause médicale

A

Faux

178
Q

Que provoque le stress à table ?

A

SUPPRESSION APPÉTIT CHEZ L’ENFANT

179
Q

Quelles sont les 4 réactions possibles: fight, flight, freeze, PLEASE

A

fight, flight, freeze, PLEASE

180
Q

Qu’est-ce qu’entrave l’anxiété en ped

A

La motivation intrinsèque
Les signaux de faim
le sentiment de sécurité

181
Q

QUELS SONT LES OBSTACLES À L’ALIMENTATION

A

Temps trop long
Macaronis froid
Trop grande pression
Briser la confiance de l’enfant avec des bisous

182
Q

QUELS SONT LES facilitateurs À L’ALIMENTATION

A

Accepter qui crache
Jamais obliger l’enfant à manger
Sensibilité au signe de refus (respect du signe de refus)

183
Q

Quels sont les principes de bases en alimentation pédiatrique

A

L’alimentation est une relation et se bâtit à partir d’expériences positives, adaptées au développement de l’enfant.

Des mangeurs heureux et autonomes ont confiance en leurs compétences alimentaires et sont motivés pour manger suffisamment.

Les difficultés d’alimentation nécessitent une approche holistique considérant les facteurs liés à l’enfant et à l’environnement (parents, influences socio-économiques + culturelles).

184
Q

Qu’est ce qui est central en alimentation Ped ?

A

SOUTENIR LA RELATION PARENT-ENFANT
S’assurer que les parents vivent des succès

185
Q

En quoi consiste la collaboration avec les parents ?

A

Soutenir les parents dans l’identification de leurs priorités + besoins.
Être à l’écoute et reconnaître leurs inquiétudes
Guider les parents vers des options réalistes, visant le succès.
Se rappeler que le parent fait toujours de son mieux, qu’il n’est pas à blâmer pour les défis d’alimentation

Accompagner les parents pour:

Développer des moments agréables lors de périodes des repas

Favoriser une participation active de leur enfant

Favoriser chez leur enfant le développement d’une confiance, d’une motivation intrinsèque et d’habiletés suffisantes pour s’alimenter suffisamment pour grandir et être en santé.

186
Q

CONDITIONS POUR QU’UN ENFANT S’ENGAGE DANS L’ALIMENTATION

A

Se sentir bien (soutenir des relations positives et harmonieuses puisque des changements positifs et durables n’auront lieu que si l’enfant ressent un sentiment de bien-être et de sécurité)

motivation intrinsèque et appétit (favoriser des changements durables par le soutien de la motivation intrinsèque et des pulsions internes notamment la faim, la recherche du plaisir et de nouvelles expériences ainsi que la curiosité)

Sentiment de compétence (l’environnement alimentaire doit être optimisé avant d’introduire graduellement des interventions visant à développer les compétences et ce en tenant compte de l’impact sur l’autonomie et le niveau de confort avec la nourriture)

187
Q

Qu’est-ce qu’implique SOUTENIR LA RELATION

A

Aider les parents à identifier et à remplacer les pratiques alimentaires inadaptées par des pratiques adaptée
- Modéliser des expériences alimentaires positives et encourager des interactions positives et chaleureuses
- Mettre en place une structure et un environnement appropriés pour manger
- Encourager les repas en commun et réduire les obstacles aux repas en famille
- Offrir des occasions d’exposer les enfants à une variété d’aliments (même s’ils ne sont pas encore prêts à les manger) parallèlement aux aliments acceptés

Éviter les interventions ciblant des objectifs alimentaires à court terme qui impliqueraient de sacrifier la relation

188
Q

Qu’est-ce qu’implique SOUTENIR L’AUTONOMIE

A

Accompagner les parents pour:
Être attentif à la communication verbale/non verbale et à observer les signes de refus de leur enfant.

Éviter d’obliger l’enfant à s’engager dans une tâche alimentaire ce qui mine l’autonomie

Éviter les conséquences négatives si un enfant décide de ne pas manger ou d’interagir avec un aliment

Fournir un soutien adapté aux capacités et au développement de l’enfant pour encourager l’autonomie et favoriser des interactions positives et confortables avec la nourriture

Respecter l’intégrité corporelle de l’enfant (mon corps, mon espace) et défendre le droit de l’enfant de dire « non ».

189
Q

Qu’est-ce qu’implique SOUTENIR LA MOTIVATION INTRINSÈQUE

A

Accompagner les parents pour réduire les obstacles à l’alimentation de l’enfant et développer une relation positive avec la nourriture, plutôt que de se demander “comment faire pour que l’enfant mange”.
Par exemple:
- Favoriser une alimentation dirigée par l’enfant en considérant ses motivations et ses objectifs
- Créer des expériences alimentaires positives afin que les parents et les enfants puissent venir à table aussi calmement et détendus que possible.
- Stimuler l’appétit par une alimentation structurée, en favorisant les sensations de faim et de satiété.
- Fournir des informations sur le développement et les attentes appropriées (ex.: la taille des portions, horaire, durée des repas)
- Débuter à partir des stratégies des parents qui soutiennent la motivation de l’enfant même si elles ne sont pas toujours adaptées

Éviter les stratégies qui s’appuient sur la motivation extrinsèque qui empêche l’enfant d’écouter son corps et limiter les changements durables

190
Q

Qu’est-ce qu’implique SOUTENIR LA COMPÉTENCE

A

Permettre à l’enfant d’acquérir des compétences en fonction de son niveau de confort et d’intérêt en utilisant les occasions naturelles de vivre des expériences positives avec la nourriture (ex.: repas partagés, participation à la préparation des aliments)

Aider l’enfant à développer ses compétences et sa confiance à son propre rythme.

Viser une progression avec des petits pas. Faciliter les changements dans la “ zone de développement proximal “ de l’enfant en veillant à ce que les attentes soient à la fois suffisamment stimulantes et réalisables.

Maintenir les repas comme des “ espaces sécuritaires “ où les stratégies visant à développer des compétences sont guidées par le confort et le plaisir de l’enfant.

191
Q

Importance de développer des compétences à long terme Exemples:

A

Être capable de dire «non merci»
Pouvoir demeurer à table devant des aliments non aimés
Pouvoir prendre des vitamines
Recracher dans une serviette
Smoothies!!!!

192
Q

Exemple de la technique des petits pas

A

micro-objectif
starting point
un changement à la fois
rythme de l’enfant
conditions gagnantes
en accord avec le développement

193
Q

L’alimentation est une activité reflexe jusqu’a quelle age ?

A

environ 4 mois

194
Q

Suckling ÂGE ?
- nutritif
- non nutritif

A

Nouveau-né

195
Q

Sucking ÂGE

A

4 mois

196
Q

Mâchonnement ÂGE

A

5-9 mois

197
Q

Mastication ÂGE

A

9-12 mois

198
Q

Alimentation Mature ÂGE

A

4 ans

199
Q

Nourri dans les bras ÂGE

A

0-4 mois

200
Q

Nourri dans un siège avec inclinaison du dossier ÂGE

A

4-6 mois

201
Q

Peut manger dans une chaise haute ou siège d’appoint à 90° avec soutien ÂGE

A

7-8 mois

202
Q

Peut s’asseoir à 90°, soutient minimal ÂGE

A

9-12 mois

203
Q

Peut s’asseoir à la table avec un siège d’appoint ÂGE

A

12-24 mois

204
Q

Qu’est-ce que PMTS (pédiatric medical tramatic stress

A

«un ensemble de réponses psychologiques et physiologiques de la part de l’enfant et sa famille, face à la douleur, les maladies, les procédures médicales et les expériences de traitement invasives ou effrayantes »

205
Q

Trauma peut causer une pression et des changements neurobiologiques/physiologiques à long terme chez l’enfant en lien avec:

A

des expériences médicales passées
des expériences affectives passées
pendant une intervention avec un parent/professionnel

206
Q

Réponses possibles par l’enfant PMTS

A

Revivre l’évènement traumatique;
Évitement (aversion)
Hypervigilance.

207
Q

Enfant à risque de difficultés alimentaire

A

condition médicale complexe (enfant prématuré)

problématique développementale
(déficience motrice cérébrale )

trouble neurologique ( traumatisme crânien )

208
Q

Classification Prématurité- Semaine de gestation

A

< 37 semaines (< 2500 g)

209
Q

Classification Grande prématurité- Semaine de gestation

A

entre 28-29 et 32 semaines (< 1500 g)

210
Q

Classification Très grande prématurité Semaine de gestation

A

< 28 semaines (< 1000g)

211
Q

Durant la gestation, à quelle âge le reflexe de déglutition apparait

A

Réflexe de déglutition apparaît à 10-14 semaine, reflexe transverse dans la langue

212
Q

Enfant prématurés- Comorbidités possibles

A

Problématique respiratoire
Problématique cardiaque
Paralysie cérébrale (DMC)
Problèmes gastro-intestinaux
Troubles oculaires
Troubles auditifs
Troubles moteurs
Troubles d’apprentissage

213
Q

Nouveau-né- Difficulté avec SSB (sucer avaler respirer) -CAUSE

A

pauvre succion
difficulté respiratoire
difficulté à maintenir le rythme

Dysfonction motrice et sensorielle
Instabilité physiologique
Fatigue
Difficulté sensorielle (surcharge)
Immaturité système digestif (RGO)

214
Q

Quels sont les préalables à
Alimentation orale- ENFANTS PRÉMATURÉS

A

Préalables:
âge gestationnel min de 32 semaines, idéal à 34 semaines
coordination SSB (niveau de saturation oxygène)
condition médicale stable
bon niveau d’éveil
succion non nutritive présente

215
Q

Cause de difficultés d’alimentation à la petite enfance

A

Retard dans le développement des habiletés orales motrices

Plus grandes difficultés d’alimentation

Aversion orale – refus – hypersensibilité orale

Difficulté lors des transitions textures

216
Q

QUEL EST LE BUT DE L’ÉVALUATION en alimentation Pédiatrique

A

Connaître l’interaction entre l’enfant, l’alimentation et l’environnement

Identifier les facteurs favorables et les obstacles à l’alimentation chez l’enfant

Nécessite une vision holistique

Déterminer si l’enfant/parent est prêt au suivi

Identifier les modalités d’intervention pertinentes

217
Q

Modalités et paramètres d’évaluation PED

A
  • lecture du dossier
  • entrevue initiale avec les parents
  • observation d’un repas
  • Essais alimentaires
218
Q

Entrevue P/O
Élément de la santé

A

Histoire médicale
Profil de santé actuel : stabilité physiologique (respiration – digestion - nutrition)
Médication – allergies/intolérances

219
Q

Entrevue P/O
Histoire de l’alimentation

A

introduction des liquides/solides

recours à l’alimentation non orale

expériences négatives/désagréables

interventions antérieures en alimentation (exploration orale très très importante )

220
Q

Entrevue O
Alimentation actuelle

A
  • Horaire/journée type
  • Durée des repas
  • Contexte du repas: où? avec qui?
  • Répertoire alimentaire (PAPOR)
  • Journal alimentaire sur 3 jours
  • Communication entre l’enfant et le parent

Culture de la famille et impacts

221
Q

Autre informations importantes à aller chercher lors de l’évaluation

A

Sommeil
Aspects sensoriels: aliments/AVQ

222
Q

Observation au repas: Quoi observer au niveau de la personne?

A

õ Motricité globale
õ Motricité fine
õ Oral moteur
õ Comportement
o Symétrie et contrôle postural
o Réflexes et tonus

223
Q

Observation au repas: Quoi observer au niveau de l’environnement?

A

õ Mobilier
õ Outils utilisés

224
Q

Observation- Si aide offerte, qu’est-ce qu’on observe ?

A

façon d’offrir les aliments
positionnement de l’aidant
interaction/communication
õstratégies utilisées

225
Q

Observation au niveau des structures orales, joues, dentition, palais dur et mou, langue, lèvres

A

õ symétrie
õ grosseur
õ apparence

226
Q

Observation au niveau des mouvements

A

õ amplitude
õ coordination
õ force

227
Q

Observation au niveau du mécanisme de déglutition

A

õ phase d’anticipation
õ phase préparatoire: préparation du bolus (rythme?)
õ phase deglutition

228
Q

Autres observations pendant la prise des aliments:

A

õ éveil
õ imitation
õ communication
õ comportement:
 intérêt – ouverture
 inconfort

229
Q

Observation des aliments

A

Textures/consistances des aliments selon IDDSI pédiatrie

Grosseur et forme des morceaux selon:
õ l’âge de l’enfant
õ ses habiletés orales

230
Q

Quels sont les outils d’évaluation en ped?

A

õ Évaluation pédiatrique de dysphagie de Marie-Josée Tessier
õProtocole de dysphagie de l’Université Laval
õBehavioral Pediatrics Feeding Assessment Scale (BPFAS)
õÉvaluation diagnostique dysphagie

231
Q

PRINCIPES GÉNÉRAUX d’intervention en ped

A

Activité répétitive:
õplusieurs fois dans une journée
õenvironnements variés

Implication de la famille
Respect du fonctionnement/valeurs de la famille
Causes multiples: approche holistique

micro-objectif = succès = espoir!

232
Q

Début de prise en charge: confort et stabilité
Concertation avec équipe médicale:

A

gastroentérologue
Orl
dentiste
pédiatre

233
Q

En quoi consiste le COACHING PARENTAL

A

Mealtime peace
- Quels sont les signes que l’enfant envoie pour dire qu’il est prêt à manger?
- positive tilt
- window of tolerance
- vidéo

Est-ce que le parent s’ajuste aux signes de l’enfant?
Rôles et responsabilités du parent/enfant

234
Q

Objectifs d’intervention en pédiatrie

A

Favoriser une alimentation sécuritaire

Favoriser une prise des aliments confortables et adaptés aux habiletés de l’enfant

Améliorer l’autonomie pour la prise des repas

235
Q

Principe de positionnement à l’alimentation pediatrie en fonction du schème biomécanique

A

stabilité du tronc - support proximal
alignement tronc-tête
support aux pieds Confort en position assise

236
Q

Aliments à risque d’étouffement

A

Aliments secs
Texture mixte
Aliment a risque d’étouffement (de la grosseur de la trachée)
Aliments collants
Aliments durs
Aliments fibreux
Aliment avec pelure

237
Q

Moyen pour favoriser l’autonomie des enfants

A

Positionnement (très très important)
Améliorer la fonction de membres supérieurs : guidance, orthèse, apprentissage moteur
Aides techniques
Stratégies – enseignement
Modifier la présentation des aliments

238
Q

DIVERSIFICATION ALIMENTAIRE MENÉE PAR L’ENFANT – DME avantages

A

Auto-régulation (satiété)
Catégories aliments (fruits-légumes)
Développement motricité fine (autonomie)
Diminution pression par les parents

239
Q

DIVERSIFICATION ALIMENTAIRE MENÉE PAR L’ENFANT – DME inconvénients

A

risque plus élevé d’étouffement
impacts sur les apports

240
Q

Moyen lorsqu’un aide humaine est requise

A

présentation de la cuillère
positionnement de l’aidant
rythme entre les bouchées
grosseur des bouchées

241
Q

LE GAVAGE : QUAND (PED)

A

Apports per os insuffisants
Problèmes pulmonaires chroniques
Déglutition non sécuritaire
Autres complications

242
Q

LE GAVAGE : COMMENT (PED)

A

Tube naso-gastrique
Gastrostomie
Jéjunostomie
Soluté

243
Q

LE DÉGAVAGE : QUAND ?

A

Stabilité physiologique
Capacité de déglutition volontaire et sécuritaire
État d’éveil
Répertoire d’aliments/textures
Intérêt pour la nourriture et appétit en augmentation
Bonne hydratation
IMC au 15e percentile (réserve de poids)
(peut être très long)

244
Q

DÉVELOPPEMENT NORMAL ALIMENTATION en fonction de l’âge

A

0-4 réflexe
6-12 cuillère Goblet, progression rapide
12-18 : démontre des préférence
2-3 : Demande des aliments précis, diminution de la faim car diminution de la croissance

245
Q

DÉVELOPPEMENT 6-12 MOIS: PROGRESSION RAPIDE DES TEXTURES

A

4-6 liquide à purée
6-8 purées épaisses, aliments pilés, aliments fondants
9-12mois solides faciles à mastiquer

246
Q

qu’est-ce que la NÉOPHOBIE ALIMENTAIRE

A

Peur des nouveaux aliments
Préférences alimentaires limitées temporairement vers 2-3 ans
Fréquent chez les enfants de 2 à 10 ans

247
Q

En quoi consiste le DÉVELOPPEMENT NORMAL DE L’ALIMENTATION

A

L’enfant doit être exposé plusieurs fois à un aliment avant de se sentir confortable et de pouvoir déterminer une réelle préférence.

248
Q

Combien d’expositions à l’aliment requises selon vous?

A

15 à 20 fois

249
Q

Technique de prévention de la sélectvité

A

La familiarisation
Même présentation (toujours la même forme pour ne pas qu’il ne croit que c’est un nouvel aliment)
Cadre facilitant (ne pas les forcer à manger) (ambiance bonne)
Modèles
Participation des enfants (jeux, jardin )
Le bon vocabulaire
Gratification des efforts
Présenter le mets rejeter 1 fois par mois

250
Q

À ne pas faire en terme de sélectivité

A

Négocier
Insister
Mettre des conditions
Forcer ou punir

251
Q

CARACTÉRISTIQUES DE LA SÉLECTIVITÉ ALIMENTAIRE

A

Food refusal (refu de manger la plus part ou tout les aliments, problème de comportement ?)

Food neophobia (évitement ou réticence, normal ou problème)

Food « jag » (enfant ne mange qu’un seul aliment ou groupe d’aliment )

Picky/Fussy eater ou Mangeur sélectif

252
Q

DÉFINITION DU MANGEUR SÉLECTIF OU PICKY EATER

A

« Refus de manger de la nourriture familière ou de goûter à de nouveaux aliments, de façon suffisamment sévère pour interférer avec la routine quotidienne et à un degré qui s’avère problématique pour le parent, l’enfant ou pour la relation parent-enfant »

253
Q

DIAGNOSTICS MÉDICAUX en lien avec la selectivité

A

Undereating disorder (DC:0-5)
ARFID: Avoidant/Restrictive Food IntakeDisorder (DSM-V)

254
Q

Qu’est ce que le UNDEREATING DISORDER

A
  1. Enfant mange moins qu’attendu pour son âge
  2. Enfant démontre 1 ou + comportements alimentaires mésadaptés: manque intérêt, évitement, difficulté auto-régulation, échec de transition aux solides, mange seulement dans certaines conditions, sélectif (répertoire limité)
  3. Les comportements ne sont pas expliqués par une condition médicale
  4. Symptômes ou accommodements des parents affectent significativement le fonctionnement de l’enfant ou de la famille
255
Q

ARFID: AVOIDANT/RESTRICTIVE FOOD INTAKE DISORDER

A

Perturbation persistante de l’alimentation (c.-à-d. manque d’intérêt, évitement en lien avec les propriétés sensorielles des aliments, craintes en lien avec des traumatismes liés à l’alimentation) qui se manifeste par l’incapacité à rencontrer les besoins caloriques ou nutritionnels en association avec un ou plusieurs critères suivants:
1. Perte de poids (ou aplanissement de la courbe chez les enfants)
2. Carences nutritionnelles significatives
3. Équilibre maintenu par alimentation entérale ou suppléments nutritionnels
4. Impacts psychosociaux

256
Q

Continuum sélectivité légère caractéristique

A

Préférence marquée pour certains aliments
Appétit variable mais apport calorique ok
Conseils aux parents/intervention courte durée

257
Q

Continuum sélectivité extrême

A

Chronique, grand risque pour la santé
Refuse tous les aliments d’un groupe ou accepte que quelques aliments précis
Besoin d’une intensité d’intervention et approches spécialisée

258
Q

quels sont les IMPACTS SUR LA SANTÉ de la sélectivité

A

Risque pour la santé et pour la croissance
Inconfort gastro-intestinaux
Surcharge ou insuffisance pondérale

Si moins de 20 aliments différents, référer en nutrition pour s’assurer que l’enfant rencontre besoins nutritionnels.

259
Q

Quels sont les FACTEURS DE RISQUE à la sélectivité

A

Tempérament:
oAnxiété, TSA, TOC, TDAH, trouble de comportement, trouble modulation sensorielle…
oFaibles compétences sociales

Environnementaux

Génétique et physiologique:
- Conditions gastro-intestinales, problèmes médicaux…

260
Q

QU’est- ce que la SÉLECTIVITÉ ALIMENTAIRE

A

« Refus de manger de la nourriture familière ou de goûter à de nouveaux aliments, de façon suffisamment sévère pour interférer avec la routine quotidienne et à un degré qui s’avère problématique pour le parent, l’enfant ou pour la relation parent-enfant »

261
Q

Quels sont les Drapeaux rouges en liens avec la sélectivté

A

La situation ne s’améliore pas où se détériore avec les stratégies conventionnelles
L’enfant accepte une variété restreinte d’aliments ou un (des) groupes alimentaires est (sont) sous-représentés
L’apport nutritionnel provient majoritairement de suppléments alimentaires
Des adaptations déraisonnables sont apportées au repas
L’harmonie familiale est perturbée

262
Q

Préférences des enfants sélectifs

A

Aliments croquants et secs

Aliments faciles à mastiquer et textures homogène = plus facile à gérer au plan sensoriel et moteur

263
Q

Aliments moins aimé des sélectif

A

Aliments mouillés et mélangés

Aliments fibreux

264
Q

Quelles sont les étapes du continuum DES PROBLÈMES D’ALIMENTATION

A

Typique
sélectivité transitoire(néophobie
Sélectivité persistante (undereacting disorder)
AFRID

265
Q

À quel moment du continuum DES PROBLÈMES D’ALIMENTATION se produit le retard staturo-pondéral?

A

Après la Sélectivité persistante (undereacting disorder)

266
Q

PRÉVALENCE DES PROBLÈMES D’ALIMENTATION des enfants présentant un trouble du développement

A

80%

267
Q

PRÉVALENCE DES PROBLÈMES D’ALIMENTATION des enfants présentant un TSA

A

89%

268
Q

PRÉVALENCE DES PROBLÈMES D’ALIMENTATION des enfants présentant un développement normatif

A

10 à 25%
mais persiste pour 3 à 10% de la population

269
Q

Quel est le pronostic de SÉLECTIVITÉ des enfants

A

Tend à persister et s’intensifier sans traitement
40% des mangeurs irréguliers à 7 ans le seront encore à 14 ans (DC:0-5)
Plus grand risque d’obésité
Suit courbe de croissance mais + % de masse adipeuse
Inconforts intestinaux, anémie
Adaptations et parents résignés avec le temps
Anxiété
Impacts psychosociaux

270
Q

Développement de a sélectivité alimentaire chez les enfants présentant un TSA

A

Apparition précoce: souvent délais dans les transitions aux textures.

Sélectivité se prolonge au-delà du 3 ans

Accepte un aliment durant une période et le rejète complètement par la suite sans raison particulière

Risque accru si hyperréactivité sensorielle.

Prévalence significativement plus important vs enfant typique

Pas de différences significatives au niveau des mesures anthropométriques (poids, grandeur)

Apport nutritionnel: déficit important

271
Q

ÉVALUATION ALIMENTATION EN LIEN AVEC LA SÉLECTIVITÉ

A

DÉBUTER par consultation médicale pour éliminer certaines causes médicales (ex.: allergies, constipation importante, reflux).

Être à l’écoute des préoccupations de la famille et soutenir les parents dans l’identification de leurs priorités + besoins.
Pour formuler le plan de traitement et les recommandations

272
Q

Éléments à évaluer de la sélectivité au niveau de la personne

A

Engagement/comportement au repas dans différents milieux
réaction à la nouveauté/aux aliments non aimés, expression et gestion des émotions, réaction au changement
appétit/quantité
modulation sensorielle
habileté sociale et communication
habileté orales-motrices
sommeil

273
Q

Éléments à évaluer de la sélectivité au niveau de l’occupation

A

Histoire alimentaire
Répertoire alimentaire : aliments acceptés refusés tolérés
Caractéristique des aliments : texture, couleurs, formes, saveur/goût, marque
Présentation des aliments
Routine et durée du repas stabilité des habitudes alimentaires
Autonomie
Hygiène dentaire

274
Q

Éléments à évaluer de la sélectivité au niveau de l’environnement

A

Environnement social
climat
intervention parentale
capacité à décortiquer/répondre aux besoins
stratégies essayées/utilisées

Environnement physique :
Lieu
Positionnement
organisation de l’espace
distraction utilisée
matériel utilisé

275
Q

PARTICULARITÉS DE L’ÉVALUATION: SÉLECTIVITÉ

A

Questionnaires aux parents
Observation du repas
Évaluations complémentaires

276
Q

QUESTIONNAIRES AUX PARENTS: OUTILS

A

MCRO
Préférences alimentaires et participation occupationnelle de l’enfant aux repas

Dépistage et priorisation
Brief Autism Mealtime Behavior Inventory (BAMBI) (spécifique pour TSA)

Behavioral Pediatrics Feeding Assessment Scale

Parent Mealtime Action Scale

277
Q

OBSERVATION DE REPAS en sélectivité

A

Observation dans différents contextes naturels
Utilisation de vidéos

278
Q

ÉVALUATION COMPLÉMENTAIRE- ÉVALUATION SENSORIELLE- Élément à documenter

A

Modulation sensorielle
Disponibilité/niveau d’éveil
Exploration orale
Hygiène dentaire

279
Q

HYPERSENSIBILITÉ- lors de l’évaluation sensorielle

A

Aliments = agression
Délai de transition dans les textures
Réflexe de vomissement
Dérangé par odeurs dans l’environnement
Réaction négative si touché autour/dans la bouche
Souvent patrons oraux moteurs normaux

280
Q

HYPOSENSIBILITÉ- lors de l’évaluation sensorielle

A

Souvent associés à difficultés orales-motrices
Grosses bouchées
Peu conscient du bavement

281
Q

RECHERCHE- lors de l’évaluation sensorielle

A

Aime les aliments texturés, croquants
Goûts prononcés, épices

282
Q

quelles sont les évaluations complémentaires en sélectivité

A

Bilan de santé (courbe croissance)
Forces/intérêts/jeu
Communication
Habiletés cognitives/stratégies d’apprentissage
Habiletés orales-motrices

283
Q

CARACTÉRISTIQUES DE L’INTERVENTION en sélectivité alimentaire

A

Différents type d’intervention:
- Coaching aux parents
- Thérapie individuelle ou de groupe
- Intervention dans les milieux de vie

Collaboration interprofessionnelle

Importance d’assurer un suivi régulier

Assurer la sécurité du client
** Importance de l’intervention précoce et de la prévention

284
Q

Caractéristiques de la collaboration avec les parents en sélectivité alimentaire

A

Guider les parents vers des options réalistes, visant le succès.

Accompagner les parents pour:
- Développer des moments agréables lors de périodes des repas
-Favoriser une participation active de leur enfant
-Favoriser chez leur enfant le développement d’une confiance, d’une motivation intrinsèque et d’habiletés suffisantes pour s’alimenter suffisamment pour grandir et être en santé.

285
Q

Quels sont les buts de l’intervention en sélectivité alimentaire

A

Améliorer le confort ou le plaisir de l’enfant à manger

Améliorer l’harmonie ou climat familial lors des repas

Maintenir et/ou élargir le répertoire alimentaire afin d’assurer une diète adéquate et équilibrée

Améliorer la flexibilité et l’ouverture de l’enfant à découvrir des nouveaux aliments

Améliorer la structure des repas et des routines
Collaboration avec les parents: le cœur de l’intervention

286
Q

Quels sont les SCHÈMES DE RÉFÉRENCES en sélectivité alimentaire

A

Participation sociale

Traitement de l’information sensorielle
Comportemental/cognitivo-comportemental

287
Q

Intervention en lien avec le SCHÈME DE TRAITEMENT DE L’INFORMATION SENSORIELLE

A

Adapter l’environnement pour favoriser une meilleure disponibilité de l’enfant

Adapter les routines et l’activité d’alimentation en considérant les particularités sensorielles (ex: choix/exposition graduelle aux aliments)

Routine calmante avant de venir à la table

288
Q

Quelles sont les DIFFÉRENTES APPROCHES- sélectivité

A

1.Familiale/environnementale
2.Basée sur l’exposition (désensibilisation systématique)
3.Comportementale

289
Q

Quelle est UNE des PREMIÈRE ÉTAPE ESSENTIELLE- intervention sélectivité

A

NTERVENTION FAMILIALE/ ENVIRONNEMENTALE

290
Q

En quoi consiste les interventions familiale en sélectivité

A

Intervenir en PARTENARIAT

Efficacité démontrée par l’amélioration de:
oLa relation parent-enfant
oLes compétences de l’enfant et des aidants à l’alimentation
oLa croissance et le développement des enfants

Meilleure généralisation et maintien des acquis quand parents impliqués

291
Q

Comment le COACHING AUX PARENTS en sélectivité alimentaire

A

Adapter les stratégies aux besoins de la famille et de l’enfant

Faire un changement à la fois

Encourager les parents à faire plusieurs essais d’une stratégie

Donner des recommandations réalistes à appliquer

S’adapter à la culture familiale

292
Q

SOUTENIR L’AUTONOMIE- L’enfant est responsable du choix de :

A

La quantité d’aliments que l’enfant mange (combien)

Ce que l’enfant préfère manger

Si et quand l’enfant essaie un nouvel aliment

293
Q

SOUTENIR L’AUTONOMIE- Le parent est responsable du choix de

A

Contexte du repas (où et quand)

Ce qu’il y a dans l’assiette (quoi)

La façon de soutenir votre enfant (comment)

294
Q

Importance de développer des compétences à long terme de l’enfant - comment ?

A
  • Être capable de dire «non merci»
  • Pouvoir demeurer à table devant des aliments non aimés
  • Pouvoir prendre des vitamines
  • Recracher dans une serviette
295
Q

Principes de rotation des aliments

A

(pour le maintien des acquis )
Au moins 1 aliment aimé / repas

1 nouvel aliment à la fois avec des aliments aimés

1 aliment/repas pour chacun des 3 groupes: fruits/légumes, protéines, produits céréaliers

296
Q

exemples d’enseignement aux parents

A

Varier la présentation
Offrir des sauces, trempettes, épices

Laisser des aliments sur la table

Favoriser un rapport positif à l’alimentation
- Encourager l’exploration des aliments: brasser, écraser, sentir, verser.
- Discuter des propriétés des aliments
- Choix de napperons, ustensiles, assiettes amusants
- Réaliser des activités agréables à l’extérieur du repas en lien avec les aliments (ex: lecture, chansons)

297
Q

En quoi consiste les INTERVENTIONS BASÉES SUR L’EXPOSITION (DÉSENSIBILISATION SYSTÉMATIQUE)

A

SOS Approach to Feeding (Approche graduelle )
Food Chaining

Introduire lentement et graduellement de nouveaux aliments et des aliments non préférés par l’enfant
- Vise l’exploration graduelle des aliments à un rythme adapté à l’enfant dans un contexte agréable
- Gradation en lien avec les propriétés sensorielles des aliments
- Les principes peuvent s’appliquer pour:
oL’introduction de nouveaux aliments
oLa progression des textures
oLa transition du biberon au verre
oAmener un enfant à manger à la table

298
Q

Exemple d’introduction lente/ Étapes pour manger

A

aucune interaction
tolérer
interagir avec
sentir
toucher
goûter
mancher

299
Q

INTERVENTIONS COMPORTEMENTALES - Sélectivité

A

Stratégies utilisées en combinaison
Renforcement
 Quel comportement? Bon comportements, ignorer les comportements inadéquat
Quand/comment?

Prévention de la fuite (escape extinction):

300
Q

Éléments à faire attention dans l’approche comportementale en sélectivité

A

Nécessite une analyse fonctionnelle de la situation

Appliqué par des personnes formées

Défi: bien doser les exigences et la progression

Peut aggraver la situation

Ne favorise pas la motivation intrinsèque

301
Q

COMPORTEMENTALES VS DÉSENSIBILISATION

A

Renforcement positif augmente les aliments consommés

Amélioration au niveau de la quantité surtout, plus que sur la variété

Tendance positive lorsque les parents appliquent les interventions ou lorsque l’intervention a lieu à la maison

Combinaison SOS avant comportemental donne de meilleurs résultats

302
Q

FRÉQUENCE ET DURÉE DU SUIVI en sélectivité ?

A

Souvent interventions sur du moyen-long terme

Indicateurs pour mettre fin au suivi:
La santé et la croissance n’est plus compromise
Les parents se sentent outillés pour poursuivre ou sont satisfaits de l’évolution
L’enfant mange environ 10 aliments dans chaque groupe alimentaire

303
Q

3 autres types d’intervention en sélectivité?

A

õ Soutien visuel
õ Scénarios sociaux
õ Vidéo modeling

304
Q

RÔLE DE L’ERGOTHÉRAPEUTE EN ALIMENTATION

A

õ L’évaluation des habiletés fonctionnelles (ÉHF):
Permet à l’ergothérapeute de porter un jugement sur le fonctionnement de la personne dans la réalisation de l’activité de s’alimenter.

Pour ce faire, l’ergothérapeute détermine les facteurs causaux influençant le fonctionnement de la personne, soit les facteurs liés à :
 La personne
 L’environnement
 L’activité

305
Q

Rôle selon le code des professions

A

L’ergothérapeute évalue les habiletés fonctionnelles, détermine et met en œuvre un plan de traitement et d’intervention, développe, restaure ou maintient les aptitudes, compense les incapacités, diminue les situations de handicap et adapte l’environnement dans le but de favoriser l’autonomie optimale de l’être humain en interaction avec son environnement

306
Q

3 types d’interventions en fonction du rôle

A

õ Prévention
õ Réadaptation
õ Compensatoire

307
Q

activités réservées aux ergos

A

õ Deux activités réservées aux ergothérapeutes viennent appuyer leur contribution essentielle auprès des personnes ayant des difficultés à s’alimenter:

Évaluer la fonction neuromusculosquelettique d’une personne présentant une déficience ou une incapacité de sa fonction physique;

Évaluer les habiletés fonctionnelles d’une personne atteinte d’un trouble mental ou neuropsychologique attesté par un diagnostic ou par une évaluation effectuée par un professionnel habilité.