Intellectual disabilities Flashcards
Quelle est la différence entre les dimensions structurales et fonctionnelles dans l’approche déficitaire de la DI ?
Les dimensions structurales se rapportent aux composantes du système cognitif, tandis que les dimensions fonctionnelles concernent les processus de traitement de l’information.
Pouvez-vous donner des exemples d’une dimension structurale de l’approche déficitaire de la DI ?
MLT et MdT
Pouvez-vous expliquer ce qu’est une dimension fonctionnelle dans l’approche déficitaire de la DI ?
Une dimension fonctionnelle implique que l’information transite à travers les différentes structures cognitives via des processus qui la manipulent et la transforment.
Quel est un exemple de processus fonctionnel dans l’approche déficitaire de la DI ?
L’autorépétition est un exemple de processus fonctionnel qui réactive une trace mnésique en mémoire à court terme.
Comment l’approche déficitaire aborde-t-elle généralement la déficience intellectuelle ?
L’approche déficitaire est la plus intuitive pour aborder la déficience intellectuelle, en se focalisant sur les manques et les incapacités de la personne.
D’un point de vue de la recherche, que signifient les déficits dans l’approche déficitaire ?
Les déficits indiquent des différences qualitatives dans le fonctionnement cognitif entre les personnes avec et sans déficience intellectuelle, et le but est de déterminer précisément la nature des déficits structuraux et fonctionnels impliqués.
Quels sont les types de déficits possibles dans l’approche déficitaire ?
Les déficits peuvent être structuraux, comme le stock phonologique à court terme, et/ou fonctionnels, comme le processus d’autorépétition.
Pouvez-vous expliquer ce qu’est le processus d’autorépétition et son rôle dans la mémoire à court terme ?
L’autorépétition est un processus qui réactive une trace mnésique en mémoire à court terme, permettant de maintenir temporairement une information. Le registre phonologique est la structure de stockage temporaire de l’information verbale.
Qu’est-ce qu’un “déficit global” et comment est-il expliqué dans l’approche déficitaire ?
Un “déficit global” est expliqué par une moindre efficience qui résulte d’un déficit spécifique, isolable, central, et constant, ayant des répercussions importantes sur le fonctionnement cognitif, et cela indépendamment de l’âge et de l’étiologie.
Qu’est-ce que signifie le concept de “domaines non déficitaires” dans le contexte de la déficience intellectuelle ?
Les domaines non déficitaires se réfèrent à des secteurs de capacités où les personnes atteintes de déficience intellectuelle montrent des performances comparables à celles des individus typiques.
Pouvez-vous donner un exemple d’un domaine non déficitaire lié à la mémoire ?
Un exemple est l’épreuve de mémorisation des localisations spatiales, où les participants atteints de déficience intellectuelle ont des performances similaires à celles d’individus plus âgés.
Décrivez brièvement l’épreuve de mémorisation des localisations spatiales (Ellis et al, 1989).
Dans cette épreuve, les participants mémorisent les noms des objets, puis effectuent un rappel verbal. Ensuite, ils doivent se souvenir de la localisation des objets sur une page. Les résultats montrent que le rappel verbal s’améliore avec l’âge, tandis que la performance de localisation reste relativement stable.
Comment la performance de localisation diffère-t-elle entre les enfants atteints de retard mental et d’autres participants ?
Les enfants atteints de retard mental présentent des performances de localisation similaires à celles des participants plus âgés, indiquant que la capacité de localisation semble moins taxer les capacités cognitives.
Pouvez-vous donner d’autres exemples de domaines non déficitaires en relation avec la mémoire ?
D’autres exemples incluent la mémoire à long terme des visages, l’apprentissage implicite, et la reproduction de séquences spatiales-temporelles, qui sont généralement des activités automatiques, nécessitant peu ou pas de ressources cognitives supplémentaires.
Qu’est-ce qu’un “déficit structural” dans le contexte de la mémoire à court terme (MCT) ?
Un “déficit structural” dans la MCT impliquerait une capacité réduite ou une trace mnésique plus faible, ce qui signifierait que les informations stockées s’effacent plus rapidement.
Pourquoi est-il difficile de déterminer s’il y a un déficit structural dans la MCT ?
Il est difficile de déterminer un déficit structural dans la MCT en raison de défis méthodologiques.
Comment peut-on tester un éventuel déficit structural du registre phonologique dans la MCT ?
On peut tester un éventuel déficit structural en augmentant le délai de rappel entre la présentation de l’élément et le rappel.
Quelles sont les conclusions des recherches concernant la MCT et les déficits structuraux ?
Les résultats suggèrent que la trace mnésique n’est pas nécessairement labile, mais il semble que la capacité à stocker des éléments dans la MCT soit limitée.
Pouvez-vous expliquer l’étude sur l’épreuve classique de mémoire à court terme avec l’augmentation du délai de mémorisation ?
Dans cette étude, on a augmenté le délai de mémorisation (0, 10, 20, 30 secondes) pour tester si une trace mnésique plus faible entraînerait une augmentation plus importante de l’oubli. L’effet d’interaction a été observé entre 0 et 10 secondes, suggérant un déficit fonctionnel, peut-être lié à l’auto-répétition.
Qu’est-ce que l’hypothèse du déficit stratégique en relation avec la mémoire à court terme ?
L’hypothèse du déficit stratégique suggère que les individus atteints de déficience intellectuelle (DI) peuvent avoir des difficultés à utiliser des stratégies cognitives pour améliorer leur performance en mémoire à court terme.
Quelle expérience d’Ellis (1970) a testé la mémoire à court terme des chiffres chez des personnes atteintes de DI ?
Ellis a mené une expérience où deux groupes, un groupe atteint de DI et un groupe témoin, ont été testés dans deux conditions de délai (0s et 2s) entre deux chiffres.
Quels sont les résultats de l’expérience d’Ellis (1970) pour le groupe témoin dans les deux conditions de délai ?
Dans la condition 2s, on observe clairement les effets de primauté et de récence. Dans la condition 0s, la performance est inférieure à 2s, car la technique d’auto-répétition est perturbée.
Comment se comparent les performances en mémoire à court terme entre les groupes atteints de DI dans les conditions de délai de 2s et 0s dans l’expérience d’Ellis (1970) ?
Les performances en mémoire à court terme sont assez similaires entre les groupes atteints de DI dans les conditions de délai de 2s et 0s.
Quelle expérience menée par Belmond & Butterfield (1971) évalue la stratégie d’auto-répétition ?
L’expérience de Belmond & Butterfield (1971) évalue la stratégie d’auto-répétition en permettant aux participants de déclencher l’apparition de la cible suivante. Ils ont trois conditions : “Libre,” “Passif,” et “Actif.”
Comment les performances en mémoire à court terme des individus atteints de DI se comparent-elles à celles des individus du groupe contrôle dans la condition “Passif” de l’expérience de Belmont & Butterfield (1971) ?
Dans la condition “Passif,” les participants du groupe contrôle ont des performances comparables à celles des participants atteints de DI, ce qui suggère un blocage de la stratégie d’auto-répétition.
Selon la recherche, que suggère-t-on sur la capacité des déficients intellectuels à être stratégiques en mémoire à court terme ?
La recherche suggère que les déficients intellectuels ne seraient pas aussi stratégiques, surtout lorsque les tâches imposent des contraintes importantes, bien que l’apprentissage de stratégies puisse améliorer leurs performances.