Infectiologie pour les internes Flashcards

Vous aider à mémoriser les notions d'infectiologie : - les grandes classes d'antibiotiques - les spectres d'action - l'utilisations en probabiliste dans les infections graves les plus courantes communautaires et nosocomiales

1
Q

Parmi les ATB suivants, le(s)quel(s) agis(sen)t sur le SARM?

  • Piperacilline + Tazobactam
  • Linézolide
  • Imipénème
  • Vancomycine
  • Teicoplanine
A

Parmi les ATB suivants, le(s)quel(s) agis(sen)t sur le SARM?

  • Piperacilline + Tazobactam
  • Linézolide
  • Imipénème
  • Vancomycine
  • Teicoplanine
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Q

Parmi les ATB suivants, le(s)quel(s) agis(sen)t sur les entérobactéries BLSE ?

  • Cefotaxime
  • Ceftazidime
  • Vancomycine
  • Meropénème
  • Amoxicilline
A

Parmi les ATB suivants, le(s)quel(s) agis(sen)t sur les entérobactéries BLSE ?

  • Cefotaxime
  • Ceftazidime
  • Vancomycine
  • Meropénème
  • Amoxicilline
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3
Q

Quels sont les éléments à prendre en compte pour guider le choix d’une antibiothérapie (en citer 6) ?

A

Quels sont les éléments à prendre en compte pour guider le choix d’une antibiothérapie ?

  • foyer infectieux
  • caractère nosocomial / communautaire
  • écologie du patient / service
  • allergie
  • gravité du tableau septique
  • fonction rénale / hépatique

=> importance de bien connaître la pharmacocinétique (PK) et la pharmacodynamie (PD)

=> infection grave : documentation bactériologique

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4
Q

Quels sont les 3 intérêts d’associer une antibiothérapie?

A

Quels sont les 3 intérêts d’associer une antibiothérapie?

  • Elargir le spectre
  • Agir en synergie
  • Eviter l’émergence de résistance

-> sur un germe sensible, un ATB à large spectre n’est pas plus efficace qu’un à spectre étroit

importance :

- d’une réévaluation à 48-72h

- d’une adaptation à la fonction rénale

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5
Q

Classement des antibiotiques :

_(_compléter les mots manquants)

A
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6
Q

Attribuez les grandes classes d’antibiotiques selon le mode d’action :

A
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7
Q

Concernant la pharmacocinétique des antibiotiques :

La plus petite concentration d’antibiotique qui inhibe toute culture visible d’une souche bactérienne (= effet bactériostatique) est la […]

A

Concernant la pharmacocinétique des antibiotiques :

La plus petite concentration d’antibiotique qui inhibe toute culture visible d’une souche bactérienne ( = effet bactériostatique est la CMI : concentration minimale inhibitrice

=> Classement S / I / R selon la CMI

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8
Q

Concernant la pharmacocinétique des antibiotiques :

La plus petite concentration d’antibiotique qui ne laisse d’un faible pourcentage de bactéries survivantes (<0,1%) est la […]

A

Concernant la pharmacocinétique des antibiotiques :

La plus petite concentration d’antibiotique qui ne laisse d’un faible pourcentage de bactéries survivantes (<0,1%) est la CMB : concentration minimale bactéricide

CMB > CMI

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9
Q

Voici le profil pharmacocinétique d’un antibiotique avec une activité temps dépendante, compléter les phrases :

  • L’activité est liée au temps passé au dessus de […]
  • Objectif : avoir une concentration […] suffisante (> 4 x CMI)
  • l’administration idéale doit être […]
A

Voici le profil pharmacocinétique d’un antibiotique avec une activité temps dépendante :

  • L’activité est liée au temps passé au dessus de la CMI (bactéricidie lente)
  • Objectif : avoir une concentration résiduelle suffisante (> 4 x CMI)
  • Administration idéale doit être discontinue prolongée ou continue
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10
Q

Lors de l’utilisation d’un antibiotique avec une activité temps dépendante :

il est nécessaire d’avoir un temps de contact à C > […]

A

Lors de l’utilisation d’un antibiotique avec une activité temps dépendante :

il est nécessaire d’avoir un temps de contact à C > CMI

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11
Q

Quel est le critère pharmacocinétique d’importance pour maximiser l’efficacité d’un antibiotique temps dépendant?

A

Quel est le critère pharmacocinétique d’importance pour maximiser l’efficacité d’un antibiotique temps dépendant?

objectif : maximiser T > CMI

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12
Q

Avec un antibiotique à activité temps dépendante, afin d’assurer :

  • un temps de contact à C > CMI
  • T( %24h) > CMI

l’administration se fait idéalement par perfusions [mode d’administration]

A

Avec un antibiotique à activité temps dépendante, afin d’assurer :

  • un temps de contact à C > CMI
  • T( %24h) > CMI

l’administration se fait idéalement par perfusions fréquentes et prolongées (continue si possible selon la stabilité)

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13
Q

Pour optimiser l’efficacité d’un antibiotique temps dépendant, que peut-on proposer :

  • en terme d’administration ?
  • en terme de pharmacocinétique ?
A

Pour optimiser l’efficacité d’un antibiotique temps dépendant, que peut-on proposer :

  • administration : par perfusions fréquentes et prolongées (voir continue selon la stabilité)
  • pharmacocinétique : il est nécessaire d’avoir une Cantibiotique>CMI maintenue autant que possible (T>CMI)
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14
Q

Concernant les antibiotiques à activité concentration dépendante :

  • l’activité est liée à la concentration […] atteinte
  • Objectif : avoir un […] de concentration suffisant
  • l’administration est [mode d’administration]
A

Concernant les antibiotiques à activité concentration dépendante :

  • l’activité est liée à la concentration maximale atteinte (bactéricidie puissante, rapide)
  • Objectif : avoir un pic de concentration suffisant (Cmax>8-10 CMI; ration Cmax/CMI)
  • l’administration est discontinue (1-2x/j)
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15
Q
A
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16
Q

Pour optenir la bactéricidie :

A

Bactéricidie :

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17
Q

Parmi les antibiotiques suivants, lesquels agissent sur la paroi bactérienne ?

  • béta-lactamine
  • fluoroquinolone
  • linezolide
  • aminoside
  • glycopeptide
A

Parmi les antibiotiques suivants, lesquels agissent sur la paroi bactérienne ?

  • béta-lactamine
  • fluoroquinolone
  • linezolide
  • aminoside
  • glycopeptide
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18
Q

Parmi les antibiotiques suivants, lesquels sont temps-dépendant?

  • béta-lactamines
  • fluoroquinolones
  • linezolide
  • aminosides
  • glycopeptides
A

Parmi les antibiotiques suivants, lesquels sont temps-dépendant?

  • béta-lactamines
  • fluoroquinolones
  • linezolide
  • aminosides
  • glycopeptides
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19
Q

Les 3 groupes d’entérobactéries :

A

Les 3 groupes d’entérobactéries :

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20
Q

Concernant les Béta-lactamines, quelles affirmations sont vraies ?

  • la céfazoline est une C3G
  • l’ertapénème est une pénicilline
  • la ceftazidime et la céfépime font partie des “nouvelles” C3G
  • la pipéracilline fait partie des pénicillines
  • l’aztreonam appartient aux béta-lactamines
A

Concernant les Béta-lactamines, quelles afirmations sont vraies ?

  • la céfazoline est une C3G → une C1G
  • l’ertapénème est une pénicilline
  • la ceftazidime et la céfépime font partie des “nouvelles” C3G
  • la pipéracilline fait partie des pénicillines
  • l’aztreonam appartient aux béta-lactamines
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21
Q

Un peu de chimie…

Les béta-lactamines ont en commun un anneau […]

A
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22
Q

Concernant le spectre d’action des pénicillines M (Oxacilline, Cloxacilline), il couvre :

  • la plupart des Cocci Gram -
  • le Pseudomonas aeruginosa
  • la Listeria
  • le SASM (Staphylocoque aureus sensible à la méticilline)
  • le SARM (Staphylocoque aureus résistant à la méticilline)
  • les entérobactéries
A

Concernant le spectre d’action des pénicillines M (Oxacilline, Cloxacilline), il couvre :

  • la plupart des Cocci Gram -
  • le Pseudomonas aeruginosa
  • la Listeria
  • le SASM (Staphylocoque aureus sensible à la méticilline)
  • le SARM (Staphylocoque aureus résistant à la méticilline)
  • les entérobactéries
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23
Q

Concernant le spectre d’action des pénicillines A (Amoxicilline), il couvre :

  • le SASM (Staphylocoque aureus sensible à la méticilline)
  • toutes les Entérobactéries (les 3 groupes)
  • le Pseudomonas aeruginosa
  • la Listeria
  • les Streptocoques
A

Concernant le spectre d’action des pénicillines A (Amoxicilline), il couvre :

  • le SASM (Staphylocoque aureus sensible à la méticilline)
  • toutes les Entérobactéries (les 3 groupes)
  • le Pseudomonas aeruginosa
  • la Listeria
  • les Streptocoques
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24
Q

Concernant le spectre d’action des Pénicilline A + Ac Clavulanique, il couvre le :

  • SASM (Staphylocoque aureus sensible à la méticilline)
  • SARM (Staphylocoque aureus résistant à la méticilline)
  • Pseudomonas aeruginosa
  • Listeria
  • les Entérobactéries du groupe 2
  • Streptocoque
A

Concernant le spectre d’action des Pénicilline A + Ac Clavulanique, il couvre le :

  • SASM (Staphylocoque aureus sensible à la méticilline)
  • SARM (Staphylocoque aureus résistant à la méticilline)
  • Pseudomonas aeruginosa
  • Listeria
  • les Entérobactéries du groupe 2
  • Streptocoque
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25
Q

Concernant le spectre d’action de la Piperacilline, il couvre :

  • SARM
  • Streptocoque
  • Pseudomonas aeruginosa
  • Entérobactéries BLSE
  • Neisseria
A

Concernant le spectre d’action de la Ticarcilline / Piperacilline, il couvre :

  • SARM
  • Streptocoque
  • Pseudomonas aeruginosa
  • Entérobactéries BLSE
  • Neisseria
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26
Q

Concernant le spectre d’action de la Ticarcilline / Piperacilline + inh. ß-lactamase, il couvre le :

  • SASM (Staphylocoque aureus sensible à la méticilline)
  • SARM (Staphylocoque aureus résistant à la méticilline)
  • Streptocoque
  • les anaérobies
  • toutes les Entérobactéries
A

Concernant le spectre d’action de la Ticarcilline / Piperacilline + inh. ß-lactamase, il couvre le :

  • SASM (Staphylocoque aureus sensible à la méticilline)
  • SARM (Staphylocoque aureus résistant à la méticilline)
  • Streptocoque
  • les anaérobies
  • toutes les Entérobactéries
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27
Q

Concernant le spectre d’action des C1G / C2G, il couvre le :

  • SASM (Staphylocoque aureus sensible à la méticilline)
  • SARM (Staphylocoque aureus résistant à la méticilline)
  • les anaérobies
  • les Entérobactéries du groupe 1
  • Pseudomonas aeruginosa
A

Concernant le spectre d’action des C1G / C2G, il couvre le :

  • SASM (Staphylocoque aureus sensible à la méticilline)
  • SARM (Staphylocoque aureus résistant à la méticilline)
  • les anaérobies
  • les Entérobactéries du groupe 1
  • Pseudomonas aeruginosa
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28
Q

Concernant le spectre d’action des C3G, il couvre :

  • le SAMS (staphylocoque aureus sensible à la méticilline)
  • le SAMR (staphylocoque aureus résistant à la méticilline)
  • les anaérobies
  • Neisseria meningitidis
  • toutes les entérobactéries (les 3 groupes)
A

Concernant le spectre d’action des C3G, il couvre :

  • le SAMS (staphylocoque aureus sensible à la méticilline)
  • le SAMR (staphylocoque aureus résistant à la méticilline)
  • les anaérobies
  • Neisseria meningitidis
  • toutes les entérobactéries (les 3 groupes)
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29
Q

Concernant les nouvelles C3G (Céftazidime + tazobactam, Ceftolozane + tazobactam, Ceftaroline) :

  • elles ont un spectre d’action très large leur permettant d’être largement utilisées dans de nombreuses infections
  • la Ceftolozane + Tazobactam couvre les BLSE ainsi que le Pseudomonas
  • leur utilisation ne nécessite pas d’avis spécialisé (infectiologue)
A

Concernant les nouvelles C3G (Céftazidime + tazobactam, Ceftolozane + tazobactam, Ceftaroline) :

  • elles ont un spectre d’action très large leur permettant d’être largement utilisées dans de nombreuses infections => antibiothérapie de réserve pour les BMR ++
  • la Ceftolozane / Tazobactam couvre les BLSE ainsi que le Pseudomonas
  • leur utilisation ne nécessite pas d’avis spécialisé (infectiologue)
30
Q

Concernant le spectre d’action des Carbapénèmes, il couvre :

  • SARM (Staphylocoque aureus résistant à la méticilline)
  • les anaérobies
  • les Entérobactéries
  • Pseudomonas aeruginosa
  • Neisseria meningitidis
A

Concernant le spectre d’action des Carbapénèmes, il couvre :

  • SARM (Staphylocoque aureus résistant à la méticilline)
  • les anaérobies
  • les Entérobactéries
  • Pseudomonas aeruginosa
  • Neisseria meningitidis
31
Q

Concernant les aminosides, quelles propositions sont vraies :

  • la gentamicine s’administre à une posologie de 30-35 mg/kg dans les états septiques graves
  • l’amikacine s’administre à une posologie de 5-6 mg/kg dans les états septiques graves
  • ils présentent un toxicité cochléaire
  • leur bactéricidie est temps dépendante
  • ils s’administrent en 1 fois par jour
  • leurs ré-administrations se font selon la concentration résiduelle
A

Concernant les aminosides, quelles propositions sont vraies :

  • la gentamicine s’administre à une posologie de 30-35 mg/kg dans les états septiques graves =>(5-6mg/j)
  • l’amikacine s’administre à une posologie de 5-6 mg/kg dans les états septiques graves => (30-35mg/j)
  • ils présentent un toxicité cochléaire
  • leur bactéricidie est temps dépendante
  • ils s’administrent en 1 fois par jour
  • leurs ré-administrations se font selon la concentration résiduelle
32
Q

Concernant le spectre d’action de l’amikacine, il couvre :

  • SASM (Staphylocoque aureus sensible à la méticilline)
  • SARM (Staphylocoque aureus résistant à la méticilline)
  • les anaérobies
  • les entérobactéries
  • Pseudomonas aeruginosa
A

Concernant le spectre d’action de l’amikacine, il couvre :

  • SASM (Staphylocoque aureus sensible à la méticilline)
  • SARM (Staphylocoque aureus résistant à la méticilline)
  • les anaérobies
  • les entérobactéries
  • Pseudomonas aeruginosa
33
Q

Concernant les Fluoroquinolones, quelles propositions sont vraies :

  • portent le suffixe -xacine
  • elles ont une bonne diffusion tissulaire
  • leur bactéricidie est mixte
  • peuvent s’utiliser en monothérapie sur les infections à Pseudomonas
  • peuvent donner des tendinopathies
A

Concernant les Fluoroquinolones, quelles propositions sont vraies :

  • portent le suffixe -xacine
  • elles ont une bonne diffusion tissulaire (os, prostate ++)
  • leur bactéricidie est mixte (temps et concentration dépendant)
  • peuvent s’utiliser en monothérapie sur les infections à Pseudomonas
  • peuvent donner des tendinopathies
34
Q

Concernant le spectre d’action des fluoroquinolones, il couvre :

  • SASM (Staphylocoque aureus sensible à la méticilline)
  • SARM (Staphylocoque aureus résistant à la méticilline)
  • Pseudomonas aeruginosa (vrai pour la Ciprofloxacine)
  • les Entérobactéries (les 3 groupes)
  • les bactéries intra-cellulaires
A

Concernant le spectre d’action des fluoroquinolones, il couvre :

  • SASM (Staphylocoque aureus sensible à la méticilline)
  • SARM (Staphylocoque aureus résistant à la méticilline)
  • Pseudomonas aeruginosa (vrai pour la Ciprofloxacine)
  • les Entérobactéries (les 3 groupes)
  • les bactéries intra-cellulaires
35
Q

Concernant les macrolides, quelles propositions sont vraies :

  • ils portent le suffixe - mycine
  • ils sont bactéricides
  • leur principale indication en anesthésie-réanimation est l’infection respiratoire grave à germe intra-cellulaire
  • ils sont des inducteurs enzymatiques
  • ils ont une action prokinétique
  • ils allongent le QT
A

Concernant les macrolides, quelles propositions sont vraies :

  • ils portent le suffixe - mycine (Erythromycine, Clarithromycine, Azithromycine)
  • ils sont bactéricides FAUX : bactériostatiques
  • leur principale indication en anesthésie-réanimation est l’infection respiratoire grave à germe intra-cellulaire
  • ils sont des inducteurs enzymatiques FAUX => des inhibiteurs enzymatiques
  • ils ont une action prokinétique
  • ils allongent le QT
36
Q

Concernant le spectre d’action des macrolides, il couvre :

  • les bactéries intracellulaires (mycoplasme, Chlamydia)
  • Pseudomonas aeruginosa
  • SASM
  • les Entérobactéries
A

Concernant le spectre d’action des macrolides, il couvre :

  • les bactéries intracellulaires (mycoplasme, Chlamydia) + Legionella
  • Pseudomonas aeruginosa
  • SASM
  • les Entérobactéries
37
Q

Concernant les glycopeptides, quelles propositions sont vraies :

  • la vancomycine s’administre en perfusion continue
  • la vancomycine est oto-toxique
  • la teicoplanine présente l’avantage d’être moins néphrotoxique
  • sont bactéricides
  • ils permettent de traiter les infections graves à SARM ou à CG+ chez le patient allergique à la pénicilline
A

Concernant les glycopeptides, quelles propositions sont vraies :

  • la vancomycine s’administre en perfusion continue
  • la vancomycine est oto-toxique => veino et néprho-toxique (les FQ sont oto-toxiques)
  • la teicoplanine présente l’avantage d’être moins néphrotoxique
  • sont bactéricides => Bactériostatiques lents
  • ils permettent de traiter les infections graves à SARM ou à CG+ chez le patient allergique à la pénicilline
38
Q

Concernant le spectre d’action des Glycopeptides, il couvre :

  • les entérobactéries
  • les Cocci gram -
  • les Cocci gram +
  • le Clostridium difficile
  • l’entérocoque faecium
A

Concernant le spectre d’action des Glycopeptides, il couvre :

  • les entérobactéries
  • les Cocci gram -
  • les Cocci gram + (Staphylocoque, Streptocoque, Entérocoque)
  • le Clostridium difficile (BG-)
  • l’entérocoque faecium
39
Q

Classer les bactéries suivant leurs types :

40
Q

Concernant les péritonites, quelles sont les propositions vraies :

  • le péritoine est une fine membrane à la jonction du tube digestif et de la cavité abdominale et mesure environ 2m2 chez l’adulte
  • on distingue 2 grands types de localisation : sus et sous-mésocolique
  • les péritonites sont des infections essentiellement à germes aérobies
  • seule une imagerie permet de confirmer le diagnostic
A

Concernant les péritonites, quelles sont les propositions vraies :

  • le péritoine est une fine membrane à la jonction du tube digestif et de la cavité abdominale et mesure environ 2m2 chez l’adulte
  • on distingue 2 grands types de localisation : sus ou sous-mésocolique
  • sont des infections essentiellement à germes aérobies
  • seule une imagerie permet de confirmer le diagnostic => le diagnostic est avant tout clinique
41
Q

Concernant la microbiologie du tube digestif, quelles sont les propositions vraies :

  • Les levures sont prépondérantes en distalité du tube digestif
  • la localisation colo-rectale concentre un proportion élevée de bactérie anaérobies
  • la localisation colo-rectale concentre un proportion élevée de bactérie BGN
A

Concernant la microbiologie du tube digestif, quelles sont les propositions vraies :

  • les levures sont prépondérantes en distalité du tube digestif => C’est l’inverse, elles sont surtout présentes au niveau gastro-duodénal et de l’intestin grêle
  • la localisation colo-rectale concentre un proportion élevée de bactérie anaérobies
  • la localisation colo-rectale concentre un proportion élevée de bactérie BGN
42
Q

Concernant les péritonites, quelles sont les réponses vraies :

si elle survient :

  • en dehors de l’hopital, elle est dite communautaire
  • par perforation du tube digestif après 48h d’hospitalisation pour une autre cause que la pathologie digestive, elle est dite associée aux soins
  • après une chirurgie urgente ou programmée, propre ou septique, elle est dite post-opératoire
A

Concernant les péritonites, quelles sont les réponses vraies :

si elle survient :

  • en dehors de l’hôpital, elle est dite communautaire
  • par perforation du tube digestif après 48h d’hospitalisation pour une autre cause que la pathologie digestive, elle est dite associée aux soins
  • après une chirurgie urgente ou programmée, propre ou septique, elle est dite post-opératoire
43
Q

Concernant les péritonites, pour être considérée comme une forme grave, il faut au moins 2 manifestations telles que :

  • PaO2/FiO2 > 250mmHg en l’absence de pneumopathie
  • créatininémie > 177 µmol/l
  • lactacidémie > valeurs normales du laboratoire
  • bilirubinémie > 34 µmol/l
  • une anurie
A

Concernant les péritonites, pour être considérée comme une forme grave, il faut au moins 2 manifestations telles que :

  • PaO2/FiO2 > 250mmHg en l’absence de pneumopathie
  • créatininémie > 177 µmol/l
  • lactacidémie > valeurs normales du laboratoire
  • bilirubinémie > 34 µmol/l
  • une anurie
44
Q

Concernant les péritonites, quelles sont les propositions vraies :

  • le pronostic n’est que peu impacté par le délai de prise en charge initiale
  • le contrôle de la source infectieuse est l’enjeu principal de la prise en charge
  • on doit attendre que les prélèvements opératoires soient réalisés avant d’initier une antibiothérapie
A

Concernant les péritonites, quelles sont les propositions vraies :

  • le pronostic n’est que peu impacté par le délai de prise en charge initiale
  • le contrôle de la source infectieuse est l’enjeu principal de la prise en charge
  • on doit attendre que les prélèvements opératoires soient réalisés avant d’initier une antibiothérapie FAUX : l’antibiothérapie probabiliste doit être administrée au plus tôt
45
Q

Concernant la prise en charge des péritonites communautaires, quelles sont les propositions vraies :

  • la réalisation d’une imagerie (scanner) est nécessaire pour confirmer une indication chirurgicale
  • chez les patients graves, affiner le diagnostic par un scanner permet de guider la prise en charge chirurgicale et améliore le pronostic du patient
A

Concernant la prise en charge des péritonites communautaires, quelles sont les propositions vraies :

  • la réalisation d’une imagerie (scanner) est nécessaire pour confirmer une indication chirurgicale. FAUX => l’imagerie ne doit pas retarder la pec chirurgicale en cas de choc septique ou de critères de gravité. ​
  • chez les patients graves, affiner le diagnostic par un scanner permet de guider la prise en charge chirurgicale et améliore le pronostic du patient. FAUX => Tout retard à la prise en charge des formes graves = surmortalité
46
Q

Algorithme des IIA, compléter le schéma :

A

Algorithme des IIA, compléter le schéma :

47
Q

Concernant l’antibiothérapie dans les péritonites, quelles propositions sont vraies :

  • les péritonites sont des infections monomicrobiennes
  • les glycopeptides (vancomycine) permettent de cibler les CG+
  • les imidazolés (métronidazole) permettent de cibler les bactéries anaérobies
  • les aminosides permettent de cibler les entérobactéries (en plus de leur effet synergique)
A

Concernant l’antibiothérapie dans les péritonites, quelles propositions sont vraies :

  • les péritonites sont des infections monomicrobiennes => FAUX : polymicrobiennes
  • les glycopeptides (vancomycine) permettent de cibler les CG+ (en particulier les entérocoques et les SARM)
  • les imidazolés (métronidazole) permettent de cibler les bactéries anaérobies
  • les aminosides permettent de cibler les entérobactéries (en plus de leur effet synergique)
48
Q

​Concernant le choix d’une antibiothérapie probabiliste dans les péritonites, quelles propositions sont vraies :

  • il est guidé par la sévérité de l’infection
  • il est guidé par le caractère communautaire ou nosocomial
  • il cible toujours les levures (organismes commensal de l’intestin)
  • le choix de l’antibiothérapie probabiliste initiale a un impact sur la survie du patient
A

Concernant le choix d’une antibiothérapie probabiliste dans les péritonites, quelles propositions sont vraies :

  • il est guidé par la sévérité de l’infection => plus l’infection est sévère et plus le spectre doit être élargi (le pari antibiotique doit être moins risqué)
  • il est guidé par le caractère communautaire ou nosocomial
  • il cible toujours les levures (organismes commensal de l’intestin)
  • le choix de l’antibiothérapie probabiliste initiale a un impact sur la survie du patient
49
Q

Concernant les péritonites, cette proposition est-elle vraie ?

  • une anbiothérapie probabiliste inadaptée n’a pas d’impact majeur sur la survie du patient si elle est adaptée secondairement après analyses des prélèvements per-opératoires
A

Concernant les péritonites, cette proposition est-elle vraie ?

  • une anbiothérapie probabiliste inadaptée n’a pas d’impact majeur sur la survie du patient si elle est adaptée secondairement après analyses des prélèvements per-opératoires. FAUX => une antibiothérapie probabiliste inadaptée est un facteur de mortalité indépendant dans les péritonites

Antibiothérapie probabiliste adaptée = enjeu de survie

50
Q

Concernant l’instauration d’une antibiothérapie probabiliste d’une péritonite communautaire, quelles sont les propositions vraies

  • le choix de l’antibiothérapie ne dépend pas de la sévérité clinique du patient
  • une association d’amoxicilline / acide clavulanique + gentamicine ou céfotaxime (ou ceftriaxone) + métronidazole permet de cibler les BGN aérobies et les anaérobies
  • en cas d’infection sévère, la présence d’entérocoques doit être ciblée par l’usage de pipéracilline-tazobactam + gentamicine
  • l’antibiothérapie associe systématiquement un traitement antifongique
A

Concernant l’instauration d’une antibiothérapie probabiliste d’une péritonite communautaire, quelles sont les propositions vraies

  • le choix de l’antibiothérapie ne dépend pas de la sévérité clinique du patient
  • une association d’amoxicilline / acide clavulanique + gentamicine ou céfotaxime (ou ceftriaxone) + métronidazole permet de cibler les BGN aérobies et les anaérobies
  • en cas d’infection sévère, la présence d’entérocoques doit être ciblée par l’usage de pipéracilline-tazobactam + gentamicine
  • L’antibiothérapie associe systématiquement un traitement antifongique FAUX => il faut initier un traitement antifongique probabiliste si une levure est observée à l’examen direct, ou en cas d’infection sévère
51
Q

Concernant l’antibiothérapie probabiliste des péritonites communautaires sans signe de gravité, quelles propositions sont vraies ?

  • le spectre antibiotique doit être le plus large possible pour éviter toute aggravation clinique
  • il ne faut probablement pas prendre en compte les entérocoques
  • il est recommandé de prendre en compte l’écologie locale concernant l’éventuelle présence d’E. Coli résistants aux C3G
A

Concernant l’antibiothérapie probabiliste des péritonites communautaires sans signe de gravité, quelles propositions sont vraies ?

  • le spectre antibiotique doit être le plus large possible pour éviter toute aggravation clinique FAUX => risque d’émergence de résistances ++
  • il ne faut probablement pas prendre en compte les entérocoques
  • il est recommandé de prendre en compte l’écologie locale concernant l’éventuelle présence d’E. Coli résistants aux C3G
52
Q

Concernant l’instauration d’un traitement probabiliste dans les péritonites associées aux soins, quelles propostions sont vraies ?

  • les types de germes sont les mêmes que dans les péritonites communautaires
  • le choix des antibiotiques est guidé par l’existence d’allergie(s) et de BMR(s) connue(s)
  • en l’absence d’allergie ni BMR : Pipéracilline-tazobactam + amikacine ± vancomycine
  • l’ajout de vancomycine permet d’élargir le spectre vers les CG+ (SARM et Entérocoques faecium)
A

Concernant l’instauration d’un traitement probabiliste dans les péritonites associées aux soins, quelles propostions sont vraies ?

  • les types de germes sont les mêmes que dans les péritonites communautaires
  • le choix des antibiotiques est guidé par l’existence d’allergie(s) et de BMR(s) connue(s)
  • en l’absence d’allergie et de BMR : Pipéracilline-tazobactam + amikacine ± vancomycine
  • l’ajout de vancomycine permet d’élargir le spectre vers les CG+ (SARM et Entérocoques faecium)
53
Q

Concernant les péritonites associées aux soins, quelles propositions sont vraies ?

  • Le fait d’avoir reçu une antibiothérapie dans les 3 mois précédent n’a pas d’impact sur la possible présence de BMR
  • si le patient est porteur d’entérobactéries résistantes aux C3G (entérobactéries du groupe 3), il faut en tenir compte
A

Concernant les péritonites associées aux soins, quelles propositions sont vraies ?

  • le fait d’avoir reçu une antibiothérapie dans les 3 mois précédent n’a pas d’impact sur la possible présence de BMR => aucontraire, cela alerte sur la possible présence de BMR
  • si le patient est porteur d’entérobactéries résistantes aux C3G (entérobactéries du groupe 3), il faut en tenir compte => en élargissant le spectre antibiotique
54
Q

Concernant le traitement probabiliste des péritonites, quelles propositions sont vraies

  • les posologies sont élevées du fait du volume du distribution augmenté par le sepsis
  • on utilise des aminosides seulement en cas d’infection grave
  • si on utilise des aminosides, il faut viser des ratios Pic/CMI >10
A

Concernant le traitement probabiliste des péritonites, quelles propositions sont vraies

  • les posologies sont élevées du fait du volume du distribution augmenté par le sepsis
  • on utilise des aminosides seulement en cas d’infection grave. FAUX
  • si on utilise des aminosides, il faut viser des ratios Pic/CMI >10
55
Q

Concernant l’utilisation d’aminosides dans les péritonites, quelles propositions sont vraies :

  • leurs posologies sont élevées pour avoir un ratio Pic/CMI > 10
  • l’injection se fait par monodose journalière, sur 30 mins
  • Gentamycine : 30-35 mg/kg x1/j
  • Amikacine : 6-8mg/kg x 1/j
  • la mesure du Pic se fait 30 mins après la fin de l’injection (gage d’efficacité)
  • la mesure de la C résiduelle se fait avant réinjection (gage de sécurité pour éviter les toxicités)
  • elle peuvent être néprho et oto-toxiques
A

Concernant l’utilisation d’aminosides dans les péritonites, quelles propositions sont vraies :

  • leurs posologies sont élevées pour avoir un ratio Pic/CMI > 10
  • l’injection se fait par monodose journalière, sur 30 mins
  • Gentamycine : 30-35 mg/kg x1/j => 6-8mg/kg
  • Amikacine : 6-8mg/kg x 1/j => 30-35mg/kg
  • la mesure du Pic se fait 30 mins après la fin de l’injection (gage d’efficacité)
  • la mesure de la C résiduelle se fait avant réinjection (gage de sécurité pour éviter les toxicités)
56
Q

Concernant l’utilisation de la vancomycine dans les péritonites associés aux soins :

  • sont utilisation est systématique
  • la vancomycine est un glycopeptide
  • son administration idéale en réanimation est dicontinue
  • il s’agit d’un antibiotique temps-dépendant
  • on utilise généralement une dose de charge
  • elle peut être veino et néphro-toxique
A

Concernant l’utilisation de la vancomycine dans les péritonites associés aux soins :

  • sont utilisation est systématique FAUX=> Elle permet de traiter le SARM et de mieux couvrir les entérocoques
  • la vancomycine est un glycopeptide
  • son administration idéale en réanimation est discontinue. Faux => continue à la seringue éléctrique
  • il s’agit d’un antibiotique temps-dépendant
  • on utilise généralement une dose de charge
  • elle est veino toxique
57
Q

Concernant l’antibiothérapie probabiliste dans les péritonites, qu’est ce qui justifie l’élargissement de l’antibiothérapie dans les péritonites associées aux soins / communautaires ?

  • les germes ne sont pas les mêmes et il y a plus de résistances dans les péritonites associées aux soins
  • l’objectif de couvrir les BGN hospitaliers (Entérobactéries et P. aeruginosa)
  • l’objectif de mieux couvrir les anaérobies
  • l’objectif de mieux couvrir les CG+ (SARM et Entérocoque faecium) par l’utilisation de vancomycine
A

Concernant l’antibiothérapie probabiliste dans les péritonites, qu’est ce qui justifie l’élargissement de l’antibiothérapie dans les péritonites associées aux soins / communautaires ?

  • les germes ne sont pas les mêmes et il y a plus de résistances dans les péritonites associées aux soins
  • l’objectif de couvrir les BGN hospitaliers (Entérobactéries et P. aeruginosa)
  • l’objectif de mieux couvrir les anaérobies
  • l’objectif de mieux couvrir les CG+ (SARM et Entérocoque faecium) par l’utilisation de vancomycine
58
Q

Concernant les pneumonies aiguës communautaire (PAC) chez l’adulte, quelles propositions sont vraies :

  • le principal germe pathogène impliqué dans les pneumonies aiguës communautaires est le pneumocoque
  • le pneumocoque est un BG+ encapsulé
  • une PAC à pneumocoque se traite classiquement par Amoxicilline - ac. clavulanique 1g x 3/j
  • le Pneumocoque et la Legionella sont associés à des mortalités élevées
  • la pneumopathie est dite communautaire si l’infection survient en milieu extra-hospitalier
A

Concernant les pneumonies aiguës communautaire chez l’adulte, quelles propositions sont vraies :

  • le principal germe pathogène impliqué dans les pneumonies aiguës communautaires est le pneumocoque​
  • le pneumocoque est un BG+ encapsulé. FAUX => c’est un CG+ (streptococcus pneumoniae)
  • une PAC à pneumocoque se traite classiquement par Augmentin 1g x 3/j. FAUX => Amoxicilline 1gx3/j (par voie orale quand elle est possible)
  • le Pneumocoque et la Légionelle sont associés à des mortalités élevées​
  • la pneumopathie est dite communautaire si l’infection survient en milieu extra-hospitalier (ou se déclarant <48h après l’admission)
59
Q

Concernant les pneumonies aiguës communautaire (PAC) chez l’adulte, quelles propositions sont vraies :

  • les bactéries atypiques à développement intra-cellulaire ou associé aux cellules (Mycoplasme, Chlamydia et Legionella) sont fréquemment rencontrées
  • E. coli est le germe prédominant dans les PAC
  • en cas de PAC au décours d’une grippe, les bactéries à prendre en compte sont le Streptococcus pneumoniae, Staphylococcus aureus, Haemophilus influenzae et les streptocoques du groupe A
  • en cas de PAC au décours d’une grippe, le staphylocoque aureus sécrétrice de la toxine de Panton Valentine (PVL) n’est généralement pas virulent
A

Concernant les pneumonies aiguës communautaire (PAC) chez l’adulte, quelles propositions sont vraies :

  • les bactéries atypiques à dévelloppement intra-cellulaire ou associé aux cellules (Mycoplasme, Chlamydia et Legionella) sont fréquemment rencontrées
  • E. coli est le germe prédominant dans les PAC
  • en cas de PAC au décours d’une grippe, les bactéries à prendre en compte sont le Streptococcus pneumoniae, Staphylococcus aureus, Haemophilus influenzae et les Streptocoques du groupe A
  • en cas de PAC au décours d’une grippe, le staphylocoque aureus sécrétrice de la toxine de Panton Valentine (PVL) n’est généralement pas virulent => il est au contraire très virulent et est responsable de formes graves necessitant une admission en réanimation
60
Q

Concernant les pneumonies aiguës communautaire (PAC) chez l’adulte et la recherche d’antigène urinaire de pneumocoque, quelles propositions sont vraies ?

  • elle est recommandée en cas de pneumonie grave
  • sa sensibilité est supérieure à 95%
  • sa spécificité est supérieure à 95%
  • elle n’est pas recommandée chez l’enfant < 15 ans
  • elle ne doit pas être réalisée en cas d’antécédent récent de pneumonie à Pneumocoque dans les 6 mois
  • elle n’est pas recommandée dans les 15 jours suivant une vaccination par le Pneumo 23
A

Concernant les pneumonies aiguës communautaire (PAC) chez l’adulte et la recherche d’antigène urinaire de pneumocoque, quelles propositions sont vraies ?

  • elle est recommandée en cas de pneumonie grave
  • sa sensibilité est supérieure à 95% FAUX=> un test négatif n’élimine pas le diagnostic de pneumonie à pneumocoque : (Se 74%, Sp : 94%)
  • sa spécificité est supérieure à 95%
  • elle n’est pas recommandée chez l’enfant < 15 ans FAUX => pas recommandée chez < 10 ans
  • elle ne doit pas être réalisée en cas d’antécédent récent de pneumonie à Pneumocoque dans les 6 mois FAUX => c’est dans les 2 mois
  • elle n’est pas recommandée dans les 15 jours suivant une vaccination par le Pneumo 23
61
Q

Concernant le spectre d’action des antibiotiques utilisés dans les pneumonies aiguës communautaires :

  • l’amoxicilline est la molécule de 1ère ligne pour le pneumocoque
  • l’ac. clavulanique élargit le spectre vers les anaérobies, les entérobactéries, H. influenzae, et le SASM
  • les fluoroquinolones peuvent être des antibiotiques de choix en cas de suspicion d’une infection à une bactérie atypique (Mycoplasme, Chlamydia ou Legionella)
  • les C3G orales ont une bonne biodisponibilité
A

Concernant le spectre d’action des antibiotiques utilisés dans les pneumonies aiguës communautaires :

  • l’Amoxicilline est la molécule de 1ère ligne pour le pneumocoque
  • l’ac. clavulanique élargit le spectre vers les anaérobies, les entérobactéries, H. influenzae, et le SASM
  • les fluoroquinolones peuvent être les antibiotiques de choix en cas de suspicion d’une infection à une bactérie atypique (Mycoplasme, Chlamydia ou Legionella) => (avec les macrolides)
  • les C3G orales ont une bonne biodisponibilité
62
Q

Concernant l’antibiothérapie probabiliste dans les pneumonies aiguës communautaires en ambulatoire sans signe de gravité

  • un début brutal est évocateur d’une PAC à pneumocoque
  • en cas de suspicion de bactérie atypique il faut utiliser un macrolide
  • les fluoroquinolones antipneumo-cocciques (levofloxacine) doivent être prescrites en première intention
  • il est nécessaire de réévaluer son efficacité à 7 jours
A

Concernant l’antibiothérapie probabiliste dans les pneumonies aiguës communautaires en ambulatoire, sans signe de gravité

  • un début brutal est évocateur d’une PAC à pneumocoque
  • en cas de suspicion de bactérie atypique il faut utiliser un macrolide
  • les fluoroquinolones antipneumo-cocciques (levofloxacine) doivent être prescrites en première intention. FAUX : pas en première intention, car pourvoyeuses de résistances
  • il est nécessaire de réévaluer son efficacité à 7 jours FAUX : à 48 heures
63
Q

Concernant l’antibiothérapie probabiliste dans les pneumonies aiguës communautaires (PAC) non graves, hospitalisées :

  • en cas de PAC à pneumocoque fortement suspectée ou documentée, l’antibiotique de premier choix est l’amoxicilline
  • une réévaluation de l’efficacité est nécessaire à 48h quel que soit l’antibiothérapie initiale
  • en cas d’échec des pénicillines à 48h il faut utiliser des C3G IV
  • en l’absence d’argument franc en faveur du pneumocoque, chez un sujet âgé ou avec des comorbidités, on peut utiliser de l’amoxicilline - ac. clavulanique en première intention
A

Concernant l’antibiothérapie probabiliste dans les pneumonies aiguës communautaires (PAC) non graves, hospitalisées :

  • en cas de PAC à pneumocoque fortement suspectée ou documentée, l’antibiotique de premier choix est l’amoxicilline
  • une réévaluation de l’efficacité est nécessaire à 48h quel que soit l’antibiothérapie initiale
  • en cas d’échec des pénicillines à 48h il faut utiliser des C3G IV => association à un macrolide ou switch par des Fluoroquinolones
  • en l’absence d’argument franc en faveur du pneumocoque, chez un sujet âgé ou avec des comorbidités, on peut utiliser de l’Augmentin en première intention
64
Q

Concernant l’antibiothérapie probabiliste dans les pneumonies aiguës communautaires (PAC) graves (en unité de soins intensifs ou réanimation) :

  • la gravité clinique impose d’être actif sur le pneumocoque et la légionelle
  • elle consiste en l’association d’une C3G IV + macrolide (ou fluoroquinolone)
  • en cas de facteur de risque de Pseudomonas on peut utiliser une béta-lactamine anti-pseudomonas comme la piperacilline+tazobactam
  • il faut associer un antibiotique anti-SARM comme la vancomycine
A

Concernant l’antibiothérapie probabiliste dans les pneumonies aiguës communautaires (PAC) graves (en unité de soins intensifs ou réanimation) :

  • la gravité clinique impose d’être actif sur le pneumocoque et la légionelle
  • elle consiste en l’association d’une C3G IV + macrolide (ou fluoroquinolone)
  • en cas de facteur de risque de Pseudomonas on peut utiliser une béta-lactamine anti-pseudomonas comme la piperacilline+tazobactam
  • il faut associer un antibiotique anti-SARM comme la vancomycine
65
Q

Concernant les infections urinaires communautaire chez l’adulte, quelles sont les réponses vraies :

  • le sexe féminin est un facteur de risque de complication
  • une insuffisance rénale est un facteur de risque de complication
  • le quick SOFA est un score permettant de détecter un élément de gravité
  • en cas de critère de gravité, il convient d’identifier les patients à risque d’IU à Entérobactéries productrices de ß-lactamases à spectre élargi (EBLSE)
  • une hospitalisation récente ne modifie pas le risque de présence d’EBLSE
A

Concernant les infections urinaires communautaire chez l’adulte, quelles sont les réponses vraies :

  • le sexe féminin est un facteur de risque de complication FAUX => masculin
  • une insuffisance rénale est un facteur de risque de complication
  • le quick SOFA est un score permettant de détecter un élément de gravité
  • en cas de critère de gravité, il convient d’identifier les patients à risque d’IU à Entérobactéries productrices de ß-lactamases à spectre élargi (EBLSE)
  • une hospitalisation récente ne modifie pas le risque de présence d’EBLSE => une hospitalisation dans 3 mois précédant est un facteur de risque
66
Q

Concernant les infection urinaire et le sepsis :

  • une infection urinaire est dite grave si le score quick SOFA ≥ 1
  • le score quick SOFA permet un dépistage simplifé hors réanimation des patients pouvant avoir un sepsis
  • le score quick SOFA comprend 3 critères : l’hypotension artérielle, la FR élevée, les lactates élevés
  • le score quick SOFA indentifie les patients risquant d’avoir un mauvais pronostic et justifiant d’une surveillance accrue
A

Concernant les infection urinaire et le sepsis :

  • une infection urinaire est dite grave si le score quick SOFA ≥ 1 => SOFA≥2
  • le score quick SOFA permet un dépistage simplifé hors réanimation des patients pouvant avoir un sepsis
  • le score quick SOFA comprend 3 critères : l’hypotension artérielle, la FR élevée, les lactates élevés
  • le score quick SOFA indentifie les patients risquant d’avoir un mauvais pronostic et justifiant d’une surveillance accrue
67
Q

Concernant les infections urinaires communautaires chez l’adulte, quelles sont les réponses vraies ?

  • la présence de nitrite à la BU signe la présence de bactéries anaérobies
  • la réalisation d’un ECBU est optionnelle avant d’introduire une antibiothérapie probabiliste
  • E.Coli est une entérobactérie fréquemment retrouvée dans les IU
  • En France en 2016, environ 5% des E. Coli retrouvés dans les IU sont résistants à l’amoxicilline - ac. clavulanique
  • les taux de résistances sont variables selon les sous-groupes de patients
A

Concernant les infections urinaires communautaires chez l’adulte, quelles sont les réponses vraies ?

  • la présence de nitrite à la BU signe la présence de bactéries anaérobies => entérobactéries (les autres microorganismes les plus fréquemment impliqués dans les IU ne produisent pas de nitrites)
  • la réalisation d’un ECBU est optionnelle avant d’introduire une antibiothérapie probabiliste => elle est indispensable (sauf pour les cystites simples)
  • E.Coli est une entérobactérie fréquemment retrouvée dans les IU
  • En France en 2016, 10 à 20% des E. Coli retrouvés dans les IU sont résistants à l’amoxicilline - ac. clavulanique
  • les taux de résistances sont variables selon les sous-groupes de patients
68
Q

Concernant les pyélonéphrites aiguës sans signe de gravité (PNA), quelles sont les réponses vraies ?

  • contrairement à la cystite simple, l’antibiothérapie est instaurée dès réalisation de l’ECBU
  • la levée d’un éventuel obstacle est un élément essentiel pour le contrôle de l’infection
  • pour les PNA simples, l’antibiothérapie probabiliste repose en priorité sur une fluoroquinolone (ciprofloxacine, lévofloxacine), sauf prescription antérieure de cette classe antibiotique dans les 6 mois (pour quelque raison que ce soit)
  • les C3G par voie orale sont recommandées en traitement d’attaque
A

Concernant les pyélonéphrites aiguës, quelles sont les réponses vraies ?

  • contrairement à la cystite simple, l’antibiothérapie est instaurée dès réalisation de l’ECBU, elle est ensuite réévaluer selon l’antibiogramme
  • la levée d’un éventuel obstacle est un élément essentiel pour le contrôle de l’infection
  • pour les PNA simples, l’antibiothérapie probabiliste repose en priorité sur une fluoroquinolone (ciprofloxacine, lévofloxacine), sauf prescription antérieure de cette classe antibiotique dans les 6 mois (pour quelque raison que ce soit) => excellente biodisponibilité, traitement par voie orale d’emblée, schéma court (7j), moindre effet sur la sélection d’E-BLSE que les C3G
  • les C3G par voie orale sont recommandées en traitement d’attaque => pas par voie orale, elle ont une mauvaise biodisponibilité
69
Q

Concernant les pyélonéphrites aiguës avec signes de gravité (PNA), quelles sont les réponses vraies ?

  • Pour l’antibiothérapie probabiliste, il n’y a aucune place pour les fluoroquinolones
  • l’antibiothérapie probabiliste est une bithérapie associant ß-lactamine et aminoside
  • l’aminoside de choix est la gentamicine
  • le traitement probabiliste doit prendre en compte les antécédents d’IU ou de colonisation urinaire à E-BLSE dans les 6 mois
  • Il n’y a pas lieu de tenir compte des facteurs de risque d’EBLSE dans le choix du traitement probabiliste
A

Concernant les pyélonéphrites aiguës avec signes de gravité (PNA), quelles sont les réponses vraies ?

  • Pour l’antibiothérapie probabiliste, il n’y a aucune place pour les fluoroquinolones => le taux de résistance étant trop élevé car le risque d’échec initial doit être minimal
  • l’antibiothérapie probabiliste est une bithérapie associant ß-lactamine et aminoside
  • l’aminoside de choix est le gentamicine => seule l’amikacine est recommandée car elle couvre mieux l’éventualité d’une entérobactérie BLSE (EBLSE)
  • le traitement probabiliste doit prendre en compte les d’antécédents d’IU ou de colonisation urinaire à E-BLSE dans les 6 mois
  • Il n’y a pas lieur de tenir compte des facteurs de risque d’EBLSE dans le choix du traitement probabiliste FAUX => au regard de l’extrême gravité du choc septique, des facteurs de risque larges d’EBLSE sont pris en compte (comme le voyage en zone d’endémie EBLSE ou la prise d’amoxicilinne-ac. clavulanique /C2G/C3G/FQ < 6 mois)
70
Q

Concernant les infections urinaires associées aux soins (IUAS) :

  • en l’abscence de signe de gravité clinique ou comorbidité favorisant les infections graves ou de situation à risque, il est recommandé de différer l’antibiothérapie afin de s’adapter aux résultats de l’ECBU
  • l’antibiothérapie probabiliste associe toujours une bithérapie avec des aminosides
  • les aminosides en associations ne doivent pas être prescrits plus de 7 jours
  • en cas d’IUAS, il est recommandé de retirer la sonde urinaire (ou de la changer lorsqu’elle est indispensable)
A

Concernant les infections urinaires associées aux soins:

  • en l’abscence de signe de gravité clinique ou de comorbidité favorisant les infections graves ou de situation à risque, il est recommandé de différer l’antibiothérapie afin de s’adapter aux résultats de l’ECBU
  • l’antibiothérapie probabiliste associe toujours une bithérapie avec des aminosides => ils sont réservés en cas de signe de gravité ou de risque de BMR
  • les aminosides en associations ne doivent pas être prescrits plus de 7 jours FAUX => plus de 72h
  • en cas d’IUAS, il est recommandé de retirer la sonde urinaire (ou de la changer lorsqu’elle est indispensable => ce changement doit avoir lieu 24h après le début de l’antibiothérapie
71
Q

Concernant l’antibiothérapie probabiliste dans les infections urinaires liées aux soins :

  • en cas de pyélonéphrite, le traitement de choix est une fluoroquinolone
  • en cas de pyélonéphrite, le traitement de choix est piperacilline + tazobactam
  • en cas de pyélonéphrite avec facteurs de risque d’EBLSE ou de sepsis grave : ajout d’amikacine
  • les fluoroquinoles ont une mauvaise diffusion dans le parenchyme prostatique
  • les carbapénèmes sont largement utilisées
A

Concernant l’antibiothérapie probabiliste dans les infections urinaires liées aux soins :

  • en cas de pyélonéphrite, le traitement de choix est une fluoroquinolone
  • en cas de pyélonéphrite, le traitement de choix est piperacilline + tazobactam
  • en cas de pyélonéphrite avec facteurs de risque d’EBLSE ou de sepsis grave : ajout d’amikacine
  • les fluoroquinoles ont une mauvaise diffusion dans le parenchyme prostatique => la diffusion est bonne, mais elles sont associés à un risque écologique de séléction de bactéries résistantes
  • les carbapénèmes sont largement utilisées => ce sont des antibiotiques de recours à réserver au traitement documenté des infection à BMR