Industrie Flashcards

1
Q

Combien distingue-t-on de compagnies d’assurances en Suisse ?

A

a. 126 assureurs dommages
b. 25 assureurs vie
c. 27 réassureurs.

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2
Q

Quel pourcentage de marché de l’assurance génère-t-il dans le cadre du revenu national suisse ?

A

• 4.2% du revenu national suisse

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3
Q

Les défis d’aujourd’hui découlent de 3 évolutions décisives, lesquels ?

A
  1. La dérégulation des marchés de l’assurance a entrainé une forte concurrence.
  2. Les changements de visions en matière de surveillance des compagnies, changement des règles du jeu.
  3. Les nouvelles technologies de l’information et de communication obligent à repenser les processus commerciaux. Les modèles économiques traditionnels des compagnies se voient ainsi remis en question.
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4
Q

Quand un problème est considéré comme complexe ?

A
  • Les relations et les interférences entre les domaines impliqués ne sont plus appréciable ni appréhendables facilement.
  • Ces relations évoluent en permanence, sans qu’il soit vraiment possible de prévoir à l’avance ce qu’il va se passer.
  • Ces relations entraînent des résultats qui ne peuvent être rattachés en aucune manière aux caractéristiques ou au comportement de certains secteurs, mais découlent de l’interaction des réactions de tous les domaines confondus.
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5
Q

Comment peut-on réduire la complexité de départ ?

Donnez quelques exemples de modèles :

A
  • Par un modèle
  • Une carte (modélisation) qui représente un paysage (système réel)
  • Une maquette qui représente une construction dans un format réduit
  • Un bilan qui représente les portefeuilles d’une entreprise sous formes de grandeurs économico-financières.
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6
Q

Combien de fonctions remplissent les modèles ? Décrivez-les !

A
  1. Décrire, expliquer et comprendre

2. Concevoir, décider et modifier

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7
Q

Combien de niveaux distingues-t-on dans la modélisation ? Lesquels ?

A
  1. Les cadres de références (frameworks)
    Ils donnent un aperçu général d’une problématique et aident à s’y retrouver lorsque le domaine est vaste.
    Exemple : Le modèle de management d’une compagnie d’assurance (voir ci-dessous).
  2. Les modèles mentaux
    Au sens strict représente un objet de moindre importance.
    Exemple : La chaine de valeur d’une entité et ses facteurs critiques de réussite (voir chapitre 3)
  3. Les modèles formels
    Représente les objets sous forme de structure évidente, logique et, la plupart du temps, mathématique.
    Ils sont plus précis.
    Exemple : Les modèles de gestion des risques (voir chapitre 6)
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8
Q

Qu’Est-ce que le management ? Expliquez-le ?

A

• Par management on entend une multitude de missions et d’activités. Conformément au management de St-Gall, ces missions consistent en le fait de concevoir, d’organiser, de conduire (diriger) et de veiller au développement d’organisations.

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9
Q

Présentez les fonctions et les avantages d’un modèle de management pour les compagnies d’assurances ?

A
  • Un modèle de management forme un cadre, sorte de plan d’une compagnie d’assurance et de son environnement. Il met en évidence les aspects importants pour la compréhension et la gestion d’une entreprise.
  • Ils permettent de mieux classer les questions, les défis, les champs d’action et les domaines décisionnels.
  • Un modèle réduit la complexité, or cela constitue un défi majeur en matière de gestion de l’entreprise.
  • Ils permettent la création d’une langue commune au sein de l’entreprise, cela renforce la capacité d’une organisation à pouvoir agir.
  • En tant que cadre de référence, un modèle ne fournit pas de modes d’emploi concrets, ni de recettes.
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10
Q

Combien de catégories de concepts existent dans le modèle de management de St-Gall ?

A
  1. Sphères environnementales
    Pour une compagnie d’assurances, le point de départ est constitué par son environnement. On distingue la société, la nature (écologie), la technologie et l’économie.
  2. Groupes d’intérêts (stakeholders ou parties prenantes)
    Ce sont les groupes organisés et non organisés de personnes qui sont concernés par l’activité exercée et qui essaient d’influer sur cette entreprise. On distingue les clients, les collaborateurs, les bailleurs de fonds, l’Etat, l’opinion publique, les fournisseurs et les concurrents.
  3. Thèmes en interaction
    Ce sont les différences d’intérêts de l’entreprise par rapport à ses groupes d’intérêts (stakeholders).
    Exemple : Gain en efficacité du fait de la délocalisation des postes de travail à l’étranger contre maintien des emplois.
  4. Processus
    Un processus consiste en une multitude de tâches qui doivent être exécutées dans un ordre précis.
    L’entreprise apparaît comme un système de processus. On distingue 3 catégories de processus :

a. Les processus de management (régissent les tâches de direction essentielles, conception, conduite, développement d’une organisation).
b. Les processus commerciaux (comprend les activités-clés et sont directement orientés sur les clients).
c. Les processus de soutien (veillent à la fourniture optimale des prestations internes, informatiques, gestion du personnel, etc..).

  1. Moments d’ordre
    Pour pouvoir s’imposer face é la concurrence, chaque compagnie doit organiser un grand nombre d’activités de manière efficiente et efficace. Une série de règles génériques facilite cette tâche. Les moments d’ordre d’une organisation instaurent une certaine routine dans le devenir de l’entreprise et réduisent ainsi la complexité tout en accélérant les processus (ex. concentration sur les marchés de base, etc…).
  2. Modes de développement
    Etant donné la forte dynamique de l’environnement et du marché, chaque entreprise est amenée à se développer en permanence, Il peut s’agir d’efforts permanents d’optimisation ou d’un renouvellement en profondeur de l’activité de l’entreprise (ex. renforcement du service externe, etc..).
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11
Q

Citez les 2 environnements qui ont rendus compliquées pour les entreprises, les récoltent d’informations ?

A
  1. L’environnement des entreprises est de plus en plus complexe (environnement concurrentiel au niveau mondial et intensification de la concurrence).
    Conséquences : le projet économique doit être complété par des réflexions d’ordre sociétal, technologique, écologique et politique.
  2. L’environnement évolue de plus en plus vite (les innovations technologiques et les mutations sociétales contribuent à cette dynamique environnementale).
    Conséquences : les entreprises ayant de moins en moins le temps de réagir aux mutations environnementales, la récolte et l’évaluation les plus en amont possibles des informations essentielles jouent un rôle de plus en plus important.
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12
Q

Dans l’environnement d’une assurance, combien de niveaux ou sphère distingues-t-on ?

A
  1. Au niveau de l’environnement sociétal, l’analyse porte sur les effets des évolutions sociétales significatives.
  2. L’analyse environnementale écologique s’intéresse à la question de savoir comment la nature et les attentes écologiques en découlant influent sur l’entreprise.
  3. La perspective économique aborde le cœur de l’activité entrepreneuriale : comment le contexte économique général et celui du marché impactent-ils l’activité
  4. L’analyse environnementale technologique examine les conséquences des évolutions et des innovations technologiques sur l’industrie de l’assurance.
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13
Q

Citez les groupes d’intérêts et leurs attentes ?

A
  1. Bailleurs de fond/ institutionnels
    a. Plus-value supérieure à la moyenne
    b. Distributions régulières de bénéfices
    c. Aucun investissement risqué
  2. Clients
    a. Couverture d’assurance meilleur marché
    b. Règlement arrangeant des sinistres
    c. Transparence, fiabilité, confiance
  3. Collaborateurs
    a. Rémunération conforme au marché
    b. Emplois sûrs et intéressants
    c. Ambiance de travail agréable
  4. Etat/ Autorités de régulation
    a. Bon développement des entreprises
    b. Respect des prescriptions
    c. Bon contribuables
  5. Analystes / agences de notation
    a. Franchise dans leurs rapports
    b. Accent mis sur la valeur actionnariale
    c. Réalisations de bénéfices à court terme
  6. Concurrents
    a. Acteurs loyaux
    b. Ouverture d’esprit/ fiabilité
    c. Engagement dans des associations/ Fédérations
  7. Opinion publique/ médias
    a. Création d’emplois
    b. Reconnaissance de « bonne gouvernance »
    c. Soutien des aspirations de l’opinion publique
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14
Q

Qu’elles sont les 4 étapes que les compagnies ont alors besoin pour savoir, comment elles doivent se comporter face aux différentes attentes et aux différents intérêts que suscitent l’entreprise ?

A

Qu’elles sont les 4 étapes que les compagnies ont alors besoin pour savoir, comment elles doivent se comporter face aux différentes attentes et aux différents intérêts que suscitent l’entreprise ?

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15
Q

Nous obtenons ainsi 4 types de parties prenantes, soit, lesquelles sont ?

A
  1. Les meneurs de jeu (ex : clients importants)
    a. Influence la plus importante sur l’entreprise mais également dépendant du marché, c’est-à-dire influençable.
  2. Les jokers (ex : surveillance, FINMA)
    a. Exercent une force influence mais sont peu influençables
  3. Les posés (ex : les fournisseurs)
    a. Facile à influencer mais sont peu influençables sur l’entreprise
  4. Les seconds rôles (pas de rôle décisif)
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16
Q

Comment peut intervenir l’Etat ? (du moins important au plus important)

A

1er niveau : Conditions légales relevant de décrets spéciaux. Exemples : élaboration de la Loi sur la Surveillance des assurances (LSA), réglementation spéciale des relations « assureur-assuré » (LCA), accord sur les assurances Suisse/UE.

2ème niveau : Interventions renforcées de l’Etat. Exemple : Dispositions réglementaires (les lois) (p.ex. LPP, LAA), RC VM

3ème niveau : Assureurs de droit public en concurrence avec assureurs de droit privé, avec obligation d’assurance, sans obligation d’assurance. Cela pose un problème, les assureurs de droit privé ne bénéficient pas des mêmes conditions pour exercer leurs activités (en terme de subvention de réglementation et de fiscalité).Exemples : Diverses obligations en assurance privée et en assurance sociale, assurance incendie des biens mobiliers dans le canton de Glaris.

4ème niveau : Assureurs de de droit public en situation de monopole (ça oblige les gens à s’assurer). Exemples : assurances sociales (AVS , AI, SUVA), assurance incendie des bâtiments dans plusieurs cantons ECA.

17
Q

Qu’elles sont les objectifs et buts de la LSA ?

A
  • Protection des assurés contre les risques d’insolvabilité ou les abus et les lésions.
  • Garantie d’un bon fonctionnement du marché

Champ d’application : compagnies d’assurances privées pratiquant l’assurance directe et la réassurance, puis les intermédiaire d’assurances (Toute personnes qui est en contact avec la clientèle)-(mesures d’amélioration de la protection des consommateurs).

Géographique : Compagnie d’assurances dont le siège est basé en Suisse et exerçant en Suisse.

  • Introduction d’un test de solvabilité (SST – Swiss Solvency Test)
  • Désignation d’un actuaire responsable et d’un servie de révision interne
  • Amélioration de la transparence et de la protection des consommateurs, surtout dans le domaine de l’assurance-vie (individuelle) et de la prévoyance professionnelle.
  • Protection contre les abus
  • Directives dans le domaine de la gouvernance d’entreprise (Chaque entreprise doit avoir une hiérarchie)
  • Subordination des intermédiaires en assurance à la surveillance fédérale
18
Q

Citez les 3 évènements qui expliquent l’évolution et les priorités de l’Etat social et l’industrie de l’assurance?

A
  • Courant philosophique : Les lumières, la pauvreté était jusque-là considérée comme une volonté de Dieu-ont créé les bases idéologique pour des approches relevant de l’Etat social
  • La Révolution française : processus de démocratisation a fourni les conditions politiques aux interventions de l’Etat social. Quand on était dans une petite communauté avant il y avait une aide dans le même village. Beaucoup de personnes ont quittées les villages pour aller en ville, mais malheureusement une population trop grande et que nous ne connaissons pas ! Donc plus d’entraide.
  • La première révolution industrielle : le principe d’une économie fondée sur la répartition du travail a anéanti le système de protection sociale.
19
Q

Citez différentes phases d’évolution de l’idée de l’Etat Social ?

A
  1. Naissance de l’Etat social
    a. Premières interventions en faveur de l’introduction de l’AVS – Adoption avec la Confédération Helvétique
  2. Phase de développement de l’Etat social
    a. Entrée de l’AVS (1948) (juste après de la deuxième guerre mondiale car beaucoup d’invalide et d’orphelin après la guerre)
  3. Phase de maturité de l’Etat social
    a. Introduction des prestations complémentaires de l’AVS (1965)/ C’est à ce moment-là qu’il a été mis en place notamment le minimum vital. (aujourd’hui cela voudrait dire « ne pas crever de faim »)
    b. Intégration du modèle des trois piliers dans la constitution (1972) – Entrée en vigueur de la LPP (1965)
  4. L’Etat social durable
    a. Interventions en faveur du financement durable de l’AVS – Mutation du contexte social et économique – Intervention en faveur de l’extension du modèle des trois piliers – Interventions en faveur de la modernisation de la LPP.

A savoir, les budgets sociaux de tels Etats représentent près de 30% du Produit Intérieur Brut (PIB).

20
Q

Citez les 4 dates à retenir dans le système suisse de protection sociale ?

Quels sont les objectifs des différentes mesures sociales et qu’Est-ce qui permettent ?

A
  • AVS : entrée en vigueur 1948
  • AI : entrée en vigueur 1960
  • LPP : entrée en vigueur 1985
  • Prévoyance liée : entrée en vigueur 1987
  • De se prémunir en cas de perte de gain durable :
    o À l’âge de la retraite (Prévoyance-vieillesse)
    o En cas de décès (Prévoyance pour les survivants)
    o En cas d’incapacité de gain (prévoyance invalidité)
  • De se prémunir en cas de perte de gain provisoire
    o Survenue à la suite d’une maladie ou d’un accident (AM,AA,AMiL,AI)
    o Due au chômage (AC)
    o Découlant du service militaire ou du service (APG)
  • Indemniser des dépenses exceptionnelles :
    o Engagées à la suite d’une maladie ou d’un accident (frais de traitement, frais médicaux, mesures de réintégration)
    o Consécutives à des charges familiales (allocations)
  • La maitrise des conséquences non financières liées aux risques encourus :
    o Concernant des prestations ciblées à l’âge de la retraite ou en cas d’incapacité de gain
21
Q

Quels sont les principaux défis devant être révélées de l’Etat Social?

A
  1. L’Etat social a absolument besoin de croissance économique
    a. Faible taux de natalité et un allongement de l’espérance de vie (moins de naissance donc moins de cotisants) soit on fait venir des étrangers – soit on fait payer plus !
  2. L’Etat social est un obstacle à la compétitivité internationale.
    a. Du fait de la mondialisation, notre économie entre de plus en plus souvent en concurrence avec des pays où les dépenses sont maintenues à un niveau faible
  3. Les systèmes d’incitation de l’Etat social sont problématiques (effets de l’aléa moral)
    a. Dans le domaine des assurances sociales, le risque est particulièrement élevé car l’assuré peut adopter un comportement différent de celui qui serait le sien, s’il n’avait pas souscrit d’assurance. Cette relation est appelé « risque moral » ou « effets de l’aléa moral ». Quand on donne trop de sécurité, certaine personne peuvent en profiter.
  4. La complexité du système de financement dissimule les coûts réels.
    a. Les assurances sociales présentent souvent des structures de financement complexes. Les cotisations AVS/LPP (employeur 50%-employé 50%) + les taxes (tva, impôt sur le tabac) raison pour laquelle il est difficile de comparer les prestations perçues avec les dépenses engagées.
  5. L’Etat social est instrument important de préservation du pouvoir politique.
    a. La politique a une forte influence sur la démocratie. Exemples : réduction du nombre des hôpitaux en Suisse ou alors augmentation de l’âge de la retraite AVS. Le politicien qui présente des mesures sur les acquis des gens, sont très souvent évincé.
  6. Il n’y a pas de consensus politique concernant l’évolution de l’Etat social
    a. L’Etat social actuel répond au contexte économique et social d’une société industrielle (croissance, marché de l’emploi stable).
22
Q

Comparer les assurances privées et l’assurance sociale ?

A
  • L’assurance privée sert à combler les lacunes de l’assurance sociale.
    Exemples : 2ème et 3ème pilier en matière de prévoyance vieillesse.
  • L’assurance privée peut entrer en concurrence avec l’assurance sociale.
    Exemples : assurances complémentaires en matière d’assurance maladie/accident.
  • L’assurance privée et l’assurance sociale sont chacune compétente pour un domaine particulier de la protection sociale.
    Exemples : assurances accidents dans le cadre de la LAA
  • Pour certains événements, il n’y a aucune incidence telle que l’assurance (privée) maladie qui est obligatoirement est une compétence de l’assurance sociale et l’assurance RC VM qui est du ressort de l’assurance privée.
23
Q

Qu’implique au niveau sentiment l’ « assurance » en ce qui concerne le sentiment de confiance, de sécurité et de tranquillité ?

A

La sécurité extérieure qui représente l’absence objective de danger (sécurité financière, sécurité routière, assurance vie garantie…). C’est la réalité ! Elle peut-être physique ou au niveau de l’argent.

La sécurité intérieure qui représente un sentiment de fiabilité, de protection et de stabilité. Cela veut dire : « je me sens en sécurité ».

Seul ces deux aspects, sécurité extérieure et intérieure confèrent réellement un sentiment de sécurité.

24
Q

Citez les deux catégories de fonction de l’assurance (effets directs et indirects) ?

A
  1. Fonction primaire de sécurité (directe)
    a. La première fonction d’une assurance consiste dans la maîtrise de l’incertitude et du risque. Un contrat garantit la sécurité financière et économique (sécurité extérieure) ce qui contribue également au renforcement d’un sentiment de sécurité intérieure
  2. Fonctions indirectes de la couverture d’assurance
    a. La couverture d’assurance améliore la marge de manœuvre de l’assuré puis réduit le besoin de liquidités, accroît la crédibilité ce qui permet une obtention de crédit plus facilement. Il est important que l’assureur révise en permanence ses décisions en termes de risques (définir les objectifs, identifier les risques, étudier les alternatives, prendre des décisions). Il peut y avoir des aspects négatifs, tels que : l’effet de l’aléa moral(certaine personne peuvent se dire il y a l’assurance pour payer), la fraude etc…
25
Q

La création de valeur économique directe de l’assurance ?

A
  • Output = somme de vente réalisées
  • Input = somme de toutes les dépenses

Si cette différence est positive, il y a alors création de valeur. Si elle est négative, on parle de destruction de valeur. = ce chiffre mesure la création de valeur de chacune des entreprises. Il est souvent mis en relation avec le capital investi (ROE : return on equity = rentabilité des fonds propres) ou les investissements (ROI : return on investments = retour sur investissements). Cette approche est utilisée pour mesurer le PIB, qui est performance économique d’une économie, soit la valeur globale de tous les biens (marchandises et services) en une année au sein d’une économie nationale.

26
Q

Que fait l’assurance privée ?

Comparaison entre l’assurance privée et l’assurance sociale

A
  • L’assurance privée sert à combler les lacunes de l’assurance sociale.
    Exemples : 2ème et 3ème pilier en matière de prévoyance vieillesse.
  • L’assurance privée peut entrer en concurrence avec l’assurance sociale.
    Exemples : assurances complémentaires en matière d’assurance maladie/accident.
  • L’assurance privée et l’assurance sociale sont chacune compétente pour un domaine particulier de la protection sociale.
    Exemples : assurances accidents dans le cadre de la LAA
  • Pour certains événements, il n’y a aucune incidence telle que l’assurance (privée) maladie qui est obligatoirement est une compétence de l’assurance sociale et l’assurance RC VM qui est du ressort de l’assurance privée.
27
Q

Qu’est- ce qu’un processus ?

A

Suite continue d’opération et d’action de la manière de faire quelque chose

28
Q

Combien d’organisation distingue la doctrine traditionnelle ?

A
  • L’organisation structurelle : décrit l’articulation structurelle d’une entreprise
  • L’organisation fonctionnelle : porte sur le développement de la création de valeurs et les interactions entre les différents processus (fournisseurs aux clients finaux)
29
Q

Pendant la première moitié des années 1990 (avant la dérégulation), comment était considéré l’organisation des assurances ?

A

L’assurance considérait surtout l’organisation comme structurelle.

30
Q

La libéralisation du droit de la surveillance est passé d’un marché “?” à un marché “?”

A

vendeur à acheteur

Info : La libéralisation du droit de la surveillance, la tendance à la saturation du marché et l’accentuation de la pression concurrentielle ont transformé le marché de l’assurance d’un marché « vendeur » en un marché « acheteur » (liberté des tarifs).

31
Q

Qu’est ce qui permet d’améliorer l’efficacité de la création de valeurs ?

Comment peut-on diminuer les coûts et l’efficience de la création de valeurs augmente ?

Résultats ?

A

Le fait de renoncer à la constitution de réserves permet également d’accroître la vitesse et la flexibilité par rapport aux clients.

Une excellente qualité de processus garantit une fiabilité élevée.
Lorsqu’une entreprise sait qu’elle est fiable, elle est plus à même de renoncer à la constitution de réserves (en temps, matériaux, personnel).

Amélioration du chiffre d’affaires

32
Q

Qu’est ce qui faut prendre en compte pour obtenir une meilleure qualité de processus ?

A

Il faut tenir comptes de données :

- stratégiques, organisationnelles, techniques et culturelles

33
Q

Les activités directes et indirectes nécessaires à une compagnie pour assumer son rôle auprès du client est appelée ?

A

Cartographie des processus

34
Q

quels sont les deux catégories que comprend le modèle de la Chaîne de valeur de Michael Porter ?

Une troisième catégorie de processus vient compléter avec le modèle de gestion de St-Gall ?

A

Les Processus de Soutien et de Réalisation

Les processus de management

35
Q

Selon le modèle de la chaîne de valeur de Michael Porter, citer les 4 activités de processus de soutien ?

Cité les différents processus de réalisation ?

A

Infrastructure de l’entreprise
Gestion des ressources humaines
Développement Technologiques
Approvisionnements

a. Développement de produits
Cela représente un défi particulier car chaque service doit tenir compte des souhaits et des besoins de chacun (exemple : Marketing orienté besoins du client, l’actuariat sur la tarification, service juridique sur les CGA, etc..).

b. Processus de développement
Se compose d’étude de marchés, analyses des groupes-cibles, élaboration et critique d’idées de produits, finalisation du concept de produit, établissement d’une prime correcte, etc.. .
Le défi est temporel du fait de la dynamique concurrentielle qui impose une adaptation rapide aux nouveaux besoins partant des cycles de développement les plus courts.

c. Conseil et vente
Auparavant, la proximité géographique avec le client était pratiquement la seule solution pour se démarquer de la concurrence. Ce processus est particulièrement important car ils représentent près de 50% des coûts d’exploitation.

d. Souscription
La souscription constitue un élément central dans la gestion des risques. En conséquence, l’intervention d’ingénieurs, de géologues, physiciens ou spécialistes de l’environnement est important. Il n’est pas rare que l’examen des risques soit effectué dès le départ avec le réassureur.

e. Exécution du contrat
L’exécution du contrat comprend l’établissement de la proposition, examen de la proposition sur le fond et la forme, examen du risque, détermination de la couverture et tarification, établissement du contrat, saisie et validation des données ainsi que commissionnement.

f. Administration
Elle concerne l’administration des polices (traitement et mutations et mise à jour des documents contractuels, traitement des demandes, rappels ainsi que l’encaissement des primes).

g. Fonction de service
La relation clientèle joue un rôle particulièrement important car il est axé sur le service et la rentabilité. L’application ciblée de systèmes de Customer Relationship Management est précieuse. Les activités contribuant à la rentabilité sont les assainissements, la vente croisée, la gestion active des réclamations, préventions des résiliations, etc.. .

L’acquisition d’un nouveau client génère 5 fois plus de coûts que le maintien des relations avec la clientèle existante.

h. Gestion des sinistres et des prestations (voir chapitre 9)
Important processus de réalisation car il s’agit de l’heure de vérité. La qualité du traitement et les compétences en matière de communication jouent un rôle majeur. Il faut saisir cette opportunité pour renforcer la relation avec le client.
Les sinistres représentent le poste de dépenses le plus important.
Une segmentation entre dommages de masse et complexes présente des avantages en termes d’efficience et d’efficacité.

i. Gestion des actifs
Particularité importante dans ledit « effet des primes anticipées ». Comme l’écart temporel est important entre les recettes de primes et les dépenses pour sinistres, les compagnies disposent ainsi de provisions substantielles (abondant), et donc de moyens financiers qu’elles peuvent placer à des fins de rémunération.
Ce sont les assureurs-vie qui gèrent le volume le plus important (ledit fonds de garantie).
Les assureurs responsabilité civile doivent pouvoir sortir les fonds rapidement.
Les placements de capitaux en assurance dommages particuliers sont les moins conséquents.

36
Q

Citer un grand nombre de méthodes censées améliorer l’efficience et l’efficacité des processus ?

Quelles sont les 2 approches les plus répandues de cette caisse à outils méthodologiques ?

A

Réduction du taux d’erreur, Prévention de pertes de temps inutiles etc…

  • Six Sigma (définir, mesurer, analyser, améliorer, contrôler) Instruments
  • Capability Maturity Model Integration (CMMI), structuré en niveau.
37
Q

Dans le cadre de la standardisation et automatisation, très souvent les nomes sont volontiers ignorées dans l’accomplissement des tâches quotidienne. Quelles sont les principales causes de cette complexité ?

A
  • L’hétérogénéité des processus (exemple : chaque agence travail différemment bien le l’activité soir identique)
  • Une large gamme de produits
  • Multiple variantes d’un même produit et disparité des tarifs
  • Multitude de systèmes antérieurs mal documentés
  • Conduite décentralisée
  • Incertitude liées aux interactions humaines
38
Q

La standardisation des processus favorise la réduction de la complexité et constitue un outil solide d’assurance de la qualité et d’amélioration de l’efficience.
Quels sont les Champs d’action typiques en vue de l’exploitation du potentiel de la standardisation ?

Comment appel-t-on le traitement automatisé des affaires ?

A
  • Éviter les processus inutiles
  • Harmoniser les processus
  • Réduire la complexité des produits

On parle de « traitement en arrière-plan », car l’intervention ou l’action de l’homme n’est plus nécessaire.