Industrie Flashcards
Combien distingue-t-on de compagnies d’assurances en Suisse ?
a. 126 assureurs dommages
b. 25 assureurs vie
c. 27 réassureurs.
Quel pourcentage de marché de l’assurance génère-t-il dans le cadre du revenu national suisse ?
• 4.2% du revenu national suisse
Les défis d’aujourd’hui découlent de 3 évolutions décisives, lesquels ?
- La dérégulation des marchés de l’assurance a entrainé une forte concurrence.
- Les changements de visions en matière de surveillance des compagnies, changement des règles du jeu.
- Les nouvelles technologies de l’information et de communication obligent à repenser les processus commerciaux. Les modèles économiques traditionnels des compagnies se voient ainsi remis en question.
Quand un problème est considéré comme complexe ?
- Les relations et les interférences entre les domaines impliqués ne sont plus appréciable ni appréhendables facilement.
- Ces relations évoluent en permanence, sans qu’il soit vraiment possible de prévoir à l’avance ce qu’il va se passer.
- Ces relations entraînent des résultats qui ne peuvent être rattachés en aucune manière aux caractéristiques ou au comportement de certains secteurs, mais découlent de l’interaction des réactions de tous les domaines confondus.
Comment peut-on réduire la complexité de départ ?
Donnez quelques exemples de modèles :
- Par un modèle
- Une carte (modélisation) qui représente un paysage (système réel)
- Une maquette qui représente une construction dans un format réduit
- Un bilan qui représente les portefeuilles d’une entreprise sous formes de grandeurs économico-financières.
Combien de fonctions remplissent les modèles ? Décrivez-les !
- Décrire, expliquer et comprendre
2. Concevoir, décider et modifier
Combien de niveaux distingues-t-on dans la modélisation ? Lesquels ?
- Les cadres de références (frameworks)
Ils donnent un aperçu général d’une problématique et aident à s’y retrouver lorsque le domaine est vaste.
Exemple : Le modèle de management d’une compagnie d’assurance (voir ci-dessous). - Les modèles mentaux
Au sens strict représente un objet de moindre importance.
Exemple : La chaine de valeur d’une entité et ses facteurs critiques de réussite (voir chapitre 3) - Les modèles formels
Représente les objets sous forme de structure évidente, logique et, la plupart du temps, mathématique.
Ils sont plus précis.
Exemple : Les modèles de gestion des risques (voir chapitre 6)
Qu’Est-ce que le management ? Expliquez-le ?
• Par management on entend une multitude de missions et d’activités. Conformément au management de St-Gall, ces missions consistent en le fait de concevoir, d’organiser, de conduire (diriger) et de veiller au développement d’organisations.
Présentez les fonctions et les avantages d’un modèle de management pour les compagnies d’assurances ?
- Un modèle de management forme un cadre, sorte de plan d’une compagnie d’assurance et de son environnement. Il met en évidence les aspects importants pour la compréhension et la gestion d’une entreprise.
- Ils permettent de mieux classer les questions, les défis, les champs d’action et les domaines décisionnels.
- Un modèle réduit la complexité, or cela constitue un défi majeur en matière de gestion de l’entreprise.
- Ils permettent la création d’une langue commune au sein de l’entreprise, cela renforce la capacité d’une organisation à pouvoir agir.
- En tant que cadre de référence, un modèle ne fournit pas de modes d’emploi concrets, ni de recettes.
Combien de catégories de concepts existent dans le modèle de management de St-Gall ?
- Sphères environnementales
Pour une compagnie d’assurances, le point de départ est constitué par son environnement. On distingue la société, la nature (écologie), la technologie et l’économie. - Groupes d’intérêts (stakeholders ou parties prenantes)
Ce sont les groupes organisés et non organisés de personnes qui sont concernés par l’activité exercée et qui essaient d’influer sur cette entreprise. On distingue les clients, les collaborateurs, les bailleurs de fonds, l’Etat, l’opinion publique, les fournisseurs et les concurrents. - Thèmes en interaction
Ce sont les différences d’intérêts de l’entreprise par rapport à ses groupes d’intérêts (stakeholders).
Exemple : Gain en efficacité du fait de la délocalisation des postes de travail à l’étranger contre maintien des emplois. - Processus
Un processus consiste en une multitude de tâches qui doivent être exécutées dans un ordre précis.
L’entreprise apparaît comme un système de processus. On distingue 3 catégories de processus :
a. Les processus de management (régissent les tâches de direction essentielles, conception, conduite, développement d’une organisation).
b. Les processus commerciaux (comprend les activités-clés et sont directement orientés sur les clients).
c. Les processus de soutien (veillent à la fourniture optimale des prestations internes, informatiques, gestion du personnel, etc..).
- Moments d’ordre
Pour pouvoir s’imposer face é la concurrence, chaque compagnie doit organiser un grand nombre d’activités de manière efficiente et efficace. Une série de règles génériques facilite cette tâche. Les moments d’ordre d’une organisation instaurent une certaine routine dans le devenir de l’entreprise et réduisent ainsi la complexité tout en accélérant les processus (ex. concentration sur les marchés de base, etc…). - Modes de développement
Etant donné la forte dynamique de l’environnement et du marché, chaque entreprise est amenée à se développer en permanence, Il peut s’agir d’efforts permanents d’optimisation ou d’un renouvellement en profondeur de l’activité de l’entreprise (ex. renforcement du service externe, etc..).
Citez les 2 environnements qui ont rendus compliquées pour les entreprises, les récoltent d’informations ?
- L’environnement des entreprises est de plus en plus complexe (environnement concurrentiel au niveau mondial et intensification de la concurrence).
Conséquences : le projet économique doit être complété par des réflexions d’ordre sociétal, technologique, écologique et politique. - L’environnement évolue de plus en plus vite (les innovations technologiques et les mutations sociétales contribuent à cette dynamique environnementale).
Conséquences : les entreprises ayant de moins en moins le temps de réagir aux mutations environnementales, la récolte et l’évaluation les plus en amont possibles des informations essentielles jouent un rôle de plus en plus important.
Dans l’environnement d’une assurance, combien de niveaux ou sphère distingues-t-on ?
- Au niveau de l’environnement sociétal, l’analyse porte sur les effets des évolutions sociétales significatives.
- L’analyse environnementale écologique s’intéresse à la question de savoir comment la nature et les attentes écologiques en découlant influent sur l’entreprise.
- La perspective économique aborde le cœur de l’activité entrepreneuriale : comment le contexte économique général et celui du marché impactent-ils l’activité
- L’analyse environnementale technologique examine les conséquences des évolutions et des innovations technologiques sur l’industrie de l’assurance.
Citez les groupes d’intérêts et leurs attentes ?
- Bailleurs de fond/ institutionnels
a. Plus-value supérieure à la moyenne
b. Distributions régulières de bénéfices
c. Aucun investissement risqué - Clients
a. Couverture d’assurance meilleur marché
b. Règlement arrangeant des sinistres
c. Transparence, fiabilité, confiance - Collaborateurs
a. Rémunération conforme au marché
b. Emplois sûrs et intéressants
c. Ambiance de travail agréable - Etat/ Autorités de régulation
a. Bon développement des entreprises
b. Respect des prescriptions
c. Bon contribuables - Analystes / agences de notation
a. Franchise dans leurs rapports
b. Accent mis sur la valeur actionnariale
c. Réalisations de bénéfices à court terme - Concurrents
a. Acteurs loyaux
b. Ouverture d’esprit/ fiabilité
c. Engagement dans des associations/ Fédérations - Opinion publique/ médias
a. Création d’emplois
b. Reconnaissance de « bonne gouvernance »
c. Soutien des aspirations de l’opinion publique
Qu’elles sont les 4 étapes que les compagnies ont alors besoin pour savoir, comment elles doivent se comporter face aux différentes attentes et aux différents intérêts que suscitent l’entreprise ?
Qu’elles sont les 4 étapes que les compagnies ont alors besoin pour savoir, comment elles doivent se comporter face aux différentes attentes et aux différents intérêts que suscitent l’entreprise ?
Nous obtenons ainsi 4 types de parties prenantes, soit, lesquelles sont ?
- Les meneurs de jeu (ex : clients importants)
a. Influence la plus importante sur l’entreprise mais également dépendant du marché, c’est-à-dire influençable. - Les jokers (ex : surveillance, FINMA)
a. Exercent une force influence mais sont peu influençables - Les posés (ex : les fournisseurs)
a. Facile à influencer mais sont peu influençables sur l’entreprise - Les seconds rôles (pas de rôle décisif)