III. Un échec européen? Flashcards
A) L’impossible unité allemande
Le problème: question de l’unification de l’Allemagne par la voie libérale (sujet de dissertation constuction des États-nations en Europe au XIXe). Cette construction se fera par d’autres moyens (guerre) à partir de 1870.
Question des frontières de la future Allemagne unifiée: qui mettre dedans? Volonté de totalité de la Confédération Allemande (Bavière, un peu de Prusse, un peu de l’empire d’Autriche). Or, Vienne refuse cette option. C’est finalement la “petite” solution qui s’impose.
Sur la question libérale: la C du parlement de Frankfurt prévoit un empereur héréditaire: le roi de Prusse Frédérik Guillaume IV, mais celui-ci refuse. Il refuse parce qu’il se considère roi par la grâce divine, et donc pas d’une assemblée issue d’élection démocratique. Ce refus marque l’échec de la révolution allemande de 1848.
L’unité allemande ne se fait donc pas de manière démocratique et libérale, mais par des guerres sanglantes pendant années 1870s. La bataille de Sadowa et la guerre franco-prusse sont des exemples.
B) La répression dans l’empire austro-hongrois
La défaite européenne du printemps des peuples
Le soulèvement hongrois: la monarchie autrichienne comprend qu’elle n’a pas la capacité de combattre sur tous les fronts. Un empire multinational: Autrichiens font appel au Tsar de Russie, Nicolas 1er, pour mater l’insurrection hongroise.
Armée impériale autrichienne, et l’armée indépendantiste hongroise capitule en août 1949. Exemple d’une alliance des Princes qui vient du mouvement Hongrois: Nicolas 1er, tsar de Russie, craint que cela va contaminer son territoire. Les principaux chefs nationalistes sont donc exécutés. Il y a loi martiale. Au total, 100 000 sujets de l’empire autrichien (minorités hongroises) sont morts lors de cette répression
C) Italie en guerre contre l’Autriche
Échec des mouvements nationalistes en Italie
Charles Albert (roi de Sardaigne) fait face à des défaites importantes. En 1848-1849, Piémont-Sardaigne battus par les autrichien, notamment le 25 juillet 1848 avec la bataille de Custoza.
Le maréchal autrichien Radetsky est une figure emblématique de ces mouvements.
Charles Albert est contraint d’abdiquer pour son fils Victor Emmanuel II qui n’a d’autre choix que de conclure la paix avec l’Autriche en août 1849. Les patriotes italiens poursuivent la lutte mais en exilant.
Bilan du printemps des peuples
- Rétablissement de la domination monarchique : À l’été 1849, les anciens monarques et conservateurs, soutenus par la Sainte-Alliance et la loyauté des armées, ont largement reconquis le pouvoir qu’ils avaient perdu pendant le printemps des peuples. La masse rurale a également contribué à ce rétablissement.
- Faible héritage du printemps des peuples : Peu de traces subsistent de l’élan révolutionnaire de 1848, à l’exception de la Suisse où les radicaux ont instauré une Constitution fédérale durable.
- Échec de l’unification démocratique : L’unité politique de l’Italie et de l’Allemagne ne s’est pas réalisée sur des bases démocratiques et libérales, marquant ainsi un échec significatif.
- Politisation des masses : Malgré cet échec, le printemps des peuples a conduit à une politisation accrue des masses, ouvrant la voie à de nouveaux moyens de contestation et de protestation.
- Impact sur les milieux ruraux : L’ouvrage de Maurice Agulhon, “La République au village”, met en lumière la républicanisation précoce des villages, soulignant ainsi l’extension de la politisation aux campagnes, contrairement aux prévisions de Marx.
