III. Codage visuel et orthographique Flashcards

1
Q

Comment passer du mot écrit au lexique orthographique ? quelles étapes d’analyse ?

> donner 3 hypothèses, laquelle a été rejetée ?

> mêmes processus que ttt visuel des objets ?

A

1/ forme globale (Cattell) : traitement du contour général du mot&raquo_space; rejetée

2/ lettres abstraites

3/ unités multi-lettres (graphèmes bigrammes rimes syllabes morphèmes)

> > on traite simultanément des lettres isolées et des groupements de lettres

= pas les mêmes processus de ttt que ceux impliqués pour un objet, contrairement à ce qu’on a pu penser

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2
Q

Hypo (rejetée) de la forme globale des mots

Classification de Bouma 1971
3 catégories de caractères minuscules ?

> > qu’en déduire pour les mots ?

A

Classif de Bouma 1971 : 3 catégories en caractères minuscules d’imprimerie
> montantes, descendantes, neutres

Les mots auraient plutôt une forme neutre, montante, descendante ou mixte selon leur contour
> ne fonctionne pas en majuscules

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3
Q

Hypo (rejetée) de la forme globale des mots

Woodworth 1938
diff temps de lecture :
en minuscules + rapide qu’en majuscules
> interprété d’abord comme preuve rôle forme globale

2 contre-arguments ?

A
  • habitude de lire plutôt en minuscules, effet d’habituation explique rapidité
  • la plupart des lettres sont plus facile à discriminer les unes des autres en minuscules qu’en maj
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4
Q

En quoi l’expé de Paap et al 1984
pointe plutôt un rôle fondamental de la lettre ?

Quelle capacité est importante concernant la lettre ?
+ codage de ?

A

Paap et al 1984
Comparaison mots ayant forme globale rare
vs mots ayant forme globale fréquente
Sur plusieurs tâches

> pas d’effet signif de la forme globale > suffisamment de résultats convergents pour suggérer l’absence d’impact de la forme globale
pointe plutôt un rôle fondamental de la lettre

Lettre =
unité de base des mots, fondamentale avec le mot

Importance de

la capacité de reco de la lettre dans des configurations très différentes :
codage de l’invariance, identité abstraite,
quelle que soit taille, position, forme

+ codage de la position relative des lettres dans le mot
> ordre des lettres important

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5
Q

Qu’est ce que l’“effet Cambridge”

et que démontre-t-il ?

Lecture du texte fonctionne car :
(5)

A

Du nom d’un spam populaire début années 2000

Bien que son contenu affirme le contraire, il démontre l’importance du codage des lettres individuelles et de leurs positions relatives

> traitement du mot = ttt de chaque lettre le composant de manière simultanée

Lecture du texte fonctionne car :

  • 1e et dernière lettres à la bonne place
  • mots courts sont faciles, 1 lettre d’écart seulement
  • mots de fonction restent les mêmes
    » assez grande proportion de mots restent les mêmes
  • transposition adjacente + facile que transpo distante
    » codage de la position relative des lettres plutôt que de la position absolue
  • texte très prédictible à partir du contexte

cf Matt Davis Cambridge

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6
Q

Rôle joué par la visibilité des lettres dans le mot ?

spécifier effet pour non-mot ou mot

processus dans 1 seule direction ?

A

> effet de masquage latéral :
une lettre est + difficile à percevoir si elle est entourée d’autres lettres

Mais + facile si les lettres qui l’entourent forment un mot plutôt qu’un non-mot :

> effet de contexte, influence descendante :
k orthographiques permettent de
déduire du mot les lettres qui le composent,
> en améliorent la perception et annulent masquage latéral

> > lecture n’est pas qu’un processus ascendant mais aussi descendant : rétroaction > dynamique

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7
Q

Hypothèse de O’Regan sur le regard

A

POR position optimale du regard

Probabilité de reconnaissance d’un mot
= proba reco de toutes les lettres du mot

Existence d’une position optimale de l’oeil dans le mot
= plutôt au milieu du mot pour pouvoir traiter les lettres de chaque côté
» correspond au comportement spontané de l’œil

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8
Q

Hypothèse de O’Regan sur le regard

Contraintes ? (2 types)

A

POR décalée en fonction de :

1/ contraintes VISUELLES

> longueur du mot : 
mot long (+8) >> œil risque de manquer début du mot s’il se positionne au milieu, on va plutôt le découper en 2 parties et faire 2 fixations successives

2/ contraintes LEXICALES

> morpho : re/peindre/, /dans/eur =
œil se dirige prioritairement vers la racine plutôt que le préfixe
> implique un ttt sémantique précédant le décodage via vision périph (prédiction)

> sémantique : /coccin/elle, in/terview/ =
aucun mot ne commence/ne finit de la même manière en français
> œil à gauche / à droite du centre

> fréquence :
mots + rare&raquo_space; décalage vers la gauche
(sq mots rares souvent + longs)

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9
Q

Qu’est ce que l’effet de supériorité des mots ?

Reicher 1969

2 effets ?

A

Influence descendante au cours du ttt des stimuli :
k lexicales, ortho
> modulent, améliorent perception visuelle des lettres

Reicher 1969

Effet mot-lettre :
amorçage avec un mot améliore reconaissance d’une lettre de ce mot ensuite
comparé à amorçage avec lettre seule

Effet mot-nonmot :
amorçage avec mot améliore + reco lettre
qu’avec non mot

> amélioration de 8%
témoigne bien d’une influence descendante

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10
Q

Interprétation théorique de l’effet de supériorité du mot

Modèle à activation interactive
de McClelland et Rumelhart 1981

A

3 niveaux de ttt (cf diapo) :

  • niveau des traits (matrice)
  • niv des lettres
  • niv orthographique des mots

Présentation d’une lettre seule
» activation des niv 1 et 2 seulement
= connexions montantes

Présentation d’un mot
» activ 1 > 2 > 3 puis connexion descendante de 3 vers 2 = RETROACTION
(connexions inhibitrices et excitatrices à chq niveau)

= La perception des lettres individuelles est améliorée grâce à la rétroaction d’information

> simul informatique qui reproduit les résultats chez l’humain

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11
Q

Déf notion d’invariance perceptive

4 propriétés

A

Concept essentiel relié à identification VWFA
> aire qui permet codage de l’invariance

Propriétés :

  1. Capacité à reconnaître de façon invariante les lettres et surtout les mots quelles que soient position / taille / casse
  2. Amplification de différences petites mais pertinentes (exp e/o dans deux/doux)
  3. Sensibilité à l’agencement des composants
    > position relative des lettres dans le mot (TREFLE / REFLET)
  4. Variabilité culturelle des formes de surface :
    ttt invariant même pour les autres formes linguistiques
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12
Q

Rappel VWFA

Découverte et localisation, rôle ?

Lésion ou ablation&raquo_space; ?

Existe chez illettrés ?

A

l’aire de la forme visuelle des mots VWFA

Découverte par Dehaene et Cohen 2000 avec IRM fonctionnelle
> dans le sillon occipito temporal latéral gauche
> concerne non pas la forme globale mais les lettres qui composent chaque mot et leur agencement relatif

Zone voisine des zones codant l’invariance des objets / visages / chiffres / lieux

Lésion / ablation de cette zone
» reco invariante visages, objets, chiffres, lieux ok
mais pas de lecture possible (rééduc possible, exceptionnellement dans l’hémi droit)

Région n’existe pas chez illettrés,
peut émerger tardivement, jusqu’à 40 ans environ

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13
Q

VWFA suite

ne s’active que pour ?

quand s’active-t-elle au cours du développement ?

quelle hypothèse a récemment été invalidée à son sujet ?

en revanche ?

A

VWFA ne s’active que pour mots et non mots
(pas de codage sémantique, seulement ortho)

Adaptation du système visuel avec l’apprentissage de la lecture (cf diapo) :

  • Avant 6 ans non lecteurs&raquo_space; pas d’activation de la VWFA mais activation d’autres zones
  • 9 mois + tard = VWFA émerge
  • 3 ans + tard = zone + développée (automatisation)

Hypo du recyclage neuronal invalidée (2018 2020 Dehaene)
> idée que la zone était activée avant la lecture pour les autres types d’objets puis redirigée vers les mots
> on sait désormais qu’elle est inactive avant lecture

En revanche si pas d’alphabétisation après 40 ans
» expansion codage des visages dans cette aire

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14
Q

VWFA fin

paradoxe ?

A

Paradoxe : lecture = activité trop récente pour avoir exercé une pression sélective sur l’évolution du cerveau

> > systèmes d’écriture ont été conçus
en s’adaptant aux capacités de perception
et de codage de l’invariance du cerveau
(usage de traits et courbes)

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15
Q

Grainger, Dufau, Montant, Ziegler, & Fagot (2012). Science

que montre cette expé avec des singes ?

A

> Singes peuvent apprendre l’orthographe,
probablement en développant VWFA

Apprentissage via tâche de décision lexicale en libre accès 24/7
Babouins n’ont pas de conscience phonologique ou sémantique ni de syntaxe
» Apprennent via essai-erreur et récompense en cas de bonne réponse (reco d’un mot vs non-mot)

Après une phase d’apprentissage, arrivent à identifier de nouveaux mots parmi des non mots à 75%

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16
Q

Grainger, Dufau, Montant, Ziegler, & Fagot (2012). Science

Comment les singes sont parvenus à apprendre à distinguer mots et non mots ?

Info ortho peut donc être apprise…

A

Ont développé une sensibilité à l’orthographe :

Codage des lettres et leurs positions relatives possibles dans la langue

> extraction des régularités, des combinaisons

> régularité avec laquelle certaines paires de lettres se suivent ou non (exp en FR TA vs TH)

> on a bien codage de l’invariance et discrimination des lettres

= dév VWFA probable mais on ignore si recyclage ou non (pas de scan)

> > Info ortho peut donc être apprise sans représentation linguistique préalable

17
Q

Récap : lister les effets visuels et perceptifs

1 + 5

A

(- rôle forme globale des mots > invalidé)

  • rôle des traits visuels des lettres
  • visibilité des lettres dans le mot : masquage latéral et effet du contexte
  • POR position optimale du regard
  • effet de supériorité des mots (vs lettres et vs non-mots)
    > cf modèle de McClelland et Rumelhart 1981
  • effet d’invariance perceptive
    > VWFA
    > codage ortho distinct du codage sémantique et lexical
18
Q

Lister effets prélexicaux (3)

> rôle fondamental des lettres mais aussi…

A
  • Effet du nb de lettres
  • Rôle de l’attaque et de la rime
  • Rôle de la syllabe

> Rôle fondamental des lettres mais aussi
des unités multi-lettres (graphèmes, bigrammes, rimes, syllabes, morphèmes)

19
Q

• Effet du nb de lettres

Peut on simplement dire que le temps de lecture augmente avec le nb de lettres ?

Forme courbe des TR et nom de cet effet ?

Préciser temps selon

  • mots longs
  • mots moyens
  • mots courts

Effet indépendant de ? (3)

A

> pas tout à fait juste (cf graphique tâche décision lexicale, mots entre 3 et 13 lettres) :

Temps de réaction forme une courbe en U
= effet QUADRATIQUE

o De 8 à 13 lettres temps augmente avec nb de lettre conformément aux prédictions
> au delà de 8 lettres 2 fixations nécessaires, voire 3 pour les + longs

o Mots entre 5 et 8 lettres = pas de diff signif, pas d’effet du nb de lettres
> ttt simultané de ttes les lettres avec une seule fixation centrale
> cohérent mais non prédit par les modèles

o De 3 à 5 lettres effet contre intuitif : temps diminue avec augmentation du nb de lettres
> peut s’expliquer par le fait que les mots de 3 lettres sont rarement fixés au cours de la lecture (articles, mots très courants…)

Effet quadratique reproduit en FR et EN

Indépendant de
la fréquence, de la catégorie grammaticale, du nb de syllabes
> purement dû au nb de lettres

20
Q

• Rôle de l’attaque et de la rime

Mot se décompose en attaque = une ou plusieurs consonnes
Puis rime = fin du mot (noyau et coda)

Etude princeps Treiman et Chafetz 1987
2 conditions expé ?

Résultat ?

en quoi est ce un effet prélexical ?

A

Treiman et Chafetz 1987 =
Tâche de décision lexicale, mots et non mots présentés avec une coupure (tiret ou slash)

2 conditions selon place de la coupure : découpage suivant structure attaque/rime ou en violation de la règle linguistique (exp PR-UNE ou PRU-NE)

Résultat :
tps de réaction + rapide quand attaque et rime préservées comparé à violation

> idem mots ou non mots = effet prélexical

21
Q

• Rôle de la syllabe : effet du nb de syllabes

Ferrand et New 2003 : décision lexicale
Comparaison de mots bi ou trisyllabiques
mais même nb de lettres (neutralisé)

interaction avec quoi ?

Confirmé par études ultérieures ?

New et al 2006
Ferrand et al 2010

A

EI nb de syllabe et fréquence du mot :

> pas d’effet du nb de syllabes si haute fréquence

> effet si mot peu fréquent : temps + long pour mots trisyllabiques (vs bisyllabiques)

> > pas confirmé ensuite :

expés avec nb de mots et de sujets bien + importants
en EN puis en FR
» effet linéaire du nb de syllabes en décision lexicale
= augmentation prog du TR
indé du nb de lettres, fréquence, catégo grammaticale etc

22
Q

Citer 3 effets lexicaux

A
  • Effet de fréquence objective
  • Effet de familiarité (fréquence subjective)
  • Effets de voisinage orthographique
23
Q

• Effet de fréquence objective

déf fréquence

exprimée en ?

inclut ?

quel est le meilleur prédicteur des perf de lecture ?

A

Fréquence = estimation du nb de fois qu’un lecteur a rencontré un mot donné en lecture
> permet d’établir BDD à partir de ces mesures

> exprimée en nb d’occurrences / 1 million
(permet compa entre langues)

> inclut les déclinaisons des mots (féminin, pluriel, conjugaisons…)

> Fréq des films via sous titres = à la fois écrite et orale
= meilleur prédicteur des perf de lecture que fréq dans les livres

24
Q

• Effet de fréquence objective

déf de l’effet

caractéristiques ?

  • effet très…

obtenu :

  • dans…
  • dans…
  • avec…
A

Effet de fréquence = les mots fréquents sont lus + rapidement et précisément que les mots rares

• effet très robuste :
environ 80-100 ms en décision lexicale,
+ petit en prononciation (30 ms)

• obtenu dans toutes les tâches :
décision lexicale, mouvements des yeux, prononciation, catégorisation sémantique, identification perceptive, etc.

• obtenu dans ttes les langues testées

•	obtenu avec plusieurs types de mots : 
classe ouverte (noms, verbes, adjectifs) et classe fermée (pronoms, articles, etc.)
25
Q

• Effet de fréquence objective

Monsell et al 1989
ont montré que l’effet de fréquence est + petit
en prononciation
qu’en décision lexicale

explication ?

basée sur quel modèle ?

A

Explication considérée comme la + valable actuellement basée sur :

Modèle à 2 routes de Coltheart 2001 (cf schéma diapo)
- Voie lexicale comprenant lexique ortho d’entrée et lexique phono de sortie
- Voie non-lexicale = système de règles de conversion graphèmes-phonèmes
> permet de lire les non-mots ou mots nouveaux

Sujet sain adulte utilise par défaut les 2 routes simultanément, déclenchement automatique
Routes se recombinent dans le système phonémique pour articuler réponse

Mais 1 seule route code la fréquence écrite des mots = route lexicale

Route non lexicale n’est pas sensible à la fréquence des mots (à distinguer de la fréq des graphèmes phonèmes)

o Lors de la prononciation :
2 voies activées par défaut&raquo_space; voie NL atténue/pondère l’effet de la fréquence
» effet plus faible
o Comparé à une tâche de décision lexicale sans prononciation
= effet pur de la fréquence, car route lexicale seulement

26
Q

Préciser origine empirique du modèle à 2 routes de Coltheart 2001

A

Double dissociation en cas de lésion :
• 1 type de patients pouvant prononcer mots irréguliers (oignon, choléra)
> codage lexical permettant de ne pas se tromper en appliquant à tort la règle habituelle
Mais incapables de prononcer non-mots
= voie non-lexicale atteinte
• 1 autre type capable de prononcer non mots mais pas mots irréguliers
= voie lexicale atteinte

> suggère existence de 2 routes distinctes : modèle théorique se justifie empiriquement

27
Q

Effet de fréquence objective

Andrews et Heathcote 2001
> mêmes mots dans 6 tâches différentes =
décision lexicale, catégo sémantique,
prononciation conditionnelle, prononciation classique,
prononciation (mots et non mots), prononciation différée

Résultats selon types de tâches ?
(3 types de résultats : important, modéré, nul)

A

Tâches qui obligent à passer par lexique mental
= décision lexicale, catégo sémantique
> effet de fréquence important observé

Tâche de prononciation conditionnelle (càd seulement si mots et pas non mots)
= décision lexicale + prononciation
» appel au lexique forcé&raquo_space; effet de fréquence marqué, signif comparé aux autres tâches de prononciation

Prononciation classique et mots et nm =
effet similaire + faible que les précédentes

Prononciation différée =
attente d’un indice indiquant moment de la prononciation (1-2s après présentation)
» effet de fréquence disparaît car très précoce
et non pas postérieur à l’articulation

28
Q

Interprétation alternative de l’effet de fréquence
par Balota et Chumbley

> rappeler interprétation dominante

> pourquoi incorrect ?

  • mvts des yeux
  • prononciation conditionnelle

> conclusion

A

L’effet de fréquence serait surestimé en décision lexicale
> biais décisionnels liés à la tâche (choix binaire sur ordi avec doigts) ;
Et en revanche estimé correctement en prononciation (pas de biais décisionnels)

Interprétation incorrecte car :
- Dans les mvts des yeux, effet de fréquence = 100 msec (comme en décision lexicale); or, pas de biais décisionnels.
- Lorsque la prononciation est conditionnelle (ne prononcer que si c’est un mot),
effet de fréquence = 100 msec (comme en décision lexicale)

> > Conclusion :
effet de fréquence
- estimé correctement en décision lexicale
- et sous-estimé en prononciation

29
Q

• Effet de voisinage orthographique

proposé par ?

définition (stricte puis élargie)

A

Proposition de Coltheart

Def = tous les mots

  • de même longueur
  • partageant toutes les lettres sauf une
  • à la même position avec le mot cible

Voisinage quantifiable, certains mots ont plus de voisins que d’autres :

  • Page&raquo_space; mage, nage, rage, sage, cage, pige, paie, pale, pape, etc.
  • Ogre&raquo_space; ocre
  • Drap (ermite)

> def stricte élargie depuis : ajout ou suppression d’une lettre

30
Q

Voisinage ortho

Quelle caractéristique a mis en évidence Grainger 1989 ?

  • Compétition…
    >
  • Reconnaissance…
A

Rôle important de la fréquence du voisinage ortho :

— Compétition active entre les différents mots
> les + fréquents ont le plus de poids

— Reconnaissance = sélection active (et non passive)
avec INHIBITION des voisins non pertinents

31
Q

Voisinage ortho
expé Grainger 1989

Tâche décision lexicale
et mesure mouvements des yeux pendant la lecture

4 catégories de mots selon quoi ?

-

>

A

4 catégories de mots selon nb moyen de voisins (drap, jupe, nerf, foin) et leur fréquences
> catégo 1 = ermites,
catégo 2 = 2 voisins en moy,
catégo 3 et 4 ont 1 ou plusieurs voisins plus fréquents que le mot cible

Résultats :
— TR décision lexicale + important pour catégo 3 et 4 comparé à 1 et 2 (cf graphique diapo)
— Pas de diff signif entre catégo 1 et 2

> On a bien un effet de la fréquence des voisins qui interfère et rallonge la tâche de décision

> Pas de diff entre 3 et 4 = présence d’un seul voisin + fréquent suffit à ralentir la lecture

32
Q

Explication de l’effet de voisinage ortho

à l’aide de quel modèle à nouveau ?

quel mécanisme central ?
permet quoi ?

A

Explication via
modèle de McClelland et Rumelhart 1981

Au niveau 3 du codage des mots =
mécanisme d’inhibition lexicale
permettant de gérer compétition dans le voisinage
(mots + fréquents que cible)

33
Q

CCL° intermédiaire chap 3 - récap 1/2

Rôle important de quels facteurs au niveau prélexical ? (3 de 2 types)

Quelles unités de traitement sont pertinentes ?

A

o facteurs visuels :
> les traits visuels mais pas la forme globale

o facteurs perceptifs : la visibilité des lettres
> position optimale du regard
> masquage latéral

o Plusieurs unités de traitements plus petites que le mot
permettant la mise en correspondance entre le signal physique et le mot :
> lettres, syllabes, rimes, etc.

34
Q

CCL° intermédiaire chap 3 - récap 2/2

Quels facteurs importants au niveau lexical ?

Quelle dynamique est essentielle ?
> 2 effets en découlant

Quel modèle obtient-on ?

A

o Rôle important des facteurs lexicaux :
> fréquence objective,
> fréquence subjective (familiarité),
> voisinage orthographique

o	Interaction permanente entre 
processus de haut niveau et processus de bas niveau : 
> effet de supériorité du mot
> position optimale du regard
> (voisinage ortho ?)

o Pour un modèle en cascade à activation interactive